3 |
COFFIN
: J'ai trace d'une Jeanne COFFIN ayant épouse un Jean JULIEN
qui serait décédée avant le 21.2.1786 car le
dit JULIEU s'est remarié à cette date à Vesdun
(Cher) avec Marguerite MOGARUY.
Julien
n° 12
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4 |
SEVE
1. FOUAD II d'EGYPTE x 1977 Fadila (Dominique France PICARD)
2. FAROUK I d'Egypte
3. NARIDAM SADEK
4. FOUAD I d'Egypte
5. Nazli SAHY PACHA ° 25.06.1894
10. Abdel REHIMAN SAHY PACEA Gouverneur du Caire + 27.08.1930
11. THAWFICKA HANEM
20. Hussein SAHY PACHA
22. EL SAYED M CHERIF PACHA ler ministre d'Egypte °1826 +1887
oo 1856
23. Nazyl HANEM
44. SAYED M SAID cadi
46. SEXE Joseph (SOLIMAN PACHA) ° 17.05.1788 Lyon, + 12.03.1860
Le Caire - vice-roi d'Egypte
47. HANEM Myriam
92. SEVE (SAVOZ) .Amthelme ° 26.07.1754 Lhuis (01)
93. JULLIET Antoinette
autres enfants : SEVE Antoinette
SEVE Jeanne
SEVE Louise ° 1790 + 1874 x Auguste ALDAY
SEVE Louis
184. SEVE (SEVOZ) François habitant Condamine Apremont La Doge
(Ain)
185. BAUDET Catherine
186. JOLLIET Louis
187. DESEGUE Antoinette
F.
ZELLER n° 4
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6 |
VILLANEAU
et GRIFFAUIT - Le maire de Sepvret (Deux-Sèvres), Mme Reine
GIRARD-MADIER, qui comme moi est une VILLANEAU du sang comme descendante
d'une tante paternelle de mon défunt grand-père Alexis
Alfred VILLANNEAU s'intéresse à ces généalogies
et comme moi attend toutes informations.
J.P.R.
Mattrat n° 25
VILLANNEAU et GRIFFAULT.
: Auteur de cette question en tant que petit-fils de ALEXIS -La Barre,
Commune de Sépuret 1894. + à Saint-Jean-d'Angely en 1978. Mon grand-père
maternel étant le fils de Charles, Bien-Aimé V. et de son épouse née
Françoise G.
Membre du Centre de Généalogie Protestante, j'ai en son temps, posé
deux questions concernant ce couple protestant du Poitou (102 et 103),
mes aïeux calvinistes.
Je vous communique les réponses fournies par Monsieur le Pasteur Pierre
DEZ dans le cahier n° 10 de Janvier - Mars 1980.
"...VILLANEAU. Ascendance de Charles Bien-Aimé VILLANEAU.
Louis VILLANEAU + avant 1754 épouse Marie GAGNAIRE dont Pierre V. épouse
(pasteur GAMAIN) le 19.10.1754 Suzanne PROUST de Jacques et Catherine
GIRARD (de Mortaigne; Beaussais) dont,
Pierre V. épouse (pasteur GOBINAUD) le 19.01.1779 Jeanne MORILLON, fille
de René et de Renée GROUSSARD (Bonneuil; Verrines) dont,
Charles V. + 57 à Sépuret le 10.01.1852 (né en 1795), mason, épouse
Suzanne VILLANEAU dont,
Pierre V. né à Pillac le 19.03.1814 + ibidem 26.04.1886, épouse a) Marie
PROUST b) à Sépuret. 14.08.1852 Suzanne BLANC, décédée à Pillac le 23.10.1880
dont,
Bien-Aimé V. ° 5.5.1853 + 6.5.1853. Charles Bien-Aimé V. 6.4.1855.
Au delà de 1754, il faut consulter les registres catholiques. On n'y
trouve à Beaussais nulle trace de ce mariage VILLANEAU-GAGNAIRE. Le
mariage ne figure pas non plus sur les registres de Sépuret- mais dans
ces registres (incomplets), on trouve deux ménages VILLAN(N)EAU ? sans
pouvoir y rattacher Louis V. ..."
"...Françoise GRIFFAULT qui épouse C.B-Aimé V. était née au Tublier
(Endave de La Martinière) le 03.07.1865.
Les Communes de l'Endave et de Saint-Léger-lès-Melle ayant fusionné
dans la Commune de Saint-Léger-de-la-Martinière, les registres de l'Endave
sont à Saint-Léger.
On y trouve la naissance de Françoise GRIFFAULT, fille de René, 45 ans,
cultivateur et de Françoise MARBOEUF, 30 ans et celle de sa soeur Florence
l'année suivante, mais non le mariage des parents. Ce mariage ne se
trouve pas non plus à Beaussais, bien qu'il soit impossible de remonter
à la génération précédente..."
MATTRAT
N° 25
|
8
b) |
Descendance
de MURAT Joachim et Marie-Annonciade dite Caroline Bonaparte.
MURAT Joachim (1767-1815) Roi de Naples = Caroline Napoléon BONAPARTE
(1782 - 1839) quatre enfants
1 - Achille Napoléon (1801-1887) 2é Prince MURAT Duc
de Cléves = Catherine BIRD-WILLIS (petite nièce de WASHINGTON et fille
du Colonel DAINGERFIELD-WILLIS) (1806-1867) S.P.
2 - Laetitia Joséphine (1802-1859)
3 - Lucien Napoléon Charles (1803-1878) 3é Prince MURAT
Prince de Pontecorvo = Caroline Georgina FRAZER (1810-1879) 5 enfants
: Caroline Laetitia, Joachim Joseph Napoléon (qui suit), Anna, Achille
Charles Louis Napoléon, Louis Napoléon
4 - Louise Julie Caroline (1805-1889)
3.1 - MURAT Joachim Joseph Napoléon (1834-1901) 4é
Prince MURAT - Général de Brigade 1° = Malcy Louise Caroline Frédérique
BERTHIER DE WAGRAM (1832-1889) 2° = Lydia HARVEY (1841-1901) 3 enfants
: Eugénie Louise Caroline, Joachim Napoléon, Anne Napoléon Caroline
Alexandrine
3.2 - MURAT Achille Charles Napoléon (1847-1896) =
Salomé DAVIDOVNA, princesse de MINGRELIE (1848-1913) 3 enfants : Lucien
Charles David MURAT (1870-1933) = Marie de ROHAN CHABOT (1876-1951)
d'où un fils Achille Napoléon MURAT (voir plus loin), Napoléon Louis
Achille (1872-1943) sans descendance, Antoinette Catherine (1879-1954)
3.3 - MURAT Louis Napoléon (1851-1912) = Eudoxie de
SOMOW (1851-1924) 3 enfants : Eugène Louis Michel Joachim Oscar Charles
(1876-1884) et Michel Charles Napoléon (1877-1941) marié avec Hélène
MACDONALD-STALLO °1892 d'où une fille Laure Louise Napoléon °1913
4.1 - MURAT Joachim Napoléon (1856-1932) Cinquième
Prince MURAT Prince de PONTECORVO = Marie Cécile Michèle NEY d'ELCHINGEN
(1867- ) 8 enfants : Joachim Napoléon Michel (5.1), Marguerite Malcy
Alexandrine Caroline, Prince Joachim Napoléon (°+ 1887), Alexandre Michel
(5.2), Charles Michel Joachim (1892- ) marié avec Margaret RUTHERFURD
(1891- ), Paul Michel Jérôme (l893-l964) = Solange Anne-Marie DE LA
ROCHEFOUCAULT un fils Louis (6.3), Louis Marie Joachim (1896-1916 +
au Champ d'Honneur), et Jérôme Gaétan Michel (5.3)
4.2 - MURAT Eugène Louis Michel Joachim (1875-1906)
= Violette NEY D'ELCHINGEN (1878-1935) 1 garçon et 2 filles : Pierre
Eugène Louis (1900-1948) = Isabelle Françoise Hélène Princesse d'ORLEANS
(1900- ) veuve de Bruno Comte D'HARCOURT, Paule Caroline, Caroline Rose
(1903- )
5.1 - MURAT Joachim Napoléon Michel (1885-1938) Sixième
Prince MURAT Prince de PONTECORVO = Louise PLANTIER (1891- ) 2 enfants
: Joachim Louis Napoléon (5.1), Caroline Paule (1921- )
5.2 - MURAT Alexandre Michel (1889-1926) = Yvonne GILLOIS
(1894- ) 3 enfants : Laetitia (1921- ), Caroline
(1922- ), Napoléon (6.2)
5.3 - MURAT Jérôme Gaétan Michel (°1898) = Nicole DE
L'ESPEE (°1898) 2 enfants : André (°1925) = Janine GUEZELLOU (°1923)
une fille Alexandra Cécile (°1955), Cécile (°1931) = Charles Max DE
GUTZwILLER
5.4 - MURAT Achille Napoléon (1898- ) = Marie-Louise
DE CHASSELOUP LAUBAT (1901-1945) 9 enfants : Salomé Marie Louise (°1926);
Lucien Louis Joachim (1927); Thamar Marie Gabrielle (1929); Pauline
Marguerite (1936); Anne Marie (1936); Marie Cécile Agnès (1941-1945);
Philippe Louis Henri Gabriel; (1941) François Dominique Marie Napoléon
(1942); Alain Marie Joachim (1943)
6.1 - MURAT Joachim Louis Napoléon (1920-1945 mort
pour la France) Septième Prince MURAT = Nicole Vera Claire PASTRé (1921-
) 3 enfants : Caroline Marie-Louise (1941) = Comte Yves de PARCEVAUX
d'où Amaury de PARCEVEAUX; Malcy Marie (1942) et Joachim (1944) Huitième
Prince MURAT
6.2 MURAT Napoléon (1925- ) = Inés Suzanne Jeanne D'ALBRET
DE LUYNES CHEVREUSE 2 filles : Nathalie (1961) et Véronique (1962)
6.3 MURAT Louis (1920) = Isabelle D'HARCOURT (1927)
6 enfants : Pierre (1949); Xavier (°+ 1951); Leila (1953); Laura Marguerite
(1954); Bernard (1959) et Jérôme (1966) |
13 |
Réponse
à ma propre question. + Leon BERNARD : 09.10.1912 Paris 18e
mais recherche toujours + de son épouse Céline née
HOFFMANN entre 1914 et 1918 à Paris certainement.
M.
Daniel JOBARD n° 27
|
16 |
Il
existe un PARCINEAU Pierre, Maire de Lethuin 28700 Auneau.
A.M.
DUTHILLEUX N° 99
|
30
|
Réponse
dans la plupart des livres et manuels. Le mieux, me semble-t-il, est,
à chaque occasion, de consulter l'AD sortante en concertation
avec l'AD entrante.
Paul
Martin n° 1
|
33
|
CUMONT
(de). L'armée belge comptait, il y a une dizaine d'années, et compte
peut-être encore un Général de CUMONT, possible descendant de huguenots
émigrés au Pays-Bas. En France, M. Charles d'ARLOT, marquis de CUMOND,
ingénieur agronome, habite le château de CUMOND, Saint-Aulaye (24).
M.
BRAUD N° 192
|
34 |
Trouvé
à Plaintel (22) un CHANDEMERLE, officier public à Plaintel, en charge
depuis le 20.01.1793.
G.
BODIOT N° 56
|
35 |
Consulter, en
particulier, le "Dictionnaire étymologique des noms de
famille et prénoms de France" par A. Dauzat
Jean
Marc Chesta n° 2
|
36 |
Carte
actuelle : Institut Géographique National (IGN), 136 bis, rue
de Grenelle, PARIS - Tél : 550 34 95, magasin de vente : 107,
rue La Boétie - Tél. : 225 87 90.
Carte ancienne : peut-être IGN, ou bien Archives Départementales
ou Archives Nationales.
L'I.G.N., dispose
de plusieurs types de cartes pouvant aider grandement les généalogistes;
notamment les cartes géométriques de la France dite: Carte de Cassini,
échelle 1/86.400. La France étant divisée en 154 feuilles de 104 x
73 cm et 26 feuilles de format divers.
Ces cartes furent établies en moyenne dans le courant du 18ème. Hélas,
on n'y trouve pas les limites de paroisses, notamment, mais grâce
aux divers caractères géographiques employés, on situe aisément les
villes, bourgs, paroisses, prieurés, abbayes, commanderies chapelles,
châteaux, hameaux, fiefs, métairies, fermes, auberges, etc ...
Ces cartes sont évidemment consultables dans les dépôts d'archives
et peuvent être vendues au public à un prix abordable.
Se renseigner dans les grandes librairies.
L'I.G.N. propose également la Carte de France à l'échelle 1/345.600
dite de Capitaine (établie à partir de celle de Cassini et complétée)
datant du début 19ème. Elle indique tous les chefs-lieux de communes
ainsi que les divisions en départements, arrondissements et cantons.
Joël
TALON
Membre Cercle Généalogique et Héraldique du Bourbonnais
|
38
|
Peut-être
un divorce entre les deux mariages.
Paul
Martin n° 1
J'ai eu le même cas
pour moi-même ce qui m'avait beaucoup indigné, mais c'était dans l'Ancien
Régime.
Après le 1er mariage, il s'est révélé entre les époux, un 3ème degré
de consanguinité. Il a fallu demander une dispense, et celle-ci étant
obtenue, renouveler un mariage, un an après le premier.
Cercle
Généalogique du Haut Berry
MARIAGE
CELEBRE DEUX FOIS. Mes n°s 148 et 149, mariés à
Seugy (95) le 8 mai 1758 ont vu ensuite leur mariage invalidé
par empêchement de consanguinité au 4éme degré
(canonique). La cérémonie a dû être entièrement
recommencée le 24 juillet après dispense.
M.
A. MABILLE N° 393
|
42
|
DECARIS.
Il existe à Plaisir (78) M. Gaston DECARIS, 26, rue Marc Laurent tél.
(3) 055.45.76, et le "DECARRIS SARL", pompes funèbres, 18
bis avenue de la République tél. (3) 055.30.66. A Paris, M. Albert DECARIS,
artiste peintre et graveur renommé, membre de l'Institut, 3 quai Malaquais
tél. (1) 033.82.61.
M.
BRAUD N° 192
DECARIS,
DESCAR(R)IE, DECARY. Je connais M. François DECARIS, originaire
du Maine-et-Loire, rédacteur à la République
du Centre, rue de la Halte-Saran - 45403 Fleury-les-Aubrais. Il vous
répondra avec cordialité.
Mme
Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
|
63
|
Il
n'existe pas à ma connaissance de "Tables de Mortalité"
annuelles ou décennales. Les "sociologues" qui ont étudié
cette question ont, la plupart du temps, recherché systématiquement
les décès correspondant aux actes de naissance (ou de baptême) d'une
localité (ou de plusieurs), à partir d'une année de référence choisie
plus ou moins arbitrairement. Puis ils ont extrapolé pour les périodes
antérieures à l'état civil. J'ajouterais, en outre, que tous ne sont
pas d'accord sur la méthode de calcul a adopter.
Dans ces conditions, les résultats auxquels chacun arrive sont très
variables et n'ont pas grande signification.
Il convient, en effet, d'être très prudent dans ce genre de calcul
qui doit tenir compte de certains correctifs :
1°) Une mortalité infantile énorme jusqu'au XIXème siècle : un tiers
de décès de la naissance à l'âge de 2 ans,
2°) Une mortalité également élevée chez les adolescents, qui se situe
également autour d'un tiers,
3°) La mortalité des femmes en couches est très forte en raison des
grossesses nombreuses et rapprochées, et de l'absence de prophylaxie
lors de l'accouchement.
Il ne faut pas non plus oublier de tenir compte des disparités dues
aux conditions locales et au milieu social :
1°) On meurt plus tôt en milieu urbain qu'en milieu rural, en raison
de l'entassement, de la promiscuité et de l'absence d'hygiène (épidémies),
2°) On vit moins vieux dans les pays de montagne que dans les plaines
(rudesse du climat),
3°) Les journaliers, les brassiers meurent plus jeunes, en général
que les laboureurs, et à partir du 18ème siècle et de l'industrialisation,
les ouvriers des mines, des fabriques, des usines vivent moins vieux
que la classe paysanne.
Pour avoir quelque signification, votre moyenne aurait intérêt à être
calculée par générations (ou par siècles).
L'étude effectuée à partir des données, encore fragmentaires, de ma
propre ascendance donne :
3ème génération - 2ème moitié du XIXème siècle - 66 ans
5ème génération - 1ère moitié du XIXème siècle
- 65 ans
7ème génération - 2éme moitié du XVIIIème siècle - 59 ans
Votre résultat global ne semble pas très différent.
M.
Jean BEAUBESTRE N° 20
|
68 |
DAILLY et D'AILLY
Source : Répertoire des noms de famille du Pas de Calais en
1820 de R. Berger ; P Bougard ; R Boyenval
Arrondissement
d'Arras
- Duisans (2)
- Ecurie (6)
- Roclincourt (5)
- Montenescourt (5)
- Fosseux
- Pas en Artois
- Orville
- Thievres (2)
Arrondissement de Saint Omer
- Saint Omer (4)
- Oyer Plage (4)
Arrondissement de Saint Pol sur Ternoise
- Camblain l'abbé (4)
- Aubigny en Artois (9)
- Houvin houvigneul (2)
|
Arrondissement
de Montreuil
- Montreuil (10)
- Bernieulles
- Embry (6)
- Saint Josse (3)
- Lebiez
- Ruisseauville (2)
- Campagne les Hesdin (4)
- Colline Beaumont (2)
- Tigny Noyelle (5)
Arrondissement de Boulogne/mer
- Boulogne
- Audinghen
- Audresselles (6)
- Outreau (2)
- Dannes (3) |
Répertoire
des noms de famille de la Somme en 1849
Arrondissement
d'Amiens
- Amiens (17)
- Condé folie (5)
- Vignacourt (9)
- Flesselles (11)
- Warloy Baillon
- Rainneville (3)
- Saint Sauveur (11)
- Cordonnette (8)
- Hamelet
- Dromesnil (5)
Arrondissement d'Abbeville
- Abbeville
- Vironchaux (3)
- Rue
- Machiel (8)
- Broilly Cornehotte
- Noyelles en Chaussée
- Cayeux sur mer (5)
- Port le Grand
- Buigny Saint Maclou
- Ailly le haut Clocher
|
Arrondissement
de Montdidier
- Vrely
Arrondissement de Péronne
- Mesnil Martinsart
- Marcourt
- Chuignolles
Arrondissement de Doullens
- Doullens (4)
- Barly (7)
- Lucheux
- Antheux (2)
- Authieule
- Marieux
- Saint Léger les Domart (3)
- Berteaucourt lès Dames (3)
- Naours |
NOTA : Les chiffres
entre parenthèses indiquent le nombre de familles dans chaque
localité.
|
69
|
LEBELLE
Catherine ° 02.05.1831 à Grosbliedestroff (57), de LEBELLE Pierre, François,
préposé des douanes françaises, âgé de 42 ans, domicilié en cette commune,
et de KRATZ Marie Anne, sans profession, 31 ans.
M.
Denis ROUYER N° 10
|
77
|
MILLET.
Après avoir participé au VIème congrès
d'Istres, M. et Mme MILLET de Boucher-Ville, Québec, sont
allés rendre visite à M. DECARIS (Nous sommes tous
cousins - République du Centre).
Ces sympathiques canadiens préparent un dictionnaire sur
les MILLET et disposent déjà de plus de 7.000 fiches.
Ils étaient sur les traces de l'Ancêtre Nicolas parti
en 1563 rejoindre les troupes de M. de MAISONNEUVE pour défendre
Montréal contre les Iroquois. Vous pourriez leur écrire.
Mme Madeleine
MOREAU-DENIS N° 463
|
83
|
J'ai
trouvé également chez mes ascendants, 4 décès dans les années 1822-1823
qui sont :
Code 64 BRUNET François + 30.09.1822 à 37 ans (Nord ?)
Code 66 BERTON Charles + 18.10.1822 à Sancourt (Somme)
Code 67 PROISY Marie + 01.09.1822 à Sancourt (Somme)
couple assez jeune, je pense, leur fille
avait 9 ans.
Code 98 GOIN Françoise + 05.01.1823 a Villevieux (Jura)
M,
Gaston BRUNET N° 152
Le seul livre
que je connaisse sur la question est : "Médecins, climat et épidémies
à la fin du XVIIIe siècle", ouvrage écrit en collaboration par
JP. DESAIVE, J.P. GOUBERT, E. LE ROY-LADURIE, J. MEYER, O. MULLER,
J.P. PETER, publié en 1972 aux Editions MOUTON et Cie (Paris-La Haye).
Un tiers du livre est consacré à la Bretagne, mais il n'y a pas de
Chronologie des épidémies.
Mme
R. VOISIN N° 138
Je n'ai rien de
significatif pour l'hiver 1822-1823, mais j'ai quelques références
concernant des épidémies et intempéries, limitées à la région charentaise
:
1) "La Charente au XVIIIe siècle" (Bibliothèque du Centre
Pompidou, rayon 944-48) : un chapitre concerne les intempéries en
Angoumois, en particulier une longue série de catastrophes climatiques
suivies de famines de 1767 à 1788.
2) Dans "Inventaire A. D. Vienne" Poitiers, série E Suppléé.
P. 266, 1ére colonne : Inondations en 1747 à Poitiers p. 266-267 :
Rude hiver 1788
3) Dans "Inventaire sommaire A.D. Charente-Maritime" La
Rochelle, série E suppl. p. 448 (cote E suppl. 1182) 2 ordonnances
relatives à la prévention des maladies contagieuses (1713 et 1721)
Mlle
MICHON N° 18
1) Je ne remarque
pas de mortalité excessive parmi toutes les familles étudiées en 1822/1823,
ni à Paris ni en Vallée de Chevreuse. Mais en quelle région vos ascendants
étaient-ils ? Car une épidémie "locale" peut fort bien avoir
frappé, en cette époque où l'hygiène était loin de celle que nous
connaissons (le mot était-il seulement connu ?)
2) Pour ce qui est des épidémies, vous pouvez consulter "Itinéraires
de contagions" d'André SIEGFRIED ; sur le choléra : "Le
pèlerinage de la Mecque" par le docteur DUGUET. J'ai trouvé dans
une "Notice historique sur l'église Ste Marie de Toulon"
par Mgr TORTEL des pages retraçant l'épidémie de choléra à Toulon
en 1865. Je crois qu'il existe à la Bibliothèque historique de la
Ville de Paris (rue Pavée, 4ème arr.) un ouvrage sur les "hivers
les plus froids", mais je n'ai pas pu en retrouver la référence
ici.
M.
CAGNASSO N° 109
MORTALITE EN 1822-1823.
De nombreux collègues ont répondu à ma question et je les en remercie.
Comme ce sujet semble intéresser plusieurs personnes, j'indiquerai
ci-dessous les derniers éléments parvenus à ma connaissance à la suite
de mes recherches dans les bibliothèques.
D'après un texte intitulé : "Population et Société au XVIIe et
XVIIIe siècle" écrit par M. Georges COURTES et tiré de "Histoire
de Lectoure" d'une part, et d'autre part d'après "La population
française au XVIIe et XVIIIe siècle" de M. DUPAQUIER (Que sais-je
? n° 1786) nous aurions :
1501 |
épid. |
1650-1653 |
famine
+ peste |
1509 |
épid. |
1693-1695 |
famine |
1522-1523 |
peste |
1661-1665 |
|
1562 |
épid. |
1670 |
|
1586-1587 |
peste |
1709-1711 |
famine
+ peste |
1626-1627 |
|
1721 |
peste |
1630-1631 |
famine |
1745 |
disette |
1637-1640 |
|
1755 |
disette |
|
|
1775 |
épizootie |
L'ouvrage de M.
DUPAQUIER quoique plus complet au point de vue dates n'indique pas
les motifs des grandes crises de mortalité. D'autre part, il convient
de souligner que les épidémies ont presque toujours été précédées
d'une famine ou d'une disette.
Aucun des ouvrages cités ne donne de dates pour le XIXe siècle, ce
qui est normal, mais aussi ce qui serait intéressant à connaître.
BEAUBESTRE
N° 20
MORTALITE
EN 1822-1823. Vous devriez vous procurer "Histoire de la France
Rurale" par DUBY et WALLON, remarquable ouvrage traitant de tous
les problèmes que vous évoquez. Le tome III de 1789
à 1914, est certainement le plus riche en informations touchant
votre question.
Mais sans avoir besoin de consulter une oeuvre d'histoire, nous savons
tous que la mortalité importante était amenée
par le mode de vie en général (travail harassant, alimentation
précaire, hygiène inexistante, etc...) et pour agrémenter
le tout, périodiquement, venaient les épidémies
amenées par les inondations (maladies broncho-pulmonaires,
dysenterie), les conditions climatiques défavorables ou les
invasions et les guerres. Et les fameux remèdes de grand-mère
n'étaient pas toujours souverains.
Mme
Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
|
|
GIRY. GIRY Jean-Baptiste
1733-1809 né et mort à Marseille (13) peintre paysagiste,
élève de COSTE et maître de Jean-Antoine CONSTANTIN.
Membre de l'Académie de Marseille (1804).
(Dictionnaire Eiographique des Bouches-du-Rhône - Tome 4 - 2éme
volume)
M.
A. GALLIOT N° 16
|
116 |
PORTAL Cécile,
Marie, Jeanne née le 20/11/1847 à Chey-la-Lance commune
de Saint-Paul-le-Froid, canton de Grandrieu (Lozere), fille de PORTAL
Joseph et de dame DUMAS Marie-Anne, mariée à Castries
(Hérault) avec FERRRAND Jean-Paulin le 26 février 1867.
M.
Thierry VIALA n° 222
|
123 |
Une
réponse à cette question est donnée dans le bulletin n° 8 |
y
aller ? |
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143
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PICARD.
Jacques PICARD ou PICOXUAPsT est né vers 1660 (Rts 1705-1709) se disait
originaire de l'évêché de Luchon en 1696 (acte de mariage), du Poitou
en 1705 et 1700 (Rts) et des Sables d'Olonne en 1711 (Rt). Il devint
flibustier, entra dans la troupe du pirate AVERY qui débarqua à Bourbon
en 1695. Il épousa Louise COLLIN le 01.11.1696 (Saint-Paul GG 13 n°
48), née vers 1683 (Rts 1705-1709) à Bourbon, de Pierre COLLIN et de
Catherine MISE "Portugaise des Indes".
Ils eurent cinq enfants : Catherine (° 30.11.1706), Joseph (° 21.09.1709),
Jacques (° 1714), Pierre (° 1718), François (° 1720).
Jacques PICARD est décédé le 8 mars 1723 à Sainte-Suzanne (Saint-Paul
GG 15).
M. Sylvain
BERTHONNEAU N° 430
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168 |
Les
altérations d'orthographe de patronymes relevées sur les actes d'état
civil sont si nombreuses que, dans la mesure où les autres renseignements
peuvent être vérifiés par recoupement, il ne faut pas trop s'en inquiéter.
De même, l'absence d'un second prénom n'est pas absolument significatif
d'erreur. Tout se vérifie pour les trois premiers actes cités.
Pour l'acte de décès, la concordance est certaine pour la date et pour
le lieu, probable pour le nom et pour le prénom. Mais les divergences
sont telles qu'un doute est permis. Il pourrait s'agir de deux cousines,
décédés le même jour. Il conviendrait en premier lieu, de rechercher
la trace éventuelle d'un autre décès le même jour dans la même commune,
ensuite, de s'assurer que les dates et les âges sont bien lisibles sur
les originaux, et ne prêtent pas à confusion, enfin, de reprendre les
registres des différentes communes, et de relever systématiquement,
tous les actes de naissance, de mariage et de décès concernant les patronymes
BRESTEAU et FILOTTé, en tenant compte, bien entendu, des orthographes
différentes, cela permettrait de reconstituer l'ensemble de la famille
pour la période 1810-1870, de suivre chacun des ancêtres et de retrouver
l'acte de décès recherché.
Le
Bureau
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169 |
Une
réponse à cette question est donnée dans le bulletin n° 8 |
y
aller ? |
|
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170 |
Les
dépôts d'Archives Départementales sont chargés de recueillir, de classer,
de conserver et de communiquer les archives. Ils ne peuvent, en aucun
cas, se charger d'effectuer des recherches. En ce qui concerne la fourniture
de photocopies d'actes (il n'est pas délivré de photocopies dans ces
services) il n'existe pas de régie générale. Les services départe mentaux
bénéficient d'une certaine autonomie, et trois cas sont possibles :
- refus systématique,
- acceptation lorsque le document est recherché sur place par le demandeur,
- acceptation d'envoi par correspondance, à condition que l'acte à photocopier
soit défini d'une façon très précise, nature, date (jour, mois et année)
et lieu.
Lorsqu'elles sont fournies, les photocopies sont payantes.
Enfin, nous pouvons rappeler que, en matière d'état civil, les Archives
Départementales ne détiennent que les registres ayant cent ans et plus.
Le
Bureau
ARCHIVES DEPARTEMENTALES.
Vous pouvez vous adresser aux Archives Départementales qui, en général,
vous délivrent des photocopies à condition d'avoir des renseignements
précis : lieux et dates exacts des actes que vous recherchez. Je vous
indique les réponses que j'ai eues à mes différentes demandes.
- Archives de l'Ardèche : photocopies sans problèmes moyennant environ
1,50 F. par acte.
- Archives de la Drôme (département où je demeure) : demande de 2
contrats avec nom des notaires, lieux et dates exacts, plus 2 actes
précis : refus, les reproductions n'étant exécutées qu'au moment de
la consultation, sur place, des documents.
- Archives de la Saône-et-Loire : essayer de demander plusieurs photocopies
à la fois car elles perçoivent un minimum de 10,00 F. qui leur a été
fixé par leur Trésorerie Générale.
- Archives du Territoire de Belfort : malgré les dates imprécises,
elles ont bien voulu me faire des recherches sur 6 ans.
- Archives du Haut-Rhin : j'avais demandé 3 photos d'actes précis,
mais vu l'affluence des demandes, elles ne les envoient pas. Elles
ont mis à ma disposition, sur ma demande aux A.D. de la Drôme, leurs
microfilms.
- Archives de la Loire : il y a un an ou deux, elles faisaient sans
problème les photos demandées, alors que maintenant la demande ne
doit pas excéder 5 actes à la fois.
Mme
GIRAUD-BRUN N° 41
N.B. : Depuis
6 mois environ, les archives de la Saône-et-Loire n'exécutent plus
aucune photocopie.
Mme
TISSERAND
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171 |
Les
actes d'état civil relatifs à Etienne FAVAND et à son épouse n'ont pas
été reconstitués. Seuls ceux qui concernent leur fils Jean Etienne l'ont
été.
Celui-ci est né le 7 septembre 1781, paroisse Saint-Jacques de la Boucherie.
Les parents demeuraient alors rue des Lombards. Parrain Jean FAVAND,
Maître et marchand tailleur, marraine Marie Barbe FAVAND, fille majeure,
oncle et tante de l'enfant demeurant paroisse Saint-Laurent d'Aubenas,
diocèse de Vivier, représentés par Benoît BARTHELEMY, sergent au Régiment
des Gardes Françaises et par Marie Sophie FAVAND, fille mineure, sur
de l'enfant. Le mariage des parents est donc au moins antérieur à 1774.
L'acte dont ces renseignements sont tirés a été déposé par le Ministère
de la Marine.
Jean Etienne s'est marié le 15 février 1816 avec Marie Nicole GASSE.
Les parents du marié étaient tous deux vivants et présents et habitaient
alors 24 rue Saint-Jacques la Boucherie. Etaient présents François Jean
SCHIRRER, tailleur, 62 ans, demeurant rue Verdelet, n° 4, Oncle de l'époux
et Jean François SCHIRRER, sellier, 33 ans, même adresse, cousin.
Jean Etienne est décède le 1er avril 1852. Il était alors domicilié
15 rue de la Pelleterie. Ce dernier renseignement provient d'une pièce
déposée par l'Etude de Maître Ch. MOREL d'ARLEUX, notaire à Paris, ayant
été annexée à un acte de notoriété reçu le 7 avril 1853.
En ce qui concerne la famille SCHIRRER, je n'ai trouvé que le baptême
de Jean François le 21 avril 1782. Il est fils de François Jean (l'oncle)
et de Elisabeth Nicole LE ROUX, demeurant rue Saint-Honoré. Le parrain
est François SCHIRRER (grand-père peut-être ?).
M. BEAUBESTRE
N° 20
|
172 |
FORGET.
Indications généalogiques sur les FORGET, Seigneurs
puis vicomtes de Breuil-le-Vert (60) au 17e siècle dans ma
monographie de ce village publiée en 1972.
M.
A. MABILLE N° 393
|
176
|
INHUMATIONS.
Le registre des inhumations est tenu et conservé par le gardien du cimetière
lorsqu'il en existe un, par la mairie dans le cas contraire. Dans certaines
communes, les deux registres sont tenus : dans l'ordre chronologique
à la mairie, sous forme de fichier alphabétique au cimetière. Mais il
ne semble pas que des règles précises soient appliquées dans ce domaine.
Les renseignements sont donnés sans formalité. En principe, le demandeur
n'est pas admis à consulter lui-même les documents.
Pour ce qui concerne les vingt cimetières parisiens, le "Bureau
des cimetières" 5 bis, rue Curial 75019 PARIS, accepte d'effectuer
gratuitement les recherches. Joindre un timbre pour la réponse, et prévoir
un assez long délai.
Le Bureau
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180
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ARCHIVES
MEDICALES. Tous les dossiers médicaux, de quelque nature qu'ils soient,
ne peuvent être consultés qu'après un délai de 120 ans comptés à partir
de la date du décès de la personne concernée.
Le Bureau
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182
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NAISSANCES
ILLEGITIMES. L'édit d'Henri II, de 1556, faisait obligation aux femmes
non mariées de déclarer leur grossesse devant notaire. Il a été applique
jusqu'à la Révolution.
Il est à remarquer que cette déclaration, qui pouvait également être
enregistrée par un juge, n'était pas obligatoirement présentée au lieu
du domicile de la future mère. Pour des raisons bien compréhensibles,
cette formalité était souvent accomplie dans une commune plus ou moins
éloignée.
Le
Bureau
NAISSANCES
ILLEGITIMES. On peut Signaler que, dans certaines paroisses, le curé
inscrivait sur le registre d'état civil, régulièrement,
qu'il avait annoncé en chaire les noms des femmes qui cachaient
leur grossesse.
M.
A. GALLIOT N° 16
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183
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MARIAGES
PENDANT LA REVOLUTION. En vertu d'une loi du 13 fructidor An IV (30
août 1796), tous les mariages devaient être célébrés le décadi (dernier
jour de la décade), au chef-lieu de canton dont dépendait le domicile
des époux. Cette loi a effectivement été appliquée entre le ter vendémiaire
An VII (22 septembre 1798) et le 28 pluviose An VIII (17 fevrier 1800).
Dans les recherches, il faut tenir compte du fait que le découpage administratif
des cantons n'était pas nécessairement le même qu'aujourd'hui. Le canton
de rattachement d'une commune pendant cette période devrait pouvoir
être obtenu aux Archives Départementales.
Le
Bureau
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184
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ARCHIVES
DEPARTEMENTALES. La série B des Archives Départementales concerne les
"Cours et Juridictions", archives antérieures à 1790. Elle
contient tout ce qui a trait aux Parlements, bailliages, sénéchaussées;
cours des comptes, cours des aides, cours des monnaies; eaux et forêts.
On y trouve les procès, les jugements, et plus généralement les actes
ayant donné lieu à enregistrement.
"Formalité introduite en France par l'ordonnance de 1539, l'insinuation
avait pour but de rendre notoire, par un enregistrement, les dispositions
des actes dont le public a intérêt d'avoir connaissance, à l'effet d'empêcher
les fraudes clandestines qui pourraient se pratiquer au préjudice des
personnes intéressées... Les commis des bureaux d'insinuation établis
auprès des bailliages, sénéchaussées au sièges royaux, enregistraient
ces actes "tout au long" sur des livres particuliers, cotés
et paraphés par le lieutenant général et déposés chaque année au greffe.
A partir de 1703, dans un but purement fiscal, cette formalité fut étendue
à tous les actes translatifs de biens immeubles sur la valeur desquels
devait être payé le "centième denier"; d'autres y furent soumis,
qui étaient assujettis au règlement d'une taxe forfaitaire; on disait
alors insinuation suivant le tarif.(Yann Grandeau : "A la recherche
de vos ancêtres", Stock éditeur).
Le Bureau
ARCHIVES
DEPARTEMENTALES - INSINUATIONS JURIDIQUES. Sous l'Ancien Régime,
l'insinuation était l'inscription d'un acte sur un registre
qui lui donne authenticité. L'insinuation "légale"
assurait la publicité des donations (notamment des contrats
de mariage et testaments). L'insinuation "fiscale" assurait
la perception des droits de mutation. D'où l'intérêt
des recherches dans les registres d'insinuations. Un exemple concret
de ce qu'on peut en retirer.
1°) Exploration du fichier alphabétique aux Archives de
Paris : je recherche ce qui peut exister au nom de DUJAY ou DU-JAY.
Je trouve deux fiches concernant deux testaments. La première
porte la cote DC6 210, folios 177 verso et 178 recto : testament de
Dame Madeleine Angélique DUJAY, veuve de M. LECLERC de LESSEVILLE,
conseiller au Parlement, en date du 26 juillet 1708. La seconde porte
la cote DC6 215, folio 98, datée du 17 juillet 1713 et concerne
Demoiselle Marie DU JAY, fille majeure, demeurant à Paris,
rue de l'Escharpe, paroisse Saint-Paul. Les noms des notaires sont
indiqués. Suivons le premier cas.
2°) Au minutier central des notaires (Archives Nationales) ayant
le nom du notaire et la date, on me communique la liasse 574 de l'Etude
IX et j'en extrais le testament olographe de Madeleine Angélique
: 5 grandes feuilles, plus un codicille du 14 mars 1709 et une longue
liste de nombres de 6 chiffres qui sont les numéros de ses
rentes sur l'Hôtel de Ville. Le testament m'apprend beaucoup
de choses sur ses neveux, ce qu'a été sa vie, sa fortune,
son esprit de famille, ses principes de tolérance, ses voyages
aux Cours de Munich et de Vienne, etc... Etant sur place, je cherche
son contrat de mariage dans un impressionnant fichier... et finis
par le trouver. Il est dans la liasse 567 de l'Etude XVI et porte
la date du 22 octobre 1676 devant le notaire LE SEMELIER. L'époux
est marquis et habite en son hôtel rue des Deux Boules. Madeleine
AngéliQue a pour témoins Dame Marie d'HAUTEFORT, veuve
de feu le Duc de SCHOMBERG., Pair et maréchal de France, chez
laquelle est domiciliée la future (c'est la confidente de la
Reine Anne d'Autriche) et Françoise de MONTALLAIS, comtesse
de MARAN. Une annotation confirme la date du décès le
14 mars 1709. On mesure l'intérêt de cette recherche
si l'on sait que les registres huguenots du lieu de naissance dans
le Soissonnais et les registres paroissiaux de Paris de l'Ancien Régime
(paroisse St-Germain l'Auxerrois) ont disparu , que D'HOZIER n'indique
que "Madeleine Angélique DUJAY de ROZAY, née vers
1634, était l'une des Dames du Palais de la Duchesse de Bavière
et fille d'honneur de sa chambre le 3 septembre 1672". Cette
Duchesse était née Mauricette-Fébronie de la
Tour d'Auvergne, fille du Duc de Bouillon, Prince de Sedan, et épouse
du Duc Maximilien Philippe de Bavière, morte en 1705. Quant
au "Dictionnaire de la Noblesse" de De La CHESNAYE-DESBOIS,
il ignore le second mariage de Pierre LECLERC de LESSEVILLE avec Madeleine
Angélique ! Sans le fichier initial, nous aurions ignoré
que le frère aîné de cette Angélique s'était
marié 3 fois avec descendance, D'HOZIER n'ayant cité
que le fils né du premier lit, omettant le neveu capitaine
à Sedan ainsi que sa descendance et l'ultime mariage du dit
frère aîné avec une demoiselle dont le séparaient
55 ans d'âge, ce qui couronna la naissance d'une Marie-Catherine
DU JAY de ROZAY que dota sa bonne tante... Sans cette insinuation,
on n'aurait jamais trouvé la piste.
Conclusion : les vieux papiers en savent plus sur les généalogistes
officiels dont toutes les informations doivent être soumises
à vérification, tant les erreurs et omission sont nombreuses.
Dans les départements : les insinuations sont aux A.D conservées
dans les séries B et C, avec les contrôles des actes
des notaires, particulièrement précieux quand les minutes
notariales ont été perdues ou détruites dans
les guerres. A signaler encore la série YI (Archives du Châtelet
de Paris) aux Archives Nationales.
M.
A.J. BRAUD N° 192
|
185
|
AVéRADéRE.
Relevé dans l'annuaire des Pyrénees-Atlantiques : .
. ABERADéRE Félix - 16, rue Thiers - Bayonne (64) Tél. : (59) 59.81.03
. ABERADéRE Jean-Pierre - 14bis, résidence Graville Analet (64) Tél.
: (59) 63.88.05
Au sujet de l'orthographe de ce nom qui est certainement d'origine espagnole,
il faut noter que la prononciation dans cette langue du V et du B est
la même.
M. R. SIQUIER
N° 100
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186
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SUCCESSION
D'UN NOTAIRE. Le nom et l'adresse du successeur d'un notaire peuvent
être demandés à la Chambre des Notaires, au chef-lieu du département
concerné.
Le
Bureau
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187
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CARTOGRAPHIE.
A notre connaissance, il n'existe pas d'éditions de cartes des anciennes
provinces de France, si ce n'est dans certains ouvrages d'histoire.
Nous signalons cependant l'existence des cartes de Cassini, dressées
au 18e siècle, remaniées au 19e, qui sont des cartes au 1/86.400ième
et qui couvrent l'ensemble du territoire. Elles sont vendues par l'Institut
Géographique, 107, rue de la Boétie 75008 PARIS.
Le
Bureau
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189
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DIVORCES.
Qu'appelez-vous "acte de divorce" ?
Le divorce introduit dans notre législation par la loi du 20 septembre
1792 résultait à cette époque du consentement mutuel des époux. Ceux-ci
en cas de désaccord devaient se présenter à la mairie accompagnés de
témoins et leur déclaration était enregistrée dans le registre des mariages.
Cette pratique n'a eu en fait qu'une brève existence (jusqu'à la promulgation
du Code Napoléon sans doute ? 1803-1804 ?). Le divorce aboli en 1816
et rétabli en 1884 nécessite de nos jours une procédure judiciaire.
En vertu de la loi du 18 avril 1886 le dispositif du jugement de divorce
doit être transcrit en marge de l'acte de mariage du couple, si celui-ci
a été célébré en France. Les minutes de ces jugements se trouvent au
greffe du Tribunal de Grande Instance (ex Tribunal Civil de 1ère Instance).
on peut en demander la copie.
Toutefois dans le cas que vous soulevez, des justifications de parenté
vous seront peut-être demandées.
M.
BEAUBESTRE N° 20
|
191
|
RECHERCHES.
La brochure préparée par M. LECOMTE et transmise dernièrement à nos
adhérents a vraisemblablement apporté une réponse à la plupart des questions
que vous vous posez.
En cas de difficulté, voulez-vous nous exposer un cas précis ?
Il sera plus aisé de vous répondre.
Le
Bureau
|
195
|
ACTE
DE MARIAGE. PROCURATION. Dans le langage juridique et à plus forte raison
chez les notaires, chaque mot a un sens et si certains nous semblent
synonymes, méfions-nous d'une subtilité qui nous échappe !
Le contrat de mariage est donc une chose, la procuration une autre.
Au XIXe siècle, avec le développement des voyages, nos ancêtres allèrent
se marier de plus en plus loin de leur lieu de résidence qui est bien
souvent celui de leurs parents. Ceux-ci, soit par indifférence, soit
par un "trop plein" d'occupations, ne se libéraient pas et
ne se rendaient pas au mariage de l'enfant quand il se déroulait à 40
ou 50 kms. Or les mariés, même majeurs, devaient rendre leurs "actes
respectueux" à leurs parents. Ces derniers (ou parfois le survivant
des deux seulement) donnaient donc leur réponse, sous forme d'un accord
écrit, passé devant notaire :la procuration. Du point de vue de la forme,
il s'agissait d'un acte en brevet, donc remis aux intéressés eux-mêmes
et dont le notaire ne conservait même pas une copie. On en retrouve
la trace sous forme d'une simple ligne dans les archives de l'enregistrement
des actes... bien peu à vrai dire !
Rédigeant l'acte de mariage, le maire devait inscrire "un-tel,
fils de... et... , donnant leur consentement au mariage projeté suivant
procuration devant Me ... notaire à ... ".
Pour conclure, je dirais simplement qu'il ne reste aucune trace de ces
procurations, à part dans les armoires de grand-mères !!
M.
Pierre ARCHASSAL N° 52
Les dispositions
légales se rapportant au mariage ont été modifiées à plusieurs reprises.
Sans vouloir entrer dans le détail de ces modifications, on peut dire
que de la promulgation du Code Civil à la loi du 17 juillet 1927,
le consentement des parents était toujours exigé, toutefois les futurs,
à partir de 21 ans pour les filles et de 25 ans pour les garçons,
pouvaient passer outre à leur opposition après avoir fait procéder
par acte notarié aux sommations respectueuses.
La présence des parents à la cérémonie valait approbation du mariage,
s'ils n'y assistaient pas leur consentement devait alors revêtir des
formes authentiques. C'est la raison de cette procuration notariée
qui est tout-a-fait indépendante d'un éventuel contrat de mariage.
M.
Jean BEAUBESTRE N° 20
ACTE
DE MARIAGE. PROCURATION. Si le consentement des parents n'est aujourd'hui
exigé que pour les mineurs (moins de 18 ans) il n'en était
pas de même en 1828. En effet, comme sous l'Ancien Régime,
le consentement des parents était obligatoire. Au-delà
de 25 ans pour les hommes et de 21 ans pour les femmes, le consentement
n'était plus nécessaire mais les enfants devaient
faire à leurs parents des "sommations respectueuses"
et, à défaut du consentement après cette formalité
légale, le mariage pouvait être célébré
un mois après ce dernier refus.
Si les parents, consentants ne pouvaient se rendre en personne à
la cérémonie, ils donnaient leur accord à l'avance,
devant notaire, et l'acte était mentionné sur le registre
et annexé à l'acte de mariage. C'est le cas évoqué
par la question.
En revanche, s'il y avait un contrat de mariage, il aurait dû
être mentionné dans l'acte d'état civil (date
et nom du notaire). Il est possible que l'on ait omis de le signaler
dans l'acte de mariage, mais c'était très rare.
Sous l'Empire, un arrêté de Napoléon 1er en date
du 4 thermidor An XIII prévoyait que les futurs pouvaient déclarer
sous serment qu'ils ignoraient le lieu du décès des
parents et aïeuls. Cette formule était encore en vigueur
sous la Restauration. Elle facilitait les formalités mais donna
lieu à de nombreuses tricheries.
M.
A.J. BRAUD N° 192
|
202 |
ESTIVALET.
Recherches effectuées dans l'annuaire téléphonique
de la Côte d'Or. Aucun n'apparaît dans les communes suivantes
: Gemeaux, Salives, Is/Tille, Arc/Tille, Barjon, Brétigny,
Le Meix.
A Dijon :
- ESTIVALET 3, rue Constantine (80) 32.42.80 futur numéro 55.41.14
- ESTIVALET Christian 11, rue Joseph Milsand (80) 30.75.54 futur numéro
(80) 67.43.98
- ESTIVALET Edmond 41, rue Chanzy (80) 71.33.97
- ESTIVALET Gérard 10, bld Bourroches (80) 52.79.94
- ESTIVALET Madeleine 32, rue Morey St-Denis (80) 52.90.19
- ESTIVALET Madeleine 6, rue Résistance (80) 65.34.37
- ESTIVALET Marie-Juliette 132, rue Longvic (80) 30.83.02
- ESTIVALET P. 2, bld Clemenceau (80) 30.83.02
- ESTIVALET Yves 167, av. Eiffel (80) 43.33.76
- ESTIVALET Yvonne 22, rue Lamartine (80) 41.24.11
Mlle
Michèle PRUVOST N° 456
ESTIVALET. Dans
les communes considérées, ce patronyme s'écrit
généralement ESTIVALLET.
- A Salives (21)
. en juillet 1644 est consignée Jeanne ESTIVALET de Flavigny
(Les Laumes ?)
. 04.08.1672 + Françoise VACHY, veuve de feu Jean ESTIVALLET,
témoins Edmé-Françoise et Laurent ESTIVALLET
. 26.02.1691 Noël VOISOT x Anne ESTIVALLET
. 24.08.1691 + Barbe CHARLIER femme de Pierre ESTIVALLET, marchand
à Salives
. 07.06.1700 Edmé ROY x Jeanne ESTIVALET
. 09 11.1751 Jean ESTIVALLET, 24 ans, x Marie DESCHAMPS (lettre recedo
d'Is/Tille) son parrain Jean ESTIVALLET, laboureur au Meix
. 04.02.1772 Claude ESTIVALLET, mineur, x Bénisme MUGNERET
(lettre recedo de BarJon)
. 07.06.1784 Pierre MIGNARD x Jeanne ESTIVALLET
- A Taroul-Courtivron (21)
. patronyme relevé en 1650
. 23.04.1776 Jean ESTIVALLET ° Barjon x Prudence DROUOT
- A Minot (21)
. à partir de 1718 ° des nombreux enfants de Claude ESTIVALLET
et Charlotte BRESSON
- A Fraignot et Vesvrottes (21)
. à partir de 1750 ° des enfants de Jean RONOT et Jeanne
ESTIVALLET
Souhaite contacts avec Madame AUFFRET, n° 412
M.
Jean SIMONNOT N° 21
|
203 |
DUBREUIL.
Réponse communiquée par l'auteur de la question.
L'Assistance Publique dont relevait notre aïeul, invoquant justement
le secret professionnel, refusait de révéler les renseignements
contenus dans ses dossiers. Mais après objection qu'il s'agissait
de renseignements de plus de cent ans et constitution d'un dossier
(acte de décès de l'aïeul et actes d'état
civil indiquant notre filiation) notre longue attente a été
récompensée. Voici la réponse de la Direction
des Affaires Sanitaires et Sociales.
Votre grand-père Louis DUBREUIL avait été conduit
au centre d'accueil le 12 juin 1877 par un employé de l'hôpital
de la Charité où il était né. En effet,
sa mère Madeleine DUBREUIL, célibataire née le
28 février 1843 à Pouligny St-Pierre (36), cuisinière,
était décédée le 10 juin 1877 dans ce
même hôpital. Il est donc devenu pupille parce qu'il était
orphelin. A cette époque, son grand-père était
décédé, mais sa grand-mère Marie GUIDAULT,
veuve DUBREUIL était encore vivante. Elle était journalière
à Pontigny (36).
Mme
DUBREUIL N° 422
|
206 |
ASSISTANCE
PUBLIQUE. Les archives de l'ancienne Assistance Publique devenue Aide
sociale à l'Enfance sont conservées 7, rue des Minimes
75003 Paris (service de documentation et des Archives).
Le chercheur y trouvera des dossiers remontant à 1639.
A Paris, c'est la DASS qui, seule, peut répondre aux demandes
de renseignements.
Adresse : 12, rue de la Collégiale, 75005 Paris. Ne jamais
venir sur place ou téléphoner.
Dans les départements, s'adresser à la DASS du département.
Les dossiers ne sont jamais communiqués.
(Sources : "Guide des recherches sur l'histoire des familles"
- Gildas Bernard)
Mme
Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
|
207
|
ILES
BALEARES. Constituées en royaume de Majorque en 1276, réunies à la couronne
d'Aragon en 1344, lequel fut réuni au royaume de Castille en 1474, les
îles Baléares étaient espagnoles en 1857.
Le Bureau
|
213
|
FEU
ou DEFUNT. La réponse a été donnée par M. CALLERY : "l'emploi des
mots "feu" et "défunt" dépend du curé qui l'utilise.
Il souffre de nombreuses exceptions Pour schématiser, "feu"
désigne une personne décédée peu auparavant et qu'on a connue, "défunt"
s'applique à une personne décédée depuis beaucoup plus longtemps ou
qu'on n'a pas connue.
M.
Pierre PLUCHOT N° 237
|
214 |
PUICHAFRAY.
Il existe à Orléans un Pierre DEPUICHAFFRAY, retraité
des PTT, originaire de Ouzouer-le-Marché (41).
M.
A. GALLIOT N° 16
|
218 |
CONSANGUINITE.
Appellation
habituelle
|
Droit
Canon
|
Droit
Civil
|
Coefficient
de parenté
|
Frères
- Soeurs (utérins et germains) |
1er
degré
|
2ème
degré
|
1/4
|
Oncle-nièce
ou cousins germains avec génération décalée |
2me
degré
|
3ème
degré
|
1/8
|
Cousins
germains ou "cousins 1er degré" |
2me
degré
|
4ème
degré
|
1/16
|
Cousins
issus de germains avec génération décalée |
3me degré
|
5ème
degré
|
1/32
|
Cousins
issus de germains ou "cousins 2ème degré" |
3me
degré
|
6ème
degré
|
1/64
|
Correspondance des différentes appellations et évaluations
des degrés de parenté entre deux sujets.
(Sources : "La Revue française de généalogie
- n° 14)
Mme
Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
CONSANGUINITE
L'église a de tous temps, considéré que certains
obstacles s'opposaient au mariage. Il en est ainsi notamment de la
consanguinité, des affinités, de la réception
des ordres majeurs, des vux monastiques etc...
En vertu des dispositions canoniques, la consanguinité se calcule
en degré : la parenté entre frères et surs
constitue le 1er degré, entre leurs enfants (cousins germains)
le 2ème degré, entre leurs petits-enfants (cousins issus
de germains) le 3éme degré, entre leurs arrière-petit-enfants
(cousins au 8ème degré) le 4ème degré,
entre leurs arrière-arrière-petits-enfants (cousins
au 10ème degré) le 5ème degré de consanguinité
et ainsi de suite.
Jusqu'au 4ème degré inclus une dispense épiscopale
était nécessaire avant la Révolution pour pouvoir
se marier entre cousins.
Les affinités prohibitives consistaient dans le mariage d'un
veuf avec sa belle-soeur, d'un parrain avec sa filleule ou la mère
de celle-ci et vice-versa. Là encore une dispense permettait
de passer outre.
Des dispenses existaient également : le second et troisième
bans de publications de mariage en temps prohibés (Avent et
Carême ), etc...
Certaines de ces prohibitions ont été reprises par le
Code Civil (articles 161 ; 162 ; 163) qui prévoit également
dans certains cas une dispense du Président de la République
(article 164).
M.
BEAUBESTRE - n° 20
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219 |
REGISTRES
Sous l'Ancien Régime, la tenue des registres paroissiaux découlait
d'Ordonnances Royales (Villers Coteret 1539 - Blois 1579 etc...).
En vertu de ces Ordonnances les registres devaient à la fin
de l'année être déposés au Greffe du Bailliage
ou de la Sénéchaussée, ce qui ne fut pas toujours
fait.
De nos jours, l'état civil est régit exclusivement par
les dispositions du Code Civil, tandis que les registre paroissiaux
tenus postérieurement à la Révolution par les
autorités ecclésiastiques ne valent qu'auprès
de celles-ci et sont dénués de toute valeur juridique.
M.
BEAUBESTRE - n° 20.
|
227 |
MAJUREL/BRAN
Il y a eu deux erreurs dans la transcription effectuée par
l'Officier d'état civil.
Le premier nom n'est pas MAJUREL mais MAJOREL. Le second nom n'est
pas BRAN mais BRAL.
MAJOREL Joseph né le 3 Mai 1842 à Vimenet (12) s'est
marié le 29 juillet 1865 à Marseillargues (34) avec
BRAL Virginie née à Cabanols-Montpaon (12) le 16 Août
1844.
M.
Thierry VIALA n° 222
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231 |
GOUYETTE/MERCIER
Victor GOUYETTE X 17.11.1872 PLEMY (22) Reine MERCIER dont :
- Reine, Marie, ° 02.02.1874 - PLEMY
- Victor, Pierret Marie, ° 30.05.1876 - PLEMY
+ 04 .01.1955 PARIS 20éme, X 10.10.1905 - PLEMY, Adéle,Marie,
Joseph MARTIN.
M.
Michel DAVY - n° 457
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232 |
FRANCISATION
D'UN NOM ETRANGER. Passage emprunté au "Guide des recherches
sur l'histoire des familles", Archives Nationales 1981 par M.
Gildas BERNARD.
De 1803 à 1962, on se servira de l'ouvrage de l'archiviste
JEROME (de son vrai nom Henry COSTON) "Dictionnaire des changements
de noms" tome 1 1803-1956, tome II 1957-1962, Paris 1957 et 1964
2 volumes. Ces:volumes ont été rédigés
à partir du dépouillement du Bulletin des lois de 1803
à 1931, du Journal Officiel ensuite.
Le fichier des changements de noms, conservé au Ministère
de la Justice, a été microfilmé et le microfilm
est conservé aux Archives Nationales sous la cote 328 Mi 1
et 2 ; il concerne la période allant de 1848 à 1942.
De l'an XI à 1828, on trouvera les changements de noms dans
BB 12, 1 à 11, classé par ordre chronologique avec un
index des noms de personnes sous forme de fichier.
M.
Thierry VIALA N° 222
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233 |
LAVIGNE/BOINET : Mathurin
LAVIGNE marié le 29.01.1798 à Quessoy (22) avec Françoise
BOINET (née le 13.02.1781 à Quessoy, fille de François
et Jeanne MORIN).
M. DAVY n°
457
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235 |
VIGNERONS
Les premiers crus renommés en Gaule, furent ceux du Languedoc
et des Côtes-du-Rhône. La réputation des bordeaux
et bourgognes ne s'établit qu'au Moyen-Age.
Mais dès la fin de l'Empire romain, il y avait des vignes même
dans la Limagne d'Auvergne et sur les bords de la Moselle.
On ne buvait guère de vin en dehors des pays où on le
récoltait, mais la culture de la vigne s'étendait à
des régions où elle a disparu depuis, parce que le raisin
y mûrissait mal comme en Artois, dans le Nord de l'Ile de France,
la Vallée de l'Eure, la haute vallée de la Durance.
Avec l'essor des communications ferroviaires, la facilité des
échanges commerciaux rendant inutile la protection de petits
vins trop verts dont la consommation locale ne voulait plus, le reflux
de la viticulture se poursuit dans les régions marginales où
il s'était déjà amorcé avant 1850.
Au nord d'une ligne Le Havre-Orléans-Besançon, la superficie
plantée diminue de 45.000 ha. Les grands régions viticoles,
elles, continuent leur expansion ainsi que les vignobles faiblement
ou non atteints par l'invasion phylloxérique, ceci jusqu'aux
années 1870 où la viticulture atteint son apogée.
Sources : 1 - "Le Village et le Paysan de France" - A. DAUZAT.
2
- "Histoire de la France Rurale" Tome 3 - WALLON et DUBY.
Mme
Madeleine MOREAU-DENIS -
VIGNERONS
A propos de la limite septentrionale de la culture de la vigne en
France et, par conséquent, lors de recherches généalogiques,
"jusqu'où vers le nord, trouve-t-on des vignerons"
? j'ai relevé les deux informations suivantes :
1°) Extrait de : "Directionnaire Français Illustré
et Encyclopédie Universelle" de B. DUPINEY DE VOREPIERRE
(Edité sous le Second Empire) :
"Sur les 89 départements qui composent le territoire de
la France, il n'y en a que 10 où la vigne ne soit pas cultivée
; ce sont : le Calvados, les Côtes du Nord, la Creuse, le Finistère,
la Manche, le Morbihan, le Nord, le Pas de Calais, la Somme, la Seine
Inférieure. On y pourrait ajouter un 11ème, l'Ile et
Vilaine, qui ne possède que quelques hectares de vignes.
Dans notre pays, la limite septentrionale de la vigne forme, de l'ouest
vers le nord, une ligne ascendante qui, partant des côtes de
l'Océan à peu près à moitié distance
entre Nantes et Vannes, viendrait passer un peu plus haut que Paris,
Soissons et le confluent de la Moselle avec le Rhin. Cette ligne est
donc à peu près parallèle à la direction
générale des Côtes de la Manche".
2°) Extrait de "La Vigne et le Vin en France", Article
paru dans la Revue des P.T.T. de France, N° 2 - 1975 :
"Il convient de remarquer que les lieux d'implantation du vignoble
français n'ont pas été choisis en fonction de
conditions naturelles favorables mais en raison des facilités
que leur offrait la géographie pour le transport des vins qui
s'effectuait soit pas la navigation maritime soit par les routes carrossables.
C'est ainsi qu'aux IVème et Vème siècles, empruntant
les voies ouvertes par les vallees de la Moselle, de l'Yonne, de l'Aube,
de la Seine, la vigne se crée trois nouvelles positions particulièrement
fortes à Trêves, Auxerre et Paris. Sa conquête
s'achève enfin, entre les VIème et IXème siècles,
par une mainmise à peu près totale sur notre territoire
et cela jusqu'en Alsace - c'est à peine si lui échappèrent
quelques régions comme la Picardie, mais elle atteignit les
portes de Lille".
Pour terminer sur une note plus personnelle, j'ai trouvé dans
mon ascendance maternelle et dans la région de Meulan (Yveline)
:
- un vigneron (et maraîcher) à la fin du siècle
dernier ;
- un cerclier (cercles de tonneaux) à la même époque
;
- un échalasseur, à la fin du XVIIIème siècle
(l'échasseur fabriquait les perches (ou échalas) longues
de 1,50 m à 2 m que l'on fichait en terre pour soutenir un
cep de vigne.
Enfin, je signale, à toutes fins utiles, la parution fin mai
1982 d'un ouvrage publié par la Société Historique
de Pontoise : "Vin, Vigne et Vignerons et Région Parisienne
du XVIIème au XIXème siècle" de M. Marcel
LACHIVER (Thèse de Doctorat d'Etat).
M.
Guy SCHOENAUER - n° 419
VIGNERONS.
Nul doute qu'il n'y eut beaucoup de vignes dans tout le pays de Carentoir.
On peut s'en convaincre aujourd'hui même : nous avons des preuves
positives de ce fait remarquable. C'est ainsi que dans l'aveu de 1493,
on signale la vigne de la Basse-Bouexière, qui était
affermée en 1514 à Jean Prioul la somme de 40 sous.
Celle de la Basse-Bouexiere avait 4 journaux et 12 cordes.
Dans un minu présenté à la Roche-Gestin en 1466,
il est dit : "Une hommée de terre en vigne. joignant d'un
bout à terre en courtil à Guillaume Le Roy et d'autre
à terres en courtil et vignes à Renaud Viguier."
Dans l'aveu du 19 juin 1578, on parle d'un champ en vigne et d'une
autre vigne qui se trouvait tout proche de la Chapelle Gaceline ,
l'aveu de 1419 signale la vigne du Mur ; au autre de 1450 dit que
sur le Rahun, tout prés de la Gacilly, se trouvaient les vignes
Caradeuc ; celui de 1471 parle de la vigne de la Haute-Bardais ; un
autre, de la vigne de Montauban.
Il n'y a pas longtemps qu'on en voyait des traces un peu partout.
Il en existe encore. Le village des Vignes le fait aussi supposer.
Nous pouvons remarquer la présence de nombreuses vignes dans
tout le doyenné de Carentoir. Le presbytère de Saint-Martin
avait dans ses dépendances un champ planté en vigne
et qui en porte encore le nom. Le 16 août 1737, le sieur Bigottière
de la paroisse de Glénac, s'engageait à fournir à
Maître Jean Hoéo une barrique de vin "cueilli de
sa vigne".
Ce fut le 16 avril 1774, que le général de Sixt fit
requête au Parlement pour obtenir un arrêt permettant
d'arracher la Vigne de Sainte-Anne, dépendance de ladite chapelle.
Enfin, le recteur de Glenac, Claude Drouet, obtenait le 18 novembre
1679, une sentence condamnant Jean Rado, sieur de la Ville-Janvier
à lui payer exactement la dîme des raisins.
Si nous remontons au IXe siècle, nous voyons le clerc Anauan
condamné à avoir la main coupée pour tentative
d'assassinat sur le prêtre Anauhoiarn, se racheter en donnant
à Saint- Sauveur de Redon la vigne en Tréal (Cartul.,
28 février 858). On ajoute que les vignes étaient très
nombreuses en cette paroisse et les raisins détestables. Nous
le croyons sans peine.'
Extrait de "L'ancienne Paroisse de Carentoir" de l'Abbé
Le Clainche, librairie Lafolye 1895- Vannes.
Carentoir est du canton de La Gacilly (56) à la limite de l'Ille-et-Vilaine.
Mes parents m'ont laissé à La Gacilly un champ qui s'appelle
"La vigne" et ma maison gacilienne est ornée d'une
treille qui, bien que non traitée, produit un bon raisin de
table.
M.
Louis PERRIGUE N° 270
|
238 |
HOPITAUX
DE PARIS. Les archives de l'Hôtel-Dieu et des autres hôpitaux
de Paris ainsi qu'une grande partie des Archives de l'Assistance Publique,
ont disparu dans l'incendie de 1871. Ont subsisté ceux des
Quinze-Vingts (1620-1786).
Extraits du "Guide des recherches sur l'histoire des familles"
de M. Gildas BERNARD.
M.
Thierry VIALA N° 222
|
239 |
PROFESSIONS.
TIXIER ou TISSIER est synonyme de tisserand et a donné également
TEYSSAC, TISSOT, TESSAND, etc...
TAILLANDIER : forgeron qui ébauchait des outils tranchants,
pic, pioche, bêche, hache. Il existe une rue des Taillandiers
à Paris Xle arrondissement.
PHYSICIEN. On appelait ainsi celui qui racontait les légendes
et faisait des tours dans les foires et les fêtes. Il pratiquait
la "physique" considérée alors comme la magie,
et il était en relation avec Satan.
M.
Pierre PETIT N° 683
|
257 |
DOTTE.
Le mot "DOTTE" exprime, en langue d'oïl, la crainte
ou le soupçon. Or cette langue couvrait, comme chacun le sait,
une étendue située au nord d'une ligne Poitiers- Grenoble.
Il est donc fort possible qu'il faille rechercher l'origine de la
famille DOTTE dans les régions du Doubs et, pourquoi pas, en
Suisse.
M.
P.V. ARCHASSAL N° 51
|
258 |
HERLAUT
HERLAUT François 12 boulevard Jacquand 13008 MARSEILLE - Tél.
(91) 80.07.32 (source : annuaire des Bouches du Rhone 1981).
M.
Thierry VIALA - n° 222
HERLAUT.
HERLAUT peut être rencontré dans n'importe quelle partie
du territoire français car il est dérivé du nom
de Saint-Herle. On lui donne en langue d'oïl le sens de paresseux.
En Normandie, région pas si éloignée de Féchain,
on rencontre beaucoup plus fréquemment HERLANT qui, à
la suite d'une mauvaise écriture peut devenir HERLAUT.
Dans ce cas, HERLANT aurait plutôt le sens de tracassier (celui
qui donne du souci). Est-ce une piste ?
M.
P.V. ARCHASSAL N° 51
|
264 |
MATRAT
ou MATTRAT. Au 17e siècle, on trouve l'orthographe MATRA dans
la région nantaise, surtout au Bignon, Montbert et Genestou
(sauf 2 exceptions : MATRAS) :
Laurent x Guillemette CLéNET
Guillaume x Philiberte JOUMOUILLé
Jean x Michèle LéAUTé
Ambroise x Françoise MARYE
Jean x Françoise MARYE
Charles x Marie GADAIS
Michel x Jacquette GUIBRETEAU
Enfin, le vénérable et discret messire Ollivier MATRA
prêtre.
M.
Jean HERBRETEAU N°8
|
268 |
SALAGE/CAIZERGUES.
SALAGé Etienne François ° 12.01.1815 Mas de Londres,
fils de François SALAGé et de Anne NOURRIT x 11.08.1842
Saint-Gély-du-Fesc (34) à CAIZERGUES Marguerite Adélaïde
° 1820 Argeliers, canton d'Aniane (34), fille de CAIZERGUES Joseph
et de feue FOURNEL Marie (+ Matelles,34)
Ascendants de SALAGé Etienne François : patronymes TEISSEDRE,
ESTEVE, SALAGé, NOURRIT.
Renseignements fournis par M. SALAGER Pierre du Cercle Généalogique
du Languedoc, par l'intermédiaire de M. ALEGRE de la SOUJEOLE,
CGPTT n° 261.
M.
Thierry VIALA N° 222
|
289 |
Lettres patentes
- GRAND-CHAMP est un nom de terre très répandu. Je pense
qu'il faut le chercher en Normandie.
- Extrait du dictionnaire des "Anobles normands (1600-1790)"
par Gérard d'ARUNDEL de CONDE 1975
LE MERLE
Juin 1651 : réhabilitation et nouvel anoblissement si besoin
est pour Jean LE MERLE, sieur de Grand-Champ, en récompense
des services rendus par lui, son père et son fils. Le père
a dérogé en prenant quelques dîmes à ferme.
Jean LE MERLE avait déjà obtenu des lettres de réhabilitation
en 1645 mais la Cour des Aides fait des difficultés pour les
vérifier.
Enregistré comme nouvel anoblissement en la Cour des Aides
de Normandie le 21 juin 1653 (Registre du Conseil, p. 57 et Registre
mémorial 36, folio 146 verso).
Note : le nouvel anobli demeure au Regnouard (Election d'Argentan).
L'information sur les lettres de réhabilitation de 1645 rapporte
la généalogie du futur anobli depuis son quart-aïeul
(Registre du Conseil à la date du 16 avril1646, p. 282). Le
nouvel anoblissement a été confirmé par autres
lettres patentes de 1665.
Armoiries
: de gueules a trois quintefeuilles d'or, 2 et 1. Timbre : casque
de profil à 10 grilles surmonté d'un lévrier
Issant orné de ses lambrequins d'or et de gueules. Supports
: deux lévriers au naturel (blancs).
LE MERLE ou DU
MERLE
Janvier
1665 : confirmation d'anoblissement en faveur de Jacques DU MERLE,
sieur de Grand-Champ, brigadier de la compagnie des gendarmes de la
garde du roi, en récompense de 50 années de service
, de ceux de Jacques DU MERLE, sieur de Chesnay, son aïeul, pendant
20 années, et de ceux de Jean DU MERLE, sieur de Grand-Champ,
son père. Son père avait obtenu des lettres de réhabilitation
le 24 janvier 1645 dont il fut débouté faute de justifications
suffisantes. Il obtint alors des lettres de nouvel anoblissement en
juin 1651 mais elles ont été révoquées
en 1664.
Enregistré en la Cour des Aides de Normandie le 21 avril 1665
(Registre du Conseil, p. 532).
M.
Célestin DENIS n° 797
|
295 |
Une
réponse à cette question est donnée dans le bulletin n° 14 |
y
aller ? |
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|
Le bureau des
cimetières de Paris m'a fait la même réponse.
Il serait peut-être intéressant de consulter à
la mairie du 14éme arrondissement le Service de l'Etat civil
ou celui des inhumations. Vous pourriez également consulter
les différents cimetières où le défunt
aurait pu être enterré.
M.
GALLIOT n° 16
|
303 |
1)
Le patronyme en question s'orthographie encore REYMONENQ. Une rue
de Toulon porte le nom de Victor REYMONENQ sans autre précision.
2) La paroisse Saint-Cyprien n'existait pas à Toulon dans les
années 1700 où serait né Jacques Guérin
R. Elle a vu le jour après 1850 seulement.
3) Aucun "de" REYMONENQ recensé sur le registre d'état
civil réservé à la noblesse et consulté
aux archives de Toulon.
4) Deux actes d'état civil me mettent sur la voie de :
a) la paroisse de "La Roque" au nord de Toulon qui dépendait
du diocèse d'Aix alors que Toulon est incluse dans le diocèse
de Fréjus. Je suppose qu'il doit s'agir de La Roquebrussanne.
b) de "La Roque" (Esclapon) à l'est de Toulon. Moins
vraisemblable car elle faisait partie du diocèse de FréJus.
5) Un acte d'état civil évoque le nom d'une commune
à l'est de Toulon : "Le Puget". J'hésite entre
Puget-Ville et Le Puget/Argens. Aucune précision de paroisse.
Des recherches plus approfondies sont en cours aux archives de Draguignan
suivant le temps disponible. Le résultat sera communiqué
ultérieurement.
Annuaire téléphonique 1982 à Toulon
REYMONENQ - 4, boulevard Jules Michelet Tél (94) 41.37.73
(Albert) La Closerie - Chemin Barre Tél (94) 24.49.30
(G. ) Le Plessis - Chemin Moneiret Tél (94) 24.49.3û
(M. Louise) 2 bis, rue St-Léon Tel (94) 46.13.20
(Patrick) 31 HLM La Beaucaire Tel (94) 91.21.28
Mme
Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
|
313 |
Extrait de "Les
Rues d'Arras" de A. d'Héricourt et A. Godin, Editions
"Culture et Civilisation", Consultable aux A.D. d'Arras
(62)
Rue du Nocquet
d'Or
De la rue des Augustines à la Place Sainte-Croix, elle a tiré
son nom d'une enseigne. Au Moyen-Age, nocque ou nocquet, son diminutif,
signifiait une gouttière (1). Ce mot est encore employé
dans nos campagnes comme synonyme des auges dans lesquelles on dépose
la nourriture de certains animaux domestiques. Cette rue est désignée
dans des titres du XXVIIIème siècle sous le nom de Cugnette-au-Beurre.
La cugnette (2) était un petit pain de forme allongée
dont on régalait les enfants à la Noël, et qui,
leur disait-on, était apporté par l'enfant Jésus.
Dans les environs de Béthune, la cugnette au beurre est un
droit prélevé par le clerc. Celui-ci porte dans chaque
maison aux fêtes de Noël un petit pot en grès qu'on
lui remplit généreusement. Malgré les révolutions,
cet usage est encore en vigueur (4) dans plusieurs communes. Le 10
avril 1725, l'abbaye de Saint-Vaast accorda l'autorisation de placer
dans cette rue une treille et une enseigne représentant le
Petit Palais (3). LEBON (5) a habité pendant quelque temps
la maison qui fait l'angle de la rue des Augustines. Nous ne reviendrons
pas sur les actes du farouche pro-Consul, ni sur les violences dont
il souilla la ville d'Arras.
(1) L'abbé Corblet fait venir noc et nocquet du celto-breton-naoz.
Recherches philologiques sur le dialecte picard ancien et moderne,
mémoires de la Société des antiquaires de la
Picardie, 2éme série, tome 1, page 550.
(2) id. (1) page 397
(3) Archives départementales Reg. aux grâces de 1725
à 1754, fol. 5
(4) Texte de 1856
(5) Bourreau sous la Terreur
Rue du Canon d'Or
Id. rue du Nocquet d'Or. Ainsi nommée d'une enseigne qui a
disparu mais qui se retrouve encore dans les archives de la mairie
à la date du 5 juillet 1757. Cette rue commence à la
Place des Chaudronniers et se termine par un retour à angles
droits sur celle des grands Vieziers.
Monsieur
Alain OBLIN
Association Généalogique du Pas-de-Calais
|
314 |
ARCHIVES D'ASSOCIATIONS
Les archives d'entreprises et d'associations sont à chercher
dans la série J, éventuellement dans la série
E, des A.D. Ces fonds sont en général plus nombreux,
sauf dans quelques départements, l'Isère par exemple.
(Tiré du "Guide de l'Histoire des Familles" - Gildas
Bernard, An 1981)
M.
Thierry VIALA n° 222
|
316 |
Il
existe dans le Cher, la commune de Soye en Septaine desservie par
Levet (18340) ou Bourges.
M.
Lucien LESCOUT N 527
SOYE-EN-SEPTAINE
est une commune à 10 km au Sud-Est de BOURGES
Monsieur
GALLIOT n° 16
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318 |
Un
Jacques COURT né le 25.06.1730 à Campares (81) fils
de Jacques COURT et de Marguerite OLMIERE.
Actuellement, quelques porteurs de ce patronyme dans le Tarn et l'lsère
(Grenoble, Grésivaudan, Sud-lsère).
En outre, ce nom apparaît dans la plupart des grandes villes
(Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, etc...)
M.
HOLMIERE Michel n° 870
Le
27.11.1855 à Saint-Didier-en-Rollat (03) x de BARDOT Françoise
° 03 05 1834 St-Rémy-en-Rollat et COUR Gilbert ° 01.05.1825
à Mazerier, domestique, domicilié à Paray-ss-Briailles,
fils majeur de COUR Jean + Bègues 21.09.l840 et de BOUGAREL
Charlotte, 72 ans, propriétaire, domiciliée à
Bayet.
Témoins : COUR Antoine, 35 ans, domestique à Bayet,
COUR Jean, 33 ans, propriétaire à Bayet frères
du futur
De ce mariage :
° COUR Marguerite St-Didier-en-Rollat 28.12.1855
° COURRE Jean St-Didier-en-Rollat 16.05.1860
° COURT Pierre Gervais St-Didier-en-Rollat 19.06.1866
Le père était métayer à Saint-Gilbert,
commune de St-Didier-en-Rollat, ainsi que BARDOT Pierre ° 1810
(père de BARDOT Françoise) et que BARDOT Pierre °
1846, fils du précédent et père de mon grand-père.
En 1874, COUR Jean (Gilbert) locataire au Deffant (commune de St-Didier-en-Rollat)
est témoin pour le + d'un enfant d'une sur de BARDOT
Françoise.
Je perds ensuite la trace de la famille COUR, mais je crois que COUR
Pierre (° 1866) âgé de 10 ans de plus que mon grand-père
BARDOT Jean, fut son tuteur à la mort de BARDOT Pierre (°
1846 + 1891).
Pierre COUR +19.02.1947 à Saint-Didier-en-Rollat.
XXX
COURT
Renseignements extraits de l'Histoire du Languedoc, publiée
sous la direction de Philippe WOLFF - Privat Editeur.
Antoine COURT, jeune bourgeois de Villeneuve-de-Berg, à 20
ans se voue à rétablir l'orthodoxie de la communauté
protestante. Il y parvient avec une ténacité inflexible,
faisant décider en 1715 de réinstaller les consistoires
et d'interdire la prédication aux "prophétesses",
pourchassant sans trêve et sans douceur les inspirés
et les éliminant presque tous à l'exception de quelques
isolés tel le prédicateur DORTIAL qui est pendu à
Nîmes en 1742 ou de quelques noyaux de "gonfleurs"
ou "souffleurs"...
Son fils, COURT de Gebelin, prit part à l'édification
à l'édit de 1787 qui accorde aux protestants un état
civil régulier et l'accès aux charges et emplois.-
(pages 423 à 425 de l'Histoire du Languedoc)
M.
Thierry VIALA n° 222
Je trouve des COUR parmi
mes ancêtres dans le Doubs :
- COUR Louise née à Branne (25) prés de Clerval,
en 1860, fille de
- COUR Joseph né à Hyeire-Paroisse (près de Baume-les-Dames)
en 1833, qui avait épousé Jeanne LONCHAMPT et était
fils de COUR Jean-Claude
- COUR Françoise née à Fontenelle-Montby près
de Clerval, épouse à Branne Jean-Claude PERNOT en 1860
- COUR Claude naît à Fontenelle-Montby en 1831, fils
de COUR Joseph
- COUR Jeanne naît au même lieu en 1832 et est la fille
de COUR Gabriel
Ce patronyme semble assez usité dans le Doubs. Avez-vous d'autres
renseignements sur ce patronyme ?
Madame CARON
n° 712
Mariage à
Auris/Oisans (Isère) le 10.10.1717 de Tiburce COURT, natif
d'Hués, fils de Jean Baptiste COURT, décédé
et d'Anne CULET, avec Jeanne EYMARD, fille de Claude EYMARD et Louise
FABRE (4ème degré de consanguinité).
M.
HOLMIERE n° 870
|
327 |
Des
établissements de ce genre existaient à Paris dès
le 17e siècle et étaient attachés aux prisons.
L'établissement du Châtelet fut remplacé en 1804,
par une morgue séparée de la prison. Cette morgue fut
agrandie en 1830 mais devenue insuffisante, une nouvelle morgue fut
installée en 1866 près de la Seine, derrière
Notre Dame. Selon l'encyclopédie, le quai de l'Archevêché
se trouve à cet endroit.
Toujours selon l'encyclopédie : les morts sont placés
derrière une cloison vitrée sur des dalles de marbre.
On retarde la décomposition par des filets d'eau et divers
autres moyens. La durée moyenne de l'exposition est de 24 H
et la plupart des corps sont reconnus pendant ce temps.
Références : Encyclopédie de 1890.
M.
Michel SAUVAGE N° 555
|
331 |
HISTOIRE
DE PARIS. La morgue est installée sur la quai de l'Archevêché
(quai Catinat jusqu'en 1803) depuis 1864. Elle avait quitte le Grand
Châtelet en 1804 pour le Marche Neuf où elle resta jusqu'en
1864. En 1910, il était question de la transporter place Mazas,
son emplacement actuel.
(d'après "Promenades dans toutes les rues de Paris"
du Marquis de Rochegude - Hachette 1910).
M.
Gaston SAGOT N° 214
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334 |
PERRIGUE.
On serait d'abord tenté de le ranger parmi les nombreux dérivés
hypocristiques du prénom évangélique Pierre.
Ils sont nombreux en effet les patronymes qui pourraient se réclamer
de la paternité du chef des apôtres ! Mais, avant de
conclure, la réflexion s'impose. Car il y a un concurrent qui
lui aussi prétend avoir donné naissance à de
nombreux enfants, bien qu'il appartienne au règne minéral
: la Pierre. Il nous faut donc choisir. Mais tout en nous disant que
l'erreur ne serait pas bien grave puisque les deux mots sont à
la fois homonymes et synonymes.
PIERRE, nom de l'apôtre, est en effet la traduction du nom sous
lequel il fut désigné par le Christ lorsqu'il reçut
les clés du Paradis : CEPHAS, qui en araméen est synonyme
de PIERRE ou ROC "tu es Pierre et sur cette Pierre...".
Si donc il y avait erreur sur le choix, elle ne serait pas d'ordre
étymologique mais thématique.
Mais voilà qu'une troisième hypothèse vient encore
aggraver notre incertitude : le "VIEIL FRANCOIS" appelait
ce que nous avons maintenant coutume d'appeler POIRIER, un PéRIER.
Ce qui est attesté dans notre vieux langage depuis le VIIème
siècle.
Le nom se rapporte plutôt au minéral désignant
un endroit Pierreux dont le suffixe en "IGUE" semble quelque
peu péjoratif (tout comme GARRIGUE). Donc, un toponyme qui
serait devenu patronyme s'appliquant à l'occupant du lieu suivant
un processus bien connu (Roches, Chemin, Vallée, la Planche,
etc...).
Noms issus de PIERRE (ROC) : PERRACHE, PERRARD, PERRAT, PERRAY, PERROY,
PERREUX, PIERREUX, PERRIGUE, PERRIER, PERRON, PERRONNEAU, PERROUIN,
PEROCHE, PERROCHON, PERREFITTE (Pierre levée) et les formes
méridionales : PEYREFITTE, PEYRELONGUE, PEYRELADE, PEYROUX.
D'autres plus proches de nous : PEROUX, PEROUSE, DUGUEPEROUX, (PEROUX
= PIERREUX).
Pour conclure, votre nom semble être un toponyme devenu patronyme
et désignant un endroit pierreux. Cette réponse est
dû grâce à l'obligeance d'un de nos collègues
de notre Cercle Généalogique de Rennes.
M.
Celestin DENIS N° 797
|
341 |
1. Le nom de l'épouse
de Pierre BENAZECH n'est pas CARADE mais CALCADE (forme féminisée
de CALCAT). J'ai revu l'acte de mariage : un "l" très
court accolé à un "c" incomplet a permis de
lire CARADE. D'autres actes confirment l'orthographe CALCAT. BENAZET
devient BENAZECH à partir de 1720.
2. Descendance de Valentin BENAZET
Valenti(n) BENAZET °ca 1621 + 04.11.1711 St-Laurens d'Autherive
x Jeanne GATIMEL
dont quatre enfants connus :
1) Pierre +/1720 x Anne CALCAT (CALCADE) laquelle °ca 1667 + 17.01.1712
St-Laurens
dont quatre enfants connus :
- Marie °ca 1697 x Jean HOLMIERE 01.08.1720 St-Etienne de Cahuzac
(6 enfants connus dont descendance BOMPAR, HOLMIERE, VALETTE...)
- Barthélémy ° 05.03.1703 St-Laurens
- Jeanne ° ca 1705 St-Laurens
- Louis ° 24.10.1707 St-Laurens + 16.09.1723 St-Etienne
2) Jacques x Catherine MADAULE 06.02.1703 St-Laurens dont deux enfants
connus :
- Guillaume ° 23.11.1703 St-Laurens
- Jean ° 12.01.1708 St-Laurens
3) Barthélémy x Jeanne LACROUX 21.09.1706 St-Laurens
4) Louis x Jeanne MAUDAULE 31.06.1711 St-Laurens
XXX
BENAZECH Jeanne, fille
de Jacques BENAZECH et de Marie ROLLON, mariée le 12.08.1781
à Roquecourbe (81) avec DOUZALS David (tonnetier, "non
catholique") fils de David DOUZALS et de Marie FOURGASIé.
3 enfants au moins :
- Elisabeth née le 22.05.1782 à Roquecourbe
- Charles né le 06.09.1783 à "
- Etienne né le 12.08.1789 à "
M. ROUGER
Marc n° 637
|
343 |
BIARD Pierre marié
à MARC Jeanne, d'ou BIARD Pierre né à Archiac
(16) le 11.02.1796 marié au même lieu le 01.05.1819 avec
Marie GRAVAUD. Décès non trouvé.
Pierre et Marie BIARD
ont eu Zelie BIARD, née à Archiac le 16.07.1825 et mariée
à
Arthenac (16) le 31.01.1847 avec DURAND André. Décés
non trouvé.
Ce couple a eu Alexis Clément BIARD né à Archiac
en 1885, décédé le 30.12.1938 à Royan,
route de la Tremblade. Il était entrepreneur de maçonnerie....
et mon ancêtre n° 12
Mme Patricia
SERY (non PTT)
Le Promontoire E
29, rue des Salves
06510 Carros-le-Neuf
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344
345 |
CALMEYN Philippe Jacques
x 15.05.1772 Ypres + 06.10.1783 Ypres
KIECKEN Françoise Jacqueline °22.10.1744 Poperinge +18.05.1819
Poperinge
Ascendance KIECKEN
KIECKEN Jean-François
°03.03.1691 Poperinge et +29.11.1768 Poperinge
x 11.02.1744 Poperinge
BLANCKAERT Marie-Godelieve °13.03.1715 Houtem et + 03.03.1779
Poperinge
KEICKEN Michel °24.08.1647
Poperinge et +18.10.1720 Poperinge
x
GHYS Marie °08.12.1648 Poperinge et + 13.03.1718 Poperinge
BLANCKAERT Pierre
VAN BELLE Jacqueline
Descendance CALMEYN
- CALMEYN Philippe Jacques
François °15.07.1780 Ypres et + 15.09.1862 Steenvoorde
x 17.08.1808 Quaedypre
MATTON Marie-Jeanne Thérése °18.11.1774 Socx et
+ 31.12.1822 Quaedypre
- CALMIN Pierre Jacques
Louis °06.11.1811 Quaedypre et + 30.12.1881 Hazebrouck
x 25.10.1841 Steenvoorde
FONTAINE. Marie Amélie Reine °30.10.18180Hazebrouck
- CALMIN Louis Armand Henri
°22.02.1843 Steenvoorde et +17.09.1893 Steenvoorde
x 05.06.1867 Hazebrouck
BOLLIER Marie-Thérése °01.02.1842 Hazebrouck + 20.11.1910
- CALMIN Marie-Léonce
°25.11.1867 Hazebrouck +24.11.1946 Steenvoorde
x 26.05.1892
CAEREL Henri Emile °10.03.1865 Steenvoorde et + 06.02.1939 Steenvoorde
VLAAMSE VERENIGING
VOOR FAMILIEKUNDE
Van Heybeeckstraat, 3
2060 ANTWERPEN-MERKSEM
|
349 |
Consultation des
microfilms.
1) Pour les microfilms des RP français, il est préférable
de demander aux Services des archives départementales du lieu
d'habitat du lecteur, le transfert temporaire (durée habituelle
accordée : un mois avec renouvellement possible) des microfilms
en provenance du Service d'archives du département dont dépend
la commune ou la paroisse à laquelle on s'intéresse,
sous réserve de l'acceptation du transfert par les Archives
départementales de ce dernier département (par exemple
: les A.D. du Bas-Rhin refusent tout transfert).
2) Pour les microfilms des registres français dont les Archives
départementales refusent le transfert et pour les microfilms
des RP étrangers, il est possible de demander le transfert,
pour consultation, à la bibliothèque généalogique
des Mormons (5, Rond-Point de l'Alliance 78000 Versailles - Tel. (3)
954.82.78, du mardi au samedi sur rendez-vous) d'une copie du microfilm
original conservé aux Etats-Unis d'Amérique par la Genealogical
Society d'Utah (Mormons). Pour cela :
- prendre rendez-vous avec la sus-dite bibliothèque puis,
- se rendre dans cette bibliothèque pour consulter les microfiches
qui indiquent avec précision si les registres de la paroisse
concernée ont été filmés
- identifier le n° du microfilm pour la période souhaitée
afin de pouvoir formuler une demande qui sera transmise aux Etats-
Unis au Centre Mormon de Salt Lake City
- attendre 2 ou 3 mois l'arrivée de ce microfilm dont la durée
de prêt a Versailles n'est pas limitée.
Frais de transfert :
45 F. par microfilm
- on est averti à Versailles de l'arrivée du microfilm
demandé
- se rendre à cette bibliothèque pour consulter le microfilm
3) Si les RP du département concerné ont été
filmes, on peut s'adresser aux Archives municipales de son lieu de
résidence qui possèdent toutes une visionneuse. Ce service
sert d'intermédiaire.
Liste des départements français possédant des
microfilms de registres paroissiaux et d'Etat Civil
Les départements suivants ont eu leurs registres microfilmés
en totalité ou en partie : 6, 7, 8, 11, 14, 21, 26, 27, 30,
34, 37, 41, 47, 52, 54, 55j 57, 58, 59, 60, 67, 68, 69, 70, 73, 74;
75, 76, 77, 78, 88, 90, 91, 94, 95, 97.
Futures opérations en cours : 62, 89, 80, 25, 51, 28, 29, 50,
2, 64, 65, 61.
Microfilms réalisés par les archives : 45, 57 (plusieurs
communes), 83, 92 (en cours), 95.
On doit savoir que selon les départements, la collection des
registres microfilmés est : soit la collection départementale
dite "du greffe" qui ne commence souvent que postérieurement
à la collection communale, soit la collection communale, soit
la combinaison des deux collections. En raison de ces diverses solutions,
il faut toujours s'informer, cas par cas, auprès du service
d'archives pour connaître la liste des registres effectivement
microfilmés.
(Sources
: STEMMA - cahier n° 16 - 4e trimestre 82)MICROFILMS
D'ARCHIVES D'ETAT
CIVIL
Les Mormons (église de Jésus-Christ des Saints des derniers
jours) ont jusqu'à présent, microfilmé les registres
paroissiaux et d'état civil de 25 départements français.
Ces départements possèdent donc pour chacune de leurs
communes un double de ces microfilms. Ces films peuvent être
envoyés en communication aux divers dépôts des
Archives départementales et l'intéressé peut
les consulter grâce à un appareil de lecture.
La liste des archives microfilmées peut être obtenue,
5 Rond-point de l'Alliance à Versailles, qui est l'antenne
des Mormons et qui peut recevoir pour consultation les microfilms
déposés à Salt Lake City.
XXX
Les archives départementales
de Strasbourg possèdent bien les microfilms des Mormons mais
refusent les transferts.
Monsieur
GALLIOT n° 16
|
350 |
COMTE
Il faut distinguer l'érection d'une terre en comté et
l'attribution du titre de comte à une personne.
Ce n'est pas parce que l'on possédait une terre noble (seigneurie,
baronnie, marquisat ou comté) que l'on était forcément
seigneur, baron, marquis ou comte. Des roturiers ont pu acquérir
des fiefs même titrés, sans pour autant devenir nobles
(exemple : les PERIER, propriétaires du marquisat de Vizille).
Généralement, le souverain érigeait une terre
en comté pour en récompenser son propriétaire,
à condition que cette terre soit suffisamment rentable pour
répondre à la dignité qui lui était ainsi
conférée. Ce genre d'érection très rare
avant la seconde moitié du XVIIème siècle, est
resté cependant limité pendant toute la monarchie.
Seul le roi peut anoblir. Quand il le fait, il ne donne pas forcément
un titre. L'immense majorité des nobles avant la seconde moitié
du XVIIème siècle, ne porte pas de titre. On désigne
les nobles par les termes de noble, écuyer, chevalier. Ces
qualifications n'entrainent pas une assisse terrienne. Un noble peut
donc ne rien posséder ou n'avoir qu'une possession non noble.
Il peut à la rigueur, dans ce cas, faire suivre son nom de
"sieur de ..." Cela est possible aussi pour les roturiers
qui peuvent se qualifier de "sieur de ..." sans avoir la
qualité de noble, écuyer ou chevalier.
Le propriétaire d'un fief noble fait suivre son nom de "seigneur
de ..." Si sa terre est titrée, il ajoutera "seigneur,
baron de ..." ou "seigneur marquis de ..." Les titres
de noblesse dont la hiérarchie n'est pas formelle (à
l'exception du titre de duc) étaient rares avant le XVIIème
siècle, sauf pour les membres de la famille royale ou les descendants
des grands feudataires. A partir des guerres de religion les rois
les ont distribués plus complaisamment.
Seul le titre de duc est soumis à des règles très
strictes. Le roi honore du titre de duc (voire de duchesse) soit à
titre viager, soit à titre héréditaire, mais
les lettres patentes doivent être enregistrées par le
Parlement de Paris. (cf. J.P Labatut "Les ducs français").
Dans tous les cas, le titre nobiliaire est personnel et ne s'achète
jamais avec la terre sur laquelle il peut reposer.
M.
Pierre-Henri CHAIX
Regain
COMTE. Nombre de titres
de Comtes et de Vicomtes n'ont que la valeur de titres de cour, dits
"titres de courtoisie". Les collecteurs de la taille recherchaient
les faux nobles mais non les titres irréguliers portés
par certains nobles. La pratique des titres irréguliers devient
fréquente à partir du règne de Louis XIV dans
la vie courante, mais n'atteint jamais les actes officiels de l'Etat.
Les titres pris arbitrairement ainsi par les nobles (écuyers
ou chevaliers) pouvaient également avoir pour justification
- fort discutable - l'usage fâcheux introduit à la Cour
d'envoyer à toute personne devant être "reçue",
c'est-a-dire présentée au Roi et selon le terme "admise
aux honneurs de la Cour" une invitation portant un titre, généralement
celui de Comte, même si cette personne n'avait pas un titre
régulier. Ce sont ces titres que l'on disait "de courtoisie".
Mais ils n'avaient aucune valeur legale.
C'est ainsi qu'un grand nombre de nobles portaient des titres de courtoisie
ou s'en voyaient donner par d'autres dans leurs rapports mondains,
à la fin de l'ancien régime et sous la Restauration.
C'est ainsi qu'un noble du Soissonnais, appartenant à une famille
de noblesse immémoriale, dont tous les membres étaient
jusqu'alors qualifiés d'écuyers et de chevaliers, ayant
son fils aîné présenté au Roi Louis XVIII
au début de l'année 1817, puis admis comme garde du
corps du Roi, maria le cadet de ce fils à Paris le 30.09.1829.
L'acte de mariage et le certificat délivré par la paroisse
Saint-Thomas d'Aquin donnèrent au père du marié
le titre de Comte et à son fils celui de Vicomte. Un oncle
du marié, rappelant que leur ancêtre commun (qui avait
été capitaine des gardes du Roi Henri IV après
avoir été gentilhomme de la chambre du Roi Henri III
de Navarre) n'avait jamais été autre qu'écuyer,
se moquait dans une lettre à son fils de ces "comtes de
fabrique et autres barons d'agneau" pour condamner cette vanité
qui portait atteinte au reste de prestige de la noblesse authentique
ayant fait ses preuves.
Il faut aussi préciser que les mémoires établis
par les généalogistes pour rappeler les filiations en
vue de recevoir les honneurs de la Cour, ne devraient pas être
admis comme preuve de noblesse.
Combien de titres portés encore aujourd'hui ne tirent-ils pas
leur origine des libertés prises avec les règles anciennes
de cette classe sociale, sans parler des usurpateurs qui abondent
et font plus ou moins illusion ?
M. BRAUD
n° 192
|
359 |
Trouvé une famille
BONFILS à Montauroux 83440 Fayence.
M. JOBARD
n° 27
|
361 |
a) selon les termes de
la loi française, tout prénom faisant partie des prénoms
traditionnels des ressortissants français peut être attribué
(calendriers exhaustifs des différentes religions reconnues
en France, dictionnaire des prénoms, citation de ressortissants
célèbres ou non, de français ayant porté
le dit prénom, annuaires, répertoires, etc...)
b) Flannery O'CONNORS se trouve peut-être fréquemment
aux USA mais a une consonance typiquement irlandaise, par rapprochement
peut être admis le phénomène celte, donc, logiquement,
non assimilable à un prénom français. Toujours
selon la loi : "vous n'avez qu'à justifier d'une parenté
irlandaise et il n'y aura aucune opposition..."
c) prouver au Procureur de la République l'origine vendéenne
du 18e siècle est on ne peut plus facile. Mettez-vous en relation
avec un correspondant ou un archiviste de la région concernée
et recherchez dans les répertoires des registres de notaires
les traces d'actes où pourrait être cité le dit
prénom par X porteur. Photocopier les dits actes, faire porter
la mention de conformité et présenter les pièces
au Procureur.
Il n'y a, à ce jour en France, aucune autre solution malgré
les termes de la loi qui laisse à l'Officier d'état
civil une très grande liberté quant à l'enregistrement
des prénoms.
Monsieur
SENET Alain
27/29, place Catinat
59800 Lille
L'ouvrage "Martyrologe
universel traduit du Martyrologe romain" par M. de Saint-Alais,
éditions Paris-Michaud, 1823, donne les noms des saints jour
par jour. Il y en a plus de 30 certains jours. La table générale
alphabétique située en fin de volume a 147 pages, répertoriant
quelques 12.000 saints au total. Parmi eux pas de Flannery. Seulement
un Flanne, abbé à Armagh (Irlande) que l'on fête
le 24 avril.
Monsieur
GALLIOT n° 16
|
370 |
Il existe des
BARBAZON à Charleville et à Nouzonville (mais on ne
remonte ici qu'en 1803) deux communes des Ardennes.
M.
Pierre PIQUART
Cercle Généalogique des Ardennes
|
380 |
Le nom de SALEUR existe
dans le pays de Montbéliard et quelques autres lieux de Franche-Comté.
Il est une transformation de SARLER, d'origine autrichienne (tyrolienne
?).
M. CHIPAUX
n° 103
|
410 |
PAULHAN : Village
de l'Hérault, canton de Clermont-l'Hérault.
Plusieurs PAULHAN à Montpellier
M.
Gérard LEYNAUD n° 350
|
430 |
Vient de MORIN
ou MORE. Dans certaines campagnes, les paysans appellent encore "Morins"
ceux de leurs bufs dont la robe est noire ou brune.
A l'origine, ce nom a pu être un nom de baptême revêtant
certaines variantes (MORIN, MAURIN) et Saint-Morin sis en Agenois
porte, en latin, le nom de Maurinus.
M.
PEMEANT DE LAUS n° 1056
|
442 |
Vient du vieux
français "PELUCHIER", celui qui épluche, qui
nettoie. Le mot "peluche" est tardif : 17e siècle.
M.
G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056
|
443 |
Dans l'ouest signifie
'préparé, apprêté". En occitan, ce
mot se traduit par "paroi". On trouve des hameaux portant
ce nom, notamment dans l'Allier et l'Indre.
M.
G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056
|
445 |
Dérivé
de TESTON : nom des pièces de monnaie qui, pour la première
fois, portèrent en effigie la tête d'un roi (en l'occurrence
Louis VII). En langue d'oc, TESTAU veut dire aussi "grosse tête".
M.
G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056
|
446 |
Vient de NOGUIER
qui, dans le midi, signifiait noyer, cerneaux, noiseraie.
M.
G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056
|
448 |
Jean ANGOT x Rose
TOURMIE demeurant à Gueures (76). Leur fille Octavie Marie
° 05.09.1828 Greuville (76) x 10.12.1864 Paris 15e avec Paul DUPLOT.
Mme
Marie-Paule LE CAND n° 1240
|
450 |
Acte de mariage de Pierre
MANEN, tisserand, domicilié à Puech-Auriol, né
à La Fabrié commune de Gibrondes, le 22 Brumaire an
V, fils de Jean MANEN, cultivateur à La Fabrié, et d'Elisabeth
FOURNIALE et de Catherine CATHALA, cuisinière, domiciliée
à Castres, née à Benezech-Castres le 30 Vendémiaire
an III, fille de Alexis, cultivateur et de Anne VIALA, LA BELUGARIé,
BURLATS, autorisee par son pére seulement pour cause de désentement.
M. HOLMIERE
n° 870
|
451 |
Patronyme très
répandu en Moselle, surtout dans le secteur Metz/Château-Salins.
Il faudrait plus de renseignements pour entreprendre des recherches.
M.
ZIMMER n° 1072
|
458 |
Acte de mariage
à Rahay (Sarthe) le 22 juin 1790 entre Joseph ALIS et Renée
MENAND.
Le 22 juin 1790, j'ai curé de Rahay soussigné, après
les trois publications de bans, les fiançailles préalablement
faites aux prônes de nos messes et de celles de St-Calais par
trois dimanches consécutifs sans empêchement ni opposition
donné la bénédiction nuptiale à Joseph
ALIS, garçon domestique au Cormier, fils de Louis ALIS demeurant
paroisse de St-Calais et de défunte Marie MARTIN, assisté
de son dit pére, et à Renée MENAND, fille domestique
audit Cormier, issue du légitime mariage de René MENAND,
fermier à la Gassetière, en cette paroisse aussi et
de défunte Marie AUBERT, assisté de son dit père,
de Pierre MENAND son oncle et de plusieurs parents qui nous ont déclaré
ne savoir signer fort les soussignés.
Pierre MENAND A. ANJUBAULT Louis ALLIS ;
J. ALLIS Pierre DURAND P. GUIBOUR (ptre)
Remarque : l'acte est au nom de ALIS et les signatures sont ALLIS
M.
Jacques BONVALET n° 309
|
474 |
Louis Pierre LEMBERT
° Pouilly/Meuse 24.05.1742 de Jean LEMBERT (laboureur) et de Marie
DELAPORTE + Pouilly/Meuse 30.07.1756. Je n'ai pas trouvé les
ascendants sur les registres de Pouilly/Meuse.
M.
P. MANGIN n° 1006
|
476 |
1 - Jeanne Julie
PIERRE (dit BARROIS) ° Tréveray (55) 23.02.1787
2 - Claude PIERRE dit BARROIS, meunier ° Mauvages (55) 10. 11.
1756 + Tréveray 04. 11. 1837 x Tréveray 20.01.1784
3 - Anne DAUBREMONT ou D'AUBREMONT ° Tréveray 15.04.1757
+ Tréveray 28.04.1814
4 - François PIERRE + Mauvages /1784
5 - Catherine RICHARDIN + Mauvages /1784
6 - Nicolas D'AUBREMONT + 1784/
7 - Marie LAMBARD ou LOMBARD + 1784/
M.
P. MANGIN n° 1006
|
478 |
Le patronyme le
plus proche de THEFFO ou THEFO serait THEO ou LE THEO et signifierait
LE GROS. (page 17 du livre "1.700 noms de famille bretons"
de Gwenole LEMENN - édition 82)
M.
DEBRU n° 495
|
479 |
Les archives de
l'ancienne Seine-et-Oise sont en grande partie conservées par
les Archives des Yvelines, Grande Ecurie du Roi, à Versailles.
Le mieux est de téléphoner au (3) 951.82.00 (standard
de la Préfecture qui dessert les archives) pour savoir si ces
pièces existent ou ont été transférées
aux A.D. de l'Essonne à Corbeil. Généralement,
les jugements concernant l'état civil sont transcrits au registre
d'état civil du lieu, sinon mention rectificative est faite
en marge de l'acte de naissance initial.
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
480 |
Dans l'ancien
français TREF signifiait "Poutre". Il s'agit probablement
du surnom d'un charpentier. Je relève dans l'annuaire téléphonique
du Var :
TREF Carole
16, avenue Laurent Mattio
(94) 89.51.70
TREF Roger
13, place d'Armes
(94) 92.99.16
Mme
MOREAU-DENIS n° 463
|
483 |
Je possède
de nombreux renseignements sur famille BLATT, originaire de Pormasens-Wesel
- Zwerbrücken (Allemagne) depuis 1748 et originaire ensuite de
Bourg-St-Andeol (Ardéche) depuis 1826 environ.
Mme Geneviève YNES n° 1136
Des
familles BLATT sont originaires de Manderen (57) commune cédée
à la France par la Prusse en 1823. Ces familles sont alliées
aux familles SCHMIT, ZIMMER, STREIT, NILLER, KAUDY, TRITZ, MULLER,
GUIRTEN, FREISTROFFER, KLEIN.
M.
ARNOU n° 994
|
484 |
Un chapitre du
livre de M. Pierre DURYE "La Généalogie",
collection "Que sais-je ?", volume 917, est consacré
à la biologie, la génétique et la médecine,
qui ouvre d'intéressants horizons sur l'apport de la généalogie
dans ces domaines.
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
485 |
Qu'il faut lire
DROCTOVEE est un second prénom dont la fête est le 10
mars. + vers 576, fonda vers 560 l'abbaye parisienne de St-Vincent
devenue plus- tard St-Germain-des-Prés. Ancien moine de St-Symphorien
d'Auntùn (Saône-et-Loire)
Renseignements extraits de 'La fleur des saints" d'Omer ENGLEBERT.
Mme
BOURDARIE Simone n° 161
Dans les actes,
le curé de la paroisse gratifie souvent les principaux exploitants
ou quelques marchands d'un épithète d'honneur : "honorable
hornme", "honnête personne", voire "nobles
gens" pour les commensaux.
Ceci est surtout vrai dans les provinces où la grande exploitation
domine de toute sa hauteur la foule des petites gens, où les
riches laboureurs de la fable sont les véritables maitres du
village en l'absence d'un seigneur lointain. Ces termes flatteurs
qui s'adressaient aux nouveaux riches de l'époque amenaient
parfois quelques deniers dans l'escarcelle du représentant
de Dieu
On ne doit surtout pas confondre ces titres fantaisistes avec ceux
des gentilshommes de vieux lignage : chevalier, escuyer.
Mme
MOREAU-DENIS n° 463
FORTUNE.
Arrivée
à son point culminant dans la grande crise de la guerre de
Cent ans, comme une nécessité provisoire, la Taille
est devenue peu à peu un élément permanent du
budget du Royaume.
Le montant de
la Taille et de ses "crues" fixé au niveau du village,
était réparti par les officiers royaux qui, en visitant
les villages pour en évaluer la capacité contributive,
entendaient les doléances de ceux qui espéraient y échapper.
En étaient
exemptés la noblesse, le clergé et les "robins"
qui représentaient en fait les plus gros propriétaires
fonciers. On doit savoir que ce qu'on enlevait à une collecte
paroissiale devait être réparti sur les voisines pour
arriver au chiffre fixé par le conseil du Roi. Quand un paysan
s'estimait surtaxé compte tenu de biens et revenus, il avait
parfois la chance d'être entendu; mais sans avoir besoin d'employer
la menace, les "coqs de village", prêteurs de grains
et de deniers, fournisseurs de travail, représentant de la
seigneurie, se trouvaient en position d'être déchargés
d'une partie de l'impôt normalement dû.
On ne peut guère
évaluer "la fortune" d'un laboureur payant 4 sols
de taille en 1713. D'autant plus que le royaume présentait
une grande diversité en matière de fiscalité
: pays d'Estats ou pays d'Elections, taille réelle ou personnelle,
autant de variantes, de régimes différents, d'exemptions
diverses. De plus, il ne faut pas oublier de dire que les gens de
la glèbe étaient le plus souvent endettés. A
la suite d'une mauvaise récolte, d'un accident familial, on
recule le moment de rembourser. Les dettes "passives" s'accumulent
qui envahissent les inventaires après décès et
présentent souvent une somme supérieure à l'estimation
des biens meubles, essentiel de la fortune des petites gens.
Cependant, pour
vous donner une idée, voici ce que j'ai relevé à
Lye (36) pour l'année 1760 concernant quelques membres de la
famille MOREAU "laboureurs avec charrue" et apparemment
aisés :
La veuve
Silvain MOREAU
Michel MOREAU
Hilaire MOREAU
Veuve René MOREAU
Etienne MOREAU
Pierre LOQUIN, époux de Gabrielle MOREAU
(marchand à qui le curé donne de "l'honnête
homme" !!)
|
6 livres
et 51 sols
22 livres et 16 sols
38 livres et 3 sols
21 livres et 5 sols
6 deniers
48 livres et 5 sols
|
Il semble que
l'orthographe de "4 soles" (au féminin) ne correspond
pas à ce que vous voulez nous faire entendre. Dans ce cas,
il s'agit de chaque partie d'une terre alternativement soumise aux
différentes cultures pendant telle ou telle année de
l'assolement.
Orthographié
au masculin "4 sols", le sol était tout simplement
notre bon vieux sou. Pour plus amples informations, vous reporter
à l'excellente étude sur la monnaie d'antan faite par
M. BOUSSEREAU parue dans le bulletin n° 10 de Janvier 82.
Mme
MOREAU-DENIS n° 463
GABELLE
Le Poitou a été
rédimé sous Henri II (Roi de France de 1547 à
1559) c'est a dire que la province avait racheté de l'impôt
sur la gabelle mais elle payait des sommes fixes dont un tiers à
la charge de noblesse et du clergé et les deux tiers supportés
par le Tiers-Etat.
M.
Michel SAUVAGE n° 555
|
487 |
Elément
composé breton (forme ancienne ou gallo-bretagne orientale
de Ker) qui a formé des noms de domaines, devenus ensuite noms
de famille :
CAR DOUA (doux, profond ?)
CARAVAS (HAVAS : nom de famille d'Ille-et-Vilaine)
CARMICHAEL (domaine de Michel)
Références : A. Dauzat, dictionnaire étymologique
des noms de France
Mme
MOREAU-DENIS n° 463
|
488 |
Il existe dans
l'Aisne la commune d'Essises au sud de Château-Thierry. Cette
commune est située à mi-chemin environ sur la droite
de la route allant de Château-Thierry à Montmirail (Seine-et-Marne).
Le hameau "Les Perdreaux" est effectivement rattaché
à Essises, qui s'est peut-être appelé Essytre.
M.
René VENDE n° 1115
D'après
le dictionnaire des Postes et télégraphes édité
en 1913, on peut lire "Les Perdreaux" Aisne 25 h. commune
des Essises 2 km.
M.
René JULIE n° 182
|
496 |
Il existe des
HAUTEMULE à Ajaccio.
M.
R. KEMPF n° 1187
|
497 |
Il existe un dénommé
FRAUEN André - 50 rue Jean Jaurés à Bruay/Escault
(59860)
M.
D. TRILLET n° 1104
|
498 |
DESTREBEQ/DESTERBECQ/DE
STERBERCQ (eaux mortes) sont des noms trés courants dans le
Valenciennois. L'annuaire du Nord en comporte un assez grand nombre.
M.
D. TRILLET n° 1104
|
499 |
GELLY peut aussi
s'écrire GELLIS ? En ai repéré dans les registres
de La Force (11)
M.
D. TRILLET n° 1104
|
500 |
Salvetat (env.
Caracassonne) mêmes repères en recherchant la famille
MELLIS, MELIS, MELLIX, MELIX, MELICE, MELLIA, DE MELLIS :
Pierre MELLIS x Anthoignete Salvetat :
1 fils : Germain ° 20.03.1648
Dominique ° 10.06.1646 à La Force (reg. bapt. page 35 n°
56 et 84)
La famille se situerais à Cassaigne, St-Papoul et dans les
env.
M.
D. TRILLET n° 1104
|
502 |
Les tombeaux des
ancêtres étaient, comme de nos jours sont les caveaux
de famille, qui se transmettent en héritage de génération
en génération. Jadis, le tombeau des gens de marque
était placé dans les églises ou les couvents,
pratique qui eut cours jusqu'au milieu du règne de Louis XVI,
puis on inhuma presque tout le monde dans les cimetières. Les
protestants avaient leurs tombes dans leur propriété
puisque l'église leur refusait la sépulture, puis après
la Révocation de l'Edit de Nantes, on les enterra la nuit hors
des cimetières, voire dans des décharges.
Les tombeaux de fabrique étaient de "construction religieuse",
c'est-à-dire que l'autorité religieuse et son conseil
de fabrique avaient la charge de l'organisation et de la gestion du
cimetière catholique et d'ailleurs en percevaient les redevances
au profit des paroisses.
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
511 |
On trouve des
DESRE à Fomperon (79) de 1690 à 1809
On trouve des DESRE et DERET à Chiche (79) de 1809 à
1850
On trouve des DERET à Faye-l'Abbesse (79) de 1880 à
1920
M.
P. DERET n° 143
|
512 |
Se reporter au
"Guide des recherches sur l'histoire des familles" édité
en 1981 par les Archives Nationales, page 50. Consultez les archives
de l'ancienne Assistance Publique (devenues Service de documentation
et des Archives de l'Aide sociale à l'Enfance) 7, rue des Minimes
à Paris (3éme).
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
514 |
MACONS DE LA CREUSE
Parmi mes ascendants se trouvent deux familles originaires de la Creuse
et ayant émigré en Saône-et-Loire :
Louis LAPORTE, maçon, ° 01.11.1782 à Dontreix (23)
x 15.11.1813 à Cruzille (71) à PAULIN Jeanne °20.11.1795
à Cruzille
MERCIER François, maçon, °1752 à St-Etienne
de Faux-la-Montagne (23) x ca 1785 à Bourgvillain ? (71) à
POINT Françoise °1765 à Bourgvillain
M. TISSERAND
n° 201
Parmi
les ascendants de ma femme, j'ai découvert un maçon
originaire de la Creuse et ayant émigré en Saône-et-Loire.
Jacques LEJEUNE, maçon °ca 1761 au hameau de Nouillaguet,
commune de St-George-la-Pouge (23) x 1793 à Pierre-de-Bresse
(71) avec Marie BLANC (° 1761 à Pierre-de-Bresse + an XII
audit lieu). Il est décédé en 1819 à Pierre-de-Bresse.
Il est dit fils de Jacques LEJEUNE, maçon et de BARBE Marie.
M.
CHARPENTIER n° 15
J'ai dans ma généalogie
:
(432) Jacques
CHAPEAU
(433) Jeanne FOURNERON (FOURNEROT)
(216) André
CHAPEAU, propriétaire maçon
° 29.12.1773 à Peyrat-la-Nonière (23) hameau de
Voseuil
+ 7.09.1843 à Vievy (21)
x 21.04.1801 à Vievy avec Jeanne PICARD
Il a pour témoins à son mariage :
- Philibert PERROT (33 ans) maçon
- Jacques CHAPEAU (27 ans) maçon
dont au
moins Philibert et Jean (en 1849 maçon 35 ans)
(108) Philibert
CHAPEAU, propriétaire maçon
° 09.09.1802 à Vievy
+ 10.03.1830 à Vievy
x 21.04.1823 à Vievy avec GENEVOIS Marie
(54) Pierre CHAPEAU,
vigneron
° 02.03.1829 à Vievy
+ 30.10.1899 à Paris-l'Hopital (71)
x avec Antoinette DESLORIER
dont Marie, Emilie et Claudine
(27) Marie Emilie
CHAPEAU a pour témoin à son mariage : Jacques GAILLARD
(34 ans)
maçon à Paris-l'Hopital, son beau-frère.
Le dit Jacques GAILLARD, maçon, est né le 04.01.1846
à Mainsat (23) et s'est marié le 14.06.1870 à
Paris-l'Hopital avec Marie DESLORIER-CHAPEAU, sur utérine
de Marie Emilie et Claudine.
M.
BONNICEL
Société Généal. de l'Yonne
M. SAGOT pourra
s'adresser utilement à M. Jean PRIVEY - 38, cours de la Liberté
- 69003 Lyon pour la Saône-et-Loire (dépouillement entier
d'une commune).
Pour la Côte-d'Or, on peut relever in "villages de la Vallée
de l'Ouche" de Béatrice de Varine (Editions Horvath) :
"maçons de Haute-Marche : Jean DUMAY + 1761 à Boeuf
(actuellement St-Jean-de-Buf 21410 Pont-de-Pany) et Anne RIVIERE
+ 1766 à Gissey (actuellement Gissey/Ouche 21410)
M.
Daniel JOBARD n° 27
Extrait des registres
paroissiaux d'Arleuf (Nièvre)
29.10.1755 + Leonard CHAPERNE, maçon, originaire de Pichaumain,
hameau de la paroisse de St-Hilaire-le-Château, diocése
de Limoges, âgé de 30 ans. Présent : Léonard
ARNAUD, aussi maçon.
08.11.1756 x Jean MICHONET, maçon, fils de Léonard et
Léonarde PARDOUX de la paroisse d'Allegret, diocése
de Limoges avec Estinennette PETIT, fille de François et de
feue Dominique COLIN (signé : i MICHOUNET).
07.11.1757 x Leonard COPPIN de la paroisse de St-Hilaire et Françoise
CONTE, fille de Léonard et Jeanne BOUFFECHOUX.
19.09.1759 ° Sébastien MICHONET, fils de Jean et Estiennette
PETIT (+ 07.12.1759)
01.03.1791 x Jean DESTRAPT (DE ST-RAPT) masson, ici depuis 12 ans,
natif de St-Sylvain-Bellegarde, diocèse de Limoges, fils de
Pierre et Louise VILETTE, décédés et Etiennette
GUENARD.
M.
HOLMIERE n° 870
|
518 |
Les passeports
d'indigents existaient avant 1789. Certaines catégories d'individus
étaient seules assujetties à l'obligation d'être
munies d'un passeport. Cette formalité fut abolie puis remise
en vigueur pendant la Révolution.
On peut consulter le Dictionnaire Universel du 19e siècle pour
plus de renseignements.
Mme
ALARD n° 174
|
530 |
BERTHEREAU
Famille de ce nom connue à Bellême (Orne) au XVIIIe s.
dont notamment :
- Georges-François (1732-1794), moine bénédictin,
traducteur des historiens orientaux des Croisades.
- François-Antoine (1733 ca 1806), avocat et magistrat.
cf. notices dans le Dictionnaire de Biographie, de Balteau.
Cte
de GENNES
(Secrétaire Général du Cercle Généalogique
et Héraldique de Normandie)
|
541 |
Durée du
service militaire entre 1875 et 1890 :
- La loi du 27.07.1872 prévoyait 5 ans 4
- La loi du 15.07.1889 prévoyait 3 ans
M.
LOCQUENEUX n° 5
|
547 |
Métairie
de St-Martin-de-Londres (34) prés de la rivière Lamalou.
Plusieurs MASCLA sur registres paroissiaux de St-Martin-de-Londres
et Le Frouget.
M.
Gérard LEYNAUD n° 350
|
554 |
Il n'y avait pas
de façon particulière d'enterrer les laboureurs dans
les cimetières paroissiaux. Néanmoins, les familles
avaient la faculté de grouper leurs morts en obtenant la concession
d'une place perpétuelle moyennant finance ce qui indique une
condition sociale plus ou moins élevée acquise par l'exercice
de la profession de laboureur, mieux considéré que celle
de "journalier", "brassier" ou "manouvrier".
Souvent d'ailleurs, la famille seigneuriale parraine le premier enfant
de ses laboureurs et assiste au baptême, à l'époque
qui vous intéresse.
M.
A.J. BRAUD n° 192
Dans les Cévennes
(30) les laboureurs, cultivateurs, propriétaires étaient
enterrés au bout du jardin attenant à la maison familiale.
Souvent, la raison était qu'ils ne voulaient pas être
enterrés prés des catholiques.
Réponse
de Mme Sylvette GUILLOTEAU
Un
de mes ancêtres a été inhumé dans une chapelle
de paroisse. C'était en 1745. Il était laboureur de
son état.
M.
Daniel JOBARD n° 27
|
560 |
Les "preuves
de noblesse" des D'Alés de la Tour peuvent concerner un
postulant au grade de sous-lieutenant, une future demoiselle de St-Cyr,
etc..., précision importante. S'il s'agit d'un militaire, s'orienter
vers le Service historique des Armées (SNAT) Vieux-Fort à
Vincennes. Pour St-Cyr, voir les A.D. des Yvelines à Versailles.
En général, consultez d'abord aux A.D. les plus proches
des ouvrages tels que l'Armorial de France qui figure parmi les usuels
et vous y relèverez des références telles que
"D'Hozier, Nouveau d'Hozier, Chérin, Pièces originales"
avec un numéro. Ces références vous renverront
au Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale où
vous pourrez obtenir la reproduction des pièces des dossiers
qui peuvent intéresser cette famille. Se renseigner à
l'avance sur l'accès (très réglementé
et limité) audit Cabinet des Manuscrits des chercheurs généalogistes
amateurs. Il est fort probable que vous trouverez à la B.N.
les pièces justificatives desdites preuves de noblesse et qu'elles
feront beaucoup avancer vos recherches sur cette famille sous l'Ancien
Régime.
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
569 |
A votre place,
j'écrirais aux A.D. du Gers à Auch pour leur demander
les ouvrages de référence dont ils vous donneront la
liste, voire a l'archiviste de la ville de Mirande si vous voulez
avoir une connaissance complète de l'histoire de l'église
Ste-Foy de Mirande. Le guide vert Michelin "Pyrénées"
indique que cette église a été achevée
au début du XVe siècle. L' "Encyclopédie
Universelle du XXe siècle" parue en 1904 cite la bastide
fondée en 1285 et son église fortifiée "du
XIVe siècle" ce qui n'est pas contradictoire avec le guide
vert.
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
570 |
Jean Monnéja
a sans doute été adopté une fois orphelin. Le
"Petit Robert" donne la définition de feudiste qui
a pour synonyme "féodiste". C'est un homme dont le
métier est le droit féodal et la législation
des fiefs sous l'Ancien Régime.
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
571 |
Le féodiste,
alias "feudiste", est un homme versé dans l'étude
du droit féodal (du latin médiéval feudista,
de feodum : fief). Les féodistes constituent, parmi les anciens
jurisconsultes français, une école à part, connue
sous le nom d'école "feudiste et coutumière".
Les féodistes ont en quelque sorte codifié le droit
féodal. Leur école joua, au XVIe siècle, un rôle
important dans le développement du droit national français.
Elle eut pour fondateur Charles DUMOULIN qui, le premier, étudia
juridiquement la société féodale. Son rival d'Argentré
s'efforça de donner au droit féodal et coutumier la
prédominance sur le droit romain.
Sources : Grand Larousse du XXe siècle, édition de 1928.
M.
P. Valéry ARCHASSAL n°52
Jean Monnéja
a sans doute été adopté une fois orphelin. Le
"Petit Robert" donne la définition de feudiste qui
a pour synonyme "féodiste". C'est un homme dont le
métier est le droit féodal et la législation
des fiefs sous l'Ancien Régime.
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
575 |
On admet en général
que Jacques d'Arc, laboureur à Domrémy où il
était collecteur des tailles et redevances, époux d'Isabelle
ROMEE, originaire de Vouthon-en- Barrois prés de Domrémy
eut trois fils et deux filles : Jacquemin , l'aîné -
Jean, prévôt de Vaucouleurs - Catherine - Ste Jeanne
d'Arc - Pierre d'Arc, chevalier, appelé souvent Pierre du Lis.
La postérité des 4 frères et surs de Jeanne
d'Arc, bien qu'ayant donné lieu à de nombreux ouvrages
contradictoires, n'est pas réellement établie.
Une chose est prouvée : c'est que Pierre d'Arc, le 3e fils,
auquel remontent les généalogies de la majorité
des familles qui se disent issues d'un frère de la pucelle,
a, en fait, laissé un fils unique mort sans postérité
en 1501.
Ainsi, d'après tous les actes, il résulte que :
- la filiation est mal connue aux XVe et XVIe siècles, ce qui
s'explique tant par le manque de documents que par l'oubli dans lequel
tomba cette famille,
- les éléments sérieux actuellement connus contredisent
de façon absolument formelle toutes les affirmations des familles
qui se disent issues de la lignée de Jeanne d'Arc.
Une remarquable brochure a été publiée en octobre
1972 avec le concours du Centre National de la recherche scientifique,
par M. Henri MOREL "La noblesse de la famille de Jeanne d'Arc
au XVIe siècle" (Société d'histoire du droit,
collection d'histoire institutionnelle et sociale, n° 4 - éditions
Klincksieck).
D'aprés cet ouvrage décisif, voici comment semble s'établir
la filiation probable :
I - JACQUEMIN D'ARC, réputé l'aîné, né
à Domrémy. On ignore le nom de sa femme. Il laissa au
moins une fille :
-
Jeanne, mariée vers 1450 à Jean qui prend le nom de
DU LYS par son mariage, d'où :
1. THEVENIN,
époux de ?..., père de :
-
Claude, curé de Domrémy
-
Didier DU LYS qui aurait épousé, ce qui n'est pas prouvé,
Nicole de BRIXEY d'où :
*
Didon, épouse de G. NOBLESSE
*
Antoine, seigneur de Gibaumeix, père de Jean Jacques et de
Claude
-
Didon (?) épouse de Thèvenin TIRLY, sans postérité
2. CLAUDE
du LIS, procureur fiscal à Domrémy, marié à
Nicole THIESSELIN d'où :
-
Jehanne, épouse de
HURLOT d'où François,
prêtre
-
Claire
-
Didon (est peut-être la fille de Thévenin ?) épouse
de T. THIERRET
-
Anne épouse de M. GAUTRINOT
-
Marguerite épouse de J. THIRIOT
-
Sibille épouse de J. de BRIXEY d'où Francois, praticien
II - JEAN D'ARC dit du LIS, écuyer, né à Domrémy,
prévot de Vaucouleurs, On ignore le nom de sa femme. On lui
connait une fille :
- Marguerite, se fixe en Orléanais
où elle épouse Antoine de BRUNET d'où :
1. Antoine
et Anne, morts sans alliance
2. Jean
de BRUNET, écuyer, marié en 1517 à Catherine
de TRIVILLE d'où :
-
Michel dont la postérité est inconnue.
III - CATHERINE D'ARC, sur aînée de la Pucelle,
mariée à COLIN LE MAIRE, fils de Jean COLIN, maieur
(maire) de Greux (près de Domrémy).
IV - SAINTE JEANNE D'ARC (1412-1431)
V - PIERRE D'ARC, dit du LIS, époux de Jeanne BAUDOT, père
de :
- Jean du LIS, marié à
Macée de VEZINES, mort sans postérité
En dehors de ces filiations, toute autre filiation est purement hypothétique
et ne repose sur aucune preuve véritable.
On connaît à Isabelle ROMEE :
- un frére Jean dit de Vouthon,
né à Vouthon prés de Domrémy, marié
à Marguerite CONIL dont :
*
Poiresson, postérité inconnue,
*
Perrinet, charpentier, pére d'Henri, postérité
inconnue
*
Nicolas, religieux
*
Mengotte ou Marguerite, mariée à Collot Turlant, puis
à Pierre dit de Perthes : 5 enfants dont un, Collot de Perthes
laissa postérité (voir
annales de l'Est 1968)
- une soeur Aveline, épouse Jean
LE VAUSEUL (ou LE VOYSEUL) dont :
*
Jehanne, épouse de Durand Lassois, père de Thibault
et Nicole, postérité inconnue
*
Demange Le Vauseul, époux d'Yotte Voynand, laisse Jean marié
à Mongeotte Galisselle d'où Marguerite, épouse
de Médard Royer
*
Catherine épouse de Jacquet Robert, laboureur.
Sources : Une légende tenace, la noblesse des neveux de Jeanne
d'Arc, par Michel de SACHY de FOURDRINOY in Informations Généalogiques
n° 21, 2e trim. 1980.
Mme
Madeleine MOREAU-DENIS n° 463
Mme MOREAU-DENIS
signale, d'autre part à M. GOUYETTE, qu'elle peut le mettre
en relation avec un professeur de lettres classiques, native de Domrémy,
qui dit descendre de la famille ROMEE.
ROMEE
Pourquoi ne pas s'adresser au Centre Jeanne d'Arc - 24, rue Jeanne
d'Arc - 45000 Orléans tél. (38) 42.22.69 , qui a emmagasiné
sur ordinateur toutes les données possibles sur les descendants
des frères de Jeanne d'Arc et de sa famille pour communication
aux généalogistes.
M.
R. KEMPF n° 1187
|
577 |
Dans
ma généalogie : familles de Sainte-Croix-lès-Plans
et Changé : |
BROSSARD
LEBARBIER
MOUCHE
PAVY
RABEAU |
:
1615-1707
: 1615-1694
: 1615-1750
: 1707
: 1615-1700 |
M.
P. Valéry ARCHASSAL n°52
ROBICHET
Félicie ° 05.12.1878 à Plumaugat (22) + 18.07.1940
à Fleury-les-Aubrais
ROBICHET François ° 13.03.1836 à Plumaugat (22)
HIREL Jeanne, Rose ° 26.06.1843 à Plumaugat (22)
HIREL Joseph, François ° 31.08.1807 à Plumaugat
M.
Henri FOUQUET n° 149
|
578 |
Trouvé
aux A.D. du Cher, commune de Meillant, reg. NMD 1852-1855 : décès
GARNIER Marie 19.12.1854, 63 ans, sans profession, veuve de SIBOULET
Nicolas, née à Meillant, fille de Pierre et Marie LANDON.
Cause : pneumonie. (Presque tous les actes de décès
de cette époque mentionnent la cause présumée
du décès).
M.
Pierre CHAMAILLARD n° 941
|
580 |
L" 'Histoire
de la France rurale" de Jacques DUBY et WALLON date des années
1975-1976 et figure dans les bonnes bibliothèques. L'auteur
habite au village de Le Tholonet prés d'Aix-en-Provence où
vous pourriez lui écrire si vous avez des choses précises
à lui demander.
M.
A.J. BRAUD n° 192
L' "Histoire
de la France rurale" par DUBY et WALLON est paru aux éditions
du Seuil. Vous pouvez le commander par l'intermédiaire de votre
libraire préféré...
Ce Tome III est intitulé "Apogée et crise de la
civilisation paysanne de 1789 à 1914" :
1/ L'essor de la paysannerie (1789-1852)
2/ Les campagnes à leur apogée (1852-1880)
3/ L'ébranlement (1880-1914)
Je pense que vous faites allusion au Tome IV : la fin de la France
paysanne de 1914 à nos jours. Quoiqu'il en soit, cette histoire
de la France rurale est une véritable "bible". L'équipe
qui l'a mise en oeuvre a vraiment atteint son but : présenter
dans le cadre de la France actuelle et depuis l'avènement de
l'agriculture une histoire de tous les aspects de la vie rurale que
les documents permettent d'atteindre, ainsi que l'écrivent
G. DUBY et A. WALLON dans la préface du Tome I.
Mme
MOREAU-DENIS n° 463
|
581 |
Peut-être
votre ancêtre a-t-il fait don de son corps à la science
? Il serait bon de vérifier si les A.D. de Paris n'ont pas
trace d'une liquidation de la succession de cette dame et consultez
également les collections de "faire-part" (série
V7E, classement alphabétique des noms) conservées au
30, quai Henri IV à Paris.
M.
A.J. BRAUD n° 192
Lieu de destination
des corps.
Avez-vous cherché le lieu d'inhumation de votre ancêtre
Marie-Louise VAUTé
1) au lieu où furent enterrés ses parents ?
2) au lieu où furent enterrés son mari si elle était
déjà veuve ou bien ses beaux-parents
A.J.
BRAUD n° 192
|
582 |
La différence
entre les "passeports d'indigents" et les passeports pour
l'intérieur est que les premiers étaient gratuits. Le
passeport permettait aux autorités policières et autres
de connaître l'identité des personnes qui circulaient
dans le pays et de contrôler leurs déplacements et activités
dès l'ancien régime.
Obligatoire avant 1789, aboli en 1791, rétabli en 1792 pendant
6 mois, rétabli en février 1793. Ils ne sont plus obligatoires
pour se déplacer en France seulement depuis 1860. Par exemple,
les compagnons du tour de France avait un passeport. En 1871, on rétablit
le passeport dans un but fiscal. Le passeport intérieur était
délivré par les maires (qui délivrèrent
bien plus tard les cartes d'identité) et le passeport pour
l'étranger par les préfets. Il y eut aussi des "passeports
avec secours de route" délivrés en France aux indigents
qui voulaient regagner leur lieu d'origine. Il est tout à fait
possible qu'un travailleur rural ait reçu un passeport d'indigent
pour aller s'embaucher en Suisse.
M.
A.J. BRAUD n° 192
PASSEPORTS
Durant la majeure partie du XIXe siècle, toute personne qui
quitte son canton ou son département d'origine doit être
munie d'un passeport. L'obligation de se munir de ce titre pour voyager
permet à l'administration de surveiller toutes les migrations
qui s'effectuent à plus ou moins grande échelle. Compte-tenu
des différents degrés et niveaux de la surveillance
effectuée (de la police municipale à la police départementale)
celui qui voyage sur les routes au XIXe siècle rencontre tôt
ou tard l'un de ceux qui ont pour mission de faire appliquer la loi.
Trois sortes de passeport sont alors en vigueur : les passeports pour
l'intérieur, ceux délivrés pour "cause d'indigence"
et ceux pour l'étranger.
C'est la loi du 28 mai 1792 qui réglemente rigoureusement les
déplacements de toute nature et les transferts divers de populations.
Pour lutter contre les abus et les fraudes, le pouvoir affine le système
des passeports et le 6 décembre 1806 le ministre de la police
générale de l'Empire informe les préfets des
dernières mesures adoptées : "emploi d'un papier
uniforme dans lequel sont insérés divers signes qui
rendent toute contrefaçon difficile" avec nouvelles formules
de passeports à souche.
Jusqu'au 5 janvier 1811, les maires sont chargés de tenir un
état des passeports délivrés. Après cette
date, les formules sont adressées aux receveurs et percepteurs
de contributions directes chez qui on doit les retirer contre la somme
de 2 F. et ce sont les préfets qui en donnent l'autorisation.
C'est sous la Restauration, et en particulier à partir de 1822,
que la législation concernant les passeports s'affermit. L'instruction
du 16 février 1822 relative à la surveillance à
exercer sur les voyageurs français et étrangers est
un texte fondamental qui fait le point sur la législation antérieure
et l'adapte aux nouvelles conditions économiques et politiques.
C'est le texte de base de toute une législation de surveillance
d'itinérants mais aussi des maîtres de poste, des voitures
publiques et des auberges.
Chaque semaine, les maires doivent faire parvenir à la préfecture
un état indicatif portant les noms des requérants ainsi
que le lieu où ils se rendent et le motif de leur déplacement.
Désormais, tout individu qui arrive dans une ville ou une commune
rurale doit présenter son passeport au maire dans les vingt
quatre heures suivant son arrivée. L'officier y appose alors
son visa. D'autre part, afin de faciliter la surveillance, les aubergistes,
hôteliers et logeurs "doivent exiger la présentation
des passeports de tous ceux qui descendent dans leur établissement
ou y passent la nuit".
Les passeports délivrés "pour cause d'indigence"
constituent une catégorie particulière des titres de
voyage. Ceux qui n'ont pas les moyens de se procurer un passeport
en reçoivent un gratuitement, avec parfois une somme d'argent
pour couvrir les frais du déplacement : ce sont les "passeports
gratuits avec secours de route" réservés aux seuls
indigents. Il faut noter que ces passeports sont attribués
aux personnes nécessiteuses qui doivent voyager et ne sont
donc pas délivrés aux mendiants auxquels ce moyen faciliterait
l'exercice de la mendicité.
"Il sera accordé 3 sous par lieue à tout individu
porteur d'un passeport d'indigent. Ce secours sera donné par
les municipalités de dix lieues en lieues". Le passeport
devra contenir l'itinéraire précis du voyageur. Il faut
que des affaires l'appellent à voyager dans la perspective
probable de l'amélioration de son sort. Doivent donc figurer
sur ce passeport le motif du voyage et l'itinéraire. Tout indigent
trouvé hors de la direction tracée sur son passeport
reçoit, par un visa spécial, l'ordre de rétrograder
son chemin. S'il s'en écarte une seconde fois, il est dénoncé
aux tribunaux comme vagabond.
En outre, le secours de route est accordé exclusivement pour
retourner au domicile d'origine et ne peut être accordé
qu'une fois par an au même individu, ceci en vertu de l'instruction
ministérielle du 22 novembre 1855.
Lorsque l'Empire devient plus libéral, le passeport cesse d'être
obligatoire, sauf pour certaines catégories de citoyens que
l'état désire encore surveiller : marchands ambulants,
colporteurs, saltimbanques, etc... Les passeports seront rétablis
de façon éphémère en 1870-71 pour tomber
tout à fait en désuétude avec l'avènement
de la IIIe république.
Mme
Madeleine MOREAU-DENIS n° 463
Avec
la reproduction d'un passeport de 1791 : |
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583 |
A votre place,
je demanderais conseil sur les recherches possibles en archives et
l'organisation des archives de Lausanne au conseiller culturel de
l'Ambassade de Suisse à Paris en lui exposant par écrit
le détail de votre problème.
M.
A.J. BRAUD n° 192
|
587 |
M. Georges DONNADIEU,
adjoint au Maire d'Aups, homme fort aimable, mis au courant de votre
quête s'offre à vous répondre. Il vient, curieusement,
d'être contacté épistolairement par un docteur
DONNADIEU, préoccupé aussi de généalogie
et qui serait de la région.
M.
Daniel JOBARD n° 27
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611 |
Mon arrière
grand-père maternel est :
Jean-Baptiste HéRAIL, tailleur d'habits, domicilié une
fois marié à La Place, commune de Lédas, né
le .. 12.1821 à Naugens, commune de Rouet-Lédergues,
fils de Jean HéRAIL et de Marie BOUSQUET, domiciliés
à Lugan-Lédergues.
C'est tout ce que je possède et je serais très intéressée
par les documents que vous détenez sur les EYRAIL, AIRAIL.
Mme
André THOMSEN n° 104
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636 |
A l'attention
de M. Bernard LUGOT n° 1033
Une famille TONDU vivait à Sceaux du Gatinais (Nord du Loiret)
au début du 18e siècle.
M.
Jean DEBEST n° 67
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681 |
Procureur de l'élection
de Domfront
De toute manière, il y en a très certainement trace
aux Archives de l'Orne, 6/10 avenue de Basengstoke, 61013 Alençon,
en précisant la date de 1789. Parce que l'intéressé
pouvait être, soit procureur du roi ou des seigneurs de l'Election,
ou d'un procureur fiscal siégeant au Tribunal d'Election, mais
plus probablement à cause de la date, l'une des personnalités
en vue lors de la réunion préparatoire tenue dans chaque
bailliage ou sénéchaussée dans la perspective
des Etats généraux dont le roi Louis XVI avait décidé
la convocation par une lettre à tous ses sujets en date du
24 janvier 1789. Les communes, puis les bailliages (à peu près
équivalents à nos sous-préfectures) devaient
tenir des réunions pour préparer des "cahiers de
doléances" et désigner leurs représentants,
chacun des trois ordres ayant les siens. A l'échelon du bailliage
ou de la sénéchaussée, ces représentants
allaient élire les députés et suppléants
respectifs du clergé, de la noblesse et du Tiers-état,
chacun de leur côté.
Les procès-verbaux des séances des bailliages sont conservés
et consultables aux Archives Nationales dans la série BIII.
Ces textes fournissent de très intéressantes indications
sur le comportement des notables, notamment des procureurs, lesquels
avaient notamment préparé ces réunions où
se retrouvaient finalement tous les notables de la ville et des terroirs
ainsi que les représentants du clergé, chacun apportant
sa part de critiques et de plaintes contre un pouvoir dont le roi
lui-même, dans sa lettre précitée, semblait appeler
certaines réformes. Les esprits avaient déjà
beaucoup bouillonné lorsque le 5 mai 1789 s'ouvrirent les Etat
Généraux à Versailles où est vite mis
en cause le pouvoir absolu du roi et alors que le mécontentement
est général contre la politique qui venait de mener
le pays à la banqueroute et éloigner de la cour les
ministres capables aux yeux de l'opinion.
A.J.
BRAUD n° 192
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716 |
A l'attention
de Mme Marcelle ETIENNE n° 979
Dans l'ascendance de mon épouse, nous avons les HULIN :
(25) St-Pair/Mer : HULIN Françoise ° 11.03.1815 x 29.09.1836
+ 16.04.1887
(50) " HULIN Julien bapt. 6.12.1787 x 20.10.1808 + 28/29.09.1821
noyé en mer
(100) Montviron : HULIN Pierre bapt. 26.01.1755 x 31.01.1784 à
St-Pair/Mer
+ 18 Germinal An 10 (8 avril 1802)
(200) St-Pair/Mer : HULIN Jean
M.
Jean DEBEST n° 67
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741 |
HAUSKNECHT
Le Docteur Salomon HAUSKXNECHT exerçait sa profession avant
la guerre, à Châteauneuf-la-Foret (Haute-Vienne). IL
est parti vers 1942-43 à Pessac (Gironde).
Mme
Andrée AUJEU
Trésorière de la S G.B B
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751 |
DUTEIL
J'ai noté en Dordogne
Marie DUTHEIL ° en 1770 ? x avant 1794 à Jean LACOUR de
Boutard, commune de Chanterac (24), + 20 04-1820 à Boutard.
Elle était fille de Raymond DUTHEIL et Antoinette TEILLE.
Mme
Andrée AUJEU
Trésorière de la S G.B B
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753 |
LELONG
Marguerite PINPEAU, épouse Léonard LELONG est + le 21.05
1784 âgée de 41 ans au village d'Ansannes paroisse de
St-Etienne de Fursac. 0 ; X
x 28 01-1766 à St-Etienne de Fursac 2
de Léonard LELONG fils de défunt Léonard et d'Anne
LEFAURE avec Marguerite PINPAUD fille de Léonard et de défunte
Catherine DUMONT. Tous deux de la paroisse de St-Etienne village d'Ansannes.
Témoins du mariage Jacques PINPAUD cousin de la mariée
et Sylvain LELONG, cousin de la mariée (sic).
° 30 08 1743 à St-Etienne de Fursac
de Marguerite PINPAUD fille de Léonard et de Catherine DUMON.
Parrain Léonard PINPAUD. Marraine Marguerite PINPAUD, tous
d'Ansannes.
° 07 11.1743 à St-Etienne de Fursac
de Léonard LELONG fils de Léonard et d'Anne LEFORRE.
Parrain Léonard PINPAUD. Marraine Léonarde VINCENT tous
d'Ansannes.
x 30 01 1742 à St-Etienne de Fursac
de Léonart PINPAUD fils de Léonard et de défunte
Françoise De LACOUR avec Catherine DUMONT fille de Jean et
de Magdeleine BEAUSALON. Le marié de la paroisse St-Etienne
village d'Ansannes. La mariée du bourg et paroisse de Paulhac.
x 03,02 1739,à St-Etienne de Fursac
de Léonard LELONG fils de Pierre et d'Anne BONNE avec Anne
LEFAURE fille de Jacques et de Simonne LACHEIZE.; Le marié
du village d'Ansannes. La mariée du village de Longvert, paroisse
de St-Etienne de Fursac.
Les recherches ne peuvent pas être poursuivies plus avant car
les archives de St-Etienne de Fursac débutent en 1737 celles
de Paulhac en 1738.
M.
P.V. ARCHASSAL
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