3

COFFIN : J'ai trace d'une Jeanne COFFIN ayant épouse un Jean JULIEN qui serait décédée avant le 21.2.1786 car le dit JULIEU s'est remarié à cette date à Vesdun (Cher) avec Marguerite MOGARUY.

Julien n° 12

4

SEVE
1. FOUAD II d'EGYPTE x 1977 Fadila (Dominique France PICARD)
2. FAROUK I d'Egypte
3. NARIDAM SADEK
4. FOUAD I d'Egypte
5. Nazli SAHY PACHA ° 25.06.1894
10. Abdel REHIMAN SAHY PACEA Gouverneur du Caire + 27.08.1930
11. THAWFICKA HANEM
20. Hussein SAHY PACHA
22. EL SAYED M CHERIF PACHA ler ministre d'Egypte °1826 +1887 oo 1856
23. Nazyl HANEM
44. SAYED M SAID cadi
46. SEXE Joseph (SOLIMAN PACHA) ° 17.05.1788 Lyon, + 12.03.1860 Le Caire - vice-roi d'Egypte
47. HANEM Myriam
92. SEVE (SAVOZ) .Amthelme ° 26.07.1754 Lhuis (01)
93. JULLIET Antoinette
autres enfants : SEVE Antoinette
SEVE Jeanne
SEVE Louise ° 1790 + 1874 x Auguste ALDAY
SEVE Louis
184. SEVE (SEVOZ) François habitant Condamine Apremont La Doge (Ain)
185. BAUDET Catherine
186. JOLLIET Louis
187. DESEGUE Antoinette

F. ZELLER n° 4

6

VILLANEAU et GRIFFAUIT - Le maire de Sepvret (Deux-Sèvres), Mme Reine GIRARD-MADIER, qui comme moi est une VILLANEAU du sang comme descendante d'une tante paternelle de mon défunt grand-père Alexis Alfred VILLANNEAU s'intéresse à ces généalogies et comme moi attend toutes informations.

J.P.R. Mattrat n° 25

VILLANNEAU et GRIFFAULT. : Auteur de cette question en tant que petit-fils de ALEXIS -La Barre, Commune de Sépuret 1894. + à Saint-Jean-d'Angely en 1978. Mon grand-père maternel étant le fils de Charles, Bien-Aimé V. et de son épouse née Françoise G.
Membre du Centre de Généalogie Protestante, j'ai en son temps, posé deux questions concernant ce couple protestant du Poitou (102 et 103), mes aïeux calvinistes.
Je vous communique les réponses fournies par Monsieur le Pasteur Pierre DEZ dans le cahier n° 10 de Janvier - Mars 1980.
"...VILLANEAU. Ascendance de Charles Bien-Aimé VILLANEAU.
Louis VILLANEAU + avant 1754 épouse Marie GAGNAIRE dont Pierre V. épouse (pasteur GAMAIN) le 19.10.1754 Suzanne PROUST de Jacques et Catherine GIRARD (de Mortaigne; Beaussais) dont,
Pierre V. épouse (pasteur GOBINAUD) le 19.01.1779 Jeanne MORILLON, fille de René et de Renée GROUSSARD (Bonneuil; Verrines) dont,
Charles V. + 57 à Sépuret le 10.01.1852 (né en 1795), mason, épouse Suzanne VILLANEAU dont,
Pierre V. né à Pillac le 19.03.1814 + ibidem 26.04.1886, épouse a) Marie PROUST b) à Sépuret. 14.08.1852 Suzanne BLANC, décédée à Pillac le 23.10.1880 dont,
Bien-Aimé V. ° 5.5.1853 + 6.5.1853. Charles Bien-Aimé V. 6.4.1855.
Au delà de 1754, il faut consulter les registres catholiques. On n'y trouve à Beaussais nulle trace de ce mariage VILLANEAU-GAGNAIRE. Le mariage ne figure pas non plus sur les registres de Sépuret- mais dans ces registres (incomplets), on trouve deux ménages VILLAN(N)EAU ? sans pouvoir y rattacher Louis V. ..."
"...Françoise GRIFFAULT qui épouse C.B-Aimé V. était née au Tublier (Endave de La Martinière) le 03.07.1865.
Les Communes de l'Endave et de Saint-Léger-lès-Melle ayant fusionné dans la Commune de Saint-Léger-de-la-Martinière, les registres de l'Endave sont à Saint-Léger.
On y trouve la naissance de Françoise GRIFFAULT, fille de René, 45 ans, cultivateur et de Françoise MARBOEUF, 30 ans et celle de sa soeur Florence l'année suivante, mais non le mariage des parents. Ce mariage ne se trouve pas non plus à Beaussais, bien qu'il soit impossible de remonter à la génération précédente..."

MATTRAT N° 25

8 b) Descendance de MURAT Joachim et Marie-Annonciade dite Caroline Bonaparte.
MURAT Joachim (1767-1815) Roi de Naples = Caroline Napoléon BONAPARTE (1782 - 1839) quatre enfants
1 - Achille Napoléon (1801-1887) 2é Prince MURAT Duc de Cléves = Catherine BIRD-WILLIS (petite nièce de WASHINGTON et fille du Colonel DAINGERFIELD-WILLIS) (1806-1867) S.P.
2 - Laetitia Joséphine (1802-1859)
3 - Lucien Napoléon Charles (1803-1878) 3é Prince MURAT Prince de Pontecorvo = Caroline Georgina FRAZER (1810-1879) 5 enfants : Caroline Laetitia, Joachim Joseph Napoléon (qui suit), Anna, Achille Charles Louis Napoléon, Louis Napoléon
4 - Louise Julie Caroline (1805-1889)
3.1 - MURAT Joachim Joseph Napoléon (1834-1901) 4é Prince MURAT - Général de Brigade 1° = Malcy Louise Caroline Frédérique BERTHIER DE WAGRAM (1832-1889) 2° = Lydia HARVEY (1841-1901) 3 enfants : Eugénie Louise Caroline, Joachim Napoléon, Anne Napoléon Caroline Alexandrine
3.2 - MURAT Achille Charles Napoléon (1847-1896) = Salomé DAVIDOVNA, princesse de MINGRELIE (1848-1913) 3 enfants : Lucien Charles David MURAT (1870-1933) = Marie de ROHAN CHABOT (1876-1951) d'où un fils Achille Napoléon MURAT (voir plus loin), Napoléon Louis Achille (1872-1943) sans descendance, Antoinette Catherine (1879-1954)
3.3 - MURAT Louis Napoléon (1851-1912) = Eudoxie de SOMOW (1851-1924) 3 enfants : Eugène Louis Michel Joachim Oscar Charles (1876-1884) et Michel Charles Napoléon (1877-1941) marié avec Hélène MACDONALD-STALLO °1892 d'où une fille Laure Louise Napoléon °1913
4.1 - MURAT Joachim Napoléon (1856-1932) Cinquième Prince MURAT Prince de PONTECORVO = Marie Cécile Michèle NEY d'ELCHINGEN (1867- ) 8 enfants : Joachim Napoléon Michel (5.1), Marguerite Malcy Alexandrine Caroline, Prince Joachim Napoléon (°+ 1887), Alexandre Michel (5.2), Charles Michel Joachim (1892- ) marié avec Margaret RUTHERFURD (1891- ), Paul Michel Jérôme (l893-l964) = Solange Anne-Marie DE LA ROCHEFOUCAULT un fils Louis (6.3), Louis Marie Joachim (1896-1916 + au Champ d'Honneur), et Jérôme Gaétan Michel (5.3)
4.2 - MURAT Eugène Louis Michel Joachim (1875-1906) = Violette NEY D'ELCHINGEN (1878-1935) 1 garçon et 2 filles : Pierre Eugène Louis (1900-1948) = Isabelle Françoise Hélène Princesse d'ORLEANS (1900- ) veuve de Bruno Comte D'HARCOURT, Paule Caroline, Caroline Rose (1903-    )
5.1 - MURAT Joachim Napoléon Michel (1885-1938) Sixième Prince MURAT Prince de PONTECORVO = Louise PLANTIER (1891- ) 2 enfants : Joachim Louis Napoléon (5.1), Caroline Paule (1921- )
5.2 - MURAT Alexandre Michel (1889-1926) = Yvonne GILLOIS (1894- ) 3 enfants : Laetitia (1921-    ), Caroline (1922-       ), Napoléon (6.2)
5.3 - MURAT Jérôme Gaétan Michel (°1898) = Nicole DE L'ESPEE (°1898) 2 enfants : André (°1925) = Janine GUEZELLOU (°1923) une fille Alexandra Cécile (°1955), Cécile (°1931) = Charles Max DE GUTZwILLER
5.4 - MURAT Achille Napoléon (1898- ) = Marie-Louise DE CHASSELOUP LAUBAT (1901-1945) 9 enfants : Salomé Marie Louise (°1926); Lucien Louis Joachim (1927); Thamar Marie Gabrielle (1929); Pauline Marguerite (1936); Anne Marie (1936); Marie Cécile Agnès (1941-1945); Philippe Louis Henri Gabriel; (1941) François Dominique Marie Napoléon (1942); Alain Marie Joachim (1943)
6.1 - MURAT Joachim Louis Napoléon (1920-1945 mort pour la France) Septième Prince MURAT = Nicole Vera Claire PASTRé (1921- ) 3 enfants : Caroline Marie-Louise (1941) = Comte Yves de PARCEVAUX d'où Amaury de PARCEVEAUX; Malcy Marie (1942) et Joachim (1944) Huitième Prince MURAT
6.2 MURAT Napoléon (1925- ) = Inés Suzanne Jeanne D'ALBRET DE LUYNES CHEVREUSE 2 filles : Nathalie (1961) et Véronique (1962)
6.3 MURAT Louis (1920) = Isabelle D'HARCOURT (1927) 6 enfants : Pierre (1949); Xavier (°+ 1951); Leila (1953); Laura Marguerite (1954); Bernard (1959) et Jérôme (1966)
13

Réponse à ma propre question. + Leon BERNARD : 09.10.1912 Paris 18e mais recherche toujours + de son épouse Céline née HOFFMANN entre 1914 et 1918 à Paris certainement.

M. Daniel JOBARD n° 27

16 Il existe un PARCINEAU Pierre, Maire de Lethuin 28700 Auneau.

A.M. DUTHILLEUX N° 99

30

Réponse dans la plupart des livres et manuels. Le mieux, me semble-t-il, est, à chaque occasion, de consulter l'AD sortante en concertation avec l'AD entrante.

Paul Martin n° 1

33

CUMONT (de). L'armée belge comptait, il y a une dizaine d'années, et compte peut-être encore un Général de CUMONT, possible descendant de huguenots émigrés au Pays-Bas. En France, M. Charles d'ARLOT, marquis de CUMOND, ingénieur agronome, habite le château de CUMOND, Saint-Aulaye (24).

M. BRAUD N° 192

34 Trouvé à Plaintel (22) un CHANDEMERLE, officier public à Plaintel, en charge depuis le 20.01.1793.

G. BODIOT N° 56

35

Consulter, en particulier, le "Dictionnaire étymologique des noms de famille et prénoms de France" par A. Dauzat

Jean Marc Chesta n° 2

36 Carte actuelle : Institut Géographique National (IGN), 136 bis, rue de Grenelle, PARIS - Tél : 550 34 95, magasin de vente : 107, rue La Boétie - Tél. : 225 87 90.
Carte ancienne : peut-être IGN, ou bien Archives Départementales ou Archives Nationales.

L'I.G.N., dispose de plusieurs types de cartes pouvant aider grandement les généalogistes; notamment les cartes géométriques de la France dite: Carte de Cassini, échelle 1/86.400. La France étant divisée en 154 feuilles de 104 x 73 cm et 26 feuilles de format divers.
Ces cartes furent établies en moyenne dans le courant du 18ème. Hélas, on n'y trouve pas les limites de paroisses, notamment, mais grâce aux divers caractères géographiques employés, on situe aisément les villes, bourgs, paroisses, prieurés, abbayes, commanderies chapelles, châteaux, hameaux, fiefs, métairies, fermes, auberges, etc ...
Ces cartes sont évidemment consultables dans les dépôts d'archives et peuvent être vendues au public à un prix abordable.
Se renseigner dans les grandes librairies.
L'I.G.N. propose également la Carte de France à l'échelle 1/345.600 dite de Capitaine (établie à partir de celle de Cassini et complétée) datant du début 19ème. Elle indique tous les chefs-lieux de communes ainsi que les divisions en départements, arrondissements et cantons.

Joël TALON
Membre Cercle Généalogique et Héraldique du Bourbonnais

38

Peut-être un divorce entre les deux mariages.

Paul Martin n° 1

J'ai eu le même cas pour moi-même ce qui m'avait beaucoup indigné, mais c'était dans l'Ancien Régime.
Après le 1er mariage, il s'est révélé entre les époux, un 3ème degré de consanguinité. Il a fallu demander une dispense, et celle-ci étant obtenue, renouveler un mariage, un an après le premier.

Cercle Généalogique du Haut Berry

MARIAGE CELEBRE DEUX FOIS. Mes n°s 148 et 149, mariés à Seugy (95) le 8 mai 1758 ont vu ensuite leur mariage invalidé par empêchement de consanguinité au 4éme degré (canonique). La cérémonie a dû être entièrement recommencée le 24 juillet après dispense.

M. A. MABILLE N° 393

42

DECARIS. Il existe à Plaisir (78) M. Gaston DECARIS, 26, rue Marc Laurent tél. (3) 055.45.76, et le "DECARRIS SARL", pompes funèbres, 18 bis avenue de la République tél. (3) 055.30.66. A Paris, M. Albert DECARIS, artiste peintre et graveur renommé, membre de l'Institut, 3 quai Malaquais tél. (1) 033.82.61.

M. BRAUD N° 192

DECARIS, DESCAR(R)IE, DECARY. Je connais M. François DECARIS, originaire du Maine-et-Loire, rédacteur à la République du Centre, rue de la Halte-Saran - 45403 Fleury-les-Aubrais. Il vous répondra avec cordialité.

Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463

63

Il n'existe pas à ma connaissance de "Tables de Mortalité" annuelles ou décennales. Les "sociologues" qui ont étudié cette question ont, la plupart du temps, recherché systématiquement les décès correspondant aux actes de naissance (ou de baptême) d'une localité (ou de plusieurs), à partir d'une année de référence choisie plus ou moins arbitrairement. Puis ils ont extrapolé pour les périodes antérieures à l'état civil. J'ajouterais, en outre, que tous ne sont pas d'accord sur la méthode de calcul a adopter.
Dans ces conditions, les résultats auxquels chacun arrive sont très variables et n'ont pas grande signification.
Il convient, en effet, d'être très prudent dans ce genre de calcul qui doit tenir compte de certains correctifs :
1°) Une mortalité infantile énorme jusqu'au XIXème siècle : un tiers de décès de la naissance à l'âge de 2 ans,
2°) Une mortalité également élevée chez les adolescents, qui se situe également autour d'un tiers,
3°) La mortalité des femmes en couches est très forte en raison des grossesses nombreuses et rapprochées, et de l'absence de prophylaxie lors de l'accouchement.
Il ne faut pas non plus oublier de tenir compte des disparités dues aux conditions locales et au milieu social :
1°) On meurt plus tôt en milieu urbain qu'en milieu rural, en raison de l'entassement, de la promiscuité et de l'absence d'hygiène (épidémies),
2°) On vit moins vieux dans les pays de montagne que dans les plaines (rudesse du climat),
3°) Les journaliers, les brassiers meurent plus jeunes, en général que les laboureurs, et à partir du 18ème siècle et de l'industrialisation, les ouvriers des mines, des fabriques, des usines vivent moins vieux que la classe paysanne.
Pour avoir quelque signification, votre moyenne aurait intérêt à être calculée par générations (ou par siècles).
L'étude effectuée à partir des données, encore fragmentaires, de ma propre ascendance donne :
3ème génération - 2ème moitié du XIXème siècle   - 66 ans
5ème génération - 1ère   moitié du XIXème siècle   - 65 ans
7ème génération - 2éme moitié du XVIIIème siècle - 59 ans
Votre résultat global ne semble pas très différent.

M. Jean BEAUBESTRE N° 20

68

DAILLY et D'AILLY
Source : Répertoire des noms de famille du Pas de Calais en 1820 de R. Berger ; P Bougard ; R Boyenval

Arrondissement d'Arras
- Duisans (2)
- Ecurie (6)
- Roclincourt (5)
- Montenescourt (5)
- Fosseux
- Pas en Artois
- Orville
- Thievres (2)

Arrondissement de Saint Omer

- Saint Omer (4)
- Oyer Plage (4)
Arrondissement de Saint Pol sur Ternoise

- Camblain l'abbé (4)
- Aubigny en Artois (9)
- Houvin houvigneul (2)

Arrondissement de Montreuil
- Montreuil (10)
- Bernieulles
- Embry (6)
- Saint Josse (3)
- Lebiez
- Ruisseauville (2)
- Campagne les Hesdin (4)
- Colline Beaumont (2)
- Tigny Noyelle (5)

Arrondissement de Boulogne/mer
- Boulogne
- Audinghen
- Audresselles (6)
- Outreau (2)
- Dannes (3)

Répertoire des noms de famille de la Somme en 1849

Arrondissement d'Amiens
- Amiens (17)
- Condé folie (5)
- Vignacourt (9)
- Flesselles (11)
- Warloy Baillon
- Rainneville (3)
- Saint Sauveur (11)
- Cordonnette (8)
- Hamelet
- Dromesnil (5)

Arrondissement d'Abbeville
- Abbeville
- Vironchaux (3)
- Rue
- Machiel (8)
- Broilly Cornehotte
- Noyelles en Chaussée
- Cayeux sur mer (5)
- Port le Grand
- Buigny Saint Maclou
- Ailly le haut Clocher

Arrondissement de Montdidier
- Vrely

Arrondissement de Péronne
- Mesnil Martinsart
- Marcourt
- Chuignolles

Arrondissement de Doullens
- Doullens (4)
- Barly (7)
- Lucheux
- Antheux (2)
- Authieule
- Marieux
- Saint Léger les Domart (3)
- Berteaucourt lès Dames (3)
- Naours

NOTA : Les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre de familles dans chaque localité.

69

LEBELLE Catherine ° 02.05.1831 à Grosbliedestroff (57), de LEBELLE Pierre, François, préposé des douanes françaises, âgé de 42 ans, domicilié en cette commune, et de KRATZ Marie Anne, sans profession, 31 ans.

M. Denis ROUYER N° 10

77

MILLET. Après avoir participé au VIème congrès d'Istres, M. et Mme MILLET de Boucher-Ville, Québec, sont allés rendre visite à M. DECARIS (Nous sommes tous cousins - République du Centre).
Ces sympathiques canadiens préparent un dictionnaire sur les MILLET et disposent déjà de plus de 7.000 fiches. Ils étaient sur les traces de l'Ancêtre Nicolas parti en 1563 rejoindre les troupes de M. de MAISONNEUVE pour défendre Montréal contre les Iroquois. Vous pourriez leur écrire.

Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463

83

J'ai trouvé également chez mes ascendants, 4 décès dans les années 1822-1823 qui sont :
Code 64 BRUNET François + 30.09.1822 à 37 ans (Nord ?)
Code 66 BERTON Charles + 18.10.1822 à Sancourt (Somme)
Code 67 PROISY Marie + 01.09.1822 à Sancourt (Somme)
      couple assez jeune, je pense, leur fille avait 9 ans.
Code 98 GOIN Françoise + 05.01.1823 a Villevieux (Jura)

M, Gaston BRUNET N° 152

Le seul livre que je connaisse sur la question est : "Médecins, climat et épidémies à la fin du XVIIIe siècle", ouvrage écrit en collaboration par JP. DESAIVE, J.P. GOUBERT, E. LE ROY-LADURIE, J. MEYER, O. MULLER, J.P. PETER, publié en 1972 aux Editions MOUTON et Cie (Paris-La Haye). Un tiers du livre est consacré à la Bretagne, mais il n'y a pas de Chronologie des épidémies.

Mme R. VOISIN N° 138

Je n'ai rien de significatif pour l'hiver 1822-1823, mais j'ai quelques références concernant des épidémies et intempéries, limitées à la région charentaise :
1) "La Charente au XVIIIe siècle" (Bibliothèque du Centre Pompidou, rayon 944-48) : un chapitre concerne les intempéries en Angoumois, en particulier une longue série de catastrophes climatiques suivies de famines de 1767 à 1788.
2) Dans "Inventaire A. D. Vienne" Poitiers, série E Suppléé. P. 266, 1ére colonne : Inondations en 1747 à Poitiers p. 266-267 : Rude hiver 1788
3) Dans "Inventaire sommaire A.D. Charente-Maritime" La Rochelle, série E suppl. p. 448 (cote E suppl. 1182) 2 ordonnances relatives à la prévention des maladies contagieuses (1713 et 1721)

Mlle MICHON N° 18

1) Je ne remarque pas de mortalité excessive parmi toutes les familles étudiées en 1822/1823, ni à Paris ni en Vallée de Chevreuse. Mais en quelle région vos ascendants étaient-ils ? Car une épidémie "locale" peut fort bien avoir frappé, en cette époque où l'hygiène était loin de celle que nous connaissons (le mot était-il seulement connu ?)
2) Pour ce qui est des épidémies, vous pouvez consulter "Itinéraires de contagions" d'André SIEGFRIED ; sur le choléra : "Le pèlerinage de la Mecque" par le docteur DUGUET. J'ai trouvé dans une "Notice historique sur l'église Ste Marie de Toulon" par Mgr TORTEL des pages retraçant l'épidémie de choléra à Toulon en 1865. Je crois qu'il existe à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (rue Pavée, 4ème arr.) un ouvrage sur les "hivers les plus froids", mais je n'ai pas pu en retrouver la référence ici.

M. CAGNASSO N° 109

MORTALITE EN 1822-1823. De nombreux collègues ont répondu à ma question et je les en remercie. Comme ce sujet semble intéresser plusieurs personnes, j'indiquerai ci-dessous les derniers éléments parvenus à ma connaissance à la suite de mes recherches dans les bibliothèques.
D'après un texte intitulé : "Population et Société au XVIIe et XVIIIe siècle" écrit par M. Georges COURTES et tiré de "Histoire de Lectoure" d'une part, et d'autre part d'après "La population française au XVIIe et XVIIIe siècle" de M. DUPAQUIER (Que sais-je ? n° 1786) nous aurions :

1501 épid. 1650-1653 famine + peste
1509 épid. 1693-1695 famine
1522-1523 peste 1661-1665
1562 épid. 1670
1586-1587 peste 1709-1711 famine + peste
1626-1627 1721 peste
1630-1631 famine 1745 disette
1637-1640 1755 disette
1775 épizootie

L'ouvrage de M. DUPAQUIER quoique plus complet au point de vue dates n'indique pas les motifs des grandes crises de mortalité. D'autre part, il convient de souligner que les épidémies ont presque toujours été précédées d'une famine ou d'une disette.
Aucun des ouvrages cités ne donne de dates pour le XIXe siècle, ce qui est normal, mais aussi ce qui serait intéressant à connaître.

BEAUBESTRE N° 20

MORTALITE EN 1822-1823. Vous devriez vous procurer "Histoire de la France Rurale" par DUBY et WALLON, remarquable ouvrage traitant de tous les problèmes que vous évoquez. Le tome III de 1789 à 1914, est certainement le plus riche en informations touchant votre question.
Mais sans avoir besoin de consulter une oeuvre d'histoire, nous savons tous que la mortalité importante était amenée par le mode de vie en général (travail harassant, alimentation précaire, hygiène inexistante, etc...) et pour agrémenter le tout, périodiquement, venaient les épidémies amenées par les inondations (maladies broncho-pulmonaires, dysenterie), les conditions climatiques défavorables ou les invasions et les guerres. Et les fameux remèdes de grand-mère n'étaient pas toujours souverains.

Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463

99

GIRY. GIRY Jean-Baptiste 1733-1809 né et mort à Marseille (13) peintre paysagiste, élève de COSTE et maître de Jean-Antoine CONSTANTIN. Membre de l'Académie de Marseille (1804).
(Dictionnaire Eiographique des Bouches-du-Rhône - Tome 4 - 2éme volume)

M. A. GALLIOT N° 16

116

PORTAL Cécile, Marie, Jeanne née le 20/11/1847 à Chey-la-Lance commune de Saint-Paul-le-Froid, canton de Grandrieu (Lozere), fille de PORTAL Joseph et de dame DUMAS Marie-Anne, mariée à Castries (Hérault) avec FERRRAND Jean-Paulin le 26 février 1867.

M. Thierry VIALA n° 222

123
Une réponse à cette question est donnée dans le bulletin n° 8 y aller ? y aller

143

PICARD. Jacques PICARD ou PICOXUAPsT est né vers 1660 (Rts 1705-1709) se disait originaire de l'évêché de Luchon en 1696 (acte de mariage), du Poitou en 1705 et 1700 (Rts) et des Sables d'Olonne en 1711 (Rt). Il devint flibustier, entra dans la troupe du pirate AVERY qui débarqua à Bourbon en 1695. Il épousa Louise COLLIN le 01.11.1696 (Saint-Paul GG 13 n° 48), née vers 1683 (Rts 1705-1709) à Bourbon, de Pierre COLLIN et de Catherine MISE "Portugaise des Indes".
Ils eurent cinq enfants : Catherine (° 30.11.1706), Joseph (° 21.09.1709), Jacques (° 1714), Pierre (° 1718), François (° 1720).
Jacques PICARD est décédé le 8 mars 1723 à Sainte-Suzanne (Saint-Paul GG 15).

M. Sylvain BERTHONNEAU N° 430

168 Les altérations d'orthographe de patronymes relevées sur les actes d'état civil sont si nombreuses que, dans la mesure où les autres renseignements peuvent être vérifiés par recoupement, il ne faut pas trop s'en inquiéter. De même, l'absence d'un second prénom n'est pas absolument significatif d'erreur. Tout se vérifie pour les trois premiers actes cités.
Pour l'acte de décès, la concordance est certaine pour la date et pour le lieu, probable pour le nom et pour le prénom. Mais les divergences sont telles qu'un doute est permis. Il pourrait s'agir de deux cousines, décédés le même jour. Il conviendrait en premier lieu, de rechercher la trace éventuelle d'un autre décès le même jour dans la même commune, ensuite, de s'assurer que les dates et les âges sont bien lisibles sur les originaux, et ne prêtent pas à confusion, enfin, de reprendre les registres des différentes communes, et de relever systématiquement, tous les actes de naissance, de mariage et de décès concernant les patronymes BRESTEAU et FILOTTé, en tenant compte, bien entendu, des orthographes différentes, cela permettrait de reconstituer l'ensemble de la famille pour la période 1810-1870, de suivre chacun des ancêtres et de retrouver l'acte de décès recherché.

Le Bureau

169
Une réponse à cette question est donnée dans le bulletin n° 8 y aller ? y aller
170 Les dépôts d'Archives Départementales sont chargés de recueillir, de classer, de conserver et de communiquer les archives. Ils ne peuvent, en aucun cas, se charger d'effectuer des recherches. En ce qui concerne la fourniture de photocopies d'actes (il n'est pas délivré de photocopies dans ces services) il n'existe pas de régie générale. Les services départe mentaux bénéficient d'une certaine autonomie, et trois cas sont possibles :
- refus systématique,
- acceptation lorsque le document est recherché sur place par le demandeur,
- acceptation d'envoi par correspondance, à condition que l'acte à photocopier soit défini d'une façon très précise, nature, date (jour, mois et année) et lieu.
Lorsqu'elles sont fournies, les photocopies sont payantes.
Enfin, nous pouvons rappeler que, en matière d'état civil, les Archives Départementales ne détiennent que les registres ayant cent ans et plus.

Le Bureau

ARCHIVES DEPARTEMENTALES. Vous pouvez vous adresser aux Archives Départementales qui, en général, vous délivrent des photocopies à condition d'avoir des renseignements précis : lieux et dates exacts des actes que vous recherchez. Je vous indique les réponses que j'ai eues à mes différentes demandes.
- Archives de l'Ardèche : photocopies sans problèmes moyennant environ 1,50 F. par acte.
- Archives de la Drôme (département où je demeure) : demande de 2 contrats avec nom des notaires, lieux et dates exacts, plus 2 actes précis : refus, les reproductions n'étant exécutées qu'au moment de la consultation, sur place, des documents.
- Archives de la Saône-et-Loire : essayer de demander plusieurs photocopies à la fois car elles perçoivent un minimum de 10,00 F. qui leur a été fixé par leur Trésorerie Générale.
- Archives du Territoire de Belfort : malgré les dates imprécises, elles ont bien voulu me faire des recherches sur 6 ans.
- Archives du Haut-Rhin : j'avais demandé 3 photos d'actes précis, mais vu l'affluence des demandes, elles ne les envoient pas. Elles ont mis à ma disposition, sur ma demande aux A.D. de la Drôme, leurs microfilms.
- Archives de la Loire : il y a un an ou deux, elles faisaient sans problème les photos demandées, alors que maintenant la demande ne doit pas excéder 5 actes à la fois.

Mme GIRAUD-BRUN N° 41

N.B. : Depuis 6 mois environ, les archives de la Saône-et-Loire n'exécutent plus aucune photocopie.

Mme TISSERAND

171 Les actes d'état civil relatifs à Etienne FAVAND et à son épouse n'ont pas été reconstitués. Seuls ceux qui concernent leur fils Jean Etienne l'ont été.
Celui-ci est né le 7 septembre 1781, paroisse Saint-Jacques de la Boucherie. Les parents demeuraient alors rue des Lombards. Parrain Jean FAVAND, Maître et marchand tailleur, marraine Marie Barbe FAVAND, fille majeure, oncle et tante de l'enfant demeurant paroisse Saint-Laurent d'Aubenas, diocèse de Vivier, représentés par Benoît BARTHELEMY, sergent au Régiment des Gardes Françaises et par Marie Sophie FAVAND, fille mineure, sœur de l'enfant. Le mariage des parents est donc au moins antérieur à 1774.
L'acte dont ces renseignements sont tirés a été déposé par le Ministère de la Marine.
Jean Etienne s'est marié le 15 février 1816 avec Marie Nicole GASSE. Les parents du marié étaient tous deux vivants et présents et habitaient alors 24 rue Saint-Jacques la Boucherie. Etaient présents François Jean SCHIRRER, tailleur, 62 ans, demeurant rue Verdelet, n° 4, Oncle de l'époux et Jean François SCHIRRER, sellier, 33 ans, même adresse, cousin.
Jean Etienne est décède le 1er avril 1852. Il était alors domicilié 15 rue de la Pelleterie. Ce dernier renseignement provient d'une pièce déposée par l'Etude de Maître Ch. MOREL d'ARLEUX, notaire à Paris, ayant été annexée à un acte de notoriété reçu le 7 avril 1853.
En ce qui concerne la famille SCHIRRER, je n'ai trouvé que le baptême de Jean François le 21 avril 1782. Il est fils de François Jean (l'oncle) et de Elisabeth Nicole LE ROUX, demeurant rue Saint-Honoré. Le parrain est François SCHIRRER (grand-père peut-être ?).

M. BEAUBESTRE N° 20

172

FORGET. Indications généalogiques sur les FORGET, Seigneurs puis vicomtes de Breuil-le-Vert (60) au 17e siècle dans ma monographie de ce village publiée en 1972.

M. A. MABILLE N° 393

176

INHUMATIONS. Le registre des inhumations est tenu et conservé par le gardien du cimetière lorsqu'il en existe un, par la mairie dans le cas contraire. Dans certaines communes, les deux registres sont tenus : dans l'ordre chronologique à la mairie, sous forme de fichier alphabétique au cimetière. Mais il ne semble pas que des règles précises soient appliquées dans ce domaine.
Les renseignements sont donnés sans formalité. En principe, le demandeur n'est pas admis à consulter lui-même les documents.
Pour ce qui concerne les vingt cimetières parisiens, le "Bureau des cimetières" 5 bis, rue Curial 75019 PARIS, accepte d'effectuer gratuitement les recherches. Joindre un timbre pour la réponse, et prévoir un assez long délai.

Le Bureau

180

ARCHIVES MEDICALES. Tous les dossiers médicaux, de quelque nature qu'ils soient, ne peuvent être consultés qu'après un délai de 120 ans comptés à partir de la date du décès de la personne concernée.

Le Bureau

182

NAISSANCES ILLEGITIMES. L'édit d'Henri II, de 1556, faisait obligation aux femmes non mariées de déclarer leur grossesse devant notaire. Il a été applique jusqu'à la Révolution.
Il est à remarquer que cette déclaration, qui pouvait également être enregistrée par un juge, n'était pas obligatoirement présentée au lieu du domicile de la future mère. Pour des raisons bien compréhensibles, cette formalité était souvent accomplie dans une commune plus ou moins éloignée.

Le Bureau

NAISSANCES ILLEGITIMES. On peut Signaler que, dans certaines paroisses, le curé inscrivait sur le registre d'état civil, régulièrement, qu'il avait annoncé en chaire les noms des femmes qui cachaient leur grossesse.

M. A. GALLIOT N° 16

183

MARIAGES PENDANT LA REVOLUTION. En vertu d'une loi du 13 fructidor An IV (30 août 1796), tous les mariages devaient être célébrés le décadi (dernier jour de la décade), au chef-lieu de canton dont dépendait le domicile des époux. Cette loi a effectivement été appliquée entre le ter vendémiaire An VII (22 septembre 1798) et le 28 pluviose An VIII (17 fevrier 1800).
Dans les recherches, il faut tenir compte du fait que le découpage administratif des cantons n'était pas nécessairement le même qu'aujourd'hui. Le canton de rattachement d'une commune pendant cette période devrait pouvoir être obtenu aux Archives Départementales.

Le Bureau

184

ARCHIVES DEPARTEMENTALES. La série B des Archives Départementales concerne les "Cours et Juridictions", archives antérieures à 1790. Elle contient tout ce qui a trait aux Parlements, bailliages, sénéchaussées; cours des comptes, cours des aides, cours des monnaies; eaux et forêts. On y trouve les procès, les jugements, et plus généralement les actes ayant donné lieu à enregistrement.
"Formalité introduite en France par l'ordonnance de 1539, l'insinuation avait pour but de rendre notoire, par un enregistrement, les dispositions des actes dont le public a intérêt d'avoir connaissance, à l'effet d'empêcher les fraudes clandestines qui pourraient se pratiquer au préjudice des personnes intéressées... Les commis des bureaux d'insinuation établis auprès des bailliages, sénéchaussées au sièges royaux, enregistraient ces actes "tout au long" sur des livres particuliers, cotés et paraphés par le lieutenant général et déposés chaque année au greffe. A partir de 1703, dans un but purement fiscal, cette formalité fut étendue à tous les actes translatifs de biens immeubles sur la valeur desquels devait être payé le "centième denier"; d'autres y furent soumis, qui étaient assujettis au règlement d'une taxe forfaitaire; on disait alors insinuation suivant le tarif.(Yann Grandeau : "A la recherche de vos ancêtres", Stock éditeur).

Le Bureau

ARCHIVES DEPARTEMENTALES - INSINUATIONS JURIDIQUES. Sous l'Ancien Régime, l'insinuation était l'inscription d'un acte sur un registre qui lui donne authenticité. L'insinuation "légale" assurait la publicité des donations (notamment des contrats de mariage et testaments). L'insinuation "fiscale" assurait la perception des droits de mutation. D'où l'intérêt des recherches dans les registres d'insinuations. Un exemple concret de ce qu'on peut en retirer.
1°) Exploration du fichier alphabétique aux Archives de Paris : je recherche ce qui peut exister au nom de DUJAY ou DU-JAY. Je trouve deux fiches concernant deux testaments. La première porte la cote DC6 210, folios 177 verso et 178 recto : testament de Dame Madeleine Angélique DUJAY, veuve de M. LECLERC de LESSEVILLE, conseiller au Parlement, en date du 26 juillet 1708. La seconde porte la cote DC6 215, folio 98, datée du 17 juillet 1713 et concerne Demoiselle Marie DU JAY, fille majeure, demeurant à Paris, rue de l'Escharpe, paroisse Saint-Paul. Les noms des notaires sont indiqués. Suivons le premier cas.
2°) Au minutier central des notaires (Archives Nationales) ayant le nom du notaire et la date, on me communique la liasse 574 de l'Etude IX et j'en extrais le testament olographe de Madeleine Angélique : 5 grandes feuilles, plus un codicille du 14 mars 1709 et une longue liste de nombres de 6 chiffres qui sont les numéros de ses rentes sur l'Hôtel de Ville. Le testament m'apprend beaucoup de choses sur ses neveux, ce qu'a été sa vie, sa fortune, son esprit de famille, ses principes de tolérance, ses voyages aux Cours de Munich et de Vienne, etc... Etant sur place, je cherche son contrat de mariage dans un impressionnant fichier... et finis par le trouver. Il est dans la liasse 567 de l'Etude XVI et porte la date du 22 octobre 1676 devant le notaire LE SEMELIER. L'époux est marquis et habite en son hôtel rue des Deux Boules. Madeleine AngéliQue a pour témoins Dame Marie d'HAUTEFORT, veuve de feu le Duc de SCHOMBERG., Pair et maréchal de France, chez laquelle est domiciliée la future (c'est la confidente de la Reine Anne d'Autriche) et Françoise de MONTALLAIS, comtesse de MARAN. Une annotation confirme la date du décès le 14 mars 1709. On mesure l'intérêt de cette recherche si l'on sait que les registres huguenots du lieu de naissance dans le Soissonnais et les registres paroissiaux de Paris de l'Ancien Régime (paroisse St-Germain l'Auxerrois) ont disparu , que D'HOZIER n'indique que "Madeleine Angélique DUJAY de ROZAY, née vers 1634, était l'une des Dames du Palais de la Duchesse de Bavière et fille d'honneur de sa chambre le 3 septembre 1672". Cette Duchesse était née Mauricette-Fébronie de la Tour d'Auvergne, fille du Duc de Bouillon, Prince de Sedan, et épouse du Duc Maximilien Philippe de Bavière, morte en 1705. Quant au "Dictionnaire de la Noblesse" de De La CHESNAYE-DESBOIS, il ignore le second mariage de Pierre LECLERC de LESSEVILLE avec Madeleine Angélique ! Sans le fichier initial, nous aurions ignoré que le frère aîné de cette Angélique s'était marié 3 fois avec descendance, D'HOZIER n'ayant cité que le fils né du premier lit, omettant le neveu capitaine à Sedan ainsi que sa descendance et l'ultime mariage du dit frère aîné avec une demoiselle dont le séparaient 55 ans d'âge, ce qui couronna la naissance d'une Marie-Catherine DU JAY de ROZAY que dota sa bonne tante... Sans cette insinuation, on n'aurait jamais trouvé la piste.
Conclusion : les vieux papiers en savent plus sur les généalogistes officiels dont toutes les informations doivent être soumises à vérification, tant les erreurs et omission sont nombreuses.
Dans les départements : les insinuations sont aux A.D conservées dans les séries B et C, avec les contrôles des actes des notaires, particulièrement précieux quand les minutes notariales ont été perdues ou détruites dans les guerres. A signaler encore la série YI (Archives du Châtelet de Paris) aux Archives Nationales.

M. A.J. BRAUD N° 192

 

185

AVéRADéRE. Relevé dans l'annuaire des Pyrénees-Atlantiques : .
. ABERADéRE Félix - 16, rue Thiers - Bayonne (64) Tél. : (59) 59.81.03
. ABERADéRE Jean-Pierre - 14bis, résidence Graville Analet (64) Tél. : (59) 63.88.05
Au sujet de l'orthographe de ce nom qui est certainement d'origine espagnole, il faut noter que la prononciation dans cette langue du V et du B est la même.

M. R. SIQUIER N° 100

186

SUCCESSION D'UN NOTAIRE. Le nom et l'adresse du successeur d'un notaire peuvent être demandés à la Chambre des Notaires, au chef-lieu du département concerné.

Le Bureau

187

CARTOGRAPHIE. A notre connaissance, il n'existe pas d'éditions de cartes des anciennes provinces de France, si ce n'est dans certains ouvrages d'histoire.
Nous signalons cependant l'existence des cartes de Cassini, dressées au 18e siècle, remaniées au 19e, qui sont des cartes au 1/86.400ième et qui couvrent l'ensemble du territoire. Elles sont vendues par l'Institut Géographique, 107, rue de la Boétie 75008 PARIS.

Le Bureau

189

DIVORCES. Qu'appelez-vous "acte de divorce" ?
Le divorce introduit dans notre législation par la loi du 20 septembre 1792 résultait à cette époque du consentement mutuel des époux. Ceux-ci en cas de désaccord devaient se présenter à la mairie accompagnés de témoins et leur déclaration était enregistrée dans le registre des mariages.
Cette pratique n'a eu en fait qu'une brève existence (jusqu'à la promulgation du Code Napoléon sans doute ? 1803-1804 ?). Le divorce aboli en 1816 et rétabli en 1884 nécessite de nos jours une procédure judiciaire. En vertu de la loi du 18 avril 1886 le dispositif du jugement de divorce doit être transcrit en marge de l'acte de mariage du couple, si celui-ci a été célébré en France. Les minutes de ces jugements se trouvent au greffe du Tribunal de Grande Instance (ex Tribunal Civil de 1ère Instance). on peut en demander la copie.
Toutefois dans le cas que vous soulevez, des justifications de parenté vous seront peut-être demandées.

M. BEAUBESTRE N° 20

191

RECHERCHES. La brochure préparée par M. LECOMTE et transmise dernièrement à nos adhérents a vraisemblablement apporté une réponse à la plupart des questions que vous vous posez.
En cas de difficulté, voulez-vous nous exposer un cas précis ?
Il sera plus aisé de vous répondre.

Le Bureau

195

ACTE DE MARIAGE. PROCURATION. Dans le langage juridique et à plus forte raison chez les notaires, chaque mot a un sens et si certains nous semblent synonymes, méfions-nous d'une subtilité qui nous échappe !
Le contrat de mariage est donc une chose, la procuration une autre.
Au XIXe siècle, avec le développement des voyages, nos ancêtres allèrent se marier de plus en plus loin de leur lieu de résidence qui est bien souvent celui de leurs parents. Ceux-ci, soit par indifférence, soit par un "trop plein" d'occupations, ne se libéraient pas et ne se rendaient pas au mariage de l'enfant quand il se déroulait à 40 ou 50 kms. Or les mariés, même majeurs, devaient rendre leurs "actes respectueux" à leurs parents. Ces derniers (ou parfois le survivant des deux seulement) donnaient donc leur réponse, sous forme d'un accord écrit, passé devant notaire :la procuration. Du point de vue de la forme, il s'agissait d'un acte en brevet, donc remis aux intéressés eux-mêmes et dont le notaire ne conservait même pas une copie. On en retrouve la trace sous forme d'une simple ligne dans les archives de l'enregistrement des actes... bien peu à vrai dire !
Rédigeant l'acte de mariage, le maire devait inscrire "un-tel, fils de... et... , donnant leur consentement au mariage projeté suivant procuration devant Me ... notaire à ... ".
Pour conclure, je dirais simplement qu'il ne reste aucune trace de ces procurations, à part dans les armoires de grand-mères !!

M. Pierre ARCHASSAL N° 52

Les dispositions légales se rapportant au mariage ont été modifiées à plusieurs reprises. Sans vouloir entrer dans le détail de ces modifications, on peut dire que de la promulgation du Code Civil à la loi du 17 juillet 1927, le consentement des parents était toujours exigé, toutefois les futurs, à partir de 21 ans pour les filles et de 25 ans pour les garçons, pouvaient passer outre à leur opposition après avoir fait procéder par acte notarié aux sommations respectueuses.
La présence des parents à la cérémonie valait approbation du mariage, s'ils n'y assistaient pas leur consentement devait alors revêtir des formes authentiques. C'est la raison de cette procuration notariée qui est tout-a-fait indépendante d'un éventuel contrat de mariage.

M. Jean BEAUBESTRE N° 20

ACTE DE MARIAGE. PROCURATION. Si le consentement des parents n'est aujourd'hui exigé que pour les mineurs (moins de 18 ans) il n'en était pas de même en 1828. En effet, comme sous l'Ancien Régime, le consentement des parents était obligatoire. Au-delà de 25 ans pour les hommes et de 21 ans pour les femmes, le consentement n'était plus nécessaire mais les enfants devaient
faire à leurs parents des "sommations respectueuses" et, à défaut du consentement après cette formalité légale, le mariage pouvait être célébré un mois après ce dernier refus.
Si les parents, consentants ne pouvaient se rendre en personne à la cérémonie, ils donnaient leur accord à l'avance, devant notaire, et l'acte était mentionné sur le registre et annexé à l'acte de mariage. C'est le cas évoqué par la question.
En revanche, s'il y avait un contrat de mariage, il aurait dû être mentionné dans l'acte d'état civil (date et nom du notaire). Il est possible que l'on ait omis de le signaler dans l'acte de mariage, mais c'était très rare.
Sous l'Empire, un arrêté de Napoléon 1er en date du 4 thermidor An XIII prévoyait que les futurs pouvaient déclarer sous serment qu'ils ignoraient le lieu du décès des parents et aïeuls. Cette formule était encore en vigueur sous la Restauration. Elle facilitait les formalités mais donna lieu à de nombreuses tricheries.

M. A.J. BRAUD N° 192

202

ESTIVALET. Recherches effectuées dans l'annuaire téléphonique de la Côte d'Or. Aucun n'apparaît dans les communes suivantes : Gemeaux, Salives, Is/Tille, Arc/Tille, Barjon, Brétigny, Le Meix.
A Dijon :
- ESTIVALET 3, rue Constantine (80) 32.42.80 futur numéro 55.41.14
- ESTIVALET Christian 11, rue Joseph Milsand (80) 30.75.54 futur numéro (80) 67.43.98
- ESTIVALET Edmond 41, rue Chanzy (80) 71.33.97
- ESTIVALET Gérard 10, bld Bourroches (80) 52.79.94
- ESTIVALET Madeleine 32, rue Morey St-Denis (80) 52.90.19
- ESTIVALET Madeleine 6, rue Résistance (80) 65.34.37
- ESTIVALET Marie-Juliette 132, rue Longvic (80) 30.83.02
- ESTIVALET P. 2, bld Clemenceau (80) 30.83.02
- ESTIVALET Yves 167, av. Eiffel (80) 43.33.76
- ESTIVALET Yvonne 22, rue Lamartine (80) 41.24.11

Mlle Michèle PRUVOST N° 456

ESTIVALET. Dans les communes considérées, ce patronyme s'écrit généralement ESTIVALLET.
- A Salives (21)
. en juillet 1644 est consignée Jeanne ESTIVALET de Flavigny (Les Laumes ?)
. 04.08.1672 + Françoise VACHY, veuve de feu Jean ESTIVALLET, témoins Edmé-Françoise et Laurent ESTIVALLET
. 26.02.1691 Noël VOISOT x Anne ESTIVALLET
. 24.08.1691 + Barbe CHARLIER femme de Pierre ESTIVALLET, marchand à Salives
. 07.06.1700 Edmé ROY x Jeanne ESTIVALET
. 09 11.1751 Jean ESTIVALLET, 24 ans, x Marie DESCHAMPS (lettre recedo d'Is/Tille) son parrain Jean ESTIVALLET, laboureur au Meix
. 04.02.1772 Claude ESTIVALLET, mineur, x Bénisme MUGNERET (lettre recedo de BarJon)
. 07.06.1784 Pierre MIGNARD x Jeanne ESTIVALLET
- A Taroul-Courtivron (21)
. patronyme relevé en 1650
. 23.04.1776 Jean ESTIVALLET ° Barjon x Prudence DROUOT
- A Minot (21)
. à partir de 1718 ° des nombreux enfants de Claude ESTIVALLET et Charlotte BRESSON
- A Fraignot et Vesvrottes (21)
. à partir de 1750 ° des enfants de Jean RONOT et Jeanne ESTIVALLET
Souhaite contacts avec Madame AUFFRET, n° 412

M. Jean SIMONNOT N° 21

203

DUBREUIL. Réponse communiquée par l'auteur de la question.
L'Assistance Publique dont relevait notre aïeul, invoquant justement le secret professionnel, refusait de révéler les renseignements contenus dans ses dossiers. Mais après objection qu'il s'agissait de renseignements de plus de cent ans et constitution d'un dossier (acte de décès de l'aïeul et actes d'état civil indiquant notre filiation) notre longue attente a été récompensée. Voici la réponse de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales.
Votre grand-père Louis DUBREUIL avait été conduit au centre d'accueil le 12 juin 1877 par un employé de l'hôpital de la Charité où il était né. En effet, sa mère Madeleine DUBREUIL, célibataire née le 28 février 1843 à Pouligny St-Pierre (36), cuisinière, était décédée le 10 juin 1877 dans ce même hôpital. Il est donc devenu pupille parce qu'il était orphelin. A cette époque, son grand-père était décédé, mais sa grand-mère Marie GUIDAULT, veuve DUBREUIL était encore vivante. Elle était journalière à Pontigny (36).

Mme DUBREUIL N° 422

206

ASSISTANCE PUBLIQUE. Les archives de l'ancienne Assistance Publique devenue Aide sociale à l'Enfance sont conservées 7, rue des Minimes 75003 Paris (service de documentation et des Archives).
Le chercheur y trouvera des dossiers remontant à 1639.
A Paris, c'est la DASS qui, seule, peut répondre aux demandes de renseignements.
Adresse : 12, rue de la Collégiale, 75005 Paris. Ne jamais venir sur place ou téléphoner.
Dans les départements, s'adresser à la DASS du département.
Les dossiers ne sont jamais communiqués.
(Sources : "Guide des recherches sur l'histoire des familles" - Gildas Bernard)

Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463

207

ILES BALEARES. Constituées en royaume de Majorque en 1276, réunies à la couronne d'Aragon en 1344, lequel fut réuni au royaume de Castille en 1474, les îles Baléares étaient espagnoles en 1857.

Le Bureau

213

FEU ou DEFUNT. La réponse a été donnée par M. CALLERY : "l'emploi des mots "feu" et "défunt" dépend du curé qui l'utilise. Il souffre de nombreuses exceptions Pour schématiser, "feu" désigne une personne décédée peu auparavant et qu'on a connue, "défunt" s'applique à une personne décédée depuis beaucoup plus longtemps ou qu'on n'a pas connue.

M. Pierre PLUCHOT N° 237

214

PUICHAFRAY. Il existe à Orléans un Pierre DEPUICHAFFRAY, retraité des PTT, originaire de Ouzouer-le-Marché (41).

M. A. GALLIOT N° 16

218

CONSANGUINITE.

Appellation habituelle
Droit Canon
Droit Civil
Coefficient de parenté
Frères - Soeurs (utérins et germains)
1er degré
2ème degré
1/4
Oncle-nièce ou cousins germains avec génération décalée
2me degré
3ème degré
1/8
Cousins germains ou "cousins 1er degré"
2me degré
4ème degré
1/16
Cousins issus de germains avec génération décalée
3me degré
5ème degré
1/32
Cousins issus de germains ou "cousins 2ème degré"
3me degré
6ème degré
1/64

Correspondance des différentes appellations et évaluations des degrés de parenté entre deux sujets.
(Sources : "La Revue française de généalogie - n° 14)

Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463

CONSANGUINITE
L'église a de tous temps, considéré que certains obstacles s'opposaient au mariage. Il en est ainsi notamment de la consanguinité, des affinités, de la réception des ordres majeurs, des vœux monastiques etc...
En vertu des dispositions canoniques, la consanguinité se calcule en degré : la parenté entre frères et sœurs constitue le 1er degré, entre leurs enfants (cousins germains) le 2ème degré, entre leurs petits-enfants (cousins issus de germains) le 3éme degré, entre leurs arrière-petit-enfants (cousins au 8ème degré) le 4ème degré, entre leurs arrière-arrière-petits-enfants (cousins au 10ème degré) le 5ème degré de consanguinité et ainsi de suite.
Jusqu'au 4ème degré inclus une dispense épiscopale était nécessaire avant la Révolution pour pouvoir se marier entre cousins.
Les affinités prohibitives consistaient dans le mariage d'un veuf avec sa belle-soeur, d'un parrain avec sa filleule ou la mère de celle-ci et vice-versa. Là encore une dispense permettait de passer outre.
Des dispenses existaient également : le second et troisième bans de publications de mariage en temps prohibés (Avent et Carême ), etc...
Certaines de ces prohibitions ont été reprises par le Code Civil (articles 161 ; 162 ; 163) qui prévoit également dans certains cas une dispense du Président de la République (article 164).

M. BEAUBESTRE - n° 20

219

REGISTRES
Sous l'Ancien Régime, la tenue des registres paroissiaux découlait d'Ordonnances Royales (Villers Coteret 1539 - Blois 1579 etc...).
En vertu de ces Ordonnances les registres devaient à la fin de l'année être déposés au Greffe du Bailliage ou de la Sénéchaussée, ce qui ne fut pas toujours fait.
De nos jours, l'état civil est régit exclusivement par les dispositions du Code Civil, tandis que les registre paroissiaux tenus postérieurement à la Révolution par les autorités ecclésiastiques ne valent qu'auprès de celles-ci et sont dénués de toute valeur juridique.

M. BEAUBESTRE - n° 20.

227

MAJUREL/BRAN
Il y a eu deux erreurs dans la transcription effectuée par l'Officier d'état civil.
Le premier nom n'est pas MAJUREL mais MAJOREL. Le second nom n'est pas BRAN mais BRAL.
MAJOREL Joseph né le 3 Mai 1842 à Vimenet (12) s'est marié le 29 juillet 1865 à Marseillargues (34) avec BRAL Virginie née à Cabanols-Montpaon (12) le 16 Août 1844.

M. Thierry VIALA n° 222

231

GOUYETTE/MERCIER
Victor GOUYETTE X 17.11.1872 PLEMY (22) Reine MERCIER dont :
- Reine, Marie, ° 02.02.1874 - PLEMY
- Victor, Pierret Marie, ° 30.05.1876 - PLEMY
+ 04 .01.1955 PARIS 20éme, X 10.10.1905 - PLEMY, Adéle,Marie, Joseph MARTIN.

M. Michel DAVY - n° 457

232

FRANCISATION D'UN NOM ETRANGER. Passage emprunté au "Guide des recherches sur l'histoire des familles", Archives Nationales 1981 par M. Gildas BERNARD.
De 1803 à 1962, on se servira de l'ouvrage de l'archiviste JEROME (de son vrai nom Henry COSTON) "Dictionnaire des changements de noms" tome 1 1803-1956, tome II 1957-1962, Paris 1957 et 1964 2 volumes. Ces:volumes ont été rédigés à partir du dépouillement du Bulletin des lois de 1803 à 1931, du Journal Officiel ensuite.
Le fichier des changements de noms, conservé au Ministère de la Justice, a été microfilmé et le microfilm est conservé aux Archives Nationales sous la cote 328 Mi 1 et 2 ; il concerne la période allant de 1848 à 1942.
De l'an XI à 1828, on trouvera les changements de noms dans BB 12, 1 à 11, classé par ordre chronologique avec un index des noms de personnes sous forme de fichier.

M. Thierry VIALA N° 222

233

LAVIGNE/BOINET : Mathurin LAVIGNE marié le 29.01.1798 à Quessoy (22) avec Françoise BOINET (née le 13.02.1781 à Quessoy, fille de François et Jeanne MORIN).

M. DAVY n° 457

235

VIGNERONS
Les premiers crus renommés en Gaule, furent ceux du Languedoc et des Côtes-du-Rhône. La réputation des bordeaux et bourgognes ne s'établit qu'au Moyen-Age.
Mais dès la fin de l'Empire romain, il y avait des vignes même dans la Limagne d'Auvergne et sur les bords de la Moselle.
On ne buvait guère de vin en dehors des pays où on le récoltait, mais la culture de la vigne s'étendait à des régions où elle a disparu depuis, parce que le raisin y mûrissait mal comme en Artois, dans le Nord de l'Ile de France, la Vallée de l'Eure, la haute vallée de la Durance.
Avec l'essor des communications ferroviaires, la facilité des échanges commerciaux rendant inutile la protection de petits vins trop verts dont la consommation locale ne voulait plus, le reflux de la viticulture se poursuit dans les régions marginales où il s'était déjà amorcé avant 1850.
Au nord d'une ligne Le Havre-Orléans-Besançon, la superficie plantée diminue de 45.000 ha. Les grands régions viticoles, elles, continuent leur expansion ainsi que les vignobles faiblement ou non atteints par l'invasion phylloxérique, ceci jusqu'aux années 1870 où la viticulture atteint son apogée.
Sources : 1 - "Le Village et le Paysan de France" - A. DAUZAT.
                  2 - "Histoire de la France Rurale" Tome 3 - WALLON et DUBY.

Mme Madeleine MOREAU-DENIS -

VIGNERONS
A propos de la limite septentrionale de la culture de la vigne en France et, par conséquent, lors de recherches généalogiques, "jusqu'où vers le nord, trouve-t-on des vignerons" ? j'ai relevé les deux informations suivantes :
1°) Extrait de : "Directionnaire Français Illustré et Encyclopédie Universelle" de B. DUPINEY DE VOREPIERRE (Edité sous le Second Empire) :
"Sur les 89 départements qui composent le territoire de la France, il n'y en a que 10 où la vigne ne soit pas cultivée ; ce sont : le Calvados, les Côtes du Nord, la Creuse, le Finistère, la Manche, le Morbihan, le Nord, le Pas de Calais, la Somme, la Seine Inférieure. On y pourrait ajouter un 11ème, l'Ile et Vilaine, qui ne possède que quelques hectares de vignes.
Dans notre pays, la limite septentrionale de la vigne forme, de l'ouest vers le nord, une ligne ascendante qui, partant des côtes de l'Océan à peu près à moitié distance entre Nantes et Vannes, viendrait passer un peu plus haut que Paris, Soissons et le confluent de la Moselle avec le Rhin. Cette ligne est donc à peu près parallèle à la direction générale des Côtes de la Manche".
2°) Extrait de "La Vigne et le Vin en France", Article paru dans la Revue des P.T.T. de France, N° 2 - 1975 :
"Il convient de remarquer que les lieux d'implantation du vignoble français n'ont pas été choisis en fonction de conditions naturelles favorables mais en raison des facilités que leur offrait la géographie pour le transport des vins qui s'effectuait soit pas la navigation maritime soit par les routes carrossables. C'est ainsi qu'aux IVème et Vème siècles, empruntant les voies ouvertes par les vallees de la Moselle, de l'Yonne, de l'Aube, de la Seine, la vigne se crée trois nouvelles positions particulièrement fortes à Trêves, Auxerre et Paris. Sa conquête s'achève enfin, entre les VIème et IXème siècles, par une mainmise à peu près totale sur notre territoire et cela jusqu'en Alsace - c'est à peine si lui échappèrent quelques régions comme la Picardie, mais elle atteignit les portes de Lille".
Pour terminer sur une note plus personnelle, j'ai trouvé dans mon ascendance maternelle et dans la région de Meulan (Yveline) :
- un vigneron (et maraîcher) à la fin du siècle dernier ;
- un cerclier (cercles de tonneaux) à la même époque ;
- un échalasseur, à la fin du XVIIIème siècle (l'échasseur fabriquait les perches (ou échalas) longues de 1,50 m à 2 m que l'on fichait en terre pour soutenir un cep de vigne.
Enfin, je signale, à toutes fins utiles, la parution fin mai 1982 d'un ouvrage publié par la Société Historique de Pontoise : "Vin, Vigne et Vignerons et Région Parisienne du XVIIème au XIXème siècle" de M. Marcel LACHIVER (Thèse de Doctorat d'Etat).

M. Guy SCHOENAUER - n° 419

 

VIGNERONS. Nul doute qu'il n'y eut beaucoup de vignes dans tout le pays de Carentoir. On peut s'en convaincre aujourd'hui même : nous avons des preuves positives de ce fait remarquable. C'est ainsi que dans l'aveu de 1493, on signale la vigne de la Basse-Bouexière, qui était affermée en 1514 à Jean Prioul la somme de 40 sous. Celle de la Basse-Bouexiere avait 4 journaux et 12 cordes.
Dans un minu présenté à la Roche-Gestin en 1466, il est dit : "Une hommée de terre en vigne. joignant d'un bout à terre en courtil à Guillaume Le Roy et d'autre à terres en courtil et vignes à Renaud Viguier." Dans l'aveu du 19 juin 1578, on parle d'un champ en vigne et d'une autre vigne qui se trouvait tout proche de la Chapelle Gaceline , l'aveu de 1419 signale la vigne du Mur ; au autre de 1450 dit que sur le Rahun, tout prés de la Gacilly, se trouvaient les vignes Caradeuc ; celui de 1471 parle de la vigne de la Haute-Bardais ; un autre, de la vigne de Montauban.
Il n'y a pas longtemps qu'on en voyait des traces un peu partout. Il en existe encore. Le village des Vignes le fait aussi supposer.
Nous pouvons remarquer la présence de nombreuses vignes dans tout le doyenné de Carentoir. Le presbytère de Saint-Martin avait dans ses dépendances un champ planté en vigne et qui en porte encore le nom. Le 16 août 1737, le sieur Bigottière de la paroisse de Glénac, s'engageait à fournir à Maître Jean Hoéo une barrique de vin "cueilli de sa vigne".
Ce fut le 16 avril 1774, que le général de Sixt fit requête au Parlement pour obtenir un arrêt permettant d'arracher la Vigne de Sainte-Anne, dépendance de ladite chapelle.
Enfin, le recteur de Glenac, Claude Drouet, obtenait le 18 novembre 1679, une sentence condamnant Jean Rado, sieur de la Ville-Janvier à lui payer exactement la dîme des raisins.
Si nous remontons au IXe siècle, nous voyons le clerc Anauan condamné à avoir la main coupée pour tentative d'assassinat sur le prêtre Anauhoiarn, se racheter en donnant à Saint- Sauveur de Redon la vigne en Tréal (Cartul., 28 février 858). On ajoute que les vignes étaient très nombreuses en cette paroisse et les raisins détestables. Nous le croyons sans peine.'
Extrait de "L'ancienne Paroisse de Carentoir" de l'Abbé Le Clainche, librairie Lafolye 1895- Vannes.
Carentoir est du canton de La Gacilly (56) à la limite de l'Ille-et-Vilaine.
Mes parents m'ont laissé à La Gacilly un champ qui s'appelle "La vigne" et ma maison gacilienne est ornée d'une treille qui, bien que non traitée, produit un bon raisin de table.

M. Louis PERRIGUE N° 270

238

HOPITAUX DE PARIS. Les archives de l'Hôtel-Dieu et des autres hôpitaux de Paris ainsi qu'une grande partie des Archives de l'Assistance Publique, ont disparu dans l'incendie de 1871. Ont subsisté ceux des Quinze-Vingts (1620-1786).
Extraits du "Guide des recherches sur l'histoire des familles" de M. Gildas BERNARD.

M. Thierry VIALA N° 222

239

PROFESSIONS. TIXIER ou TISSIER est synonyme de tisserand et a donné également TEYSSAC, TISSOT, TESSAND, etc...
TAILLANDIER : forgeron qui ébauchait des outils tranchants, pic, pioche, bêche, hache. Il existe une rue des Taillandiers à Paris Xle arrondissement.
PHYSICIEN. On appelait ainsi celui qui racontait les légendes et faisait des tours dans les foires et les fêtes. Il pratiquait la "physique" considérée alors comme la magie, et il était en relation avec Satan.

M. Pierre PETIT N° 683

257

DOTTE. Le mot "DOTTE" exprime, en langue d'oïl, la crainte ou le soupçon. Or cette langue couvrait, comme chacun le sait, une étendue située au nord d'une ligne Poitiers- Grenoble. Il est donc fort possible qu'il faille rechercher l'origine de la famille DOTTE dans les régions du Doubs et, pourquoi pas, en Suisse.

M. P.V. ARCHASSAL N° 51

258

HERLAUT
HERLAUT François 12 boulevard Jacquand 13008 MARSEILLE - Tél. (91) 80.07.32 (source : annuaire des Bouches du Rhone 1981).

M. Thierry VIALA - n° 222

HERLAUT. HERLAUT peut être rencontré dans n'importe quelle partie du territoire français car il est dérivé du nom de Saint-Herle. On lui donne en langue d'oïl le sens de paresseux.
En Normandie, région pas si éloignée de Féchain, on rencontre beaucoup plus fréquemment HERLANT qui, à la suite d'une mauvaise écriture peut devenir HERLAUT.
Dans ce cas, HERLANT aurait plutôt le sens de tracassier (celui qui donne du souci). Est-ce une piste ?

M. P.V. ARCHASSAL N° 51

264

MATRAT ou MATTRAT. Au 17e siècle, on trouve l'orthographe MATRA dans la région nantaise, surtout au Bignon, Montbert et Genestou (sauf 2 exceptions : MATRAS) :
Laurent x Guillemette CLéNET
Guillaume x Philiberte JOUMOUILLé
Jean x Michèle LéAUTé
Ambroise x Françoise MARYE
Jean x Françoise MARYE
Charles x Marie GADAIS
Michel x Jacquette GUIBRETEAU
Enfin, le vénérable et discret messire Ollivier MATRA prêtre.

M. Jean HERBRETEAU N°8

268

SALAGE/CAIZERGUES. SALAGé Etienne François ° 12.01.1815 Mas de Londres, fils de François SALAGé et de Anne NOURRIT x 11.08.1842 Saint-Gély-du-Fesc (34) à CAIZERGUES Marguerite Adélaïde ° 1820 Argeliers, canton d'Aniane (34), fille de CAIZERGUES Joseph et de feue FOURNEL Marie (+ Matelles,34)
Ascendants de SALAGé Etienne François : patronymes TEISSEDRE, ESTEVE, SALAGé, NOURRIT.
Renseignements fournis par M. SALAGER Pierre du Cercle Généalogique du Languedoc, par l'intermédiaire de M. ALEGRE de la SOUJEOLE, CGPTT n° 261.

M. Thierry VIALA N° 222

289

Lettres patentes
- GRAND-CHAMP est un nom de terre très répandu. Je pense qu'il faut le chercher en Normandie.

- Extrait du dictionnaire des "Anobles normands (1600-1790)" par Gérard d'ARUNDEL de CONDE 1975

LE MERLE
Juin 1651 : réhabilitation et nouvel anoblissement si besoin est pour Jean LE MERLE, sieur de Grand-Champ, en récompense des services rendus par lui, son père et son fils. Le père a dérogé en prenant quelques dîmes à ferme. Jean LE MERLE avait déjà obtenu des lettres de réhabilitation en 1645 mais la Cour des Aides fait des difficultés pour les vérifier.
Enregistré comme nouvel anoblissement en la Cour des Aides de Normandie le 21 juin 1653 (Registre du Conseil, p. 57 et Registre mémorial 36, folio 146 verso).
Note : le nouvel anobli demeure au Regnouard (Election d'Argentan). L'information sur les lettres de réhabilitation de 1645 rapporte la généalogie du futur anobli depuis son quart-aïeul (Registre du Conseil à la date du 16 avril1646, p. 282). Le nouvel anoblissement a été confirmé par autres lettres patentes de 1665.
Armoiries : de gueules a trois quintefeuilles d'or, 2 et 1. Timbre : casque de profil à 10 grilles surmonté d'un lévrier Issant orné de ses lambrequins d'or et de gueules. Supports : deux lévriers au naturel (blancs).

LE MERLE ou DU MERLE
Janvier 1665 : confirmation d'anoblissement en faveur de Jacques DU MERLE, sieur de Grand-Champ, brigadier de la compagnie des gendarmes de la garde du roi, en récompense de 50 années de service , de ceux de Jacques DU MERLE, sieur de Chesnay, son aïeul, pendant 20 années, et de ceux de Jean DU MERLE, sieur de Grand-Champ, son père. Son père avait obtenu des lettres de réhabilitation le 24 janvier 1645 dont il fut débouté faute de justifications suffisantes. Il obtint alors des lettres de nouvel anoblissement en juin 1651 mais elles ont été révoquées en 1664.
Enregistré en la Cour des Aides de Normandie le 21 avril 1665 (Registre du Conseil, p. 532).

M. Célestin DENIS n° 797

295 Une réponse à cette question est donnée dans le bulletin n° 14 y aller ? y aller
 

Le bureau des cimetières de Paris m'a fait la même réponse. Il serait peut-être intéressant de consulter à la mairie du 14éme arrondissement le Service de l'Etat civil ou celui des inhumations. Vous pourriez également consulter les différents cimetières où le défunt aurait pu être enterré.

M. GALLIOT n° 16

303

1) Le patronyme en question s'orthographie encore REYMONENQ. Une rue de Toulon porte le nom de Victor REYMONENQ sans autre précision.
2) La paroisse Saint-Cyprien n'existait pas à Toulon dans les années 1700 où serait né Jacques Guérin R. Elle a vu le jour après 1850 seulement.
3) Aucun "de" REYMONENQ recensé sur le registre d'état civil réservé à la noblesse et consulté aux archives de Toulon.
4) Deux actes d'état civil me mettent sur la voie de :
a) la paroisse de "La Roque" au nord de Toulon qui dépendait du diocèse d'Aix alors que Toulon est incluse dans le diocèse de Fréjus. Je suppose qu'il doit s'agir de La Roquebrussanne.
b) de "La Roque" (Esclapon) à l'est de Toulon. Moins vraisemblable car elle faisait partie du diocèse de FréJus.
5) Un acte d'état civil évoque le nom d'une commune à l'est de Toulon : "Le Puget". J'hésite entre Puget-Ville et Le Puget/Argens. Aucune précision de paroisse.
Des recherches plus approfondies sont en cours aux archives de Draguignan suivant le temps disponible. Le résultat sera communiqué ultérieurement.
Annuaire téléphonique 1982 à Toulon
REYMONENQ - 4, boulevard Jules Michelet Tél (94) 41.37.73
(Albert) La Closerie - Chemin Barre Tél (94) 24.49.30
(G. ) Le Plessis - Chemin Moneiret Tél (94) 24.49.3û
(M. Louise) 2 bis, rue St-Léon Tel (94) 46.13.20
(Patrick) 31 HLM La Beaucaire Tel (94) 91.21.28

Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463

313

Extrait de "Les Rues d'Arras" de A. d'Héricourt et A. Godin, Editions "Culture et Civilisation", Consultable aux A.D. d'Arras (62)

Rue du Nocquet d'Or

De la rue des Augustines à la Place Sainte-Croix, elle a tiré son nom d'une enseigne. Au Moyen-Age, nocque ou nocquet, son diminutif, signifiait une gouttière (1). Ce mot est encore employé dans nos campagnes comme synonyme des auges dans lesquelles on dépose la nourriture de certains animaux domestiques. Cette rue est désignée dans des titres du XXVIIIème siècle sous le nom de Cugnette-au-Beurre. La cugnette (2) était un petit pain de forme allongée dont on régalait les enfants à la Noël, et qui, leur disait-on, était apporté par l'enfant Jésus. Dans les environs de Béthune, la cugnette au beurre est un droit prélevé par le clerc. Celui-ci porte dans chaque maison aux fêtes de Noël un petit pot en grès qu'on lui remplit généreusement. Malgré les révolutions, cet usage est encore en vigueur (4) dans plusieurs communes. Le 10 avril 1725, l'abbaye de Saint-Vaast accorda l'autorisation de placer dans cette rue une treille et une enseigne représentant le Petit Palais (3). LEBON (5) a habité pendant quelque temps la maison qui fait l'angle de la rue des Augustines. Nous ne reviendrons pas sur les actes du farouche pro-Consul, ni sur les violences dont il souilla la ville d'Arras.

(1) L'abbé Corblet fait venir noc et nocquet du celto-breton-naoz. Recherches philologiques sur le dialecte picard ancien et moderne, mémoires de la Société des antiquaires de la Picardie, 2éme série, tome 1, page 550.
(2) id. (1) page 397
(3) Archives départementales Reg. aux grâces de 1725 à 1754, fol. 5
(4) Texte de 1856
(5) Bourreau sous la Terreur

Rue du Canon d'Or

Id. rue du Nocquet d'Or. Ainsi nommée d'une enseigne qui a disparu mais qui se retrouve encore dans les archives de la mairie à la date du 5 juillet 1757. Cette rue commence à la Place des Chaudronniers et se termine par un retour à angles droits sur celle des grands Vieziers.

Monsieur Alain OBLIN
Association Généalogique du Pas-de-Calais

314

ARCHIVES D'ASSOCIATIONS
Les archives d'entreprises et d'associations sont à chercher dans la série J, éventuellement dans la série E, des A.D. Ces fonds sont en général plus nombreux, sauf dans quelques départements, l'Isère par exemple.
(Tiré du "Guide de l'Histoire des Familles" - Gildas Bernard, An 1981)

M. Thierry VIALA n° 222

316

Il existe dans le Cher, la commune de Soye en Septaine desservie par Levet (18340) ou Bourges.

M. Lucien LESCOUT N 527

SOYE-EN-SEPTAINE est une commune à 10 km au Sud-Est de BOURGES

Monsieur GALLIOT n° 16

318

Un Jacques COURT né le 25.06.1730 à Campares (81) fils de Jacques COURT et de Marguerite OLMIERE.
Actuellement, quelques porteurs de ce patronyme dans le Tarn et l'lsère (Grenoble, Grésivaudan, Sud-lsère).
En outre, ce nom apparaît dans la plupart des grandes villes (Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, etc...)

M. HOLMIERE Michel n° 870

Le 27.11.1855 à Saint-Didier-en-Rollat (03) x de BARDOT Françoise ° 03 05 1834 St-Rémy-en-Rollat et COUR Gilbert ° 01.05.1825 à Mazerier, domestique, domicilié à Paray-ss-Briailles, fils majeur de COUR Jean + Bègues 21.09.l840 et de BOUGAREL Charlotte, 72 ans, propriétaire, domiciliée à Bayet.
Témoins : COUR Antoine, 35 ans, domestique à Bayet, COUR Jean, 33 ans, propriétaire à Bayet frères du futur
De ce mariage :
° COUR Marguerite St-Didier-en-Rollat 28.12.1855
° COURRE Jean St-Didier-en-Rollat 16.05.1860
° COURT Pierre Gervais St-Didier-en-Rollat 19.06.1866
Le père était métayer à Saint-Gilbert, commune de St-Didier-en-Rollat, ainsi que BARDOT Pierre ° 1810 (père de BARDOT Françoise) et que BARDOT Pierre ° 1846, fils du précédent et père de mon grand-père.
En 1874, COUR Jean (Gilbert) locataire au Deffant (commune de St-Didier-en-Rollat) est témoin pour le + d'un enfant d'une sœur de BARDOT Françoise.
Je perds ensuite la trace de la famille COUR, mais je crois que COUR Pierre (° 1866) âgé de 10 ans de plus que mon grand-père BARDOT Jean, fut son tuteur à la mort de BARDOT Pierre (° 1846 + 1891).
Pierre COUR +19.02.1947 à Saint-Didier-en-Rollat.

XXX

COURT
Renseignements extraits de l'Histoire du Languedoc, publiée sous la direction de Philippe WOLFF - Privat Editeur.
Antoine COURT, jeune bourgeois de Villeneuve-de-Berg, à 20 ans se voue à rétablir l'orthodoxie de la communauté protestante. Il y parvient avec une ténacité inflexible, faisant décider en 1715 de réinstaller les consistoires et d'interdire la prédication aux "prophétesses", pourchassant sans trêve et sans douceur les inspirés et les éliminant presque tous à l'exception de quelques isolés tel le prédicateur DORTIAL qui est pendu à Nîmes en 1742 ou de quelques noyaux de "gonfleurs" ou "souffleurs"...
Son fils, COURT de Gebelin, prit part à l'édification à l'édit de 1787 qui accorde aux protestants un état civil régulier et l'accès aux charges et emplois.-
(pages 423 à 425 de l'Histoire du Languedoc)

M. Thierry VIALA n° 222

Je trouve des COUR parmi mes ancêtres dans le Doubs :
- COUR Louise née à Branne (25) prés de Clerval, en 1860, fille de
- COUR Joseph né à Hyeire-Paroisse (près de Baume-les-Dames) en 1833, qui avait épousé Jeanne LONCHAMPT et était fils de COUR Jean-Claude
- COUR Françoise née à Fontenelle-Montby près de Clerval, épouse à Branne Jean-Claude PERNOT en 1860
- COUR Claude naît à Fontenelle-Montby en 1831, fils de COUR Joseph
- COUR Jeanne naît au même lieu en 1832 et est la fille de COUR Gabriel
Ce patronyme semble assez usité dans le Doubs. Avez-vous d'autres renseignements sur ce patronyme ?

Madame CARON n° 712

Mariage à Auris/Oisans (Isère) le 10.10.1717 de Tiburce COURT, natif d'Hués, fils de Jean Baptiste COURT, décédé et d'Anne CULET, avec Jeanne EYMARD, fille de Claude EYMARD et Louise FABRE (4ème degré de consanguinité).

M. HOLMIERE n° 870

327

Des établissements de ce genre existaient à Paris dès le 17e siècle et étaient attachés aux prisons. L'établissement du Châtelet fut remplacé en 1804, par une morgue séparée de la prison. Cette morgue fut agrandie en 1830 mais devenue insuffisante, une nouvelle morgue fut installée en 1866 près de la Seine, derrière Notre Dame. Selon l'encyclopédie, le quai de l'Archevêché se trouve à cet endroit.
Toujours selon l'encyclopédie : les morts sont placés derrière une cloison vitrée sur des dalles de marbre. On retarde la décomposition par des filets d'eau et divers autres moyens. La durée moyenne de l'exposition est de 24 H et la plupart des corps sont reconnus pendant ce temps.
Références : Encyclopédie de 1890.

M. Michel SAUVAGE N° 555

331

HISTOIRE DE PARIS. La morgue est installée sur la quai de l'Archevêché (quai Catinat jusqu'en 1803) depuis 1864. Elle avait quitte le Grand Châtelet en 1804 pour le Marche Neuf où elle resta jusqu'en 1864. En 1910, il était question de la transporter place Mazas, son emplacement actuel.
(d'après "Promenades dans toutes les rues de Paris" du Marquis de Rochegude - Hachette 1910).

M. Gaston SAGOT N° 214

334

PERRIGUE. On serait d'abord tenté de le ranger parmi les nombreux dérivés hypocristiques du prénom évangélique Pierre. Ils sont nombreux en effet les patronymes qui pourraient se réclamer de la paternité du chef des apôtres ! Mais, avant de conclure, la réflexion s'impose. Car il y a un concurrent qui lui aussi prétend avoir donné naissance à de nombreux enfants, bien qu'il appartienne au règne minéral : la Pierre. Il nous faut donc choisir. Mais tout en nous disant que l'erreur ne serait pas bien grave puisque les deux mots sont à la fois homonymes et synonymes.
PIERRE, nom de l'apôtre, est en effet la traduction du nom sous lequel il fut désigné par le Christ lorsqu'il reçut les clés du Paradis : CEPHAS, qui en araméen est synonyme de PIERRE ou ROC "tu es Pierre et sur cette Pierre...". Si donc il y avait erreur sur le choix, elle ne serait pas d'ordre étymologique mais thématique.
Mais voilà qu'une troisième hypothèse vient encore aggraver notre incertitude : le "VIEIL FRANCOIS" appelait ce que nous avons maintenant coutume d'appeler POIRIER, un PéRIER. Ce qui est attesté dans notre vieux langage depuis le VIIème siècle.
Le nom se rapporte plutôt au minéral désignant un endroit Pierreux dont le suffixe en "IGUE" semble quelque peu péjoratif (tout comme GARRIGUE). Donc, un toponyme qui serait devenu patronyme s'appliquant à l'occupant du lieu suivant un processus bien connu (Roches, Chemin, Vallée, la Planche, etc...).
Noms issus de PIERRE (ROC) : PERRACHE, PERRARD, PERRAT, PERRAY, PERROY, PERREUX, PIERREUX, PERRIGUE, PERRIER, PERRON, PERRONNEAU, PERROUIN, PEROCHE, PERROCHON, PERREFITTE (Pierre levée) et les formes méridionales : PEYREFITTE, PEYRELONGUE, PEYRELADE, PEYROUX.
D'autres plus proches de nous : PEROUX, PEROUSE, DUGUEPEROUX, (PEROUX = PIERREUX).
Pour conclure, votre nom semble être un toponyme devenu patronyme et désignant un endroit pierreux. Cette réponse est dû grâce à l'obligeance d'un de nos collègues de notre Cercle Généalogique de Rennes.

M. Celestin DENIS N° 797

341

1. Le nom de l'épouse de Pierre BENAZECH n'est pas CARADE mais CALCADE (forme féminisée de CALCAT). J'ai revu l'acte de mariage : un "l" très court accolé à un "c" incomplet a permis de lire CARADE. D'autres actes confirment l'orthographe CALCAT. BENAZET devient BENAZECH à partir de 1720.
2. Descendance de Valentin BENAZET
Valenti(n) BENAZET °ca 1621 + 04.11.1711 St-Laurens d'Autherive x Jeanne GATIMEL
dont quatre enfants connus :
1) Pierre +/1720 x Anne CALCAT (CALCADE) laquelle °ca 1667 + 17.01.1712 St-Laurens
dont quatre enfants connus :
- Marie °ca 1697 x Jean HOLMIERE 01.08.1720 St-Etienne de Cahuzac (6 enfants connus dont descendance BOMPAR, HOLMIERE, VALETTE...)
- Barthélémy ° 05.03.1703 St-Laurens
- Jeanne ° ca 1705 St-Laurens
- Louis ° 24.10.1707 St-Laurens + 16.09.1723 St-Etienne
2) Jacques x Catherine MADAULE 06.02.1703 St-Laurens dont deux enfants connus :
- Guillaume ° 23.11.1703 St-Laurens
- Jean ° 12.01.1708 St-Laurens
3) Barthélémy x Jeanne LACROUX 21.09.1706 St-Laurens
4) Louis x Jeanne MAUDAULE 31.06.1711 St-Laurens

XXX

BENAZECH Jeanne, fille de Jacques BENAZECH et de Marie ROLLON, mariée le 12.08.1781 à Roquecourbe (81) avec DOUZALS David (tonnetier, "non catholique") fils de David DOUZALS et de Marie FOURGASIé. 3 enfants au moins :
- Elisabeth née le 22.05.1782 à Roquecourbe
- Charles né le 06.09.1783 à                "
- Etienne né le 12.08.1789 à                "

M. ROUGER Marc n° 637

343

BIARD Pierre marié à MARC Jeanne, d'ou BIARD Pierre né à Archiac (16) le 11.02.1796 marié au même lieu le 01.05.1819 avec Marie GRAVAUD. Décès non trouvé.
Pierre et Marie BIARD ont eu Zelie BIARD, née à Archiac le 16.07.1825 et mariée à
Arthenac (16) le 31.01.1847 avec DURAND André. Décés non trouvé.
Ce couple a eu Alexis Clément BIARD né à Archiac en 1885, décédé le 30.12.1938 à Royan, route de la Tremblade. Il était entrepreneur de maçonnerie.... et mon ancêtre n° 12

Mme Patricia SERY (non PTT)
Le Promontoire E
29, rue des Salves
06510 Carros-le-Neuf


344
345

CALMEYN Philippe Jacques x 15.05.1772 Ypres + 06.10.1783 Ypres
KIECKEN Françoise Jacqueline °22.10.1744 Poperinge +18.05.1819 Poperinge

Ascendance KIECKEN

KIECKEN Jean-François °03.03.1691 Poperinge et +29.11.1768 Poperinge
x 11.02.1744 Poperinge
BLANCKAERT Marie-Godelieve °13.03.1715 Houtem et + 03.03.1779 Poperinge

KEICKEN Michel °24.08.1647 Poperinge et +18.10.1720 Poperinge
x
GHYS Marie °08.12.1648 Poperinge et + 13.03.1718 Poperinge

BLANCKAERT Pierre
VAN BELLE Jacqueline

Descendance CALMEYN

- CALMEYN Philippe Jacques François °15.07.1780 Ypres et + 15.09.1862 Steenvoorde
x 17.08.1808 Quaedypre
MATTON Marie-Jeanne Thérése °18.11.1774 Socx et + 31.12.1822 Quaedypre

- CALMIN Pierre Jacques Louis °06.11.1811 Quaedypre et + 30.12.1881 Hazebrouck
x 25.10.1841 Steenvoorde
FONTAINE. Marie Amélie Reine °30.10.18180Hazebrouck

- CALMIN Louis Armand Henri °22.02.1843 Steenvoorde et +17.09.1893 Steenvoorde
x 05.06.1867 Hazebrouck
BOLLIER Marie-Thérése °01.02.1842 Hazebrouck + 20.11.1910

- CALMIN Marie-Léonce °25.11.1867 Hazebrouck +24.11.1946 Steenvoorde
x 26.05.1892
CAEREL Henri Emile °10.03.1865 Steenvoorde et + 06.02.1939 Steenvoorde

VLAAMSE VERENIGING VOOR FAMILIEKUNDE
Van Heybeeckstraat, 3
2060 ANTWERPEN-MERKSEM

349

Consultation des microfilms.
1) Pour les microfilms des RP français, il est préférable de demander aux Services des archives départementales du lieu d'habitat du lecteur, le transfert temporaire (durée habituelle accordée : un mois avec renouvellement possible) des microfilms en provenance du Service d'archives du département dont dépend la commune ou la paroisse à laquelle on s'intéresse, sous réserve de l'acceptation du transfert par les Archives départementales de ce dernier département (par exemple : les A.D. du Bas-Rhin refusent tout transfert).
2) Pour les microfilms des registres français dont les Archives départementales refusent le transfert et pour les microfilms des RP étrangers, il est possible de demander le transfert, pour consultation, à la bibliothèque généalogique des Mormons (5, Rond-Point de l'Alliance 78000 Versailles - Tel. (3) 954.82.78, du mardi au samedi sur rendez-vous) d'une copie du microfilm original conservé aux Etats-Unis d'Amérique par la Genealogical Society d'Utah (Mormons). Pour cela :
- prendre rendez-vous avec la sus-dite bibliothèque puis,
- se rendre dans cette bibliothèque pour consulter les microfiches qui indiquent avec précision si les registres de la paroisse concernée ont été filmés
- identifier le n° du microfilm pour la période souhaitée afin de pouvoir formuler une demande qui sera transmise aux Etats- Unis au Centre Mormon de Salt Lake City
- attendre 2 ou 3 mois l'arrivée de ce microfilm dont la durée de prêt a Versailles n'est pas limitée.
Frais de transfert :
45 F. par microfilm
- on est averti à Versailles de l'arrivée du microfilm demandé
- se rendre à cette bibliothèque pour consulter le microfilm
3) Si les RP du département concerné ont été filmes, on peut s'adresser aux Archives municipales de son lieu de résidence qui possèdent toutes une visionneuse. Ce service sert d'intermédiaire.
Liste des départements français possédant des microfilms de registres paroissiaux et d'Etat Civil
Les départements suivants ont eu leurs registres microfilmés en totalité ou en partie : 6, 7, 8, 11, 14, 21, 26, 27, 30, 34, 37, 41, 47, 52, 54, 55j 57, 58, 59, 60, 67, 68, 69, 70, 73, 74; 75, 76, 77, 78, 88, 90, 91, 94, 95, 97.
Futures opérations en cours : 62, 89, 80, 25, 51, 28, 29, 50, 2, 64, 65, 61.
Microfilms réalisés par les archives : 45, 57 (plusieurs communes), 83, 92 (en cours), 95.
On doit savoir que selon les départements, la collection des registres microfilmés est : soit la collection départementale dite "du greffe" qui ne commence souvent que postérieurement à la collection communale, soit la collection communale, soit la combinaison des deux collections. En raison de ces diverses solutions, il faut toujours s'informer, cas par cas, auprès du service d'archives pour connaître la liste des registres effectivement microfilmés.

(Sources : STEMMA - cahier n° 16 - 4e trimestre 82)MICROFILMS

D'ARCHIVES D'ETAT CIVIL
Les Mormons (église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours) ont jusqu'à présent, microfilmé les registres paroissiaux et d'état civil de 25 départements français. Ces départements possèdent donc pour chacune de leurs communes un double de ces microfilms. Ces films peuvent être envoyés en communication aux divers dépôts des Archives départementales et l'intéressé peut les consulter grâce à un appareil de lecture.
La liste des archives microfilmées peut être obtenue, 5 Rond-point de l'Alliance à Versailles, qui est l'antenne des Mormons et qui peut recevoir pour consultation les microfilms déposés à Salt Lake City.

XXX

Les archives départementales de Strasbourg possèdent bien les microfilms des Mormons mais refusent les transferts.

Monsieur GALLIOT n° 16

350

COMTE
Il faut distinguer l'érection d'une terre en comté et l'attribution du titre de comte à une personne.
Ce n'est pas parce que l'on possédait une terre noble (seigneurie, baronnie, marquisat ou comté) que l'on était forcément seigneur, baron, marquis ou comte. Des roturiers ont pu acquérir des fiefs même titrés, sans pour autant devenir nobles (exemple : les PERIER, propriétaires du marquisat de Vizille). Généralement, le souverain érigeait une terre en comté pour en récompenser son propriétaire, à condition que cette terre soit suffisamment rentable pour répondre à la dignité qui lui était ainsi conférée. Ce genre d'érection très rare avant la seconde moitié du XVIIème siècle, est resté cependant limité pendant toute la monarchie.
Seul le roi peut anoblir. Quand il le fait, il ne donne pas forcément un titre. L'immense majorité des nobles avant la seconde moitié du XVIIème siècle, ne porte pas de titre. On désigne les nobles par les termes de noble, écuyer, chevalier. Ces qualifications n'entrainent pas une assisse terrienne. Un noble peut donc ne rien posséder ou n'avoir qu'une possession non noble. Il peut à la rigueur, dans ce cas, faire suivre son nom de "sieur de ..." Cela est possible aussi pour les roturiers qui peuvent se qualifier de "sieur de ..." sans avoir la qualité de noble, écuyer ou chevalier.
Le propriétaire d'un fief noble fait suivre son nom de "seigneur de ..." Si sa terre est titrée, il ajoutera "seigneur, baron de ..." ou "seigneur marquis de ..." Les titres de noblesse dont la hiérarchie n'est pas formelle (à l'exception du titre de duc) étaient rares avant le XVIIème siècle, sauf pour les membres de la famille royale ou les descendants des grands feudataires. A partir des guerres de religion les rois les ont distribués plus complaisamment.
Seul le titre de duc est soumis à des règles très strictes. Le roi honore du titre de duc (voire de duchesse) soit à titre viager, soit à titre héréditaire, mais les lettres patentes doivent être enregistrées par le Parlement de Paris. (cf. J.P Labatut "Les ducs français").
Dans tous les cas, le titre nobiliaire est personnel et ne s'achète jamais avec la terre sur laquelle il peut reposer.

M. Pierre-Henri CHAIX
Regain

COMTE. Nombre de titres de Comtes et de Vicomtes n'ont que la valeur de titres de cour, dits "titres de courtoisie". Les collecteurs de la taille recherchaient les faux nobles mais non les titres irréguliers portés par certains nobles. La pratique des titres irréguliers devient fréquente à partir du règne de Louis XIV dans la vie courante, mais n'atteint jamais les actes officiels de l'Etat.
Les titres pris arbitrairement ainsi par les nobles (écuyers ou chevaliers) pouvaient également avoir pour justification - fort discutable - l'usage fâcheux introduit à la Cour d'envoyer à toute personne devant être "reçue", c'est-a-dire présentée au Roi et selon le terme "admise aux honneurs de la Cour" une invitation portant un titre, généralement celui de Comte, même si cette personne n'avait pas un titre régulier. Ce sont ces titres que l'on disait "de courtoisie". Mais ils n'avaient aucune valeur legale.
C'est ainsi qu'un grand nombre de nobles portaient des titres de courtoisie ou s'en voyaient donner par d'autres dans leurs rapports mondains, à la fin de l'ancien régime et sous la Restauration.
C'est ainsi qu'un noble du Soissonnais, appartenant à une famille de noblesse immémoriale, dont tous les membres étaient jusqu'alors qualifiés d'écuyers et de chevaliers, ayant son fils aîné présenté au Roi Louis XVIII au début de l'année 1817, puis admis comme garde du corps du Roi, maria le cadet de ce fils à Paris le 30.09.1829.
L'acte de mariage et le certificat délivré par la paroisse Saint-Thomas d'Aquin donnèrent au père du marié le titre de Comte et à son fils celui de Vicomte. Un oncle du marié, rappelant que leur ancêtre commun (qui avait été capitaine des gardes du Roi Henri IV après avoir été gentilhomme de la chambre du Roi Henri III de Navarre) n'avait jamais été autre qu'écuyer, se moquait dans une lettre à son fils de ces "comtes de fabrique et autres barons d'agneau" pour condamner cette vanité qui portait atteinte au reste de prestige de la noblesse authentique ayant fait ses preuves.
Il faut aussi préciser que les mémoires établis par les généalogistes pour rappeler les filiations en vue de recevoir les honneurs de la Cour, ne devraient pas être admis comme preuve de noblesse.
Combien de titres portés encore aujourd'hui ne tirent-ils pas leur origine des libertés prises avec les règles anciennes de cette classe sociale, sans parler des usurpateurs qui abondent et font plus ou moins illusion ?

M. BRAUD n° 192

359

Trouvé une famille BONFILS à Montauroux 83440 Fayence.

M. JOBARD n° 27

361

a) selon les termes de la loi française, tout prénom faisant partie des prénoms traditionnels des ressortissants français peut être attribué (calendriers exhaustifs des différentes religions reconnues en France, dictionnaire des prénoms, citation de ressortissants célèbres ou non, de français ayant porté le dit prénom, annuaires, répertoires, etc...)
b) Flannery O'CONNORS se trouve peut-être fréquemment aux USA mais a une consonance typiquement irlandaise, par rapprochement peut être admis le phénomène celte, donc, logiquement, non assimilable à un prénom français. Toujours selon la loi : "vous n'avez qu'à justifier d'une parenté irlandaise et il n'y aura aucune opposition..."
c) prouver au Procureur de la République l'origine vendéenne du 18e siècle est on ne peut plus facile. Mettez-vous en relation avec un correspondant ou un archiviste de la région concernée et recherchez dans les répertoires des registres de notaires les traces d'actes où pourrait être cité le dit prénom par X porteur. Photocopier les dits actes, faire porter la mention de conformité et présenter les pièces au Procureur.
Il n'y a, à ce jour en France, aucune autre solution malgré les termes de la loi qui laisse à l'Officier d'état civil une très grande liberté quant à l'enregistrement des prénoms.

Monsieur SENET Alain
27/29, place Catinat
59800 Lille

L'ouvrage "Martyrologe universel traduit du Martyrologe romain" par M. de Saint-Alais, éditions Paris-Michaud, 1823, donne les noms des saints jour par jour. Il y en a plus de 30 certains jours. La table générale alphabétique située en fin de volume a 147 pages, répertoriant quelques 12.000 saints au total. Parmi eux pas de Flannery. Seulement un Flanne, abbé à Armagh (Irlande) que l'on fête le 24 avril.

Monsieur GALLIOT n° 16

370

Il existe des BARBAZON à Charleville et à Nouzonville (mais on ne remonte ici qu'en 1803) deux communes des Ardennes.

M. Pierre PIQUART
Cercle Généalogique des Ardennes

380

Le nom de SALEUR existe dans le pays de Montbéliard et quelques autres lieux de Franche-Comté. Il est une transformation de SARLER, d'origine autrichienne (tyrolienne ?).

M. CHIPAUX n° 103

410

PAULHAN : Village de l'Hérault, canton de Clermont-l'Hérault.
Plusieurs PAULHAN à Montpellier

M. Gérard LEYNAUD n° 350

430

Vient de MORIN ou MORE. Dans certaines campagnes, les paysans appellent encore "Morins" ceux de leurs bœufs dont la robe est noire ou brune.
A l'origine, ce nom a pu être un nom de baptême revêtant certaines variantes (MORIN, MAURIN) et Saint-Morin sis en Agenois porte, en latin, le nom de Maurinus.

M. PEMEANT DE LAUS n° 1056

442

Vient du vieux français "PELUCHIER", celui qui épluche, qui nettoie. Le mot "peluche" est tardif : 17e siècle.

M. G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056

443

Dans l'ouest signifie 'préparé, apprêté". En occitan, ce mot se traduit par "paroi". On trouve des hameaux portant ce nom, notamment dans l'Allier et l'Indre.

M. G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056

445

Dérivé de TESTON : nom des pièces de monnaie qui, pour la première fois, portèrent en effigie la tête d'un roi (en l'occurrence Louis VII). En langue d'oc, TESTAU veut dire aussi "grosse tête".

M. G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056

446

Vient de NOGUIER qui, dans le midi, signifiait noyer, cerneaux, noiseraie.

M. G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056

448

Jean ANGOT x Rose TOURMIE demeurant à Gueures (76). Leur fille Octavie Marie ° 05.09.1828 Greuville (76) x 10.12.1864 Paris 15e avec Paul DUPLOT.

Mme Marie-Paule LE CAND n° 1240

450

Acte de mariage de Pierre MANEN, tisserand, domicilié à Puech-Auriol, né à La Fabrié commune de Gibrondes, le 22 Brumaire an V, fils de Jean MANEN, cultivateur à La Fabrié, et d'Elisabeth FOURNIALE et de Catherine CATHALA, cuisinière, domiciliée à Castres, née à Benezech-Castres le 30 Vendémiaire an III, fille de Alexis, cultivateur et de Anne VIALA, LA BELUGARIé,
BURLATS, autorisee par son pére seulement pour cause de désentement.

M. HOLMIERE n° 870

451

Patronyme très répandu en Moselle, surtout dans le secteur Metz/Château-Salins. Il faudrait plus de renseignements pour entreprendre des recherches.

M. ZIMMER n° 1072

458

Acte de mariage à Rahay (Sarthe) le 22 juin 1790 entre Joseph ALIS et Renée MENAND.
Le 22 juin 1790, j'ai curé de Rahay soussigné, après les trois publications de bans, les fiançailles préalablement faites aux prônes de nos messes et de celles de St-Calais par trois dimanches consécutifs sans empêchement ni opposition donné la bénédiction nuptiale à Joseph ALIS, garçon domestique au Cormier, fils de Louis ALIS demeurant paroisse de St-Calais et de défunte Marie MARTIN, assisté de son dit pére, et à Renée MENAND, fille domestique audit Cormier, issue du légitime mariage de René MENAND, fermier à la Gassetière, en cette paroisse aussi et de défunte Marie AUBERT, assisté de son dit père, de Pierre MENAND son oncle et de plusieurs parents qui nous ont déclaré ne savoir signer fort les soussignés.
Pierre MENAND A. ANJUBAULT Louis ALLIS ;
J. ALLIS Pierre DURAND P. GUIBOUR (ptre)
Remarque : l'acte est au nom de ALIS et les signatures sont ALLIS

M. Jacques BONVALET n° 309

474

Louis Pierre LEMBERT ° Pouilly/Meuse 24.05.1742 de Jean LEMBERT (laboureur) et de Marie DELAPORTE + Pouilly/Meuse 30.07.1756. Je n'ai pas trouvé les ascendants sur les registres de Pouilly/Meuse.

M. P. MANGIN n° 1006

476

1 - Jeanne Julie PIERRE (dit BARROIS) ° Tréveray (55) 23.02.1787
2 - Claude PIERRE dit BARROIS, meunier ° Mauvages (55) 10. 11. 1756 + Tréveray 04. 11. 1837 x Tréveray 20.01.1784
3 - Anne DAUBREMONT ou D'AUBREMONT ° Tréveray 15.04.1757 + Tréveray 28.04.1814
4 - François PIERRE + Mauvages /1784
5 - Catherine RICHARDIN + Mauvages /1784
6 - Nicolas D'AUBREMONT + 1784/
7 - Marie LAMBARD ou LOMBARD + 1784/

M. P. MANGIN n° 1006

478

Le patronyme le plus proche de THEFFO ou THEFO serait THEO ou LE THEO et signifierait LE GROS. (page 17 du livre "1.700 noms de famille bretons" de Gwenole LEMENN - édition 82)

M. DEBRU n° 495

479

Les archives de l'ancienne Seine-et-Oise sont en grande partie conservées par les Archives des Yvelines, Grande Ecurie du Roi, à Versailles.
Le mieux est de téléphoner au (3) 951.82.00 (standard de la Préfecture qui dessert les archives) pour savoir si ces pièces existent ou ont été transférées aux A.D. de l'Essonne à Corbeil. Généralement, les jugements concernant l'état civil sont transcrits au registre d'état civil du lieu, sinon mention rectificative est faite en marge de l'acte de naissance initial.

M. A.J. BRAUD n° 192

480

Dans l'ancien français TREF signifiait "Poutre". Il s'agit probablement du surnom d'un charpentier. Je relève dans l'annuaire téléphonique du Var :
TREF Carole
16, avenue Laurent Mattio
(94) 89.51.70
TREF Roger
13, place d'Armes
(94) 92.99.16

Mme MOREAU-DENIS n° 463

483

Je possède de nombreux renseignements sur famille BLATT, originaire de Pormasens-Wesel - Zwerbrücken (Allemagne) depuis 1748 et originaire ensuite de Bourg-St-Andeol (Ardéche) depuis 1826 environ.

Mme Geneviève YNES n° 1136

Des familles BLATT sont originaires de Manderen (57) commune cédée à la France par la Prusse en 1823. Ces familles sont alliées aux familles SCHMIT, ZIMMER, STREIT, NILLER, KAUDY, TRITZ, MULLER, GUIRTEN, FREISTROFFER, KLEIN.

M. ARNOU n° 994

484

Un chapitre du livre de M. Pierre DURYE "La Généalogie", collection "Que sais-je ?", volume 917, est consacré à la biologie, la génétique et la médecine, qui ouvre d'intéressants horizons sur l'apport de la généalogie dans ces domaines.

M. A.J. BRAUD n° 192

485

Qu'il faut lire DROCTOVEE est un second prénom dont la fête est le 10 mars. + vers 576, fonda vers 560 l'abbaye parisienne de St-Vincent devenue plus- tard St-Germain-des-Prés. Ancien moine de St-Symphorien d'Auntùn (Saône-et-Loire)
Renseignements extraits de 'La fleur des saints" d'Omer ENGLEBERT.

Mme BOURDARIE Simone n° 161

Dans les actes, le curé de la paroisse gratifie souvent les principaux exploitants ou quelques marchands d'un épithète d'honneur : "honorable hornme", "honnête personne", voire "nobles gens" pour les commensaux.
Ceci est surtout vrai dans les provinces où la grande exploitation domine de toute sa hauteur la foule des petites gens, où les riches laboureurs de la fable sont les véritables maitres du village en l'absence d'un seigneur lointain. Ces termes flatteurs qui s'adressaient aux nouveaux riches de l'époque amenaient parfois quelques deniers dans l'escarcelle du représentant de Dieu
On ne doit surtout pas confondre ces titres fantaisistes avec ceux des gentilshommes de vieux lignage : chevalier, escuyer.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

FORTUNE.
Arrivée à son point culminant dans la grande crise de la guerre de Cent ans, comme une nécessité provisoire, la Taille est devenue peu à peu un élément permanent du budget du Royaume.

Le montant de la Taille et de ses "crues" fixé au niveau du village, était réparti par les officiers royaux qui, en visitant les villages pour en évaluer la capacité contributive, entendaient les doléances de ceux qui espéraient y échapper.

En étaient exemptés la noblesse, le clergé et les "robins" qui représentaient en fait les plus gros propriétaires fonciers. On doit savoir que ce qu'on enlevait à une collecte paroissiale devait être réparti sur les voisines pour arriver au chiffre fixé par le conseil du Roi. Quand un paysan s'estimait surtaxé compte tenu de biens et revenus, il avait parfois la chance d'être entendu; mais sans avoir besoin d'employer la menace, les "coqs de village", prêteurs de grains et de deniers, fournisseurs de travail, représentant de la seigneurie, se trouvaient en position d'être déchargés d'une partie de l'impôt normalement dû.

On ne peut guère évaluer "la fortune" d'un laboureur payant 4 sols de taille en 1713. D'autant plus que le royaume présentait une grande diversité en matière de fiscalité : pays d'Estats ou pays d'Elections, taille réelle ou personnelle, autant de variantes, de régimes différents, d'exemptions diverses. De plus, il ne faut pas oublier de dire que les gens de la glèbe étaient le plus souvent endettés. A la suite d'une mauvaise récolte, d'un accident familial, on recule le moment de rembourser. Les dettes "passives" s'accumulent qui envahissent les inventaires après décès et présentent souvent une somme supérieure à l'estimation des biens meubles, essentiel de la fortune des petites gens.

Cependant, pour vous donner une idée, voici ce que j'ai relevé à Lye (36) pour l'année 1760 concernant quelques membres de la famille MOREAU "laboureurs avec charrue" et apparemment aisés :

La veuve Silvain MOREAU
Michel MOREAU
Hilaire MOREAU
Veuve René MOREAU
Etienne MOREAU
Pierre LOQUIN, époux de Gabrielle MOREAU
(marchand à qui le curé donne de "l'honnête homme" !!)

6 livres et 51 sols
22 livres et 16 sols
38 livres et 3 sols
21 livres et 5 sols
6 deniers
48 livres et 5 sols

Il semble que l'orthographe de "4 soles" (au féminin) ne correspond pas à ce que vous voulez nous faire entendre. Dans ce cas, il s'agit de chaque partie d'une terre alternativement soumise aux différentes cultures pendant telle ou telle année de l'assolement.

Orthographié au masculin "4 sols", le sol était tout simplement notre bon vieux sou. Pour plus amples informations, vous reporter à l'excellente étude sur la monnaie d'antan faite par M. BOUSSEREAU parue dans le bulletin n° 10 de Janvier 82.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

GABELLE

Le Poitou a été rédimé sous Henri II (Roi de France de 1547 à 1559) c'est a dire que la province avait racheté de l'impôt sur la gabelle mais elle payait des sommes fixes dont un tiers à la charge de noblesse et du clergé et les deux tiers supportés par le Tiers-Etat.

M. Michel SAUVAGE n° 555

487

Elément composé breton (forme ancienne ou gallo-bretagne orientale de Ker) qui a formé des noms de domaines, devenus ensuite noms de famille :
CAR DOUA (doux, profond ?)
CARAVAS (HAVAS : nom de famille d'Ille-et-Vilaine)
CARMICHAEL (domaine de Michel)
Références : A. Dauzat, dictionnaire étymologique des noms de France

Mme MOREAU-DENIS n° 463

488

Il existe dans l'Aisne la commune d'Essises au sud de Château-Thierry. Cette commune est située à mi-chemin environ sur la droite de la route allant de Château-Thierry à Montmirail (Seine-et-Marne).
Le hameau "Les Perdreaux" est effectivement rattaché à Essises, qui s'est peut-être appelé Essytre.

M. René VENDE n° 1115

D'après le dictionnaire des Postes et télégraphes édité en 1913, on peut lire "Les Perdreaux" Aisne 25 h. commune des Essises 2 km.

M. René JULIE n° 182

496

Il existe des HAUTEMULE à Ajaccio.

M. R. KEMPF n° 1187

497

Il existe un dénommé FRAUEN André - 50 rue Jean Jaurés à Bruay/Escault (59860)

M. D. TRILLET n° 1104

498

DESTREBEQ/DESTERBECQ/DE STERBERCQ (eaux mortes) sont des noms trés courants dans le Valenciennois. L'annuaire du Nord en comporte un assez grand nombre.

M. D. TRILLET n° 1104

499

GELLY peut aussi s'écrire GELLIS ? En ai repéré dans les registres de La Force (11)

M. D. TRILLET n° 1104

500

Salvetat (env. Caracassonne) mêmes repères en recherchant la famille MELLIS, MELIS, MELLIX, MELIX, MELICE, MELLIA, DE MELLIS :
Pierre MELLIS x Anthoignete Salvetat :
1 fils : Germain ° 20.03.1648
Dominique ° 10.06.1646 à La Force (reg. bapt. page 35 n° 56 et 84)
La famille se situerais à Cassaigne, St-Papoul et dans les env.

M. D. TRILLET n° 1104

502

Les tombeaux des ancêtres étaient, comme de nos jours sont les caveaux de famille, qui se transmettent en héritage de génération en génération. Jadis, le tombeau des gens de marque était placé dans les églises ou les couvents, pratique qui eut cours jusqu'au milieu du règne de Louis XVI, puis on inhuma presque tout le monde dans les cimetières. Les protestants avaient leurs tombes dans leur propriété puisque l'église leur refusait la sépulture, puis après la Révocation de l'Edit de Nantes, on les enterra la nuit hors des cimetières, voire dans des décharges.
Les tombeaux de fabrique étaient de "construction religieuse", c'est-à-dire que l'autorité religieuse et son conseil de fabrique avaient la charge de l'organisation et de la gestion du cimetière catholique et d'ailleurs en percevaient les redevances au profit des paroisses.

M. A.J. BRAUD n° 192

511

On trouve des DESRE à Fomperon (79) de 1690 à 1809
On trouve des DESRE et DERET à Chiche (79) de 1809 à 1850
On trouve des DERET à Faye-l'Abbesse (79) de 1880 à 1920

M. P. DERET n° 143

512

Se reporter au "Guide des recherches sur l'histoire des familles" édité en 1981 par les Archives Nationales, page 50. Consultez les archives de l'ancienne Assistance Publique (devenues Service de documentation et des Archives de l'Aide sociale à l'Enfance) 7, rue des Minimes à Paris (3éme).

M. A.J. BRAUD n° 192

514

MACONS DE LA CREUSE
Parmi mes ascendants se trouvent deux familles originaires de la Creuse et ayant émigré en Saône-et-Loire :
Louis LAPORTE, maçon, ° 01.11.1782 à Dontreix (23) x 15.11.1813 à Cruzille (71) à PAULIN Jeanne °20.11.1795 à Cruzille
MERCIER François, maçon, °1752 à St-Etienne de Faux-la-Montagne (23) x ca 1785 à Bourgvillain ? (71) à POINT Françoise °1765 à Bourgvillain

M. TISSERAND n° 201

Parmi les ascendants de ma femme, j'ai découvert un maçon originaire de la Creuse et ayant émigré en Saône-et-Loire.
Jacques LEJEUNE, maçon °ca 1761 au hameau de Nouillaguet, commune de St-George-la-Pouge (23) x 1793 à Pierre-de-Bresse (71) avec Marie BLANC (° 1761 à Pierre-de-Bresse + an XII audit lieu). Il est décédé en 1819 à Pierre-de-Bresse. Il est dit fils de Jacques LEJEUNE, maçon et de BARBE Marie.

M. CHARPENTIER n° 15

J'ai dans ma généalogie :
(432) Jacques CHAPEAU
(433) Jeanne FOURNERON (FOURNEROT)

(216) André CHAPEAU, propriétaire maçon
° 29.12.1773 à Peyrat-la-Nonière (23) hameau de Voseuil
+ 7.09.1843 à Vievy (21)
x 21.04.1801 à Vievy avec Jeanne PICARD
Il a pour témoins à son mariage :
- Philibert PERROT (33 ans) maçon
- Jacques CHAPEAU (27 ans) maçon
dont au moins Philibert et Jean (en 1849 maçon 35 ans)

(108) Philibert CHAPEAU, propriétaire maçon
° 09.09.1802 à Vievy
+ 10.03.1830 à Vievy
x 21.04.1823 à Vievy avec GENEVOIS Marie

(54) Pierre CHAPEAU, vigneron
° 02.03.1829 à Vievy
+ 30.10.1899 à Paris-l'Hopital (71)
x avec Antoinette DESLORIER
dont Marie, Emilie et Claudine

(27) Marie Emilie CHAPEAU a pour témoin à son mariage : Jacques GAILLARD (34 ans)
maçon à Paris-l'Hopital, son beau-frère.
Le dit Jacques GAILLARD, maçon, est né le 04.01.1846 à Mainsat (23) et s'est marié le 14.06.1870 à Paris-l'Hopital avec Marie DESLORIER-CHAPEAU, sœur utérine de Marie Emilie et Claudine.

M. BONNICEL
Société Généal. de l'Yonne

M. SAGOT pourra s'adresser utilement à M. Jean PRIVEY - 38, cours de la Liberté - 69003 Lyon pour la Saône-et-Loire (dépouillement entier d'une commune).
Pour la Côte-d'Or, on peut relever in "villages de la Vallée de l'Ouche" de Béatrice de Varine (Editions Horvath) : "maçons de Haute-Marche : Jean DUMAY + 1761 à Boeuf (actuellement St-Jean-de-Bœuf 21410 Pont-de-Pany) et Anne RIVIERE + 1766 à Gissey (actuellement Gissey/Ouche 21410)

M. Daniel JOBARD n° 27

Extrait des registres paroissiaux d'Arleuf (Nièvre)
29.10.1755 + Leonard CHAPERNE, maçon, originaire de Pichaumain, hameau de la paroisse de St-Hilaire-le-Château, diocése de Limoges, âgé de 30 ans. Présent : Léonard ARNAUD, aussi maçon.
08.11.1756 x Jean MICHONET, maçon, fils de Léonard et Léonarde PARDOUX de la paroisse d'Allegret, diocése de Limoges avec Estinennette PETIT, fille de François et de feue Dominique COLIN (signé : i MICHOUNET).
07.11.1757 x Leonard COPPIN de la paroisse de St-Hilaire et Françoise CONTE, fille de Léonard et Jeanne BOUFFECHOUX.
19.09.1759 ° Sébastien MICHONET, fils de Jean et Estiennette PETIT (+ 07.12.1759)
01.03.1791 x Jean DESTRAPT (DE ST-RAPT) masson, ici depuis 12 ans, natif de St-Sylvain-Bellegarde, diocèse de Limoges, fils de Pierre et Louise VILETTE, décédés et Etiennette GUENARD.

M. HOLMIERE n° 870

518

Les passeports d'indigents existaient avant 1789. Certaines catégories d'individus étaient seules assujetties à l'obligation d'être munies d'un passeport. Cette formalité fut abolie puis remise en vigueur pendant la Révolution.
On peut consulter le Dictionnaire Universel du 19e siècle pour plus de renseignements.

Mme ALARD n° 174

530

BERTHEREAU
Famille de ce nom connue à Bellême (Orne) au XVIIIe s. dont notamment :
- Georges-François (1732-1794), moine bénédictin, traducteur des historiens orientaux des Croisades.
- François-Antoine (1733 ca 1806), avocat et magistrat.
cf. notices dans le Dictionnaire de Biographie, de Balteau.

Cte de GENNES
(Secrétaire Général du Cercle Généalogique et Héraldique de Normandie)

541

Durée du service militaire entre 1875 et 1890 :
- La loi du 27.07.1872 prévoyait 5 ans 4
- La loi du 15.07.1889 prévoyait 3 ans

M. LOCQUENEUX n° 5

547

Métairie de St-Martin-de-Londres (34) prés de la rivière Lamalou. Plusieurs MASCLA sur registres paroissiaux de St-Martin-de-Londres et Le Frouget.

M. Gérard LEYNAUD n° 350

554

Il n'y avait pas de façon particulière d'enterrer les laboureurs dans les cimetières paroissiaux. Néanmoins, les familles avaient la faculté de grouper leurs morts en obtenant la concession d'une place perpétuelle moyennant finance ce qui indique une condition sociale plus ou moins élevée acquise par l'exercice de la profession de laboureur, mieux considéré que celle de "journalier", "brassier" ou "manouvrier". Souvent d'ailleurs, la famille seigneuriale parraine le premier enfant de ses laboureurs et assiste au baptême, à l'époque qui vous intéresse.

M. A.J. BRAUD n° 192

Dans les Cévennes (30) les laboureurs, cultivateurs, propriétaires étaient enterrés au bout du jardin attenant à la maison familiale. Souvent, la raison était qu'ils ne voulaient pas être enterrés prés des catholiques.

Réponse de Mme Sylvette GUILLOTEAU

Un de mes ancêtres a été inhumé dans une chapelle de paroisse. C'était en 1745. Il était laboureur de son état.

M. Daniel JOBARD n° 27

560

Les "preuves de noblesse" des D'Alés de la Tour peuvent concerner un postulant au grade de sous-lieutenant, une future demoiselle de St-Cyr, etc..., précision importante. S'il s'agit d'un militaire, s'orienter vers le Service historique des Armées (SNAT) Vieux-Fort à Vincennes. Pour St-Cyr, voir les A.D. des Yvelines à Versailles. En général, consultez d'abord aux A.D. les plus proches des ouvrages tels que l'Armorial de France qui figure parmi les usuels et vous y relèverez des références telles que "D'Hozier, Nouveau d'Hozier, Chérin, Pièces originales" avec un numéro. Ces références vous renverront au Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale où vous pourrez obtenir la reproduction des pièces des dossiers qui peuvent intéresser cette famille. Se renseigner à l'avance sur l'accès (très réglementé et limité) audit Cabinet des Manuscrits des chercheurs généalogistes amateurs. Il est fort probable que vous trouverez à la B.N. les pièces justificatives desdites preuves de noblesse et qu'elles feront beaucoup avancer vos recherches sur cette famille sous l'Ancien Régime.

M. A.J. BRAUD n° 192

569

A votre place, j'écrirais aux A.D. du Gers à Auch pour leur demander les ouvrages de référence dont ils vous donneront la liste, voire a l'archiviste de la ville de Mirande si vous voulez avoir une connaissance complète de l'histoire de l'église Ste-Foy de Mirande. Le guide vert Michelin "Pyrénées" indique que cette église a été achevée au début du XVe siècle. L' "Encyclopédie Universelle du XXe siècle" parue en 1904 cite la bastide fondée en 1285 et son église fortifiée "du XIVe siècle" ce qui n'est pas contradictoire avec le guide vert.

M. A.J. BRAUD n° 192

570

Jean Monnéja a sans doute été adopté une fois orphelin. Le "Petit Robert" donne la définition de feudiste qui a pour synonyme "féodiste". C'est un homme dont le métier est le droit féodal et la législation des fiefs sous l'Ancien Régime.

M. A.J. BRAUD n° 192

571

Le féodiste, alias "feudiste", est un homme versé dans l'étude du droit féodal (du latin médiéval feudista, de feodum : fief). Les féodistes constituent, parmi les anciens jurisconsultes français, une école à part, connue sous le nom d'école "feudiste et coutumière". Les féodistes ont en quelque sorte codifié le droit féodal. Leur école joua, au XVIe siècle, un rôle important dans le développement du droit national français. Elle eut pour fondateur Charles DUMOULIN qui, le premier, étudia juridiquement la société féodale. Son rival d'Argentré s'efforça de donner au droit féodal et coutumier la prédominance sur le droit romain.
Sources : Grand Larousse du XXe siècle, édition de 1928.

M. P. Valéry ARCHASSAL n°52

Jean Monnéja a sans doute été adopté une fois orphelin. Le "Petit Robert" donne la définition de feudiste qui a pour synonyme "féodiste". C'est un homme dont le métier est le droit féodal et la législation des fiefs sous l'Ancien Régime.

M. A.J. BRAUD n° 192

575

On admet en général que Jacques d'Arc, laboureur à Domrémy où il était collecteur des tailles et redevances, époux d'Isabelle ROMEE, originaire de Vouthon-en- Barrois prés de Domrémy eut trois fils et deux filles : Jacquemin , l'aîné - Jean, prévôt de Vaucouleurs - Catherine - Ste Jeanne d'Arc - Pierre d'Arc, chevalier, appelé souvent Pierre du Lis.
La postérité des 4 frères et sœurs de Jeanne d'Arc, bien qu'ayant donné lieu à de nombreux ouvrages contradictoires, n'est pas réellement établie.
Une chose est prouvée : c'est que Pierre d'Arc, le 3e fils, auquel remontent les généalogies de la majorité des familles qui se disent issues d'un frère de la pucelle, a, en fait, laissé un fils unique mort sans postérité en 1501.
Ainsi, d'après tous les actes, il résulte que :
- la filiation est mal connue aux XVe et XVIe siècles, ce qui s'explique tant par le manque de documents que par l'oubli dans lequel tomba cette famille,
- les éléments sérieux actuellement connus contredisent de façon absolument formelle toutes les affirmations des familles qui se disent issues de la lignée de Jeanne d'Arc.
Une remarquable brochure a été publiée en octobre 1972 avec le concours du Centre National de la recherche scientifique, par M. Henri MOREL "La noblesse de la famille de Jeanne d'Arc au XVIe siècle" (Société d'histoire du droit, collection d'histoire institutionnelle et sociale, n° 4 - éditions Klincksieck).
D'aprés cet ouvrage décisif, voici comment semble s'établir la filiation probable :
I - JACQUEMIN D'ARC, réputé l'aîné, né à Domrémy. On ignore le nom de sa femme. Il laissa au moins une fille :
     - Jeanne, mariée vers 1450 à Jean qui prend le nom de DU LYS par son mariage, d'où :
          1. THEVENIN, époux de ?..., père de :
               - Claude, curé de Domrémy
               - Didier DU LYS qui aurait épousé, ce qui n'est pas prouvé, Nicole de BRIXEY d'où :
                    * Didon, épouse de G. NOBLESSE
                    * Antoine, seigneur de Gibaumeix, père de Jean Jacques et de Claude
               - Didon (?) épouse de Thèvenin TIRLY, sans postérité
          2. CLAUDE du LIS, procureur fiscal à Domrémy, marié à Nicole THIESSELIN d'où :
               - Jehanne, épouse de … HURLOT d'où François, prêtre
               - Claire
               - Didon (est peut-être la fille de Thévenin ?) épouse de T. THIERRET
               - Anne épouse de M. GAUTRINOT
               - Marguerite épouse de J. THIRIOT
               - Sibille épouse de J. de BRIXEY d'où Francois, praticien
II - JEAN D'ARC dit du LIS, écuyer, né à Domrémy, prévot de Vaucouleurs, On ignore le nom de sa femme. On lui connait une fille :
     - Marguerite, se fixe en Orléanais où elle épouse Antoine de BRUNET d'où :
          1. Antoine et Anne, morts sans alliance
          2. Jean de BRUNET, écuyer, marié en 1517 à Catherine de TRIVILLE d'où :
               - Michel dont la postérité est inconnue.
III - CATHERINE D'ARC, sœur aînée de la Pucelle, mariée à COLIN LE MAIRE, fils de Jean COLIN, maieur (maire) de Greux (près de Domrémy).
IV - SAINTE JEANNE D'ARC (1412-1431)
V - PIERRE D'ARC, dit du LIS, époux de Jeanne BAUDOT, père de :
     - Jean du LIS, marié à Macée de VEZINES, mort sans postérité
En dehors de ces filiations, toute autre filiation est purement hypothétique et ne repose sur aucune preuve véritable.
On connaît à Isabelle ROMEE :
     - un frére Jean dit de Vouthon, né à Vouthon prés de Domrémy, marié à Marguerite CONIL dont :
               * Poiresson, postérité inconnue,
               * Perrinet, charpentier, pére d'Henri, postérité inconnue
               * Nicolas, religieux
               * Mengotte ou Marguerite, mariée à Collot Turlant, puis à Pierre dit de Perthes : 5 enfants dont un, Collot de Perthes laissa postérité                   (voir annales de l'Est 1968)
     - une soeur Aveline, épouse Jean LE VAUSEUL (ou LE VOYSEUL) dont :
               * Jehanne, épouse de Durand Lassois, père de Thibault et Nicole, postérité inconnue
               * Demange Le Vauseul, époux d'Yotte Voynand, laisse Jean marié à Mongeotte Galisselle d'où Marguerite, épouse de Médard Royer
               * Catherine épouse de Jacquet Robert, laboureur.
Sources : Une légende tenace, la noblesse des neveux de Jeanne d'Arc, par Michel de SACHY de FOURDRINOY in Informations Généalogiques n° 21, 2e trim. 1980.

Mme Madeleine MOREAU-DENIS n° 463

Mme MOREAU-DENIS signale, d'autre part à M. GOUYETTE, qu'elle peut le mettre en relation avec un professeur de lettres classiques, native de Domrémy, qui dit descendre de la famille ROMEE.

ROMEE
Pourquoi ne pas s'adresser au Centre Jeanne d'Arc - 24, rue Jeanne d'Arc - 45000 Orléans tél. (38) 42.22.69 , qui a emmagasiné sur ordinateur toutes les données possibles sur les descendants des frères de Jeanne d'Arc et de sa famille pour communication aux généalogistes.

M. R. KEMPF n° 1187

577
Dans ma généalogie : familles de Sainte-Croix-lès-Plans et Changé :
BROSSARD
LEBARBIER
MOUCHE
PAVY
RABEAU
: 1615-1707
: 1615-1694
: 1615-1750
: 1707
: 1615-1700

M. P. Valéry ARCHASSAL n°52

ROBICHET Félicie ° 05.12.1878 à Plumaugat (22) + 18.07.1940 à Fleury-les-Aubrais
ROBICHET François ° 13.03.1836 à Plumaugat (22)
HIREL Jeanne, Rose ° 26.06.1843 à Plumaugat (22)
HIREL Joseph, François ° 31.08.1807 à Plumaugat

M. Henri FOUQUET n° 149

578

Trouvé aux A.D. du Cher, commune de Meillant, reg. NMD 1852-1855 : décès GARNIER Marie 19.12.1854, 63 ans, sans profession, veuve de SIBOULET Nicolas, née à Meillant, fille de Pierre et Marie LANDON. Cause : pneumonie. (Presque tous les actes de décès de cette époque mentionnent la cause présumée du décès).

M. Pierre CHAMAILLARD n° 941

580

L" 'Histoire de la France rurale" de Jacques DUBY et WALLON date des années 1975-1976 et figure dans les bonnes bibliothèques. L'auteur habite au village de Le Tholonet prés d'Aix-en-Provence où vous pourriez lui écrire si vous avez des choses précises à lui demander.

M. A.J. BRAUD n° 192

L' "Histoire de la France rurale" par DUBY et WALLON est paru aux éditions du Seuil. Vous pouvez le commander par l'intermédiaire de votre libraire préféré...
Ce Tome III est intitulé "Apogée et crise de la civilisation paysanne de 1789 à 1914" :
1/ L'essor de la paysannerie (1789-1852)
2/ Les campagnes à leur apogée (1852-1880)
3/ L'ébranlement (1880-1914)
Je pense que vous faites allusion au Tome IV : la fin de la France paysanne de 1914 à nos jours. Quoiqu'il en soit, cette histoire de la France rurale est une véritable "bible". L'équipe qui l'a mise en oeuvre a vraiment atteint son but : présenter dans le cadre de la France actuelle et depuis l'avènement de l'agriculture une histoire de tous les aspects de la vie rurale que les documents permettent d'atteindre, ainsi que l'écrivent G. DUBY et A. WALLON dans la préface du Tome I.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

581

Peut-être votre ancêtre a-t-il fait don de son corps à la science ? Il serait bon de vérifier si les A.D. de Paris n'ont pas trace d'une liquidation de la succession de cette dame et consultez également les collections de "faire-part" (série V7E, classement alphabétique des noms) conservées au 30, quai Henri IV à Paris.

M. A.J. BRAUD n° 192

Lieu de destination des corps.
Avez-vous cherché le lieu d'inhumation de votre ancêtre Marie-Louise VAUTé
1) au lieu où furent enterrés ses parents ?
2) au lieu où furent enterrés son mari si elle était déjà veuve ou bien ses beaux-parents

A.J. BRAUD n° 192

582

La différence entre les "passeports d'indigents" et les passeports pour l'intérieur est que les premiers étaient gratuits. Le passeport permettait aux autorités policières et autres de connaître l'identité des personnes qui circulaient dans le pays et de contrôler leurs déplacements et activités dès l'ancien régime.
Obligatoire avant 1789, aboli en 1791, rétabli en 1792 pendant 6 mois, rétabli en février 1793. Ils ne sont plus obligatoires pour se déplacer en France seulement depuis 1860. Par exemple, les compagnons du tour de France avait un passeport. En 1871, on rétablit le passeport dans un but fiscal. Le passeport intérieur était délivré par les maires (qui délivrèrent bien plus tard les cartes d'identité) et le passeport pour l'étranger par les préfets. Il y eut aussi des "passeports avec secours de route" délivrés en France aux indigents qui voulaient regagner leur lieu d'origine. Il est tout à fait possible qu'un travailleur rural ait reçu un passeport d'indigent pour aller s'embaucher en Suisse.

M. A.J. BRAUD n° 192

PASSEPORTS
Durant la majeure partie du XIXe siècle, toute personne qui quitte son canton ou son département d'origine doit être munie d'un passeport. L'obligation de se munir de ce titre pour voyager permet à l'administration de surveiller toutes les migrations qui s'effectuent à plus ou moins grande échelle. Compte-tenu des différents degrés et niveaux de la surveillance effectuée (de la police municipale à la police départementale) celui qui voyage sur les routes au XIXe siècle rencontre tôt ou tard l'un de ceux qui ont pour mission de faire appliquer la loi.
Trois sortes de passeport sont alors en vigueur : les passeports pour l'intérieur, ceux délivrés pour "cause d'indigence" et ceux pour l'étranger.
C'est la loi du 28 mai 1792 qui réglemente rigoureusement les déplacements de toute nature et les transferts divers de populations.
Pour lutter contre les abus et les fraudes, le pouvoir affine le système des passeports et le 6 décembre 1806 le ministre de la police générale de l'Empire informe les préfets des dernières mesures adoptées : "emploi d'un papier uniforme dans lequel sont insérés divers signes qui rendent toute contrefaçon difficile" avec nouvelles formules de passeports à souche.
Jusqu'au 5 janvier 1811, les maires sont chargés de tenir un état des passeports délivrés. Après cette date, les formules sont adressées aux receveurs et percepteurs de contributions directes chez qui on doit les retirer contre la somme de 2 F. et ce sont les préfets qui en donnent l'autorisation.
C'est sous la Restauration, et en particulier à partir de 1822, que la législation concernant les passeports s'affermit. L'instruction du 16 février 1822 relative à la surveillance à exercer sur les voyageurs français et étrangers est un texte fondamental qui fait le point sur la législation antérieure et l'adapte aux nouvelles conditions économiques et politiques. C'est le texte de base de toute une législation de surveillance d'itinérants mais aussi des maîtres de poste, des voitures publiques et des auberges.
Chaque semaine, les maires doivent faire parvenir à la préfecture un état indicatif portant les noms des requérants ainsi que le lieu où ils se rendent et le motif de leur déplacement. Désormais, tout individu qui arrive dans une ville ou une commune rurale doit présenter son passeport au maire dans les vingt quatre heures suivant son arrivée. L'officier y appose alors son visa. D'autre part, afin de faciliter la surveillance, les aubergistes, hôteliers et logeurs "doivent exiger la présentation des passeports de tous ceux qui descendent dans leur établissement ou y passent la nuit".
Les passeports délivrés "pour cause d'indigence" constituent une catégorie particulière des titres de voyage. Ceux qui n'ont pas les moyens de se procurer un passeport en reçoivent un gratuitement, avec parfois une somme d'argent pour couvrir les frais du déplacement : ce sont les "passeports gratuits avec secours de route" réservés aux seuls indigents. Il faut noter que ces passeports sont attribués aux personnes nécessiteuses qui doivent voyager et ne sont donc pas délivrés aux mendiants auxquels ce moyen faciliterait l'exercice de la mendicité.
"Il sera accordé 3 sous par lieue à tout individu porteur d'un passeport d'indigent. Ce secours sera donné par les municipalités de dix lieues en lieues". Le passeport devra contenir l'itinéraire précis du voyageur. Il faut que des affaires l'appellent à voyager dans la perspective probable de l'amélioration de son sort. Doivent donc figurer sur ce passeport le motif du voyage et l'itinéraire. Tout indigent trouvé hors de la direction tracée sur son passeport reçoit, par un visa spécial, l'ordre de rétrograder son chemin. S'il s'en écarte une seconde fois, il est dénoncé aux tribunaux comme vagabond.
En outre, le secours de route est accordé exclusivement pour retourner au domicile d'origine et ne peut être accordé qu'une fois par an au même individu, ceci en vertu de l'instruction ministérielle du 22 novembre 1855.
Lorsque l'Empire devient plus libéral, le passeport cesse d'être obligatoire, sauf pour certaines catégories de citoyens que l'état désire encore surveiller : marchands ambulants, colporteurs, saltimbanques, etc... Les passeports seront rétablis de façon éphémère en 1870-71 pour tomber tout à fait en désuétude avec l'avènement de la IIIe république.

Mme Madeleine MOREAU-DENIS n° 463

Avec la reproduction d'un passeport de 1791 : y aller
583

A votre place, je demanderais conseil sur les recherches possibles en archives et l'organisation des archives de Lausanne au conseiller culturel de l'Ambassade de Suisse à Paris en lui exposant par écrit le détail de votre problème.

M. A.J. BRAUD n° 192

587

M. Georges DONNADIEU, adjoint au Maire d'Aups, homme fort aimable, mis au courant de votre quête s'offre à vous répondre. Il vient, curieusement, d'être contacté épistolairement par un docteur DONNADIEU, préoccupé aussi de généalogie et qui serait de la région.

M. Daniel JOBARD n° 27

611

Mon arrière grand-père maternel est :
Jean-Baptiste HéRAIL, tailleur d'habits, domicilié une fois marié à La Place, commune de Lédas, né le .. 12.1821 à Naugens, commune de Rouet-Lédergues, fils de Jean HéRAIL et de Marie BOUSQUET, domiciliés à Lugan-Lédergues.
C'est tout ce que je possède et je serais très intéressée par les documents que vous détenez sur les EYRAIL, AIRAIL.

Mme André THOMSEN n° 104

636

A l'attention de M. Bernard LUGOT n° 1033
Une famille TONDU vivait à Sceaux du Gatinais (Nord du Loiret) au début du 18e siècle.

M. Jean DEBEST n° 67

681

Procureur de l'élection de Domfront
De toute manière, il y en a très certainement trace aux Archives de l'Orne, 6/10 avenue de Basengstoke, 61013 Alençon, en précisant la date de 1789. Parce que l'intéressé pouvait être, soit procureur du roi ou des seigneurs de l'Election, ou d'un procureur fiscal siégeant au Tribunal d'Election, mais plus probablement à cause de la date, l'une des personnalités en vue lors de la réunion préparatoire tenue dans chaque bailliage ou sénéchaussée dans la perspective des Etats généraux dont le roi Louis XVI avait décidé la convocation par une lettre à tous ses sujets en date du 24 janvier 1789. Les communes, puis les bailliages (à peu près équivalents à nos sous-préfectures) devaient tenir des réunions pour préparer des "cahiers de doléances" et désigner leurs représentants, chacun des trois ordres ayant les siens. A l'échelon du bailliage ou de la sénéchaussée, ces représentants allaient élire les députés et suppléants respectifs du clergé, de la noblesse et du Tiers-état, chacun de leur côté.
Les procès-verbaux des séances des bailliages sont conservés et consultables aux Archives Nationales dans la série BIII. Ces textes fournissent de très intéressantes indications sur le comportement des notables, notamment des procureurs, lesquels avaient notamment préparé ces réunions où se retrouvaient finalement tous les notables de la ville et des terroirs ainsi que les représentants du clergé, chacun apportant sa part de critiques et de plaintes contre un pouvoir dont le roi lui-même, dans sa lettre précitée, semblait appeler certaines réformes. Les esprits avaient déjà beaucoup bouillonné lorsque le 5 mai 1789 s'ouvrirent les Etat Généraux à Versailles où est vite mis en cause le pouvoir absolu du roi et alors que le mécontentement est général contre la politique qui venait de mener le pays à la banqueroute et éloigner de la cour les ministres capables aux yeux de l'opinion.

A.J. BRAUD n° 192

716

A l'attention de Mme Marcelle ETIENNE n° 979
Dans l'ascendance de mon épouse, nous avons les HULIN :
(25) St-Pair/Mer : HULIN Françoise ° 11.03.1815 x 29.09.1836 + 16.04.1887
(50) " HULIN Julien bapt. 6.12.1787 x 20.10.1808 + 28/29.09.1821 noyé en mer
(100) Montviron : HULIN Pierre bapt. 26.01.1755 x 31.01.1784 à St-Pair/Mer
+ 18 Germinal An 10 (8 avril 1802)
(200) St-Pair/Mer : HULIN Jean

M. Jean DEBEST n° 67

741

HAUSKNECHT
Le Docteur Salomon HAUSKXNECHT exerçait sa profession avant la guerre, à Châteauneuf-la-Foret (Haute-Vienne). IL est parti vers 1942-43 à Pessac (Gironde).

Mme Andrée AUJEU
Trésorière de la S G.B B

751

DUTEIL
J'ai noté en Dordogne
Marie DUTHEIL ° en 1770 ? x avant 1794 à Jean LACOUR de Boutard, commune de Chanterac (24), + 20 04-1820 à Boutard. Elle était fille de Raymond DUTHEIL et Antoinette TEILLE.

Mme Andrée AUJEU
Trésorière de la S G.B B

753

LELONG
Marguerite PINPEAU, épouse Léonard LELONG est + le 21.05 1784 âgée de 41 ans au village d'Ansannes paroisse de St-Etienne de Fursac. 0 ; X
x 28 01-1766 à St-Etienne de Fursac 2
de Léonard LELONG fils de défunt Léonard et d'Anne LEFAURE avec Marguerite PINPAUD fille de Léonard et de défunte Catherine DUMONT. Tous deux de la paroisse de St-Etienne village d'Ansannes. Témoins du mariage Jacques PINPAUD cousin de la mariée et Sylvain LELONG, cousin de la mariée (sic).
° 30 08 1743 à St-Etienne de Fursac
de Marguerite PINPAUD fille de Léonard et de Catherine DUMON. Parrain Léonard PINPAUD. Marraine Marguerite PINPAUD, tous d'Ansannes.
° 07 11.1743 à St-Etienne de Fursac
de Léonard LELONG fils de Léonard et d'Anne LEFORRE. Parrain Léonard PINPAUD. Marraine Léonarde VINCENT tous d'Ansannes.
x 30 01 1742 à St-Etienne de Fursac
de Léonart PINPAUD fils de Léonard et de défunte Françoise De LACOUR avec Catherine DUMONT fille de Jean et de Magdeleine BEAUSALON. Le marié de la paroisse St-Etienne village d'Ansannes. La mariée du bourg et paroisse de Paulhac.
x 03,02 1739,à St-Etienne de Fursac
de Léonard LELONG fils de Pierre et d'Anne BONNE avec Anne LEFAURE fille de Jacques et de Simonne LACHEIZE.; Le marié du village d'Ansannes. La mariée du village de Longvert, paroisse de St-Etienne de Fursac.
Les recherches ne peuvent pas être poursuivies plus avant car les archives de St-Etienne de Fursac débutent en 1737 celles de Paulhac en 1738.

M. P.V. ARCHASSAL