DU  DISCOURS  AU  TEXTE
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Les bases politiques
de l'action des troupes républicaines

C'est lors de la séance de la Convention Nationale du 1er août 1793 que Barrère de Vieuzac, au nom du Comité de Salut Public, dans un discours fleuve évoquant les dangers qui menacent la République cite la Vendée (en courrier 12 le texte fait 13 pages).

Quatre décrets sont votés à la suite de ce discours dont un concernant la Vendée : Voir le texte de ce décret

Malgré ces mesures, un peu tardives (le premier tocsin a sonné à Saint Florent le Vieil le 3 mars 1793 soit 5 mois plus tôt), la situation en Vendée ne s'améliore pas, les troupes venues de Valenciennes et de Mayence, malgré leur professionnalisme, ne parviennent pas à reprendre la situation en mains et essuient même des revers sérieux comme à Torfou le 19 septembre 1793 où l'avant-garde de l'Armée de Mayence est mise en déroute par les paysans-soldats des 3 armées à nouveau réunies, ce qui fait dire à Klébert, échappant de peu à la capture : "Tiable, les prigands se pattent pien !". C'est à la suite de ce succès que les Vendéens appelleront par dérision l'Armée de Mayence : "Armée de faïence"

Devant cette situation inacceptable, le 1er octobre 1793, Barrère de Vieuzac dans une longue diatribe, stigmatise à la barre de la Convention Nationale ce qu'il considère comme les raisons des échecs successifs en Vendée (en courrier 12 le texte fait 11 pages).

Un nouveau décret et une proclamation sont votés par la représentation nationale : Voir le texte de ce décret et de la proclamation

En février 1794, alors que les colonnes républicaines sèment la mort et l'incendie à travers la Vendée devenue une terre brûlée irriguée du sang de milliers de victime, Barrère de Vieuzac, sur les informations (volontairement fausses) reçues de Turreau, Général en Chef de l'Armée de l'Ouest, revient à la barre de la Convention nationale sur les évènements de l'Ouest (en courrier 12 le texte fait 5 pages).

Un nouveau décret est voté (l'article II ne sera pas appliqué !) : Voir le texte de ce décret

A titre purement anecdotique, il faut rappeler qu'à compter du 8 novembre 1793, le département lieu des soucis de la république ne s'appelle plus "Vendée" mais "Vengé". Heureusement, cette appellation n'entrera jamais dans les faits.    Voir le texte de ce décret  

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