Bulletin n° 18 - janvier 1984 - 1/1984
LE MOT DU PRESIDENT
Pour ne pas faillir à la tradition, je vous présente tout d'abord, bien sincèrement, mes meilleurs voeux pour cette année 1984, tant sur le plan familial que professionnel et ... généalogique.
L'année 1983, quant à elle, nous a vu dépasser le cap du millième adhérent : nous le fêterons, je pense, à notre prochaine assemblée générale. Nous pouvons ainsi mesurer le chemin parcouru. Notre famille s'agrandit, il faut s'en féliciter, mais si la quantité n'est pas négligeable puisque c'est un signe de vitalité du Cercle, il nous faut tous ensemble soigner la qualité de notre recherche et de nos travaux. Comment ? D'une part en étant très exigeant avec soi-même tant sur le plan de la vraisemblance du renseignement que sur celui de sa fiabilité, d'autre part en faisant bénéficier les autres adhérents de sa propre expérience. Ce second aspect est en particulier le but de ce bulletin qui doit être un véritable trait d'union où chacun doit trouver matière à enrichissement et échange.
Aussi, je lance un nouvel appel à tous pour que celui-ci soit encore plus attrayant, plus attendu : songeons en effet à ceux qui sont isolés, sans possibilité de rencontre.
Par ailleurs, je ne reviendrai pas ici sur le Congrès dont vous trouverez dans ces pages un rapide compte rendu, en attendant la parution des "Actes", mais je tiens cependant à remercier celles et ceux qui ont bien voulu animer le stand d'exposition, donc promouvoir notre Cercle et notre place au sein de la généalogie, ainsi que celles et ceux qui sont venus, adhérents, congressistes ou visiteurs, participer à cette manifestation.
Encore une fois, et bien cordialement, Meilleurs Vux !
M. Gaston SAGOT
I - INFORMATIONS GENERALES
Nouvelles Associations
Association des descendants
de combattants chouans et vendéens
12, rue Raynouard
75016 Paris
Groupe des généalogistes
du Cam6résis
Centre social Saint-Roch
Rue du 4éme Cuirassier
59400 Cambrai
Atelier de recherche et
d'étude, histoire régionale, onomastique et généalogie
Le Rajol
34190 Brissac
Ceux du Roannais
Bibliothèque municipale
Place Clémenceau
42300 Roanne
Recherches au Québec
Pour les personnes effectuant des recherches au Québec, nous possédons la liste des sociétés généalogiques du Québec avec leurs adresses respectives, ainsi que quelques extraits de publications de biographies d'ancêtres, indiquant nom, surnom, province d'origine, métier et date de mariage (154).
Photocopie de cette documentation peut être sollicitée auprès du service "Entraide".
ECHOS DU CONGRES
Versailles 1983 ! Une bonne cuvée des congrès nationaux de généalogie. Qu'on en juge d'abord par quelques chiffres : 720 congressistes, 9 ateliers de travail, 40 stands d'exposition, 450 visiteurs. Le VIIème Congrès a tenu ses promesses.
Mais au-delà des chiffres, si le Congrès fut un lieu de débat et d'information, il fut aussi un forum de rencontres entre généalogistes de tous horizons.
Il a bien démarré, ce Congrès : dés le vendredi soir, nombreux étaient ceux qui, venus retirer leurs dossiers, se pressaient au buffet d'accueil dressé à la mairie.
Le samedi matin, dés 7 heures, le Palais des Congrès prenait vie, et en moins de deux heures, les stands de l'exposition étaient installés, décorés, prêts à recevoir les visiteurs qui, congressistes ou non, allaient se presser toute la journée; prêtes également étaient les charmantes hôtesses d'accueil qui allaient devoir diriger chacun avec le sourire. Quant aux congressistes avides de savoir, de trouvaille, de critique, ils se répartissaient dans les différents ateliers, ateliers où parfois la place manquait : il fallait se serrer et tendre l'oreille. Tous ont fait le plein, mais je décernerais la palme à ceux de l'informatique, de l'onomastique et des débutants (qui n'en étaient d'ailleurs pas pour la plupart).
C'est ainsi que d'un atelier à l'autre, chacun pouvait découvrir un exposé sur les moyens informatiques au secours du généalogiste (avec démonstrations largement appréciées tant dans l'atelier qu'à l'exposition), une causerie sur l'iconographie ou l'héraldique, les méandres du tourisme généalogique, un cours de mathématiques appliquées, la démographie historique, l'onomastique, la vie des associations et leurs problèmes, mais aussi suivre et participer à de larges discussions auprès des débutants et des tenants de la bourse d'échanges, sans oublier les recherches à l'étranger. Et que ceux que je n'ai pas cités veuillent bien me pardonner.
En fin de journée, c'est la remise des prix et médailles dans la grande salle, agrémentée d'un petit concert de musique ancienne comme il sied a Versailles. Malheureusement, pendant ce temps, l'exposition se démonte et se retire aussi rapidement qu'elle s'est installée et nombreux sont ceux qui n'ont pu en profiter pleinement, sollicités de toutes parts.
Et notre Cercle, me direz-vous ? Je vous rassure, il était bel et bien présent. D'une part au niveau de l'exposition, par le stand où sur un panneau joliment décoré voisinaient reproductions de timbres rappelant l'histoire de la poste et des télécommunications, vieux almanachs (dont un de l'an III), photos de nos ancêtres, exemplaires de notre bulletin, etc... Nous avons même été remarqués par le jeune reporter de "GE-MAGAZINE", d'après le numéro d'octobre. D'autre part, par la présence parmi congressistes et visiteurs, de nombreux de nos adhérents, d'Ile-de-France bien sûr, mais aussi de Rennes, Bordeaux, Strasbourg et ailleurs.
Nous avons ainsi pu mieux faire connaissance, le point de rencontre étant le stand. Par ailleurs, nous avons participé activement, tant à l'atelier "débutants" qu'à l'atelier "échanges".
Enfin, dimanche matin, au cours de la séance plénière au théâtre Montansier, chaque responsable d'atelier a exposé rapidement le déroulement de celui-ci et les vux formulés (voir ci-dessous).
Puis M. FAVIER, Directeur Général des Archives de France, s'est félicité de l'action des généalogistes et les a assurés de la grande attention qu'il leur porte. Il a estimé que la généalogie est une excellente ouverture vers d'autres domaines et qu'elle ajoute une profondeur à la recherche. Répondant ensuite aux questions, M. FAVIER aborde le problème de la communication des documents et leur reproduction par photocopie. Il justifie l'interdiction de photocopier les actes reliés ou en mauvais état pour leur sauvegarde, mais ajoute que leur microfilmage devra être développé. Il fait un parallèle avec le site de Lascaux que l'on a dû interdire à la visite pour mieux le sauver, mais dont il est possible de voir une reconstitution. Par ailleurs, estime-t-il, le rôle des généalogistes et de leurs associations est fondamental au niveau du dépouillement systématique des registres paroissiaux et d'état civil des communes. Il souhaite également que s'instaure un code de déontologie du généalogiste vis-à-vis des services d'archives. Pour conclure, M. FAVIER annonce, preuve de sa bonne volonté envers nous tous, la création dans quatre ans, au cur du Marais à Paris, du Centre d'accueil et de recherches des Archives de France.
Et c'est autour d'un dernier
apéritif servi au foyer du théâtre que la plupart d'entre
nous se sont quittés, se promettant de se retrouver dans deux ans au
VIIIème Congrès, peut-être à Aix-en-Provence !
VOEUX DES ATELIERS
Informatique
1) Désignation au sein de chaque centre ou association d'un correspondant informatique, en liaison avec la commission de la Fédération.
2) Echanges de listes de familles étudiées entre les centres.
Tourisme généalogique
Création d'une commission "Tourisme et Généalogie" avec un correspondant dans chaque cercle, pour mise au point de circuits touristiques et généalogiques.
Sciences annexes. Démographie historique.
Souhait que les généalogistes utilisent systématiquement les fiches de dépouillement mises au point entre généalogistes et historiens démographes afin de permettre, le moment venu, l'informatisation des données sans nouveaux problèmes.
Débutants
1) Prise en charge du débutant par un membre expérimenté du cercle d'accueil, de manière à faciliter la recherche et la démarche auprès des services d'archives
Echanges
Constitution, au sein de chaque cercle, d'un noyau de chercheurs en relation avec un organisme (à créer) gérant une bourse d'échanges nationale.
Recherches à l'étranger
Centralisation, pour diffusion, de toutes adresses de tous pays.
Les "Actes du Congrés" seront diffusés dans le courant du 1er semestre 1984.
M. Gaston SAGOT
VIE DES REGIONS : Le Gard
1 - Les généalogistes PTT ont procédé au transfert de 200 registres d'archives notariales de Maitre GARNIER à Clarensac vers le service des Archives départementales de Nîmes.
Voici un excellent exemple d'entraide !
2 - Sur les traces des TRA... : les généalogistes PTT du Gard prêtent leur concours à Monsieur MAGDELAINE.
3 - Le conservateur des Archives Départementales à Nîmes a reçu tous les bulletins de l'année et n'a pas caché son vif intérêt pour notre revue.
Dernière minute....
L'importance des articles
contenus dans le bulletin nous oblige à reporter au prochain numéro
la rubrique "Réponses".
II - QUESTIONS
410 - PAULHAN
Recherche maximum de renseignements sur ce patronyme et sa situation géographique.
M. Jean-Max LEMERLE n° 128
411 - AIMé/GENTILHOMME
Recherche mariage et naissance de AIMé Adam et GENTILHOMME Magdeleine
qui ont eu un fils Jacques né le 15.06.1789 à Vouvant (85).
M. AIME Michel n° 961
412 - NEAU
Recherche origine du patronyme.
M. AIME Michel n° 961
413 - ALEXANDER/MAUNDRELL
Recherche renseignements et ascendants de Robert MAUNDRELL et Amélie
ALEXANDER, couple d'anglais ayant vécu en France au siècle dernier.Mme
Yvette VIBET n° 749
414 - ALEXANDER/FERREIRA
DE OLIVEIRA PESSOA
Recherche tous renseignements sur Amélie ALEXANDER mariée entre
1830 et 1834 à Francisco FERREIRA DE OLIVEIRA PESSOA, après le
décès de Robert MAUNDRELL en 1830 à Paris. Le couple ALEXANDER/FERREIRA
aurait vécu à Granville (50).
Mme Yvette VIBET n° 749
415 - GISQUET/ACQUIER
Recherche tous renseignements sur état civil, ascendance, descen-dance
et fratrie de Guillaume GISQUET (décédé à LA GARRIGUE
prés de Olemps - 12 -le 24 Mars 1836) et de Jeanne ACQUIER son épouse
(décédée au même lieu le 20.12.1837).
Mme HUYGHE n° 466
416 -
Recherche journaux "Littoral de la Somme", "Journal d'Amiens",
"Courrier Picard" aux dates suivantes :
Amiens : 14.10.1942, 11.01.1875, 19.07.1884, 15.10.18B7, 22.11.1903, 25.04.1873,
03.07.1872, 12.03.1915, 10.03.1876, 12.01.1g59, 13.09.1905, 28.06.1976, 04.06.1816,
27.09.1819.
Ailly/Noye : 25.09.1851
Tully : 14.06.1854, 12.07.1879, 18.12.1872, 07.04.1885, 25.04.1916, 05.12.1909,
31.05.1864, 06.05.1926.
Mme HUYGHE n° 466
417 - GUIENOT/LAGORGETTE
Recherche tous renseignements sur état civil, ascendance, descendance
de Jean-Baptiste GUIENOT (décédé le 21.11.1834 à
Saint-Emiland - 71) et de son épouse Emulande LAGORGETTE (décédée
au même lieu le 13.02.1837).
Mme HUYGHE n° 466
418 - AZEMBERG/FERTAT
Recherche mariage de Alfred AZEMBERG (né à Valenciennes le 11.10.1833
et décédé à Puteaux - 92 - le 22.12.1890) avec Claire
FERTAT (née le 21.02.1852 à Frolois - 54 - et décédée
à Puteaux le 19.04.1893).
Mme HUYGHE n° 466
419 - ROBIN
Recherche mariage et décès de ROBIN Antoine né le 10.08.1752
à Pons, de Barthélémy ROBIN et de Marguerite TROUVe, et
marié à Marie ALLAIN.
M. Pierre ROBIN n° 122
420 - AUTIER
Recherche renseignements et ascendance concernant Renée Alexandrine Emilienne
AUTIER née le 29.08.1902 à Rochefort/Mer - 17 - et mariée
avec Eugéne Georges SIMONET le 21.10.1920 à Clamart.
M. Pierre ROBIN n° 122
421 - PEPIOT/EMONIN
Recherche date et lieu mariage de PEPIOT Jean Joseph (né à La
Violette - 25) avec EMONIN Jeanne-Marie ca 1768. A cette date, La Violette dépendait
de la paroisse de Vaucluse (25).
M. Charles COUMOUL n° 490
422 - COUMOUL/MOLINIER
Recherche date et lieu mariage de COUMOUL Vital (né le 17.01.1752-à
Albare-le-Comptat - 48) avec MOLINIER Marianne vers 1778 (tous deux sont décédés
à Termes (48) avant 1810).
M. Charles COUMOUL n° 490
423 - PACAULT/PERNIN
Recherche mariage PACAULT Pierre avec PERNIN Jeanne née ca 1773 à
Bissy/Fley - 71) de PERNIN Nicolas et GAUDRY Christine mariés à
Bissy le 8.7.1766
M. André SARRE n° 968
424 - PIGNERET/BERNARD
Recherche mariage PIGNERET Claude avec BERNARD Catherine en 1838 arrondissement
de Chalon/Saône (71).
M. André SARRE n° 968
425 - PRUDON/PIGNERET
Recherche mariage PRUDON Pierre avec PIGNERET Catherine ca 1860 (fille de PIGNERET
Claude et BERNARD Catherine).
M. André SARRE n° 968
426 - DEMORTIERE/CATON
Recherche mariage DEMORTIERE Joseph avec CATON Marie le 29.01.1841 à
Moroges (71).
M. André SARRE n° 968
427 - POULET/PETREZ
Recherche lieu et date de naissance, mariage, décès de POULET
François Joseph né le 13.02.1813 à Wizernes (62) avec PETREZ
Adélaïde nee vers 1813 dans la région de Wizernes (62).
M. Guy SCHOENAUER n° 419
428 - POULET/DUFAY
Recherche lieu et date de naissance, mariage, décès dans la région
de Wizernes, Stomer (62) de POULET Charlemagne né ca 1785 et de DUFAY
Florentine.
M. Guy SCHOENAUER n° 419
429 - POULET/OPART
Recherche lieu et date de naissance, mariage, décès de POULET
Henri, Joseph né le 15.02.1848 à Wizernes (62) avec OPART Joséphine
née ca 1852 dans la région de Wizernes, Stomer (62).
M. Guy SCHOENAUER n° 419
430 - TROGNON/DUBOCQ
Recherche lieu et date de naissance, mariage et décès de TROGNON
Martin né ca 1764 dans la région de Villers-en-Arthies (95) et
de DUBOCQ Marie, Géneviève née le 11.03.1769 à Villers-en-Arthies.
M. Guy SCHOENAUER n° 419
431 - HARANGER/LETU
Recherche lieu et date naissance, mariage et décès de HARANGER
Jean Baptiste né ca 1778 dans la région de Villers-en-Arthies
(95) et de LETU Marie Catherine née ca 1779 dans la même région.
M. Guy SCHOENAUER n° 419
432 - LEPRETRE/SIMON
Recherche lieu et date de naissance, mariage et décès (environs
d'Esquerdes, Lumbres, Wizernes - 62) de LEPRETRE Frédéric Joseph
et de SIMON Marie, Etienne.
M. Guy SCHOENAUER n° 419
433 - DOUZALS
Recherche naissance et décès de DOUZALS Célestin, fils
de Jacynte (Hyacinthe) DOUZALS et de Louise NOIR (ou NèGRE) qui s'est
marié :
1°/ le 30 Mars 1756 avec MIALHE Jeanne à Roquecourbe (81)
2°/ avec FAU Marie "soit disant au désert" avec qui il
eut au moins un enfant : Louis né le 11.06.1770 à Roquecourbe.
Recherche aussi date et lieu de ce deuxième mariage.
M. Marc ROUGER n° 637
434 - DOUZALS
Ascendance de Jacynte ou Hyacinthe DOUZALS et date du mariage avec Louise NOIR
ou NèGRE avec qui il eut au moins un enfant : Pierre né le 21.02.1714
à Roquecourbe (81).
M. Marc ROUGER n° 637
435 - DESCHAMPS/EDMIRAUX
Recherche mariage à Villepreux (78) de Bon DESCHAMPS avec Jeanne EDMIRAUX
(Bon DESCHAMPS est décédé à l'âge de 52 ans
en 1709 à Chavenay - 78).
M. CAGNASSO Claude n° 109
436 - DESCHAMPS/PIOT
Recherche mariage entre Jacques DESCHAMPS décédé à
Villepreux le 30.06.1705, avec Marie PIOT décédée au même
lieu le 19.02.1693 à Villepreux (ont eu un fils Jacques né vers
1685).
M. CAGNASSO Claude n° 109
437 - DESCHAMPS
Recherche lien entre les précédents et Jean DESCHAMPS, huissier
ou procureur à Villepreux de 1587 à 1594.
M. CAGNASSO Claude n° 109
438 - TASSOT
Recherche toutes informations concernant la famille Antoine TASSOT lequel fut
sous-brigadier des douanes à Ville-Houdlemont (54) en 1839 puis retraité
à Euange (54) en 1870.
Recherche acte de décès de TASSOT Antoine (ci-dessus mentionné)
entre 1870 et 1880.
Mme MARTIN-DAMERVAL n° 630
439 - PFEIFFER ou PEIFFER
Recherche acte de décès de P(F)EIFFER Antoine entre 1870 et 1880.
Mme MARTIN-DAMERVAL n° 630
440 - NEY
Recherche acte de
décès de NEY Marguerite entre 1870 et 1880.
Mme MARTIN-DAMERVAL n° 630
441 - PLUCHON/VIEILLARD
Recherche tous renseignements état civil de PLUCHON François et
son épouse VIEILLARD Catherine dont un fils François, Mathieu
est né le 11.10.1720 à Saint-Père (45) et s'est marié
au même lieu le 22 Nivôse an IX avec CHALOPIN Marie
M. Michel PARRE n° 725
442 - PLUCHON
Recherche tous renseignements sur ce patronyme ainsi que ascendants et descendants
de PLUCHON François Mathieu.
M. Michel PARRE n° 725
443 - PARRé/PARé
Recherche tous renseignements sur ce patronyme ainsi que sur ascendants et descendants
de PARé Pierre Thomas.
M. Michel PARRE n° 725
444 - PARRé/PARé
Recherche tout sur PARé Pierre Thomas marié à Rosalie JACQUES
très certainement à Dammarie-en-Puisaye (45) dont une fille Marie
Louise Joséphine est née le 11 Août 1837 à Batilly-en-Puisaye
(45).
M. Michel PARRE n° 725
445 - TEYTAU/TEYTAUD/TETAUD
Recherche origine de ce nom et descendants actuels toutes régions et
toutes périodes.
M. Jean TEYTAU n° 659
446 - NOUGUé
Recherche origine et tous renseignements sur ce patronyme ainsi que toutes personnes
portant ce nom ou l'ayant trouvé dans leur arbre.
M. Alain NOUGUE n° 697
447 - RECHERCHES EN TUNISIE
Où peut-on s'adresser pour faire des recherches en Tunisie entre 1878
et 1880 ?
M. Alain NOUGUE n° 697
448 - ANGOT/ANGO
Recherche ce patronyme en Seine-Maritime et dans l'Orne mais notamment à
Rouen aux 18e et 19e siècles.
M. SIMONOT n° 21
449 - APPOLLOT
Recherche origine du patronyme (retrouvé en Haute-Marne en 1572). Recherche
également porteurs contemporains de ce nom.
M. Pascal APPOLLOT n° 956
450 - MORAINE
Recherche tous renseignements sur ce patronyme et son origine ainsi que sur
l'ascendance des personnes portant ce nom.
M. C. MORAINE n° 746
451 - MATHIOTTE
Recherche origine géographique et tout renseignement sur famille MATHIOTTE
demeurant à Paris ou en région parisienne dans la 1ère
moitié du 20e siècle
M. YOTARD
Madame AUDIN (adhérente n° 655) recherche tous les renseignements concernant des anglais travaillant en France et ayant laissé des traces dans les registres paroissiaux et d'état civil de 1780 à 1848 (en priorité de 1803 à 1814). D'autre part, elle recherche également tout document sur les prisonniers anglais.
Ecrire à : Madame
AUDIN
37, rue de la Quintinie
75015 Paris
Réponse à la question 294 à propos de la famille TATIN.
Monsieur LHORTE n° 893
IV - FILIERES
A l'attention de Monsieur
MONOT - n° 817
Contact possible avec M. JC PETITOT-BELLAVèNE
"Toutes assurances"
91, boulevard Carnot
06400 Cannes
tel (93) 68.35.26
qui s'occupe des PETITOT de Haute-Marne, de Côte d'Or (Grancy-le-Château
?), de Haute-Sadne.
Monsieur E. JOBARD
A l'attention de Monsieur
BOUSSEREAU - n° 108
J'ai dans ma généalogie des AIMé demeurant à Vousant
(85) depuis 1750 et dont les conjointes ont été :
- GENTILHOMME vers 1750 à Vousant
- AIMé vers 1787 à Vousant
- CHARRIAU vers 1824 à Vousant
- SARRAZIN vers 1869 à Vousant
- BONNIN vers 1909 à Vousant-Saint Maurice-des-Noues (85)
- CARDINAUD vers 1929 à Puy-de-Serre (85)
Monsieur AIME Michel n° 961
A l'attention de Monsieur
DERET - n° 143
- Il n'existe pas actuellement de commune La Tardière en 79 mais par
contre il en est une en 85.
- J'ai trouvé du côté de mon épouse des FAUGERE vers
1772 à Le Vert (79) ainsi que des PROUD signant PROUST en l'an IX à
Villiers/Chizé (79) et en 1819 à Séligné (79).
- Il y a encore une famille MERCERON à Puy-de-Serre (85)
Monsieur AIME Michel n° 961
V - LES ARCHIVES EPISCOPALES
Récemment, Monsieur l'Abbé Manière, Archiviste de l'Evêché de Toulouse, présentait au cours d'une conférence les Archives du diocèse aux adhérents du Cercle Généalogique du Languedoc.
Comme les Archives Episcopales sont peu connues du public et que leur cadre de classement est identique dans toute la France, je pense que de nombreux collègues aimeront connaître celui-ci. Nous soulignerons au passage les séries où le généalogiste peut espérer puiser des renseignements.
De même que dans tous les autres dépôts d'Archives (A.N., A.D, A.C) chaque série est désignée par une lettre de l'alphabet. Ainsi trouve-t-on :
A - Les relations du diocèse
avec le Vatican (Correspondance, Conciles, etc...)
B - Les relations interdiocésaines
C - L'organisation territoriale du diocèse
D - Le personnel religieux (Prêtres, Vicaires, etc...)
E - Le Magistère Episcopal (Mandements, etc...) Est classée dans
cette série la collection des Semaines Religieuses où le chercheur
trouvera d'utiles renseignements sur l'histoire des paroisses.
F - La discipline du diocèse (Visites épiscopales). Même
observation que ci-dessus.
G - Les registres paroissiaux. N.B : les registres de sépulture ne sont
plus tenus depuis la dernière guerre.
H - La formation du Clergé (Séminaires).
J - L'Enseignement Catholique.
K - L'Apostolat et les Oeuvres.
L - Le temporel (Budget des paroisses, denier du culte, etc...)
M - Les rapports avec l'autorité civile (Séparation de l'Eglise
et de l'Etat, etc...)
O - Les archives de l'Officialité (Annulations de mariages, dispenses,
etc...)
P - Les paroisses.
R - Le clergé régulier (Couvents)
S - Les sectes.
En ce qui concerne plus particulièrement le diocèse de Toulouse, signalons l'existence de 11 volumes de visites pastorales s'étendant sur la période 1830-1850, ainsi que d'un fichier de 2.500 à 3.000 fiches consacré à tous les prêtres qui se sont succédés dans le diocèse depuis le Concordat jusqu'à nos jours avec leur curriculum.
Les Archives Diocésaines de Toulouse sises 24 rue Perchepinte, sont ouvertes au public les jours ouvrables de 9 H. à 11 H 15.
M. Jean BEAUBESTRE
VI - ESSAI GENEALOGIQUE SUR LA FAMILLE HOLMIèRE
Michel HOLMIèRE (adhérent n° 870) s'est lancé depuis une dizaine d'années, avec l'aide d'un cousin, dans des recherches généalogiques sur les familles HOLMIèRE. Le 31 juillet dernier, s'est tenue une première réunion familiale. A cette occasion, un petit essai généalogique a été distribué aux invités qui pourra servir de modèle à tous les généalogistes.
I - Introduction à l'étude du patronyme
Les noms de famille actuels datent des 13e et 14e siècles. Auparavant, le christianisme avait détruit en Gaule les noms de famille romains qui avaient eux-mêmes supplanté les noms gaulois. Pendant l'époque franque et le début de l'époque capétienne (c'est-à-dire du 5e au 11e siècle) il n'y a plus de noms de famille mais seulement des noms de Baptême, noms individuels qui changent presque toujours d'une génération à l'autre et qui, peu à peu, s'accompagnent d'un surnom.
C'est seulement à partir du 13e siècle que les noms de baptême (souvent sous une forme altérée) , le nom de métier ou le surnom (nom de domaine, nom indiquant une particularité, sobriquet, etc...) tendent à devenir héréditaires : nom de baptême donné de père en fils, profession héréditaire, surnom qui passe aux descendants, ainsi se sont formés les noms de famille. Exemples : MARTIN (nom de baptême), FABRE (forgeron), PETIT (de taille) etc... Stabilisés vers le 15e siècle, ils se sont fixés avec l'organisation des registres d'Etat Civil que François 1er rend obligatoires en 1539.
II - Etymologie du patronyme
Notre patronyme s'explique comme appellation d'origine. Avec toutes ses variantes, il désigne la personne venant d'une ormaie, lieu planté d'ormes. En occitan, on trouve les termes "olmièra" ou "ormièra" (Alibert), en provençal "ourmiero" ou "ourmieiro" (Mistral) pour désigner cette ormaie. Ce terme est donc devenu nom de famille au Moyen-Age quand ces noms se formaient.
Le mot ormaie (olmièra, ourmiero) est dérivé du latin "ulmus" (orme)(suffixe -iéra, -iero). En français (langue d'oil) s'est fixé le mot "orme" tandis qu'en occitan sont restées les deux formes alternantes "olm" et "orma" (Alibert). Il s'agit ici d'un phénomène de dissimilation linguistique. En vieux français, depuis le 12e siècle environ, venant du latin vulgaire, le "l" dans "ulmus" s'est transformé, dissimilé en "r" et devenu "orme" en français moderne, tandis qu'en occitan persistaient les deux formes, la forme non dissimilée "olm" et la forme dissimilée "orma". De là s'explique la quantité de variantes de notre patronyme : (H)Olmière, (H)Oulmière, (H)Ormière, (H)Ourmière.
Variantes avec l'article : Lormière, Lourmière, Delormière, Delourmière.
En plus, toutes ces variantes peuvent prendre un "s" final.
Le "H" s'explique comme "H" parasite suivant la pratique des scribes du Moyen-Age qui ajoutaient souvent cet "H" muet à des mots qui n'en avaient rien à faire car cet "H" n'est pas étymologique. C'est la raison pour laquelle il faut rejeter l'hypothèse qui soutient le "H" au début comme orthographe correcte à cause d'une "semi-aspiration". Il n'y a aucun témoignage dans les documents pour le soutien de cette hypothèse. Dans tous les noms de localités, la lettre précédente est liée au mot suivant (ex. : l'Hourmarié).
On trouve aussi au Moyen-Age la forme HOLMIERE pour les familles bourgeoises, tandis que les familles de niveau plus bas emploient plutôt les variantes sans "H".
Vue l'implantation assez vaste de notre patronyme, on peut conclure donc que ce nom de famille s'est formé à plusieurs endroits différents. D'après l'état actuel des recherches, il n'est pas clair dans tous les cas s'il y a une parenté. Peut-être les recherches futures le révéleront.
P.S : le patronyme Olmède (Oulmède) dérivé de l'occitan "olmada" (ormaie) a la même étymologie que le nôtre. Dans quelques cas, il y a aussi une relation généalogique.
III - Aire d'implantation et historique
Notre patronyme est donc typiquement occitan car rien qu'en vieux français (langue d'oïl) il y a une "ormière" qui est une ormaie en français moderne. De là suit, que l'aire d'implantation de ce nom de famille se restreint au midi de la France, plus spécialement au Languedoc. Exactement, nous avons trouvé des familles de ce nom dans les départements du Tarn surtout et de l'Aude. Avec les familles existantes de nos jours, un bon nombre dans le département de l'Aude qui se nomment encore O(u)rmières, il n'y a pas toujours de relation prouvable. Peut-être ces familles là ont-elles une relation éloignée avec famille noble d'Olmières (d'Humières) originaire du Rouergue (depuis le 14e siècle) et dont une branche se fixa à Castelnaudary au 16e siècle ?
Il semble qu'en Quercy (département du Lot) et dans le département du Tarn-et-Garonne, il y a d'autres souches qui s'écrivent aujourd'hui avec un "s" final. Il existe dans ce dernier département toujours quelques familles Ourmières et Holmières.
A partir du 13e siècle notre patronyme voit le jour et on a trouvé dans les documents de l'époque les personnes suivantes :
- Ramon Olmieira (Ramundus
Olmieri), notaire public à Toulouse (1275)
- Albertus de Hulmo de Provilhergues, habitant de Lautrec en 1313
- Ysarnus et Raymundus Ulmerii, habitants de Mandoul (vicomté de Lautrec)
en 1338
Il s'agit ici des formes latinisées du nom.
- d'Olmieras (Cajarc en
Quercy - 1302) (peut-être aussi un lieu-dit ?)
- Olmieras (Vaillac en Quercy - 1352)
Dans le "Livre des estimes" de Castres de 1591, on trouve 5 Olmière.
Salvy et Antoine Lormières habitent le hameau "Les (H)Oulmières" (commune de Grazac) en 1638 mais le nom de lieux existait déjà longtemps avant. Il n'est pas clair si le lieu a tiré son nom du nom de personne ou le contraire.
Au 15e siècle, on voit les orthographes comme Olmeyra, Olmieyra, de l'Olmieira, mais aussi Holmière déjà en 1432. On remarque que surtout les familles d'un niveau social élevé comme des possessionnés (propriétaires), notaires, marchands, etc... s'écrivent Holmière tandis que les gens simples (artisans, laboureurs, métayers, brassiers) s'appellent Olmière (Oulmière, Ormière, etc...). Donc la forme précédée d'un "H" peut être considérée comme la forme érudite. Celle-ci s'étend plus tard aussi aux familles de niveau plus bas, mais nous reparlerons plus loin de l'orthographe de notre nom. A partir du 16e siècle se multiplient les témoignages de notre patronyme en Albigeois, surtout dans la région entre Réalmont, Lautrec, Vénés et Castres dont on peut conclure qu'ici se trouve le berceau de notre famille. Encore aujourd'hui résident de vieilles familles portant notre nom sur le territoire de ces communes.
Plus tard, au cours des siècles suivants, le patronyme s'étend sur toute la moitié sud du département, au 19e siècle surtout aussi vers la zone industrialisée de Mazamet et environs.
Il faut mentionner de même le lien étroit entre nom de famille et nom de lieu (nom de ferme). Comme dit plus haut, le nom du lieu ("olmièra" : ormaie) a originairement prêté cette désignation au nom de personne, mais plus tard, à partir du 15e siècle, aussi le nom d'une famille est resté attaché à la localité qu'elle habita. Un bon exemple est le hameau de La Sagne (commune de Vénés) qu'on appelait au 16e siècle : L'Holmié, d'après une famille Holmière qui y résidait. Dans notre département, il y a les localités suivantes dont on ne sait pas exactement si elles ont donné leur nom aux familles ou vice-versa :
- Holmière (commune
de Montpinier)
- Oulmières (commune de Casteinau-de-Montmiral)
- Oulmières (commune de Labastide-Gabausse)
- Les (H)Oulmières (commune de Grazac) (exemple mentionné plus
haut)
- Lormière (commune de Cadalen)
- Loulmié (commune de Lombers)
- L'Ourmarié (commune de Vénés)
- L'Hourmarié (commune de CasStres)
- Loulmairié (commune de Castres) (18e siècle, plus tard disparue)
Les derniers exemples devraient avoir tiré leurs noms des familles qui y habitèrent puisque souvent le suffixe -arié indique le nom d'une personne, propriétaire ou autre.
Notons dans ce contexte, qu'à Holmière (commune de Montpinier) habite depuis de nombreuses générations une famille Holmière qui y est enracinée.
Comme dit plus haut, la plupart des Holmière étaient des travailleurs de la terre, des cultivateurs plus ou moins aisés, souvent métayers et brassiers. Mais il y avait aussi beaucoup d'artisans bourgeois, surtout à Lautrec et Réalmont. Il y avait même un notaire à Lautrec au 17e siècle et un maître-chirurgien à Vénés au 18e siècle.
A Réalmont, au 17e siècle, les Holmière convertis au protestantisme étaient des gens riches et honorables de la ville, étant souvent propriétaires et marchands, et ceux qui restaient catholiques étaient des gens simples pour ne pas dire pauvres, souvent des ruraux. Ce phénomène s'inscrit dans un contexte plus général. En effet, à cette époque, la religion protestante est plus favorable à l'enrichissement, en particulier par le commerce et la pratique de l'usure, cette dernière étant même proscrite par la religion catholique. Ces familles protestantes furent recatholisées à partir du 17e siècle. En 1775, il n'y a plus d'Holmière appartenant à l'église réformée de Réalmont. Mais encore de nos jours, on parle de "Holmière riches" et de "Holmière pauvres" à Réalmont.
Au 19e siècle, à l'âge de l'industrialisation qui était aussi l'époque des immenses problèmes sociaux dans les campagnes du midi, il y a plusieurs familles, métayers et petits artisans qui ne voient pour se nourrir que la possibilité d'émigrer et de chercher à gagner leur vie ailleurs. Elles s'installent surtout dans les grandes et moyennes villes (Paris, Toulouse, Mazamet = industrie) et dans le Bas-Languedoc (départements de l'Aude et de l'Hérault) où elles arrivent à mieux gagner leur vie en travaillant la terre (meilleurs conditions de métayage, de fermage et d'achat de terrains grâce au développement de la culture de la vigne).
Lors de la colonisation de l'Afrique, on voit à partir de 1830 des familles aller s'installer en Algérie. Elles furent rapatriées depuis l'indépendance de ce pays en 1962.
Au 20e siècle, se poursuit l'exode rural et on trouve plusieurs familles maintenant loin de leur pays natal, même dans le nord de la France. On voit aussi une famille émigrée en Californie (Etats-Unis d'Amérique) et une autre au Venezuela. Sans parler des familles qui vivent, même temporairement, dans certains pays d'Europe et dans les anciennes colonies d'expression française.
IV - Remarques sur l'orthographe du patronyme
Nous l'avons dit au début (voir Etymologie), de tout temps l'orthographe changeait et cela même pour une même personne au cours de sa vie. On trouvait toutes les variantes indiquées selon la culture et les connaissances des scribes qui rédigeaient les actes. L'orthographe était souvent phonétique. Il y avait des déformations, des malentendus et des corrections de toutes sortes, même jusqu'au 20e siècle.
L'orthographe des curés qui ont tenu les registres paroissiaux du 16e au 18e siècles était très flottante. On voit dans le même registre, le même nom écrit de plusieurs façons. Après la Révolution, les progrès furent lents, les premiers officiers de l'Etat civil étaient souvent moins cultivés que les curés et ont même recours à des registres pré imprimés qu'il suffisait de compléter.
Il ne faut pas oublier que l'occitan ou "patois" fut la langue courante pour ne pas dire maternelle dans nos campagnes jusqu'au début du 20e siècle et que ce n'est qu'à la fin du 19e siècle que l'ensemble des ruraux commençait à savoir écrire.
Ce n'est qu'avec l'établissement du livret de famille en 1877 que s'est fixée l'orthographe des noms. Désormais il faudra présenter le livret de famille et, sauf rectifications officielles, le nom ne variera plus. Il est important de noter que c'est un peu au hasard que telle forme s'est fixée plutôt que telle autre. Parmi nous, se trouvent des familles où existent jusqu'à quatre orthographes différentes, souvent dues au changement de résidence d'un ancêtre ou à l'insouciance d'un officier d'état civil.
V - Recherches généalogigues
A l'état présent des recherches généalogiques, il existe de nombreux arbres généalogiques, c'est-à-dire un ensemble généalogique dans lequel toutes les personnes portant le même patronyme descendent du même aïeul (principe agnatique). On ne poursuit plus la descendance des femmes mariées qui ont adopté par leur mariage un autre nom de famille.
Nous avons jusqu'alors établi les arbres suivants dont on n'énumère ici que les plus importants et que l'on désigne d'après la résidence la plus ancienne connue de l'aïeul commun :
CASTRES I (12 générations)
Les enfants de Barthélémy et Isabeau Estampes, ancêtres
communs, vivaient à la fin du 17e siècle principalement à
Castres et Campans. Au 18e siècle, la famille se subdivise en 4 branches
principales établies à Saix (où on les trouve encore et
une famille à Tarbes), Castres (cette branche semble s'éteindre
après avoir émigré à Mazamet ou région parisienne),
Vielmur (puis au 20e siècle à Toulouse, la Somme, Perpignan) et
Carbes (plus tard Lempaut, Castres, Sémalens, Saint-Afrique).
CASTRES II (12 générations)
A la fin du 17e siNcle, deux fréres, Jacques et François, eurent
plusieurs enfants
baptisés à Campans et Avits. Au debut du 18e siècle, on
les retrouve à Saint-Afrique.
Ils eurent une nombreuse descendance qui en fait actuellement l'arbre le plus
important. Ces descendants furent contraints d'émigrer et ne se contentèrent
pas de rester dans le sud du Tarn. L'Aude, la Haute-Garonne, Paris et l'Algérie
les virent arriver si bien qu'actuellement on les trouve un peu partout : Pont
de l'Arn, Mazamet, Jonquières, Labruguière, Lautrec, Castres,
Graulhet, Dourgne, Réalmont, Puylaurens, mais aussi Toulouse, région
marseillaise et parisienne, dans l'Aude et l'Hérault, sans oublier une
famille aux Etats-Unis d'Amérique. Depuis une quinzaine d'années,
et cela pour toutes les branches, leur profession amène les générations
actuelles dans la plupart des grandes villes.
CASTRES III (11 générations)
En 1712, Jacques Holmière, époux de Marie Raissiguier, maria l'un
de ses enfants, Jean, tout prés de Castres. Celui-ci alla à Auterive,
son petit-fils vint à Boissezon. C'est encore un petit-fils de ce dernier
qui, venant du Rialet, s'installa à Mazamet où l'on retrouve aujourd'hui
la plupart des descendants, une seule famille ayant émigré dans
l'Hérault.
CASTRES IV (11 générations)
Nous arrivons maintenant aux arbres les moins importants. L'ancêtre commun,
Jean, époux d'Antoinette Dadry, vit sa descendance résider jusqu'à
nos jours dans les diverses paroisses de Castres (une seule famille maintenant).
LAUTREC I (10 générations)
Jean, fils d'Antoine et Catherine Madaule, se marie en 1696 à Lautrec.
Au 18e siècle, deux branches sur Lautrec et Moulayrés. La première
semble s'éteindre au cours du 19e siècle. De la seconde restent
encore deux familles à Puycalvel et Moulayrés.
LAUTREC II ( 10 générations)
Barthélémy et Suzanne Teisseire eurent deux garçons à
la fin du 17e siècle. L'un d'eux s'établit à Saint-Sulpice
prés de Lautrec. Sa descendance devait y rester jusqu'à nos jours.
Deux autres familles qui en sont issues, habitent aujourd'hui à Saint-Julien-du-Puy
et à Puycalvel.
LAUTREC III (12 générations)
Branche unique`jusqu'à nos jours dont l'ancêtre Jean, époux
d'Isabeau Rodière, eut pourtant de nombreux enfants vers 1675 à
Manen prés de Lautrec. La famille devait aller ensuite à Vénès
avant d'émigrer en Algérie vers 1900. Les représentants
actuels sont établis à Annecy et Villeurbanne.
REALMONT I (11 générations)
Pierre et Marie Monsarrat vivaient vers 1700 à Saint-Barthelémy-de-Cheffouis
prés de Réalmont. Deux branches à la fin du 18e siècle
dont l'une probablement éteinte au 19e siècle. Les descendants
de la branche ainée vivent actuellement à Vénés,
Réalmont, Ronel, Castres et Albi.
REALMONT II ( 9 générations)
Famille unique qui réside à La Bartharié jusqu'en 1947.
Un seul représentant actuellement à Réalmont.
REALMONT III (7 générations)
Encore une branche peu fournie établie d'abord à Réalmont
(18e siècle) puis à Castres (19e siècle) enfin à
Béziers vers 1900.
MONTFA (9 générations)
Cette branche se divisa en plusieurs rameaux au 19e siècle et quitta
Montfa. Actuellement, plusieurs familles à Béziers, Lautrec, Soual,
Castres et Roquecourbe.
MONTPINIER (12 générations)
Jean, dit Mauran, fils de Gabriel et Marie Bernard, habitait le masage d'Holmière
où il épousa Catherine Barbaste. Au début du 19e siècle,
une famille vint s'installer à Castres où elle est encore, pendant
que la branche cadette restait à Holmière jusqu'à nos jours.
VENES ( 11 générations)
Branche peut-être originaire de Réalmont. Jacques et Juliane Sirven
s'y marient en 1655, vers 1700 à Vénés. Un peu plus tard
on trouve des familles à Lasgraïsses, puis à Gaillac, alors
que la branche principale quitta Vénès vers 1805 et s'installa
dans le sud du département. Les représentants actuels se trouvent
à Saïx, Castres et Monaco.
Il n'est pas exclu que, grâce aux résultats de nos recherches futures, on arrive à lier quelques arbres encore indépendants. C'est la raison pour laquelle on ne peut pas encore présenter des arbres définitifs avant d'avoir terminé en gros les recherches et d'avoir complété le plus possible les indications des générations vivantes.
Le but de notre travail est surtout de réunir toutes les personnes de notre patronyme dans nos arbres généalogiques, de leur donner des informations sur leur histoire familiale commune et par là de créer une sorte de solidarité en accentuant les vieux liens de famille souvent oubliés ou négligés, et en créant de nouveaux.
C'est dans ce sens que nous désirons continuer notre activité.
(Publié lors de la réunion de famille du 31 juillet 1983 à Maurens-Scopont - Tarn)
COTISATION 1984 Le montant de la cotisation pour 1984 a été fixé à 45 F. Nous demandons à nos adhérents de la régler rapidement. Ceux qui désirent que soit apposé le timbre 1984 sont priés de nous renvoyer leur carte en joignant une enveloppe timbrée avec leur adresse. |
Les passeports d'indigents étaient délivrés à des personnes en détresse matérielle et morale qui désiraient se rendre, soit au lieu de leur naissance, soit au lieu de leur domicile. Ils étalent délivrés aussi à des ouvriers privés d'emploi afin de leur permettre de se rendre dans la localité où ils étaient assurés de trouver un travail.
Ces passeports étaient accompagnés d'un secours de route et un contrôle était effectué par la Préfecture du lieu de destination.
Aux Archives Départementales
de Rodez (documents déposés par la Préfecture de l'Aveyron)
j'ai trouvé plusieurs cas de ces déplacements :
- mineurs de Decazeville sans emploi (ils étaient dits inoccupés
!)
- mineurs du Nord et du Pas-de-Calais ayant travaillé dans les mines
de Decazeville, réembauchés dans leur région natale
- ouvriers et domestiques désirant se mettre au service de concessionnaires
de terre en Algérie.
VIII - BIBLIOTHEQUE
Bulletins reçus des autres associations généalogiques
PROVENCE GENEALOGIE
|
n° 696 a 720 |
Autres revues
Population et Sociétés |
n° 171 - Tous
les pays du monde (1983) |
Nous avons noté.
Franche-Comté (n° 14) - Notices généalogiques de la révolution, du consulat et de l'Empire de Franche-Comté
Champagne (n° 20) - La famille MENNESSON
Stemma (n° 18) - Les
archives diocésaines et paroissiales
IX - BIBLIOGRAPHIE
Edmond AGNET nous a envoyé le relevé des mariages (du 13.11.1764 au 6.07.1773) de La Teste (Gironde). Il en a dressé des tables annuelles. Un exemplaire a été déposé aux A.D. de Bordeaux.
Le Cercle Généalogique
de Versailles et des Yvelines nous a fait parvenir "Le Guide du généalogiste
aux archives départementales des Yvelines" qui a été
établi par N. DRENEAU,S. VALLOIST et J. DUHAMEL. Il comprend 32 pages
et on y trouve dans la 1ére partie les sources généalogiques
(études et documents) classées par ordre alphabétique des
noms de famille, la 2éme partie comportant les documents d'intérêt
généalogique (notaires, justices, monographies, etc...) classés
par ordre alphabétique des communes elles-mêmes réparties
entre les nouveaux départements de la région parisienne. La 3éme
partie est réservée aux sources complémentaires.
On peut se procurer le guide (vendu 70 F franco de port) en écrivant
à J.M ANDRE - 2, rue Servien 92190 Meudon.
Margaret AUDIN nous a offert un exemplaire du livre qu'elle a écrit avec
Noël CURRER-BRIGGS "Nos ancêtres les anglais". On y trouve
les différentes sources généalogiques de Grande-Bretagne
et une recherche réellement effectuée nous permet de savoir comment
il faut s'y prendre pour faire sa généalogie dans ce pays.
Le livre est en vente aux editions Christian.
Vous effectuez des recherches dans
un département éloigné. CONSULTER LE FICHIER ENTRAIDE Par correspondance |
Une vigne d'une contenance
d'un journal ?
Chargée annuellement de la grière ?
Le Larousse usuel (édition 1971) indique au mot "journal" :"Ancienne mesure de superficie indiquant la quantité de terrain qu'un homme pouvait labourer dans un jour".
"Chargée annuellement de la grière". Dans les livres terriers du passé (j'en détiens un concernant le village de Montgaillard/Save, Haute-Garonne), on rencontre fréquemment l'expression "s'est chargé" ou "chargé de ". Cela signifie que la personne tenancière du terrain devra en payer les droits seigneuriaux, la taille et autres impôts annuels pouvant exister localement. "Obligation onéreuse" dit le même Larousse - éd. 1971.
Quant à la "grière" (avec ou sans majuscule), le fait qu'il soit question d'une vigne dans le même texte semble indiquer que cette vigne était plantée dans une partie du terrain appelé "la Grière" (endroit caillouteux, riche en gravillon, sablonneux). A rapprocher de la place "de Grèves" à Paris, ou encore des appellations contrôlées "Graves" du bordelais : ces dénominations indiquent bien la nature du terrain. "Gréve" (d'après un dictionnaire de 1880) : terrain plat, couvert de sable ou de cailloux, sur le bord de la mer ou d'un grand cours d'eau. La Save, à Saint-Laurent, rivière qui n'est pas "un grand cours d'eau" a aussi une partie de sa berge appelée "La Graouo" (endroit d'où l'on tirait du gravier et des cailloux pour bâtir). Je ne vous apprendrai rien en vous disant que la vigne vient bien en terrains caillouteux. En Alsace-Lorraine, on a francisé "griess" (endroit sablonneux) en "griés". Un hameau de Haute-Savoie s'appelle Grières (Marlioz).
Donc, la dite vigne était d'une contenance d'un journal agraire (28 ares, 45 centiares - terrain labourable en un jour par un homme - et située dans un terrain sablonneux ou caillouteux terrain plus grand que la vigne elle-même et dont le tenancier s'engageait à payer les impositions chaque année.
Mesures en usage à Escanecrabe
A la fin du XIXe siècle, les instituteurs furent incités à rédiger une monographie concernant l'histoire du village où ils exerçaient leur profession. Frédéric AMBRODY, instituteur public, membre de la Société des Etudes du Comminges et de la Société de Géographie de Toulouse, lauréat de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, exerça sa profession à Escanecrabe (Haute-Garonne) à partir de 1879. Il publia en 1895 un beau livre, très documenté "Histoire d'Escanecrabe" (Imprimerie et Librairie Abadie - Saint-Gaudens). De ce livre, j'extrais le tableau suivant :
Mesures en usage à Escanecrabe avant la création du système métrique
TOISE PIED CANNE AUNE (pour les étoffes) EMPAN POUCE LIGNE POINT |
6 pieds
1 pied 8 empans 5 empans 1/2 8 pouces 8 lignes 12 points |
1,95
m
0,325 m 1,80 m 1,188 m 0,225 m 0,028 m 0,003 m 0,00025 m |
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Mesures de longueur |
TOISE CARREE PIED CARRE CANNE CARREE EMPAN CARRE POUCE CARRE LIGNE CARREE |
36 pieds carrés 1 pied carré 64 empans carrés 64 pouces carrés 64 lignes carrées |
3,80 m2 0,10 m2 3,16 m2 0,05 m2 0,0007 m2 0,000009 m2 |
) ) ) ) ) ) |
Mesures de Surface |
TOISE CUBE PIED CUBE CANNE CUBE EMPAN CUBE |
216 pieds cubes 1 pied cube 512 empans cubes |
7,41 m3 0,34 m3 5,794 m3 0,011 m3 |
) ) ) ) |
Mesures de Volume |
ARPENT JOURNAL MESURE BOISSEAU ESCAT |
4 journaux 4 mesures 4 boisseaux 18 escats |
11 380 m2 2 845 m2 711,3 m2 177,9 m2 29,9 m2 |
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agraires |
Le SEXTARON Le SETIER La LAUZERE (ou LEUDERE) |
1/12 de setier 6 mesures |
) ) ) |
Mesures de capacité (Grains) Moyen - Age |
|
SAC MESURE BOISSEAU PUGNERE |
4 mesures 4 boisseaux 4 pugnères |
97,648 l 24,412 l 6,103 l 1,526 l |
) ) ) ) |
Mesures de capacité (Grains) |
CHAR MESURE POT PINTE UCHAU |
18 mesures 18 pots 2 pintes 2 uchaux |
648 l 36 l 2 l 1 l 0,5 l |
) ) ) ) ) |
Mesure de capacité (Liquides) |
La LIVRE (de Toulouse) |
) |
Huile |
||
QUINTAL LIVRE DEMI-LIVRE QUART ONCE DEMI-ONCE GROS GRAIN |
49 kg 489 gr 245 gr 122 gr 30,60 gr 15,30 gr 3,82 gr 0,053 gr |
) ) ) ) ) ) ) ) |
Mesures de poids |
|
LIVRE SOL DENIER LIARD |
20 sols 12 deniers |
0,98 F |
) ) ) ) |
Monnaies |
LIVRE LIVRANTE * ONCE UCHAU (livre commune ou livre tournois) SOL DENIER |
16 onces 8 uchaux 20 sols 12 deniers |
126,40 F 7,90 F 0,98 3/4 F 0,0493 F 0,0041 F |
) ) ) ) ) |
Monnaies |
* Dans certains cas, la livre prenait le nom d'uchau. L'uchau était la 128éme partie d'une autre livre appelée livre livrante, employée principalement pour les évaluations cadastrales. |
||||
longueur de la bûches:
7 empans 1/2 (1,687 m) Le bûcher vaut donc 3 m3,80 ou 3,80 stères. Un stère vaut 0,263 bucher. Nota : Localement, encore en 1983, le bois se vend par bûchers (on livre environ 4 m3 de bois). |
||||
D'autres mesures comme le "canon" (1/8éme de litre) ou la "pipe" (grande futaille d'environ 400 litres) ne semblent pas avoir été employées localement. Dans quelques documents, on trouve la "mesurade" (77 m2) et aussi un "journal" qui correspondait à une demi-journée de travail "avec paire" (c'est-à-dire avec deux bufs). La "lauze" (de lauzère ou leudére) désigne le montant de l'abonnement que l'on payait en nature aux forgerons, aux vétérinaires, aux médecins, etc... |
Monsieur André SARRERE n° 73
Apprêteur de calottes
Le métier d' "apprêteur de calottes" était très répandu à Orléans au siècle dernier. En 1851, le registre des mariages en comporte 21 d'hommes exerçant cette profession. Leur père avait quelquefois le même métier.
Monsieur André GALLIOT ° 16
Mesures d'antan
Il est dit que l'arpent de Paris = 100 perches = 34 ares 20. Une perche vaudrait donc 0,34 ares. Je possède un acte du 25 nivôse an XIII pour la vente de 37 perches ou 18 a 89 ca aux environs de Pithiviers. Une perche, dans ce secteur, valait donc 1/2 are De même dans un acte du 4 ventôse an IX.
Monsieur André GALLIOT ° 16
Calvanier
Nom donné dans certaines localités à des moissonneurs nomades spécialement engagés pour exécuter la moisson et porter les gerbes dans les granges.
Monsieur Pierre CAPDEVILLE
Les campagnards de l'ancienne France vivaient et travaillaient depuis des siècles dans un univers limité et familier, au sein d'un réseau de relations sociales coutumières. Structure d'appartenance, la famille est la plus naturelle, la plus ancienne et la plus solide des solidarités humaines dans lesquelles l'individu se trouve enserré.
Au-delà du cercle familial, l'horizon du campagnard se limite à son village et aux villages voisins.
La cellule villageoise est d'une étonnante stabilité jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Ce n'est qu'après 1730 que les populations rurales commenceront a bouger. On choisit son conjoint dans le voisinage immédiat, jamais à plus de 2 ou 3 lieues.
A 30 kms de la capitale, on ne trouve que 17 parisiens sur 650 individus dans la décennie 1650-1659. A Thiais, où le curé reçoit le consentement de 96 couples, on compte 59 garçons et 92 filles de la paroisse, 20 garçons et 1 fille de villages voisins. En Beauvaisis, Pierre GOUBERT constate à la fin du XVIIe siècle, que 7 à 9 % des conjoints de deux villages typiques sont nés hors de la paroisse, moins de 1 % à plus de 20 kms. Aux Rosiers/Moire en AnJou, entre 1661 et 1700, 93 % des jeunes mariés sont nés dans la paroisse même.
Le milieu de vie normal, naturel du paysan, c'est son village, c'est l'ensemble des familles qui composent la communauté des "manants et habitants". Cette communauté villageoise constituait un corps reconnu par le droit coutumier et par l'Etat monarchique. Elle avait vu se consolider son existence légale depuis la fin de la guerre de 100 ans.
L'organe essentiel de la communauté était formé par la réunion des chefs de famille qui pouvait y siéger et y voter. L'assemblée des "manants et habitants" se tenait un dimanche "à issue de la grand-messe" après annonce par le desservant au prône. La séance se tenait à la porte de l'église où on peut encore voir dans certains villages (Lye - 36) le "caquetoir" protégé par un auvent, garni d'un banc de pierre qui servait à cet usage.
L'assemblée jouissait d'une très grande-liberté, même lorsqu'elle était présidée par les officiers seigneuriaux. C'est elle qui prenait toutes les décisions importantes pour la communauté, qui élisait ses représentants et ses agents. Elle était consultée sur toutes les affaires concernant la communauté. Il est certain, compte tenu de ses attributions, qu'elle était réunie plusieurs fois par an pour des motifs d'importance très variable. C'est ce qui explique la participation très fluctuante des villageois.
A Saint-Aignan en Berri, dans l'assemblée tenue le 11 juillet 1666 pour élire le chapelain de l'Hôtel-Dieu, on compte 17 participants (suivent les noms...). Le 28 octobre 1668, toujours à Saint-Aignan, sous la houlette de GOISLARD bailli, TAUREAU eschevin et Nicolas MOREAU avocat de ville, a lieu une assemblée qui doit élire le chirurgien de l'Hôtel-Dieu. Participation de 40 habitants pour le vote, nombre jamais atteint jusque-là. (Gageons que les manants de Saint-Aignan étaient plus soucieux de leur santé que du repos de leur âme !).
Une part essentielle de l'activité de l'assemblée villageoise était la conservation des droits et des privilèges de la communauté : droit de ramasser du bois mort ou vif, de mener pâturer les bêtes dans les communaux, de cueillir les fruits sauvages dans la forêt appartenant au seigneur.
La communauté avait la responsabilité d'un certain nombre d'équipements publics : la fontaine ou le puits, le lavoir, le four commun, une rue à paver, un cours d'eau à curer, un pont à réparer, les berges de la rivière à consolider.
Là où une école villageoise existait, c'est l'assemblée qui en avait soin en accord avec le curé. C'est elle qui désignait le maître d'école et les nombreuses tâches qui lui incombaient. Le souci du bien commun s'exprimait aussi dans le désir d'épargner aux villageois certaines épreuves matérielles dont le logement aux gens de guerre. Mais le remède qui consistait à collecter les écus versés aux fourriers cherchant gite et ravitaillement était plutôt coûteux et incertain.
Plus ou moins liée à l'institution paroissiale, la communauté se chargeait de l'achat des objets indispensables au culte de l'église, du presbytère. Ce qui constituait une lourde charge pour les habitants quand il fallait entreprendre des travaux importants suivant la vétusté ou la dégradation des bâtiments. La communauté avait son mot à dire dans l'ordre même du service divin, n'hésitant pas à réclamer une modification des horaires des offices.
Mais la communauté était aussi sollicitée pour le service du roi. En temps de guerre, elle devait fournir des "pionniers" utilisés essentiellement comme main-d'uvre lors des sièges des villes. Sous le règne de Louis XIV, une milice est créée en 1688 qui subsistera jusqu'à la Révolution. Chaque paroisse devait pourvoir à un milicien tiré au sort. Comme toujours, la charge retombait sur les plus humbles car en étaient exemptés les clercs, les gros fermiers, les officiers royaux.
En dehors de ces levées impopulaires, le roi demandait de l'argent et chaque communauté devait organiser la collecte rassemblée par les "collecteurs" auxquels revenait la redoutable tâche de répartir par feu la somme demandée.
Pour assumer toutes ses charges, la communauté devait disposer d'un budget assuré par des ressources presque toujours insuffisantes. On devait faire appel a l'ingéniosité des "marguilliers" qui vendaient l'herbe du cimetière, louaient la vaisselle de l'église pour les repas de noces, cédant parfois contre quelque argent le droit d'être inhumé sous le pavement de l'église.
Malgré sa soumission à la tutelle administrative de la monarchie qui la dépouille et l'appauvrit, la communauté demeure un élément solide et permanent de l'univers quotidien du paysan. La preuve même de sa survie historique se trouve dans le réseau des communes venues se couler tout naturellement dans celui des vieilles communautés.
Au sein même de cette communauté villageoise, existait une hiérarchie sociale dont l'inégalité était considérée comme naturelle, exprimée par l'habit, l'alimentation, la place à l'église et à l'assemblée, les marques de respect données ou reçues.
Au plus bas de l'échelle sociale se situaient les errants, jetés sur la route par la misère, les guerres, la famine, à la recherche de pain et de travail. Ils ne sont guère reconnus qu'au moment de leur décès quand le curé inscrit sur ses registres la sépulture"d'un pauvre homme", d' "une pauvre femme" venus mourir dans la grange d'un laboureur ou sur le bord d'un chemin. Le horsain vagabond soupçonné de transporter sous ses haillons la "maladie contagieuse" était réduit le plus souvent à fuir les lieux habités de crainte d'être livré à la maréchaussée car entre l'errance et la délinquance, le fossé était souvent franchi par les pauvres diables affamés. D'ailleurs les gardes des récoltes désignés par l'assemblée villageoise surveillaient moissons et vendanges et pourchassaient les maraudeurs.
Juste au-dessus des errants et pauvres hères, venait le monde de la paysannerie au sein duquel d'autres hiérarchies subtiles apparaissaient.
A l'échelle de la dignité du Tiers-Etat, le laboureur, gros exploitant avec charrue, se place au sommet. Il est parfois attitré de "marchand-laboureur". Ceux-ci exploitent, en général, la ferme seigneuriale. Ils remplacent parfois le seigneur lors de ses absences, prélevant la dîme à sa place. A Lye (36) il existe encore un bâtiment dans la cour de la ferme ancestrale des MOREAU où Silvain MOREAU, laboureur avec charrue, entreposait les céréales prélevées à l'intention du seigneur du bourg. Le laboureur est, en ce temps-là, le "coq du village".
Par les mariages, ils forment quelques grandes familles solidement unies entre elles par les occupations, les intérêts. C'est dans son milieu social qu'on recherche son conJoint. Les filles ou veuves de vignerons se mariaient soit avec des artisans ruraux ou de modestes laboureurs. Aucune n'avait l'honneur d'entrer dans la famille d'un "marchand-laboureur". L'accès au groupe supérieur est impossible. Les ouvriers agricoles, bergers, charretiers, valets de cour ne pouvaient prétendre, et encore rarement, qu'aux filles de sergents, artisans ruraux ou petits laboureurs.-
Un second groupe était formé par les laboureurs moyens, faisant valoir des lots de terre ne constituant pas une ferme.
Puis viennent les métayers, installés sur les domaines des citadins. Au-dessous encore les journaliers dont la pauvreté se détache nettement des éléments supérieurs du monde rural. La condition de métayer est particulièrement représentative de la classe moyenne de la paysannerie. Prisonnier des conditions d'exploitation imposées par le propriétaire, il ne peut longtemps faire face au loyer annuel, aux mauvaises récoltes. Il ne peut assurer l'investissement nécessaire aux travaux des champs. Le plus souvent, il est chassé par son maitre qui ne renouvelle pas le bail.
Cette division sociale de la paysannerie n'a fait que se renforcer par la paupérisation de la masse paysanne ce qui a nettement détaché les éléments supérieurs du monde rural.
Au village, une catégorie d'habitants tenait une place à part : ce sont les artisans. Dans cette société en miniature qui vivait pratiquement en autarcie, du moins pour ce petit bourg du Berry que j'étudie, l'artisan dans sa boutique avait quasiment pignon sur rue. A une époque où étaient faits sur place les outils de labour et de métier suivant les directives des utilisateurs, le mobilier dessiné par l'ébéniste d'après les techniques locales, c'est aux artisans qu'incombait le soin de fournir le paysan de l'ustensile et du meuble qui sont aujourd'hui demandés au commerce.
Au bourg, l'artisan dans sa boutique était à la fois ouvrier et commerçant : il écoulait lui-même le produit de son industrie et son atelier était le plus souvent composé des membres de sa famille. Il reste essentiellement au service des villageois, ses compatriotes immédiats. Il n'est pas rare qu'il soit propriétaire d'une petite parcelle de terre dont il tire les produits de première nécessité : blé et vigne, ne dédaignant pas de pratiquer l'embauche temporaire sur un grand domaine pour les moissons, les vendanges.
Après le meunier, avant le charron et le bourrelier, le forgeron est le plus notable d'entre eux.
Ces forgerons reçoivent du travail de tous les villageois. Mais seules sont demandeuses en abondance les exploitations qui détiennent en quantité les trains d'équipage et les instruments aratoires. Celles-ci assurent aux artisans l'appoint qui leur est indispensable pour survivre.
Le relevé des artisans d'un même village du XVIe au XVIIIe siècle montre une progression constante, indice du développement des corps de métiers dans cette cellule du monde rural. Petit monde clos, hostile par principe aux étrangers, aux "horsains", méfiant à l'égard des vagabonds, n'acceptant que peu à peu les nouveaux venus, le village ne conservera plus longtemps son équilibre diversifié. L'heure des prises de conscience n'est pas encore venue mais déjà elle se prépare...
"...O paysannerie,
force dure et secrète ! Elle occupe le fond de la scène, elle
s'y tient en silence et il semble pourtant que la brillante histoire de France
ne travaille que pour son bien. Depuis les temps féodaux, elle surveille
les domaines, les entoure morceau par morceau, elle les prend. La Révolution
n'aurait été qu'un mouvement d'intellectuels, une fronde de rentiers
déçus, si la paysannerie ne s'en était servi pour libérer
la terre et la faire sienne".
(Daniel HELEVY "Visites aux paysans du Centre")
Mme Madeleine MOREAU-DENIS n° 463
A la suite d'une question posée par un membre de notre Cercle dans le courant de l'année, concernant la forte mortalité des années 1830, voici la réponse.
1 - L'avance du choléra en France
D'après l'article à paraître dans les annales ESC : "La marche du choléra en France en 1832 et 1854" par P. BOURDELAIS et J.Y RAULOT.
"L'étude de ces épidémies de choléra (moments privilégiés d'observation de la société pour l'historien) est menée en collaboration avec le service du choléra de l'Institut Pasteur. Ainsi peuvent être mieux cernés les problèmes épidémiologiques actuels non résolus, et en échange mieux analysés des populations anciennes atteintes dans des conditions différentes, expériences de laboratoire humain en quelque sorte".
2 - Description
La maladie se déclare à Paris le jour de la Mi-carême : en quelques mois 51 départements sont touchés. La France compte environ 100.000 victimes.
"... Les caractères
principaux du choléra sont des crampes et des contractions violentes
des extrémités, des coliques, des vomissements et des selles abondantes.
L'âme perd ses forces, les insomnies, les terreurs, des sanglots redoublés,
des convulsions effrayantes, ne sont pas les seuls tourments réservés
aux malades. Une chaleur brûlante les dévore intérieurement
et cependant tous leurs membres sont déjà glacés du froid
de la mort. Autour d'eux, une odeur fétide s'exhale de leur bouche souillée
de sang et de matières vomies. Alors les malades ne sont plus qu'un objet
d'horreur et de contagions."
S.L PROSPER, médecin surveillant des bains de santé des hôpitaux
et établissements publics
3 - Qui est atteint ?
"Si l'on décompose les 5.976 victimes du choléra par âge, on trouve :
- 749 victimes au-dessous
de 15 ans
- 323 de 16 à 25 ans
- 1.091 de 26 à 40 ans
- 1.802 de 41 à 60 ans
- 1.820 de 61 et plus
Prés des 3/4 de la
perte se composent de personnes d'age avancé de 40 ans et au-dessus".
Rapport du Préfet de Seine-et-Oise
"... La maladie suit
ici absolument la même marche qui a été observée
à Paris et ailleurs : ses premières atteintes ont frappé
la classe la plus pauvre, la plus mal nourrie, celle qui habite les quartiers
les plus sales et les plus misérables. C'est presque uniquement là
qu'elle a choisi ses victimes jusqu'à présent et les premières
ont été des vieillards et des infirmes. Les classes aisées
ne présentent pas encore de décès mais elles n'ont point
entièrement échappé à l'influence épidémique
et les cholérines ou d'autres indispositions sont très communes
dans ce moment".
Extrait de la lettre que le Préfet du département de la Meuse
adresse au Ministère de l'Intérieur à la fin du mois de
Mai 1832 (A.D. Meuse : 277M4)
4 - A quoi attribue-t-on l'épidémie ?
"...Certaines vapeurs
de la terre soulevées par l'attraction habituelle des astres entre eux
et qui, partant du pôle nord chemine lentement vers l'Equateur ou les
régions méridionales".
Docteur PROSPER
Malgré l'inégalité
de la marche de la maladie et son développement sur des points opposés
et très éloignés les uns des autres, elle paraissait choisir
principalement les communes riveraines de la Seine ou bien celles qui étaient
arrosées par de petites rivières provenant des sources plus ou
moins considérables et dont les circuits nombreux donnaient toujours
une extrême fluidité à cause de leur surface et de la quantité
d'eau qui séjournait au sein des communes
Pourquoi le choléra
ne s'est-il propagé qu'à une faible distance la Seine ? Pourquoi
a-t-il acquis plus de développement et fut-il plus meurtrier dans les
autres localités avoisinant ce fleuve ? Les rivières ont-elles
une influence particulière sur ce terrible mal ?"
DUSSEAUX, médecin à Mantes
5 - Epidémie et Mentalité
"La terreur a été
telle dans la commune de Chauvry qu'il m'a été rapporté
que des habitants, non encore atteints par la maladie, sont allés se
réfugier dans les environs. Les travaux agricoles souffrent beaucoup
de cet état de choses..."
Sous-préfet d'Etampes au Préfet de Seine-et-Oise
"...Je veux faire l'éloge
de notre médecin qui est M. PINEL, chirurgien à Saint-Vrain...
la commune d'Itteville se loue des soins et de l'exactitude qu'il a donnés
aux malades de notre commune, car il en a sauvé plusieurs qui étaient
au tombeau et pour qui l'on n'avait plus d'espoir".
Lettre du Maire d'Itteville au Préfet de Seine-et-Oise
6 - Les mesures préventives
Texte d'une affiche donnant des instructions officielles :
- Eviter de poser les pieds
nus sur les carreaux (sic !)
- La sobriété ne saurait être trop recommandée :
éviter tout excès de nourriture et de boisson car on a observé
que les ivrognes et les gens livrés à la débauche étaient
très exposés à être atteints du choléra
- S'abstenir de crudités de toute espèce
- En attendant le médecin, tous les soins doivent se porter à
réchauffer le malade dans toutes les parties du corps et à le
faire transpirer. On indique surtout pour les communes rurales qui n'ont point
le secours de l'art à portée, le traitement suivant : faire prendre
au malade une cuillerée â soupe d'une potion ainsi préparée
: eau sucrée, 6 cuillerées - eau de menthe, 2 cuillerées
- eau de fleur d'oranger, 2 cuillerées - laudanum, 20 gouttes - liqueur
ammoniacale, 20 gouttes - éther, 20 gouttes. Bien mélanger dans
une fiole. t
Ces textes-sont extraits de: C. ROLLET et A. SOURIAC "Le choléra
de 1832 en Seine-et-Oise" Annales E.S.C. Juillet-Aout 1974, p. 935 à
936) -
D'autres attaques du choléra jalonnent le 19e siècle : 1849, 1854, 1866, 1892... Aujourd'hui rare en Europe occidentale, le choléra ne présente plus un danger aussi grand qu'autrefois. De sérieuses précautions d'hygiène suffisent à prévenir la contagion et le traitement fondé sur les antibiotiques de soutien et la mise en perfusion des malades pour éviter la déshydratation est parfaitement au point.
Mme Madeleine MOREAU-DENIS n° 463
LISTES DE PATRONYMES
dictionnaire
des patronymes |
par Eric HALES-PARARS
I) L'ECRITURE
* 1er texte : An X (1802)
Cette fois les problèmes réels surgissent avec l'apparition à la tête des registres "d'officiers d'état civil" qui apprirent l'écriture sur le tas, ce qui donne parfois de curieuses choses. La révolution est donc une frontière en paléographie que nous allons franchir cette fois.
Le respect de l'orthographe dépend uniquement du degré d'instruction du maire et ne peut en qucun cas être traité au plan général.
Déjà commencent à apparaître des difficultés pour lire les noms propres. Voici donc pour ceux-ci quelques conseils :
- noms de lieu : prendre une carte de la région concernée et repérer aux alentours de la commune en question les noms de lieux dont l'aspect scriptal ressemble à ce que vous avez pu déchiffrer dans le corps de l'acte.
- noms de personnes : consulter les registres d'une période différente pour la même commune, d'une écriture plus lisible, et comparer les noms présents aux noms décryptés.
Remarquez enfin la particularité du "R" ( | ) |
* 2me texte : An 4 (1796)
Apprenez à reconnaître d'un coup d'il le nom des mois révolutionnaires : ici "Prairial" transformé den "Prairéal" par le maire
Notez les nouvelles abréviations :
"Reque"
pour "République"
|
"Comne"
pour "Commune"
|
"Bapte"
pour "Baptiste"
|
Pour conclure, un petit truc pour repérer dans un texte les abréviations d'un seul coup d'il : elles sont presque toujours surmontées d'un trait horizontal (une tilde) qui n'aurait pas lieu d'être normalement.
II) LES TEXTES
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 |
Mairie de la communne
de pernac, cels et |
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 |
Ce jourd'hui
dix neuf Prairéal an quatre de la Ré(publi)que pardevant moi, Bénigne Dubois adjoint municipal de la com(mu)ne de Cirey soussigné a comparu Benigne Bredillet cultivateur aud(it) lieu lequel m'a déclaré que de son mariage contracté avec Catherine Marilles est né aujourd'hui à cinq heures du matin en son domicile un garçon auquel il a donné le prénom de Jean . fait en la maison com(mu)ne de Cirey en présence de Jean Bap(tis)te Rénier et Claude Boirin tous deux demeurant aud(it) lieu témoins aiant l'age requis par la loi soussignés avec le père C BOIRIN Benigne DUBOIST BREDILLE RENIER |
Annexe