Bulletin n° 6 - janvier 1981 - 1/1981

1 - Communications - Informations générales - Notes diverses

- Assemblée Générale : L'Assemblée Générale annuelle aura lieu à Paris, le 10 janvier 1981. Une convocation a été adressée à chaque adhérent du CGPTT.

- Secrétariat : pour des raisons personnelles, M. Jean-Marc CHESTA s'est démis de ses fonctions de Secrétaire. Le Conseil d'Administration a confié la charge du secrétariat à notre collègue M. Marc LOCQUENEUX, N° 20, 38, quai des Carrières, 94220 CHARENTON tél. : (1) 378.98.46, tél. bureau (1) 584.15.00, poste 518.

- Délégués régionaux
* Notre collègue, M. Jean-Max LEMERLE, n° 128, a bien voulu accepter la charge de délégué pour le Gard et l'Hérault. Adresse : 31, rue Michel-Brugier, 30000 NIMES, tél. : (66) 38.02.05, tél. bureau (66) 84.96.60, poste 213.
* Nous faisons à nouveau appel à tous les membres du Cercle pour prendre en charge les fonctions de délégués non encore pourvues.

- Statistiques
Au 29 Novembre 1980, le Cercle comptait 260 membres.
Le Cercle compte 12 à 15% d'adhérents retraités.
Parmi nos membres, il y a, à peu prés, autant de postiers que de télécommunicants, c'est-à-dire que, compte tenu des effectifs Postes et Télécommunications, la densité généalogique des télécommunicants est deux fois plus forte que celle des postiers. Nous demandons donc à nos amis postiers d'intensifier leur propagande.
Nous comptons jusqu'à présent, seulement un adhérent TDF, Mlle M. Odile MICHON, n° 118. Nous espérons qu'elle pourra nous amener de nombreux autres télédiffuseurs.

- Bulletin
Nous cherchons des volontaires pour les fonctions de :
. rédacteur en chef, responsable de l'ensemble du Bulletin
. rédacteurs responsables de rubriques : tableaux de patronymes, questions, etc...

- Liste des membres
La liste à jour est insérée dans l'enveloppe d'envoi du présent Bulletin.
Conformément à une décision de la première Assemblée Générale, nous souhaitons que la liste comprenne :
* le nom (s'il est formé de deux patronymes, bien préciser leur ordre)
* le prénom :
    indiquer toujours le prénom en entier et non pas seulement une initiale,
    pour les adhérents dont le prénom est bivalent : Claude, Camille, ..., indiquer M., Mme, Mlle.
* l'adresse du domicile,
* le n° de téléphone du domicile.
Prière à tous les adhérents de communiquer au Secrétariat les précisions nécessaires.

- Liste des patronymes
Nous avons jusqu'à présent intitulé cette liste : "Liste des patronymes des tableaux de quartiers". En fait nous vous demandons de nous indiquer, pour publication dans le Bulletin, non seulement les patronymes de vos quartiers, mais aussi tous les autres patronymes que vous avez rencontrés au cours de vos recherches et sur lesquels vous possédez des informations, tels que parrains, marraines, témoins, maires, etc... Nous pensons donc qu'il est préférable de modifier la désignation de la liste, que nous intitulerons désormais : "Liste des patronymes étudiés".

- Séminaire "Démographie historique et généalogie"
Le Communiqué n° 126 de la FSFGHS reproduit en Annexe indique l'ouverture à Paris, entre le 3 Novembre 1980 et le 2 Févr;ier 1981, d'un séminaire organisé par le Laboratoire de Démographie historique de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales sur le thème : "Démographie historique et Généalogie", et ouvert aux généalogistes amateurs.
Les circonstances n'ont pas permis d'insérer ce communiqué dans notre Bulletin n° 5. Nous nous sommes efforcés de toucher individuellement les membres parisiens du Cercle.
Quelques-uns d'entre nous suivent ce séminaire dont nous envisagerons de faire un compte rendu.
Les communiqués n° 128 et 129 ci-joints apportent des précisions sur le thème du séminaire.

- Département de la Réunion
* Création du Cercle Généalogique de Bourbon :
Archives Départementales, Le Chaudron, 97490 Sainte-Clotilde, Responsable : Mlle Millou de Marquets
* Notre collègue M. ALain DONNET, n° 193, est installé à La Réunion, à l'adresse suivante : chez M. Raymond ROUSSE, Chemin Bancoule - Bois-de-Nêfle - 97490 Ste-Clotilde
* Association des Chercheurs de l'Océan Indien, Université de Provence, I H P O M, 29, avenue Robert Schuman, 13621 Aix-en-Provence, Président : M. Hibon de Frohen

- Questionnaire M. BEAUBESTRE
Nouvelles des départements
De nombreux collègues de province ont répondu avec empressement au questionnaire qui leur a été envoyé en septembre ; que ceux qui ne l'ont pas fait à ce jour veuillent bien consacrer quelques instants à ce petit travail, qui nous aidera à développer et améliorer notre action
Les réponses reçues sont en cours de dépouillement, et il est possible déjà d'en dégager quelques enseignements
L'opinion générale sur le bulletin est très favorable, quoique assortie de critiques et souhaits dont nous ne manquerons pas de tenir compte.
Si 6% des lecteurs le jugent seulement "assez intéressant", le plus grand nombre (55%) le trouvent "intéressant", voire "très intéressant" (16%)
Nos amis de province aimeraient y trouver :
* Des renseignements sur la pratique de la Généalogie (23%) : un petit mémento est en cours de rédaction et sera envoyé à tous, il ne nous apparaît pas souhaitable en effet, d'encombrer le bulletin de renseignements publiés dans les ouvrages de base dont la lecture a été recommandée à plusieurs reprises dans les numéros précédents
* Une rubrique traitant de l'onomastique (11%) : un article sur ce sujet paraîtra prochainement, et indiquera le titre de quelques livres que l'on pourra d'ailleurs trouver dans notre bibliothèque
* Des cours de paléographie (4%) : il s'agit là du problème le plus délicat, car il semble qu'il soit très difficile de trouver un manuel d' initiation à la pratique de la paléographie, à la portée de tous, mais patience, nous ne désespérons pas d'y arriver
* Des travaux de membres (3%) : nous pouvons déjà assurer que des tableaux de quartiers et même des généalogies complètes de nos adhérents seront publiées à partir de 1981
* Des conseils sur un sujet précis : quelques réponses ont déjà été apportées téléphoniquement aux questions posées par certains. Là encore nous demandons un peu de patience a tous nos amis. Chacun, en effet, sera contacté, mais cela demandera du temps.
En ce qui concerne les points 10 et 11 du questionnaire, si l'on constate une certaine réticence de la part de quelques collègues, sans doute par timidité, à devenir correspondants locaux du cercle, presque tous par contre se déclarent prêts à effectuer des recherches pour leurs confrères. Certains ont même commencé. La solution du problème de l'entraide se dessine à l'horizon 81 sous les meilleurs auspices.
Pour conclure, j'ajouterai que l'enquête entreprise sera poursuivie en direction des adhérents de la Région Parisienne qui ne peuvent assister aux réunions mensuelles en raison de leurs horaires de service ou de l'éloignement de leur domicile, aux fins de recueillir également leur avis et de leur venir en aide si besoin est.

Jean BEAUBESTRE N° 20

- Relations avec les Services d'Archives
Nous avons souvent attiré votre attention sur le devoir que nous avons de bien nous comporter dans nos rapports avec les Services d'Archives.
Réciproquement, nous nous louons fréquemment des bonnes dispositions de ces Services à l'égard des Généalogistes amateurs.
Voici une exception qui, comme on dit, confirme la règle.
Notre collègue .X. avait demandé au Service d'archives du département Y. communication d'un document notarial; le Directeur Z de ce Service refuse cette communication en précisant qu'il a "exclu toutes les archives notariales du prêt à l'extérieur non seulement pour des raisons de sécurité (NDLR : et nous nous inclinons) mais parce qu'elles ne doivent pas, à (son) sens, servir à ajouter une immense catégorie documentaire de plus à la satisfaction de la manie généalogique, but avoué du demandeur",
Nous voilà donc prévenus : pour Mr Z. les généalogistes sont des maniaques à qui il ne faut pas confier n'importe quoi.
Mais comme nous l'avons dit, ce comportement exceptionnel confirme la règle de courtoisie et de bon vouloir des Services d'Archives.

Paul MARTIN N° 1

- Etat-Civil des Français à l'étranger
Suite à l'article de notre collègue, M. Jean HER5RETEAU dans le bulletin N° 5.
Extrait du bulletin du Centre Généalogique de l'Ouest, n° 19, Mai 1979:
"Le C.G.O. a reçu l'autorisation d'effectuer des recherches pour les membres des Cercles Généalogiques de la Fédération au Service Central de l'Etat-Civil du Ministère des Affaires Etrangères à Nantes. Mais il est précisé que:
1°) Les recherches ne peuvent être faites que pour des ascendants directs,
2°) Les actes ne remontent généralement - à de très rares exceptions près - qu'au début du XIXe siècle,
3°) Il existe des lacunes importantes (par exemple: tremblement de terre d'Orléansville en 1954...)
4°) Autant que possible, donner le maximum de précisions: dates, prénoms au complet..., car souvent il n'existe pas de tables,
5°) Pour les DOM-TOM: Martinique, Guadeloupe, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, Mayotte Réunion, Nouvelle Calédonie, Polynésie Française, Wallis et Futuna s'adresser à : Section Outre-Mer des Archives Nationales, 27, rue Oudinot, 75007 PARIS
Votre demande est à faire parvenir à : Madame PRAUD, 21, rue George Sand, 44000 NANTES, en y joignant :
1°) Une enveloppe timbrée pour la réponse. Les photocopies sont gratuites, mais en cas d'un envoi important, le montant des timbres nécessaires sera à rembourser par la suite.
2°) Une demande ainsi libellée :
"Je soussigné(e) membre du Cercle Généalogique des P.T.T. autorise le Centre Généalogique de l'Ouest à effectuer en mon nom toute recherche concernant mes ascendants directs au Service Central de l'Etat-Civil du Ministère des Affaires Etrangères"
(date et signature)
NOTA: ne vous impatientez pas si la réponse est longue à venir, car nous avons déjà de nombreuses demandes en instance !

- Paléographie.
Comme les autres généalogistes amateurs, nos adhérents rencontrent probablement des difficultés pour lire des textes anciens : registres paroissiaux, testaments, inventaires,...
Nous ne connaissons pas de livre à conseiller; en existe-t-il ?
Nous étudions comment nous pourrions aider nos collègues, et ce n'est pas facile
Une bonne solution serait évidemment d'organiser, comme font d'autres Cercles, des cours de paléographie Mais nous nous heurtons à deux obstacles :
- la dispersion de nos membres,
- la difficulté de trouver un paléographe compétent et dévoué qui voudrait bien nous faire partager ses connaissances.
Toutes les candidatures et toutes les idées seront les bienvenues.
En attendant, voici quelques informations générales :
- La Société des Amis des Archives de France - 60 rue des Francs-Bourgeois, 75141 Paris Cédex 03, tél. : (1) 27i.11.30, organise chaque année un cours très apprécié, dispensé par des Conservateurs des Archives Nationales. Renseignez-vous auprès du Secrétariat de cette Société.
- La "Revue Française de Généalogie", n° 10, octobre-novembre 19)30, publie un article sur un cours conçu par la Société généalogique des Mormons.
Pour nos adhérents de province, nous leur suggérons de voir sur place si le Cercle Généalogique de leur région organise un cours.

- Informatique :
Nous espérons pouvoir vous donner bientôt, et en tous cas au cours de l'Assemblée Générale, les résultats de l'étude denotre collègue, M Jean BEAUBESTRE, n° 20, sur la gestion informatique de nos listes de patronymes (Bulletin n° 3, page 1).

- Rubrique des questions de la Revue "Héraldique et Généalogie"
Suite à l'information parue dans notre bulletin n° 5. page 1 : les dimensions des feuilles doivent être de 21 x 29,7 et non de 21 x 15 cm.

- Rémunération des travaux de recherche et des échanges
Réponse à une question : nous rappelons que les travaux d'un membre du CGPTT pour un autre membre du CGPTT sont bénévoles et gratuits.
On peut souvent, en s'adressant au Service d'Archives ou aux Mairies, obtenir l'adresse de personnes qui offrent de faire des recherches rémunérées. Les tarifs, pour des recherches faciles, sont en général, de 30 à 40 F. l'heure.

2 - Réunions régionales

Comme l'an dernier, notre collègue M. Jean BEAUBESTRE, N° 20, animera, en 1981, le deuxième mardi de chaque mois (sauf cas particulier) une réunion d'information et d'échange, de 17 à 19 H. :
au Central téléphonique Raspail
12bis, rue Campagne Première
75014 - Paris
Piece 3017
(metro Raspail)

Premier semestre : 13 Janvier
  10 Février
  10 Mars
  14 Avril
  12 Mai
  09 Juin

3 - TRIBUNE LIBRE

Nous publions ci-dessous, avec l'autorisation de leurs auteurs, deux lettres qu'ont échangées M. Jean BEAUBESTRE, notre collègue N° 20, délégué régional pour la Région Parisienne, et M. Jacques AMEIL, Président de la Fédération des Sociétés Françaises de Généalogie, d'Héraldique et de Sigillographie, à laquelle notre Cercle est affilie, au sujet de la prolifération des bulletins généalogiques.

Lettre du 6 août 1980 de M. BEAUBESTRE

Monsieur le Président,

Dans le bulletin n° 3 du Cercle Généalogique des PTT, vous exprimiez votre inquiétude devant la prolifération des bulletins généalogiques. Leur nombre était à l'époque d'une vingtaine, mais depuis de nouveaux cercles se sont créés, la plupart se faisant un point d'honneur d'avoir le leur.

Votre préoccupation rejoint certainement celle de nombreux généalogistes, a commencer par moi, pour des raisons pécuniaires faciles a comprendre.

A moins, en effet, d'avoir toute son ascendance dans le ressort d'un unique cercle - le cas doit être très rare - pour être correctement informé, un généalogiste se trouverait normalement contraint d'adhérer à de multiples groupements. En pratique, la Généalogie étant déjà un "hobby" suffisamment coûteux en frais de correspondance, de photocopies, de déplacements, il est donc souvent obligé de se limiter et de faire un choix. Mais chaque cercle ou centre éliminé est une source d'informations tarie.

Encore pourrait-on croire devant cette inflation que les généalogistes français sont surinformés. Non seulement il n'en est rien, mais en réalité c'est plutôt le contraire qui se produit pour plusieurs raisons :
1°) La qualité de l'information diffusée par les différents bulletins est très inégale. Il y en a de très bons, tel celui du Languedoc qui, outre des articles de fond d'un grand intérêt, publie dans chaque numéro la liste des nouveaux adhérents et l'indication des patronymes et des isolats sur lesquels ceux-ci travaillent. Il y en a de moins bons, tel Nord Généalogie, qui en prés de dix ans a certes publié les tables d'ascendance, remontant parfois fort loin, de près d'une soixantaine d'adhérents, mais que font les autres membres ? Aucun renseignement ne transpire sur leurs recherches.
2°) Les adhérents éloignés, qui ne peuvent se déplacer, sont tenus à l'écart de l'activité de leur cercle et ne reçoivent trop souvent aucune aide de celui-ci. Quel est dans ces conditions l'intérêt d'adhérer à un cercle régional dont on est coupé ?
3°) Certains cercles me paraissent privilégier l'étude des familles nobles ou bourgeoises. Peut-être s'agit-il d'une fausse impression, mais il est à remarquer que le numéro 11 d' "A moi, Auvergne" se fait l'écho d'un reproche semblable de la part de quelques adhérents, et que dans le même temps une fédération dissidente se crée pour le même motif.
4°) Enfin, ajoutons à cela la censure établie par les directions des cercles. Elle existe, ce qui est déplorable ! Ainsi, la première version de cette lettre, que je destinais à publication dans le bulletin du Cercle Généalogique des PTT a-t-elle été rejetée par le bureau de ce cercle en raison des critiques, somme toute modérées concernant le G.G.R.N. Je ne mets dans celles-ci, croyez-le bien, aucune intention polémique, pas plus que dans celles qui peuvent viser la Fédération. Mon seul souci est de rechercher, avec vous, avec tous nos collègues, une efficacité accrue des groupements de Généalogistes Français, et je pense qu'une critique constructive ne peut être que bénéfique.

Pour remédier aux faiblesses relevées ci-dessus la solution existe. Elle consiste dans l'accroissement du rôle, des pouvoirs, des moyens de la Fédération. A vrai dire, il s'agit moins à l'heure actuelle d'une véritable Fédération que de la juxtaposition de cercles jalousement attachés à leur indépendance et incapables apparemment de créer une organisation plus rationnelle.

Ainsi, l'unification des méthodes et la normalisation des documents, en discussion depuis plus de deux ans, n'ont pu être menées à terme à ce jour, en raison d'habitudes acquises.

Ainsi, le C.G.O. a-t-il réalisé seul son annuaire 1980, ouvrage remarquable au demeurant, qui a d'ailleurs tiré profit des critiques apportées au premier annuaire de la Fédération, mais était-il si urgent et si indispensable de l'éditer, que l'on n'ait pu attendre pour l'inclure dans le second annuaire de la Fédération ? Où cela nous mènera-t-il si chaque centre suit cet exemple regrettable ?

Bien entendu, loin de moi, je le répète, l'idée d'incriminer quiconque. Cet état de fait résulte essentiellement du développement quelque peu anarchique et ponctuel de la recherche généalogique en France, où, d'abord isolés, des chercheurs d'une même région se sont regroupés sur un plan provincial, puis actuellement départemental, ces divers groupements se réunissant ensuite au sein de la Fédération au fur et a mesure de leur création.

Il serait temps d'abandonner ces méthodes archaïques, ces comportements périmés. La Fédération doit devenir un véritable Centre National de Direction dynamique, doté de ressources financières conséquentes - au lieu des 1,50 F. qui lui sont dérisoirement alloués - capable de donner des directives.

Il serait temps d'en arriver a une adhésion unique et une cotisation unique pour toute la France ! La Fédération recevrait au passage un pourcentage de celle-ci de l'ordre de 25 ou 30 % le reste allant au cercle - départemental pour être plus proche des chercheurs - auquel l'adhérent serait rattaché.

Il serait temps d'en arriver à une véritable Revue Nationale adressée à tous, mettant ainsi fin à un déplorable gaspillage d'énergies et de ressources financières mal utilisées dans la confection de bulletins à faible diffusion, sinon confidentiels.

De nombreux généalogistes restent inorganisés, n'éprouvant pas l'utilité de nous rejoindre, peut-être ces réformes les inciteraient-ils à le faire ?

Ces propositions ne pourraient-elles pas être soumises à l'ensemble des adhérents de la Fédération et faire l'objet d'un référendum dont le résultat serait soumis à un prochain congrès ?

Vous me reprocherez sans doute, Monsieur le Président, de me faire le chantre du centralisme jacobin, d'être atteint d'une sorte de déformation professionnelle, due à mon appartenance à une Administration fortement hiérarchisée, mais l'intérêt bien compris des généalogistes est de rechercher une diffusion de leurs travaux aussi étendue que possible. La Fédération sera seule en mesure de donner à ceux-ci une dimension nationale, voire internationale qui leur fait actuellement défaut. Elle seule pourrait nous doter des moyens techniques modernes, qui nous permettraient de rattraper le retard que nous avons sur nos confrères étrangers et notamment ouest-allemands.

Lettre du 9 octobre 1980 de M. AMEIL

Monsieur,

Vous avez eu l'amabilité de me faire part de vos observations et réflexions à la suite d'un article paru sous ma signature dans le n° 3 du bulletin du Cercle Généalogique des PTT et je vous en remercie.

Vous verrez que je suis pleinement d'accord avec vos remarques; reprenons-les point par point.

1°) Vous savez que les Centres sont absolument libres de publier ou non des bulletins dont le contenu est, lui aussi, laissé à la libre disposition du rédacteur en chef; ces principes sont évidemment valables pour le Cercle des PTT. Comme je reçois tous les bulletins, je juge, comme vous, que certains sont très bons, d'autres moins bons, les échanges de bulletins de Centre à Centre, service qui fonctionne remarquablement bien à l'initiative de la Fédération, ne peut qu'aiguillonner les rédacteurs et entraîner ainsi une meilleure qualité. Il se crée ainsi une émulation.
Vous abordez le nombre de bulletins auxquels on doit s'abonner si l'on a des ancêtres dans tous les coins de France : pour une cotisation minime (entre 60 et 100 F. par an pour 4 ou 6 numéros) vous êtes tenu au courant de ce qui se passe dans une région lointaine. Les Français n'hésitent pas à dépenser 60 F. pour un repas au restaurant, mais ils rechignent lorsqu'il s'agit de culture !

2°) Il est certain que des adhérents éloignés peuvent ne recevoir aucune aide : c'est pourquoi les bulletins comportent à peu près tous une rubrique "Questions et Réponses".

3°) Les généalogies existantes, imprimées, concernent habituellement dans toutes les régions de France des familles nobles et notables, parce que, autrefois, seules ces familles s'intéressaient à la généalogie. On observe actuellement une démocratisation de la généalogie : reportez-vous aux bulletins du Nord ou de l'Eure-et-Loir. Les roturiers ont pris du retard, mais ils se rattrapent maintenant !

4°) Je ne vois pas l'utilité de critiquer le bulletin du Nord qui, précisément, pratique la démocratisation de la généalogie.

5°) Vous proposez comme remède à toutes ces faiblesses un accroissement du rôle, des pouvoirs et de moyens de la Fédération. Nous en sommes bien conscients; savez-vous qu'il existe un organe de liaison entre tous les responsables des Centres intitulé "Informations Générales" ? Savez-vous que le Conseil d'Administration de la Fédération, composé de 15 Présidents de Centres, tient régulièrement des réunions de coordination : la prochaine a lieu le 11 octobre. Savez-vous que la Fédération organise tous les 2 ans des Congrès nationaux où tout un chacun peut s'exprimer librement.

6°) Vous critiquez la parution de l'annuaire 1980 du C.G.O. Demandez ce qu'ils en pensent aux 1.200 membres de ce Centre. J'applaudis au contraire vivement, souhaitant que le Centre des PTT publie le sien lorsque vous serez 1.200.
Ceci ne peut qu'inciter les autres Centres à faire de même. Nous publierons le répertoire national lorsque nous serons 10.000.

7°) Vous préconisez une revue nationale unique, une cotisation unique. Nous nous donnons 10 ans pour réaliser cette situation idéale. La patience n'est-elle pas la qualité primordiale du généalogiste.

En guise de conclusion, je vous conseille de relire dans le dernier numéro paru de votre bulletin (n° 5) l'annexe n° 3 concernant les vœux émis au Congrès de Lyon; vous y retrouverez toutes ces idées.

Bon courage pour vos propres recherches.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes meilleurs sentiments.

4 - Filières

A l'attention de Monsieur André GALLIOT (n° 16)
A Epinay-sous-Sénart (Essonne) réside un Sieur DUFLON, Conseiller municipal, ancien candidat aux municipales de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) en 1971.

A l'attention de notre collègue Y. GOUYETTE (n° 57)
FROGER : un homme politique de ce nom a été Président de l'Assemblee Algérienne dans les dernières années de la présence française.

A l'attention de Mademoiselle Y. GOURDET (n° 7)
Trouvé un MATRAT, employé des P.T.T. à Les Nouillers (Saintonge) années 1940/1947. De même plusieurs familles MATRAT à Combs-la-Ville, Brie-Comte-Robert (Brie Française) et un rameau de ma famille à Vaux-le-Pénil : le couple MATTRAT-VETEAU, tous deux employés au Centre de tri automatique de Melun.

J.Pierre René MATTRAT N° 25

A l'attention de Monsieur André GALLIOT (n° 16)
Il y a 1 GAILLIOT, 35 GAILLOT et 39 GALLIOT dans l'annuaire téléphonique de Paris.

P. MARTIN N° 1

A l'attention de Mlle M. Odile MICHON (n° 118)
M. Jean-Louis MICHON, à Colombes, membre du CGCO.

P. MARTIN N° 1

5 - Echange

- Accepterais faire recherches Archives Départementales du Gard. Serais heureux trouver réciproque pour Archives d'Outre-Mer à Paris, Rue Oudinot, sur le département de La Réunion.

M. Jean-Max LEMERLE N° 128

- Remerciements
. Je vous demanderais, si cela est possible, de remercier, par l'intermédiaire du bulletin, M. BOSSY, N° 62 et Mme THOMSEN née ALMAYRAC, N° 104, qui m'ont aidé dans mes recherches.

M. Patrick DALENS N° 18

. Je m'étais adressée a notre collègue M. HERBRETEAU, N° 8, pour la recherche de l'acte de naissance de mon ancêtre maternel Germinal GUILLET, peintre en décors à Poitiers ° Nantes sous la Révolution, avec éventuellement, la date de mariage de ses parents.
Les renseignements arrivèrent par retour du courrier : Germinal GUILLET ° Nantes 2 Germinal An IV, de Julien G., vernisseur, ° Pont-Chateau (44) v. 1760 et Marie LUCAS ° Clisson (44) 1756, X Nantes 8.11.1786.
Et ce n'était qu'un début ! Quelques jours plus tard je recevais les éléments permettant d'établir l'ascendance du susdit Germinal, n° 26, jusqu'aux aïeules Renée PéRION, n° 417 et Marie GUIHENEUT, n° 419, qui vivaient à Pontchâteau sous Louis XIV. Soit 13 ancêtres directs (HUET, ORAIN, DELALANDE à Pontchâteau, BILLAUD à Angers (49) sans compter les frères et les cousins.
Avec cette maîtresse branche, mon arbre ressemble maintenant à un bouquet japonais asymétrique du plus curieux effet. Merci encore pour ce travail remarquable.

Mlle M. Odile MICHON N° 118

6 - Notes de lecture

- Curiosités

* Inutile: A la fin d'un registre d'état civil des mariages et décès de 1793-1838 quelques listes alphabétiques des intéressés ont été établies dans l'ordre des prénoms. Exemple: tous les Antoine, tous les Jean, tous les Paul, etc... Avec les patronymes selon les dates. (Qui dit mieux ?).

- Bizarre: Gaspar TlEFFEN8RUCKER, luthier à Fussen, Bavière, naturalisé français en 1558 à Lyon, prend le nom de DUIFFOPRUGGAR !

Lu dans la revue "Diapason"

NDLR: Nous avons égaré le nom du collègue qui nous a envoyé ces "curiosités". Avec nos excuses, nous le prions de se faire connaître.

- Registres paroissiaux des diocèses de Nantes et de Luçon

* 1668. Abjuration d'un protestant qui avait précédemment abjuré la religion catholique, avec la nouvelle profession de foi.

* 1697. Compte rendu d'une "mission" mémorable qui a été suivie par tous les paroissiens... à l'exception de seulement deux d'entre eux, cités nominativement, qui ne se sont pas confessés !

* 1709. Evocation en fin d'année, d'un hiver excessivement rigoureux, du début de février jusqu'au 15 mars: arbres fruitiers, blés et seigles "péris" ce qui a causé un "chertemps" (le vin a valu 120 livres le tonneau !).

M. J.L. HERBRETEAU N° 8

7 - Sixième liste de patronymes étudiés

dictionnaire des patronymes
en cours de déménagement

y aller

8 - Questions

90 - LE TOLOTEUR, LE PUIL. Tous renseignements sur les descendants de François Pierre LE TOLOTER (devenu TORLOTER) ° 07.01.1839 Cleguerec (Morbihan) + 06.12.1914 Cleguerec, oo 09.07.1862 Cleguerec avec Mathurine LE PUIL ° 17.11.1841 Cleguerec

Mme A. BAUDRIT N° 42

91 - BOUREL, QUEVAL. Quartiers, ° et X de Jean François BOUREL échevin de (62) Recques-sur-Hem, y + le 20.05.1751, époux de Isabelle QUEVAL.
92 - HIECQUE. Recherche + 1782/ à (62) Zutkerque de Jeanne Thérése HIECQUE.
93 - RAOULT, DELPORTE. Recherche (62) Recques-sur-Hem X entre 1764 et 1771 de Charles Joseph RAOULT et Marie Anne Thérése DELPORTE.

M. BEAUBESTRE N° 20

94 - FILIPIAK. J'aimerais connaître les possibilités de recherches généalogiques en Pologne, pays d'origine de mon n° 13, FILIPIAK Rosalie ° 21.02.1903 à Kasinka-Mala, Pologne.
95 - AVGOUSTINOPOLSKY. J'aimerais connaître les possibilités de recherches généalogiques en Russie, pays d'origine de mon n° 12 AVGOUSTINOPOLSKY Vladimir ° 03.04.1897 à Ananiev, Russie.
96 - LEMERLE. Date exacte, nom du navire et si possible motif du départ vers La Réunion (lle Bourbon) de Augustin Prudent LEMERLE, mon n° 32 ° 14.07.1807 à Nantes (44), X 20.01.1836 à Saint-Leu (974).

M. J.M LEMERLE N° 128

97 - JUIN, FLOUQUET. Ascendance Elie JUIN, domestique, °23.03.1828 Dournazac (87) (Village de Montbrun), fils de Jean JUIN, cultivateur à D., +06.07.1841, ce dernier allié à Louise FLOUQUET de la commune de Saint-Pierre-de-Frugie (24).
98 - GORSAS, VERSAVEAUX, SEBASTIEN.
1) Ascendance de Martial le GORSAS ° ca 1816 Saint-Nicolas-Courbefy (87) +16.01.1866 à 50 ans, fille de N. GORSAS et de Marguerite VERSAVEAUX.
2) Date et lieu de son mariage, entre 1824 et 1346, avec Vincent SEBASTIEN ° ca 1805 Desges (43).
99 - GIRY, LAFORGE. Origine famillesG. et L. que l'on retrouve en Limousin (LAFORGE à Dournazac (87)?).

J.P. BUGEAUD N° 125

NDLR : Donnez des dates approximatives.

100 - MASSIAS (Charentes et départements limitrophes). Tous renseignements toutes époques sur ce patronyme, particulièrement première moitié XVIIle siècle, dans le triangle Mansle, Ruffec, Saint-Claud (16). Inventaire sommaire des A.D. Angoulême, séries C, D, E, G déjà consultées. Variantes : MAXIAS, MATHIAS, MATHIASSE, MASIA, qui dit mieux ?
101 - L'lNGéNIEUR (LANGAIGNEUR) : Région d'origine de Vincent L., aubergiste à Bastia (dépt du Golo), +/1806. A eu au moins 2 enfants : Vincent !1806, et Marie-Françoise ° Bastia 15.10.1786.

Mlle 0. MICHON N° 118

102 - MORIN, COURBI : Date et lieu ° Jean-Louis M. Ca 1751 +28.07.1831 Bourdeaux (26). Date et lieu ° Madeleine C. ca 1755 +03.12.1830 Bourdeaux (26). Date et lieu X Jean-Louis M. avec Madeleine C. asc. de Jean-Louis M. °27.09.1784 (Bourdeaux).
NDLR : Je ne comprends pas la dernière partie de votre question. Si Jean-Louis M. ° 1784 est le fils de Jean-Louis M. °ca 1751, son ascendance vous est connue. Sinon, que savez-vous déjà sur Jean- Louis M. °1784 ?
103 - NEFZGER, ZIMMERMAN. Tous renseignements sur Jean N. X Madelaine Z. (protestant?), ascendance de Michel N °Ca 1768 Rougemont (90).
104 - JUSSELME, FILLAT. Asc. de Jean Baptiste J. °Ca 1787 Chirassimont ou Machezal (42) +14.05.1857 Saint-Symphorien de Lay (42) x Claudine F. 24.03.1813 y.

Mme M. GIRAUD-BRUN N° 41

103 - PROVAIN. Tous renseignements sur le nom de PROVAIN que je pense peu répandu ainsi orthographié avec A, principalement région Nord - Pas-de-Calais. Il existerait un village de ce même nom dans le Nord, peut-être où je pourrais tenter des recherches.
Tous les noms se terminant en AIN seraient originaires du Nord  ?
NDLR : Il existe le village de Provin 59185.
106 - ALLOUCHE. Renseignements sur le nom de ALLOUCHE, nom français d'Algérie, région de Constantine.

Mme M.N. ALLOUCHE N° 147

107 - CORBIN, BARRe. Tous renseignements sur :
1) Renée Henriette C. °06.07.1889 Le Mans (72), +24.03.1918 Corlay (22), oo 11.11.1916 Saint-Brieuc (22) avec Charles BARRé.
2) Marie CORBIN °1867 ou 1868 ayant habité Le Mans (72) en 1889 et Saint-Brieuc (22) en 1916.

Mme A. BAUDRIT N° 42

108 - GACON, GRAS. Ascendance (descendance éventuelle) de François G. ° Bouze-les-Beaune (21) 26 brumaire an 3 (17.11.1792) X Claudine GRAS.
109 - PAU (de) SAINT-MARTIN. Ascendance (et descendance éventuelle, ainsi que toutes personnes portant ce patronyme peu courant) Alfred Victor P.S.M. ° Montrouge (92) 14.12.1832 +Paris (12e) 20.09.1902.
110 - MARLOT PERNETTE. Ascendance (descendance éventuelle) de Claude M. ° Viileneuve-en-Montagne (71) 24.02.1810 X Françolse PERNETTE.

Mme M. PAU SAINT-MARTIN N° 173

111 - RISSEL. Date exacte Constant R. °ca 1798 lilifaut (22).
112 - GASTARD. Date exacte Aimee G. °ca 1833 Illifaut (22).

Mme A. BAUDRIT

113 - BIARD. Existe-t-il une généalogie descendante de Pierre B., sculpteur, °1559 Paris, +1609

M. A. BIARD N° 97

114 - CLéRICI. Désire connaître un correspondant de Nice qui pourrait me renseigner sur l'origine des CLéRICI (d'après l'annuaire téléphonique, Nice parait posséder la plus forte densité de ce patronyme dans toute la France).

M. Yves CLERIS N° 11

9 - Réponses

63 - Il n'existe pas à ma connaissance de "Tables de Mortalité" annuelles ou décennales. Les "sociologues" qui ont étudié cette question ont, la plupart du temps, recherché systématiquement les décès correspondant aux actes de naissance (ou de baptême) d'une localité (ou de plusieurs), à partir d'une année de référence choisie plus ou moins arbitrairement. Puis ils ont extrapolé pour les périodes antérieures à l'état civil. J'ajouterais, en outre, que tous ne sont pas d'accord sur la méthode de calcul a adopter.
Dans ces conditions, les résultats auxquels chacun arrive sont très variables et n'ont pas grande signification.
Il convient, en effet, d'être très prudent dans ce genre de calcul qui doit tenir compte de certains correctifs :
1°) Une mortalité infantile énorme jusqu'au XIXème siècle : un tiers de décès de la naissance à l'âge de 2 ans,
2°) Une mortalité également élevée chez les adolescents, qui se situe également autour d'un tiers,
3°) La mortalité des femmes en couches est très forte en raison des grossesses nombreuses et rapprochées, et de l'absence de prophylaxie lors de l'accouchement.
Il ne faut pas non plus oublier de tenir compte des disparités dues aux conditions locales et au milieu social :
1°) On meurt plus tôt en milieu urbain qu'en milieu rural, en raison de l'entassement, de la promiscuité et de l'absence d'hygiène (épidémies),
2°) On vit moins vieux dans les pays de montagne que dans les plaines (rudesse du climat),
3°) Les journaliers, les brassiers meurent plus jeunes, en général que les laboureurs, et à partir du 18ème siècle et de l'industrialisation, les ouvriers des mines, des fabriques, des usines vivent moins vieux que la classe paysanne.
Pour avoir quelque signification, votre moyenne aurait intérêt à être calculée par générations (ou par siècles).
L'étude effectuée à partir des données, encore fragmentaires, de ma propre ascendance donne :
3ème génération - 2ème moitié du XIXème siècle  - 66 ans
5ème                      - 1ère                                                - 65 ans
7ème                      - 2éme            du XVIIIème siècle - 59 ans
Votre résultat global ne semble pas très différent.

M. Jean BEAUBESTRE N° 20

69 - LEBELLE Catherine ° 02.05.1831 à Grosbliedestroff (57), de LEBELLE Pierre, François, préposé des douanes françaises, âgé de 42 ans, domicilié en cette commune, et de KRATZ Marie Anne, sans profession, 31 ans.

M. Denis ROUYER N° 10

83 - J'ai trouvé également chez mes ascendants, 4 décès dans les années 1822-1823 qui sont :
Code 64 BRUNET François + 30.09.1822 à 37 ans (Nord ?)
          66 BERTON Charles + 18.10.1822 à Sancourt (Somme)
          67 PROISY Marie + 01.09.1822 à Sancourt (Somme) couple assez jeune, je pense, leur fille avait 9 ans.
          98 GOIN Françoise + 05.01.1823 a Villevieux (Jura)

M, Gaston BRUNET N° 152

10 - Lexique

Mulquinier. En quoi consistait ce métier ? (1810-1820)

M. Gaston BRUNET N° 152

Mendiant. Je trouve dans mes ancêtres un homme DCD le 01.07.1829 âgé de 71 ans, aux Sadoux mais domicilié à La Chaudière (26), mendiant. J'aimerais savoir si ce mot a la même signification que maintenant, ou si c'était une profession.

Mme GIRAUD-BRUN M. N° 41

Quartiers. Réponse à une question posée par plusieurs membres du Cercle : les quartiers constituent l'ensemble des ascendants d'un individu pris à la même génération.
Exemple : la VIIème génération ascendante se compose de 64 quartiers.
Autrefois et encore naguère, le terme de "quartiers" s'employait seulement pour l'ascendance des familles du Second Ordre.
Aujourd'hui, cette acception s'est étendue aux ascendants de tous les citoyens ou, avant 1789, de tous les sujets du Roi.

M. Paul MARTIN N° 1

11 - Bibliographie

- Les deux premiers tomes du "Répertoire des généalogies imprimées", par le Colonel Arnaud, peuvent être consultés à la Bibliothèque du Ministère.

- Notre collègue Joseph Valynselle, N° 133, nous adresse le "Vient de paraître" ci-dessous :
"Les maréchaux de Napoléon III, leur famille et leur descendance", par Joseph VALYNSELLE, préface du professeur Jean TULARD
Ils sont 19 : le roi Jérôme, Exelmans, Harispe, Vaillant, Saint-Arnaud, Magnan, Castellane, Baraguey d'Hilliers, Pélissier duc de Malakoff, Randon, Canrobert, Bosquet, Mac-Mahon duc de Magenta Regnaud de Saint-Jean d'Angely, Niel, Ornano, Forey, Bazaine, Le Boeuf.
Un chapitre est consacré à chacun d'eux, donnant successivement: la carrière, les écrits, l'ascendance (travail fait sur archives) les armes, l'épouse et sa famille, la postérité en lignes masculine et féminine jusqu'en 1980, les frères et sœurs et les grandes lignes de leur descendance. Plusieurs milliers de familles étudiées, appartenant à toutes les conditions, 2.000 notes biographiques, anecdotiques, explicatives. Table des noms cités.
1 vol. 16,5 x 25 - 600 pages. Prix: 220,00 F. Ecrire à l'auteur :
Joseph VALYNSELLE, 8 rue Cannebière, 75012 PARIS. C.C.P. Paris 7180-98 X.

-Outre son émission sur France-lnter du samedi matin, Jean-Louis BEAUCARNOT anime, un lundi sur deux, sur TF1, vers 17 H 15, l'émission "De branche en branche".

- Calendriers :
1. "Revue des PTT de France", N° 4/1980, un "dossier du mois" de 15 pages : "Le Calendrier", très bien présenté, exhaustif, de Hammourabi à Grégoire XIII, et aussi le calendrier républicain français avec les magnifiques illustrations des 12 mois par Tresca et Lafitte, visibles au Musée Carnavalet, et enfin les projets de réforme du calendrier.
2. "Les Calendriers", par Philippe ALGRAIN, Revue "Héraldique et Généalogie", page 209.

- Un article de Xavier PAZAT dans la "Revue Française de Généalogie" N° 10: "Donnons un numéro de Sécurité Sociale à nos ancêtres", au moyen d'un numéro à 15 chiffres, on pourrait identifier de façon simple et sans ambiguïté tous nos ancêtres et tous nos descendants jusqu'en l'an 9999.

- Bibliothèque historique de la Ville de Paris : La revue "Héraldique et Généalogie" de Juillet-Août 1980 publie un résumé d'une conférence donnée par le Conservateur de cette bibliothèque où on lit la liste des ressources généalogiques de cette Bibliothèque, qui serait susceptible d'intéresser un certain nombre d'entre vous.

- Monographies paroissiales
Le N° 30, avril 1980 de "dh", revue de la Société de Démographie historique, contient une liste de 556 démographies paroissiales. Cette liste est trop importante pour être publiée dans notre Bulletin.
"Héraldique et Généalogie" annonce sa publication et celle de quelques autres listes.
En attendant, vous pouvez consulter le Secrétariat sur la liste "dh"; nous vous indiquerons, si elles existent, les références des études concernant les villages qui vous intéressent.

- Pour les collègues qui s'intéressent l'onomastique.
Que sais-je ? N° 176 Les noms de lieux (Ch. Rostaing)
Que sais-je ? N° 235 Les noms de personne (Lebel)
Que sais-je ? N° 805 Les Archives (Jean Favier)

- Association généalogique du Pas-de-Calais vient de se créer : M. Benoist de Diesbach de Belleroche, Le Château, Hendecourt-lès-Ransart, 62175 - Boileaux

- Centre Généalogique du Nivernais et du Morvan, créé milieu 80 : M. Xavier Gremion, 3, rue Pasteur, 58000 - Nevers

12 - BIBLIOTHEQUE

Madame TISSERAND ouvrira la bibliothèque du CGPTT aux dates suivantes :
. les 1ers et 3e mardi de chaque mois de 18 H 30 à 20 H.
En ce qui concerne la province, les membres de notre Cercle qui désireraient consulter certaines revues ou certains livres se trouvant à la bibliothèque sont priés d'écrire à la B.P., en mentionnant les références des articles demandés, et une photocopie des documents leur sera envoyée.
En effet, nous ne pouvons pas nous permettre d'expédier des livres de valeur (risques de pertes..) en province. De plus, cette manière de procéder se révélerait onéreuse aussi bien pour notre Cercle que pour nos adhérents qui réexpédieraient les livres empruntés.
Le catalogue de notre bibliothèque sera publie dans le prochain bulletin.

Annexe 1 au Bulletin n° 6 - 1981/1

COMMUNIQUES DE LA FSFGHS ET DE HERALDIQUE ET GENEALOGIE

Deux nouvelles associations sont en formation :
. Centre Généalogique du Nivernais et du Morvan (département de la Nièvre)
M. Claude JOLLIN - 6, allée d'Arz - 92160 Antony - Tel.: (1) 702.28.06
. Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amerique
R.P. Gouye - Martignac - 6, rue des Morillons - 75015 Paris

- "Conseil national de la Généalogie" (Communiqué n° 124) :

. M. Philippe Castagnary, Directeur CEGRA, suggère la création d'un "CONSEIL NATIONAL DE LA GENEALOGIE".
Il part du principe que la généalogie n'a fait aucun progrès depuis la "Méthode de Stradonitz", que les Assemblées Générales de la F.S.F.G.H.S. ne représentent rien (de trop nombreuses associations se faisant représenter par un de leurs membres parisiens, peu au courant du fonctionnement de celles-ci), que le Congres National ne prend aucune décision...!
Il suggère donc la mise en place d'un organisme que l'on pourrait appeler "CONSEIL NATIONAL DE LA GENEALOGIE", compose de 40 à 50 généalogistes compétents, comprenant des membres titulaires, associés et correspondants, de style "Académie", ne faisant pas obligatoirement partie d'associations généalogiques. qui se rassembleraient deux week-end par an (mai et septembre, par exemple), en des lieux différents, afin de limiter les frais de transport.
Le but de ce "conseil" serait de trouver des idées nouvelles pour faire progresser la généalogie.
Organe de réflexion et de créativité, sorte de "laboratoire d'idées", son rôle serait limité à la recherche. Ce "conseil" ne serait pas une émanation de la F.S.F.G.H.S, mais le Conseil d'Administration pourrait le consulter.
Le financement de cet organisme pose naturellement un problème.
La F.S.F.G.H.S. pourrait peut-être en prévoir une partie dans son budget, mais il faudra faire appel à des subventions, par exemple du CNRS.
C'est une idée intéressante qui doit "germer" dans l'esprit de tous, aussi êtes-vous priés d'adresser vos suggestions à ce sujet.

Congres d'lstres 1981 (Communique n° 124) :

Le Congrès national se déroulera à Istres (13) au Centre Educatif et Culturel des Heures Claires, du Vendredi 16 au Dimanche 18 octobre 1981. 20 .
Monté par le "Centre Généalogique du Midi-Provence", ce sera le "Congrès des Associations", dans lequel chaque association sera responsable d'une tranche à définir par la suite.
Chaque association disposera d'un stand pour la présentation et la vente de ses publications. et de panneaux pour l'exposition sur la généalogie.
Le programme général sera le suivant :
. Vendredi 16 : Arrivée des responsables des associations dans la matinée.
Après-midi : arrivée des membres. Les dossiers de congrès des membres leur seront remis par leurs associations.
. Samedi 17 : Séances de travail avec déjeuner sur place.
Soirée à Port-de-Bouc.
. Dimanche 18 : Messe à Port-de-Bouc, Séance plénière, déjeuner.
Après-midi : excursion avec plusieurs centres d'intérêt au choix : Aix-en-Provence, les Baux, Musée des Armes, etc
Chaque Association devra désigner un responsable chargé de la liaison avec les organisateurs.

COMMUNIQUE N° 128 (21 août 1980)

Objet : Constitution de tables de mariages de l'ancien régime (réalisation d'un vœu émis au Congrès de Lyon ) :
La première étape du travail généalogique est la constitution d'un tableau d'ascendance. Il s'agit de repérer l'identité de ses deux parents et ses quatre grands-parents, de ses huit bisaïeux, etc. Ensuite seulement vient la rédaction de fiches de famille, avec indication des lieux et dates de tous les événements concernant parents et enfants : naissances, mariages, décès, etc.
La recherche, pour la période allant de 1801 à 1880, est grandement facilité par l'existence de tables décennales, mais rien n'existe (sauf dans quelques grandes villes) pour les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle, si bien que le généalogiste doit explorer à tâtons les registres de catholicité : l'acte de baptême d'un individu lui donne le nom des parents, de là avec un peu de chance, il trouve l'acte de mariage de ces derniers, où sont généralement consignés les noms des grands-parents, etc. Cette méthode régressive l'oblige à lire attentivement tous les registres, et même souvent à y revenir, car il ne découvre que par les actes ce mariage les familles alliées, qu'il avait d'abord négligé.
Cette difficulté est bien connue des généalogistes. Quelques uns, voulant faire le travail une fois pour toutes, ont entrepris de relever systématiquement tous les actes de la paroisse, même ceux qui ne concernent apparemment pas leur ascendance; ils font ainsi de la démographie historique sans le savoir, et il arrive que les dépouillements soient faits deux fois.
Il en résulte un énorme gaspillage 1de temps et de forces, sans compter qu'une consultation trop fréquente risque de détériorer les registres, ce qui inquiète les services d'archives et pourrait amener à réduire, dans un avenir proche ou lointain, les possibilités de communication.
Ccmme tout serait plus simple s'il existait des tables décennales de mariages pour les siècles de l'Ancien Régime ! On pourrait les imaginer plus perfectionnées que celles du XIXe siècle; elles comporteraient un double classement : l'un selon le patronyme de l'époux, l'autre selon celui de l'épouse. Pour chacun des deux conjoints seraient mentionnés les noms et prénoms, ceux dses parents, éventuellement ceux de l'ancien conjoint, la paroisse de droit (celle du domicile des parents et celle de fait (résidence). Si, en outre, les actes étaient mis sur ordinateur, on pourrait en tirer des tables communales, départementales et nationale, classées soit par ordre alphabétique (des maris et des femmes), soit par ordre chronologique avec possibilité de rappel des actes dans les paroisses de droit et de fait lorsqu'elles diffèrent de la paroisse de célébration.
On voit le parti immense qu'on pourrait en tirer pour la constitution de généalogies ascendantesµ. Sachant par exemple que mon ancêtre Jean Auvray, fils de Pierre et de Marguerite Lécrivain de la paroisse de Quinéville, a épousé à Montebourg le 11 février 1773 Marie Anne Mahier, fille de Sébastien et de Madeleine Gosselin, de la paroisse de Montebourg, je pourrais aisément retrouver dans la paroisse de Quinéville, le mariage de Pierre Auvray et de Marguerite Lécrivain, et dans celle de Montebourg le mariage de Sébastien Mahietr et de Madeleine Gosselin. S'ils n'y figurent pas, la consultation des tables des paroisses environnantes, ou celle d'une table départementale, me donnerait sans doute la clé de l'énigme.
Ainsi, de proche en proche, je pourrais espérer constituer entièrement mon tableau d'ascendance sans avoir à consulter les registres eux-mêmes. Ce serait seulement dans la phase suivante, celle de la rédaction des fiches de famille, que j'aurais à entreprendre le dépouillement, mais je le ferais à coup sûr, sans tâtonnement ni retours en arrière, grâce à l'armature fournie par les actes de mariage.
Or la création de ces merveilleuses tables n'est pas du domaine de l'utopie. Pour un quart environ de la France, les mariages de l'ancien régime ont été relevés sur microfilms par les Mormons et ils vont progressivement entrer en ordinateur, l'édition de tables de nuptialité à diverses entrées (topographique, alphabétique, chronologique) ne présentera dès lors aucune difficulté technique, les seuls problèmes étant ceux du coût d'édition et des possibilités pratiques de consultation.
Pour les autres départements, nous proposons aux généalogistes de remplir systématiquement lorsqu'ils dépouillent les registres de catholicité, des fiches de mariage susceptibles d'être aisément mises sur cartes perforées ou sur bande magnétique. Ces fiches seraient déposées soit dans les archives départementales, soit au siège des associations généalogiques, où elles pourraient être librement consultées en attendant l'édition des tables de mariage. La liste des pa
roisses dépouillées serait publiée régulièrement dans ''Héraldique et Généalogie". Ainsi les recherches généalogiques seraient grandement facilitées, les risques courus par les registres originaux seraient limités et l'on éviterait le double emploi avec les travaux des historiens démographes, qui eux-mêmes devraient bien mettre leurs fiches à disposition des généalogistes non professionnels.
Jacques DUPAQUIER

COMMUNIQUE N° 129 (21 août 1980)

Objet : Une grande enquête généalogique sur l'histoire de la population française (une collaboration entre généalogistes et historiens démographes, suite d'un vœu émis au Congrès de Lyon).
En démographie historique on reconstitue la population d'un village ou d'une région; quand une personne quitte Le village ou la région, elle sort du champ d'observation; l'ensemble étudié correspond à la population présente en permanence dans le village. On ignore d'où viennent les nouveaux arrivants, on ignore où vont les partants, il en résulte une fausse impression de stagnation des populations anciennes; sur place on n'observe ni ascension sociale ni prolétarisation. Pour étudier la mobilité géographique et sociale de la population française il faut suivre un échantillon de familles à travers tous ses déplacements. D'où l'idée de la généalogie pour les historiens démographes.
Nous appelons donc les généalogistes à collaborer à une grande enquête sur la mobilité géographique et sociale.
Il s'agit d'une enquête sur la mobilité géographique et sociale en France de 1780 à nos jours.
Comme il est impossible de suivre une par une les 28 millions de personnes vivant en France en 1780, on choisira un échantillon représentatif: dans chaque département, un couple marié à la fin du XVIII° siècle pour 10.000 habitants présents en 1793, soit 2.800 couples déjà mariés en 1800, répartis sur l'ensemble du territoire.
Théoriquement il vaudrait mieux suivre la descendance totale (masculine et féminine), mais cela représenterait deux inconvénients : doubler le volume de l'échantillon à chaque génération du fait de l'introduction des conjoints; rendre très difficile le repérage des descendances par les filles en raison du changement de patronyme.
Il a été décidé de ne suivre que les descendances masculines : les filles sont abandonnées dès leur mort ou dès leur premier mariage; mais les conjointes sont introduites dans l'enquête dès leur mariage.
Pour diverses raisons, sur lesquelles il est inutile de s'étendre, le créneau retenu a été T R A.
Tous les patronymes étudiés commenceront car ces 3 lettres T R A, par exemple les TRACHET, TRACOL ou TRANCHENT.
On partira du recensement général de la France de 1795; la population départementale de l'époque sera divisée par 10.000, ce qui donnera, pour chaque département le nombre de couples à étudier. On prendra ensuite les tables décennales de naissances de la période 1802-1811 pour toutes les communes du département pour établir la liste des familles dont le patronyme commence par T R A, et on conservera le nombre nécessaire, en procédant par ordre alphabétique.
Une fois arrêtée la liste des 2.800 couples à étudier à travers toute la France, commencera le véritable travail généalogique : retrouver la descendance totale jusqu'à nos jours, soit environ 6 générations, des mâles seulement.
Comme la population a doublé de 1793 à nos jours, nous devrions trouver théoriquement 5.600 couples environ en 1980, mais il faut tenir compte des immigrés, qui mériterons une étude distincte.
Pratiquement, cette enquête nationale nécessitera la création d'un réseau de correspondants départementaux, qui seront autorisés par le Garde des Sceaux à consulter les documents c'état-civil des 100 dernières années, pour les besoins de cette enquête. Celle-ci, qui devrait pouvoir aboutir en 4 ou 5 ans, sera l'occasion de montrer quel concours la généalogie peut apporter à l'histoire en général et à la démographie en particulier.
Les généalogistes disposés à prêter leur concours, peuvent dès maintenant se mettre en rapport avec : Jacques DUPAQUIER - LABORATOIRE DE DEMOGRAPHIE HISTORIQUE - 54 boulevard Raspail - 75006 PARIS -, en précisant le département dans lequel ils pourront travailler.
Ils recevront ultérieurement des instructions détaillées.

I.D.E.G. (INSTITUT DE DOCUMENTATION ET D'ETUDES GENEALOGIQUES)

Nous nous proposons de publier, vraisemblablement fin 1981. une TABLE GENERALE DE TOUS LES NOMS MENTIONNES DANS H. ET G. de 1969 à 1980 compris soit 72 numéros et une estimation de 130.000 fiches. Sachez qu'il faudrait 8 mois de travail à temps complet à une seule personne pour effectuer ces fiches. Par contre, 1/4 d'heure tous les soirs pour 60 d'entre nous et cette énorme entreprise est terminée en 2 mois. Ah ! si tous les lecteurs d'H. et G. voulaient se donner la main... Une vingtaine d'heures est nécessaire pour effectuer un numéro. A n'en pas douter, nous utiliserons tous cette table (environ 700 p.) mais combien serons-nous sur les 1.300 abonnés à participer à ce travail rébarbatif mais éminemment nécessaire pour une utilisation rationnelle de notre revue.
Pour des raisons inhérentes à l'uniformité et la bonne marche d'une telle entreprise, l'I.D.E.G. fournira aux volontaires :
- Une notice explicative sur la manière d'opérer, à laquelle il sera impératif de se conformer, tout le monde le comprendra.
- Le (ou les) numéro (s) d'H. et G. à dépouiller.
- Les fiches nécessaires.
Travaillent déjà à l'élaboration de cette table : Mme R. MOUSSET (CGP), B. de SAINT-GERAND (CGP), J. de LAJUDIE (CGV), F. LAPERSONNE (CGP), M. MORAT (CGHB), Ph. ALGRAIN (CGP). Ces six personnes n'ont aucunement l'intention d'effectuer à elles seules tout le travail et vous seraient très reconnaissantes de venir les rejoindre.
Afin de ne pas multiplier ce genre de table et si vous êtes nombreux à répondre à cet appel, nous pourrions faire coup double et adjoindre à ce travail :
1°) Le Bulletin Généalogique d'Information (BGI) dont la publication de 1956 à 1968 comprend de très nombreuses tables (cela a déjà été fait, dans sa quasi totalité, sur fiches, mais non publié) par F.J. MALLEIN (CGP) mais fondu dans un énorme fichier.
2°) Le dépouillement des revues, antérieures à 1981, émanant des divers centres généalogiques.
Parlez-en autour de vous, et dans l'espoir de vous lire bientôt, voici mon adresse où recevoir suggestions... et vos candidatures :
Philippe ALGRAIN
l.D.E.G.
13, rue Oudinot
75007 PARIS

Annexe

La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris
Conférence donnée par Monsieur Jean DERENS,Conservateur,
devant le Centre Généalogique de Paris
le lundi 5 mai 1980:

Je ne suis pas du tout spécialiste de généalogie et il est vraisemblable que je vais oublier des instrumentes de travail qui peuvent vous être précieux.
Je n'ai abordé la généalogie dans mes propres travaux que d'unie manière tout à fait anecdotique, particulièrement pour rechercher la biographie d'un personnage; je n'ai jamais fait de recherche généalogique systématique.
La Bibliothèque historique de la ville de Paris, créée en 1871, après avoir été dans le musée Carnavalet se trouve actuellement dans l'hôtel Lamoignon, 24 nue Pavée, 75004 PARIS.
Il s'agit d'une bibliothèque publique, ouverte tous les jours sauf le dimanche de 9h30 à 18h00, où l'on peut entrer sans aucune formalité. Voyons les ressources généalogiques de cette bibliothèque :
Usuels (série K) :
- Une série de dictionnaires, dont le Moreri
- Les mémoires de St Simon, avec index
- Père Anselme, La Chesnaye-Desbois, d'Hozier, Rietstap, Jougla de Morenas
- Les pairs de France par Courcelles ;les connétables par Jean Le Feron
- Histoire généalogique des présidents du parlement de Paris par Blanchard
- Armorial de la ville de Paris
- La Chambre des Comptes de Paris, par Coustant d'Yainville
- Bibliographie : Arnaud, Saffroy
Fonds généraux : imprimés :
- Notices généalogiques, par Woëlmont de Brumagne
- Les conseillers au Parlement de Normandie, par Frondeville
- Généalogies des maîtres des requêtes, par Blanchard et Chassebras
- Bourgeoisie ancienne, de Delavenne
- Willems et Lamant, Bluche, Valynseele; Labarre de Raillicourt
- Cahiers de l'A. N. F.
Fonds généraux : manuscrits :
- Etat des noms de ceux qui ont soutenu la noblesse en l667
- Journal de Clairambault;
- Recherches par l'abbé de Tourville
- Recueil d'épitaphes en cours de publication par Mademoiselle Verly dans l'épitaphier du vieux Paris; Le 4° tome concerne St Germain l'Auxerrois. Sont sous presse les paroisses de St Germain des Près, des Sts Innocents.
- Dictionnaire des pseudonymes en 4 volumes par Baguenier-Desormeaux
- Notes prises dans Ies registres de St Paul (1581-1699) concernant des artistes et des personnes notables
- Table des baptêmes, mariages, décès de St Jacques du Haut Pas (1701-1792)
- Notices biographiques du 19° siècle
Série des actualités :
20.000 cartons classés en 160 séries de coupures de presse feuilles volantes et tracts concernant principalement Paris et les parisiens :
- La série 30 : biographies contient 600 cartons du 19° siècle
- La série 35 concerne les rues de Paris
Faire parts de décès :
100.000 faire parts de décès concernant Paris et la Normandie, classés par ordre chronologique, avec fichier alphabétique. Période 1830-1914.
Revue : "Histoire de la ville de Paris".
La bibliothèque historique de la ville de Paris poursuit la publication de la revue "Histoire de la ville de Paris" qui contient déjà 60 volumes. Cette série de livres fut interrompue de 1918 à 1939 parce que la bibliothèque était devenue un centre d'urbanisme sous l'impulsion de son directeur.
Photographies anciennes :
La bibliothèque possède 3 fonds importants de photographies de Paris :
Le fonds Marville contient 900 photos des rues de Paris et des monuments qui devaient être détruits, photos prises entre 1855 et 1875.
Le fonds Atger : s'attache à des détails d'architecture de certains monuments de Paris et à des scènes de la vie parisienne.
Cartes postales :
Collection de 250.000 cartes postales sur Paris avant 1914 classées par arrondissement; collection de 50.000 cartes postales sur la province.
Photographies récentes :
A la suite d'un concours de photographies organisée par la F.N.A.C.,la bibliothèque a reçu 100.000 photos d'amateurs récentes.
De même, après le concours " Paris-villages" 5.000 photos d'amateurs ont été déposées à la bibliothèque.

Annexe 2 au Bulletin n° 6 - 1981/1

L'état civil parisien aux Archives de Paris
Informations fournies par les Archives de Paris en Septembre 1980
(ATTENTION :
les Archives de Paris sont désormais Boulevard Serrurier Paris 19° et leur organisation a changé)

Les registres paroissiaux (depuis le 16éme siècle jusqu'au 31 décembre 1792) et l'état civil proprement dit (du 1er janvier 1793 au 31 décembre 1859) de Paris et des 11 communes annexées à Paris en 1859 (à savoir Auteuil, Batignolles, Monceau, Belleville, Bercy, La Chapelle, Charonne, Grenelle, Montmartre, Passy, Vaugirard, La Villette) ont brûlé en mai 1871 lors de l'incendie des Archives et les doubles ont brûlé en même temps dans l'incendie du Palais de Justice.
En vertu de la loi du 12 février 1872, l'état civil a été partiellement reconstitué.
Les Archives de Paris conservent les actes reconstitués (environ 2.700.000) du 16éme siècle au 31 décembre 1859, plus les actes, que l'on a dû reconstituer également, de la mairie du XIleme arrondissement pour la période du 1er juillet 1870 au 25 Mai 1871. Ces actes sont classés par ordre chronologique dans les trois sections : naissances, mariages décès.
Pour les trouver, on peut consulter un fichier général par ordre alphabétique de noms dans les trois sections.
C'est également aux Archives de Paris que l'on peut consulter les registres d'état civil des 20 arrondissements de Paris de 1860 à 1870 (1876 pour le 20éme arrondissement).
Les Archives de Paris conservent aussi des collections ou des fichiers de dépouillement de collections publiques ou privées qui peuvent suppléer aux lacunes de reconstitution.
L'état civil depuis 1860 (doubles des registres conservés maintenant aux Archives de Paris) est également conservé au Palais de Justice (greffe de l'état civil) et depuis 1871 dans les 20 mairies d'arrondissements (1877 pour le 20éme arrondissement).
Les tables décennales de l'état civil par arrondissement sont conservées pour la période de 1860 à 1902 aux Archives de Paris, au Palais de Justice et dans les mairies intéressées. De 1903 à 1932, les tables décennales n'existent qu'au Palais de Justice et dans les mairies intéressées.
Enfin, les doubles de registres de catholicité des paroisses parisiennes depuis le 1er janvier 1793 jusqu'au 31 décembre 1859 ont été déposés aux Archives de Paris par l'Archevêché de Paris.
L'état civil antérieur à 1860 est communiqué au public en l'Hôtel de Saint-Aignan 71 rue du Temple, 75003 Paris, ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 17h.
Les autres documents peuvent être consultés 30, quai Henri IV 75004 Paris, ouvert du lundi au vendredi de 9h. à 18h. et le samedi de 9h. à 17h. Seuls sont communiqués le samedi les documents demandés à l'avance.
Les salles sont fermées chaque année du 1er au 15 août.

Annexe 3 au Bulletin n° 6 - 1981/1

ENTRAIDE

L'appartenance à un Cercle Généalogique régional, lorsqu'on n'habite pas sur place, est souvent décevante. En effet, la pierre d'achoppement sur laquelle butent la plupart d'entre eux, sinon tous, est : d'une part la difficulté de faire participer les adhérents éloignés à la vie du cercle, d'autre part l'impossibilité de les aider efficacement.
Le problème n'est pas simple et demande un effort d'imagination.
Actuellement. l'entraide se pratique par contacts directs, de généalogiste à généalogiste, sur la base d'un échange de bons procédés : M. Durand qui habite Toulouse fait dans cette ville des recherches pour M. Dupont. Ce dernier qui habite Strasbourg y fait des recherches pour M. Durand.
On voit tout de suite les limites du système : M. Dubois de Marseille aimerait que l'on consulte pour lui les archives à Arras, mais M. Martin d'Arras n'est pas intéressé par des recherches à Marseille, son ascendance étant du Finistère : rien ne va plus !
Pour débloquer cette situation, il convient donc de rechercher un système plus élaboré.
Y parvenir est l'ambition du Cercle Généalogique des PTT. Dans ce but, un questionnaire a été adressé à tous nos adhérents afin de dresser l'inventaire de nos besoins et de nos possibilités.
Lorsque les uns et les autres seront connus, nous espérons pouvoir
mettre au point une technique d'échanges multilatéraux, reposant au
départ sur la complaisance et le dévouement de quelques collègues, qui se sont déjà spontanément offerts pour effectuer dans leur sphère d'activité généalogique, des recherches bénévoles pour leurs confrères, même dans le cas où la réciprocité est impossible.
Mais il ne faudrait pas que l'action de ces pionniers reste isolée, leur exemple doit être suivi et servir à amorcer un processus d'entraide générale.
A condition que chacun accepte de participer, dans la mesure de ses moyens, à cette entreprise, celle-ci devrait se révéler pleinement efficace, à la satisfaction générale, lorsque le Cercle Généalogique des PTT sera implanté dans tous les départements.
Pour un fonctionnement harmonieux et sans incidents de cette nouvelle méthode, il conviendra toutefois de respecter certaines règles déontologiques
1°) Les recherches demandées devront être simples et faciles (consultation de tables décennales, recherche d'actes paroissiaux sur une courte période) et pas trop nombreuses à la fois.
2°) Les dates devront être sinon précises, du moins délimitées par une fourchette aussi étroite que possible.
3°) Les demandes du type : "Tous renseignements sur la famille Dupont dans le Loiret" seront à proscrire formellement.
4°) En cas de demande de photocopies, une provision devrait, à mon avis, être jointe à la demande, soit sous forme de virement postal, soit en timbres poste, le correspondant n'étant pas oblige de faire l'avance. Il devra également être tenu compte des frais de déplacement du correspondant lorsque celui-ci n'habitera pas dans la localité où les recherches seront à effectuer.
5°) Le demandeur devra être patient, le chercheur bénévole malgré toute sa bonne volonté ayant ses propres occupations, souvent exigeantes.
6°) Enfin, mais est-il besoin de le rappeler, le bénéficiaire de l'entraide devra ne pas oublier de remercier son correspondant, même si les recherches de celui-ci se sont avérées infructueuses.
Moyennant l'observation de ces quelques règles de tact et de discrétion (qualités qui sont celles de tous nos collègues, nous n'en doutons pas) une collaboration fructueuse pourra s'établir entre tous, pour le plus grand bien de nos travaux respectifs.

Jean BEAUBESTRE N° 20