Bulletin n° 16 - octobre 1983 - 3/1983
LE MOT DU PRESIDENT
Voici revenu
le temps des vacances et le moment tant attendu, pour beaucoup d'entre nous,
de renouer avec la recherche sur le terrain, dans les archives municipales, départementales
ou autres, mais aussi de renouer, ne serait-ce que par le biais de l'histoire
générale ou locale, et de notre imagination, avec le mode de vie
et le contexte social dans lequel évoluaient nos ancêtres.
Profitons-en pour utiliser au mieux toutes les possibilités qu'offrent
ces dépôts d'archives : inventaires, guides, usuels sont à
notre disposition et peuvent nous permettre de découvrir l'acte, la minute,
le relevé, en un mot le sésame qui ouvre la porte d'une génération,
qui fait sauter le verrou du chaînon manquant, ou tout simplement permet
de mieux connaître tel ou tel ancêtre.
Mais pensons aussi à tous nos amis du Cercle. Peut-être peut-on
glaner des renseignements qui alimenteront la rubrique "Filières"
de notre bulletin ou toute autre anecdote ou notation intéressante qui
viendra agrémenter nos colonnes.
Par ailleurs, n'oublions pas qu'à la fin septembre, si vous en avez la
possibilité, de participer, congressiste ou visiteur, à la grande
fête de la généalogie, fête sérieuse et attrayante
à la fois, j'ai nommé le VIlème Congrès de généalogie,
dans le cadre prestigieux de la ville de Versailles.
Je souhaite très sincèrement à tous de bonnes vacances et
de bonnes recherches et ... trouvailles.
Merci et à bientôt.
M. Gaston SAGOT
I - QUESTIONS
351 - ROBIN. Recherche renseignements sur toutes les Marie ROBIN ayant vécu entre 1755 et 1770 (nées en 1755) dans la région de Paimpol - Kerity - Lezardrieux.
Mme Jacqueline APRUZZESE N° 813
352 - CARIBEAUX-CARIBAUX.
Recherche :
1) Etymologie de ce nom
2) Toutes mentions concernant des personnes portant ce patronyme
3) L'origine géographique de ce patronyme (que l'on trouve en 1700 dans
l'Essonne)
Mme Jacqueline APRUZZESE N° 813
353 - Recherche de renseignements sur l'origine des patronymes suivants : ACQUïER,.ANSART, APPENCOURT, AZEMBERG, BALIVET, BARBERY, BANTEGNIL, BECUVE, BELINOT, BOUCLY, CATTOEN, DECANTER, DECORRUEE, DERYCKE, DESMULIE, DUMERLIE, FERTAT, GABEN, GOKELAERE, GUIENOT, LAGORGETTE, LELEUPS, LEVECQ, HOLLEVILLE, MELIENOT, POIRIOU, QUAEGHEBEUR, SUFFIS, VARE, VERBECKE, WAGEMAKER. VYS
M. Jacques HUYGHE N° 466
354 - PIAT. Recherche porteurs du nom dans le Blésois à partir de 1700 à Coussy (41) où l'on trouve un Etienne PIAT et Simon PIAT, fils de Simon PIAT, tisserand.
Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
355 - VALLlèRES Recherche porteur du nom dans le Blésois.
Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
356 - IDEREAU (HYDREAU) : Recherche étymologie et éventuels porteurs contemporains de ce patronyme en usage dès 1687 à Sainte-Cécile (Nord-Est de Valencay - 36) mais introuvable dans tout le département après 1825.
Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
357 - CHAPSAL. Recherche ascendance, descendance et alliances de Fernand CHAPSAL (1862-1939), grand croix de la Légion d'Honneur, Ancien Ministre, ancien Vice-président du Sénat, Maire de Saintes de 1919 à 1939.
M. MATTRAT Jean-Pierre N° 25
358 - THIERRIAT Recherche tous renseignements sur ce patronyme ainsi que toutes personnes portant ce nom.
M. DELRIEU Maxime N° 443
359 - BONFILS. Recherche tous renseignements sur ce patronyme ainsi que toutes personnes portant ce nom.
M. DELRIEU Maxime N° 443
360 - Qui pourrait donner la signification de la profession de "gayiste" (terme rencontré dans la région d'Ecueillé - 36 dans les actes des années 1790-1820).
Mme PlCHON Jocelyne N° 721
361 - ORIGINE
FRANCAISE DU PRENOM "FLANNERY". Comment prouver au Procureur de la
République que ce prénom est bien français ?
Ce prénom serait un prénom vendéen du XVlIle siècle.
on le retrouve à l'heure actuelle aux USA (l'écrivain Flannery
O'Connors, par exemple).
La preuve espérée permettra ainsi de dénommer un petit enfant
qui se trouve actuellement sans prénom du fait de la position de l'autorité
administrative.
Mme PlCHON Jocelyne N° 721
362 - DEROCQ-VASSEUR.
Recherche mariage (avant 1878) et divorce (avant 1903) des époux DEROCQ
François-Louis (né le 05.03.1848 à Lestrem - 62) décédé
à Paris le 07.12.1917, VASSEUR Marie Euphémie Josèphe née
le 16.09.1849 à Calonne/Lys (62) et décédée le 25.06.1904
à Hazebrouck (59)
A noter qu'ils vivaient à Joinville le Pont vers 1880/1890
Mme GALAT Gisèle N° 881
363 - GALAT-BERTHAZ. Recherche naissance, mariage et quartiers des deux époux Nicolas GALAT, né vers 1759 à Chatillon/Seine (21) et décédé le 19 Vendémiaire an III en cette ville, Marguerite BERTHAZ, née vers 1747 à Ampilly-les-Bordes (21) et décédée le 17.03.1818 à Chatillon/Seine
Mme GALAT Gisèle N° 881
364 - SACQUEPEY.
1) Quelle est l'étymologie du nom
2) Recherche tous renseignements généalogiques sur cette famille
(origine géographique supposée : Haute Saône)
M. SERRANO Charles N° 534
365 - RINGENBACH-NAGELEN.
Wolfgang RINGENBACH, décédé à Wegscheid le 26 février
1789, était marié à Marianne NAGELEN qui est décédée
le 12 Floréal an VIII à Wegscheid.
Tous renseignements sur leur naissance et leurs ascendants seront les bienvenus.
Mme RATSIMIHAH Iréne N° 839
366 - DUVAL.
Alexandre DUVAL. Recherche naissance vers 1771, mariage avant 1826 et ascendance.
A noter qu'il est décédé à Muids (Eure) le 27.10.1850
et était marié à Denise EVRARD.
Mme LABADIE Sylvie N° 816
367 - MARTIN
Etienne, Gabriel. Recherche son décès vers 1875 entre l'Eure et
la région parisienne.
A noter qu'il est né le 01.08.1824 à Venables (Eure) et était
marié à Lucile DUVAL.
Mme LABADIE Sylvie N° 816
368 - CHAINE
Bernard. Recherche tous renseignements sur ce personnage et sur son ascendance.
A noter qu'on le trouve à Charleville (03) comme maître de danse
en 1789 et qu'il était marié à Marie Elisaseth BROCART.
Mme LABADIE Sylvie N° 816
369 - BAUDSON
Jean-François. Recherche naissance, décès et ascendance
de ce personnage qui était menuisier-ébéniste
à Stenay (Meuse) en 1822.
Mme LABADIE Sylvie N° 816
370 - BARBAZON
François Joseph. Recherche naissance (vers 1804), mariage (avant 1834)
et décès (après 1867) ainsi que son ascendance.
A noter qu'on le trouve à Etion (03) en 1855 comme jardinier et qu'il
était marié à Marie Marguerite DUFRESNE.
Mme LABADIE Sylvie N° 816
371 - TORTELIER-TOURTE(L)LIER. Recherche tous porteurs de ce patronyme et toutes personnes ayant rencontré ce patronyme dont l'origine probable serait en Ille et Vilaine.
M. DENIS Célestin N° 797
372 - PRESSOIR-COLLIOT. Recherche ascendance et descendance de Joseph PRESSOIR né à Notre-Dame, Le Mans, fils de Pierre et Louise LESTRINGANT. Marié à Amanlis (35) en 1774 avec Jeanne-Marie COLLlOT.
M. DENIS Célestin N° 797
373 - FOURDEUX.
Recherche tout renseignement sur ce nom (rencontré au Sud-Est de Rennes
en Ille-et-Vilaine). Origine ?
Le trouve-t-on dans d'autres départements ?
M. DENIS Célestin N° 797
374 - PERRIGAULT.
Recherche tout renseignement sur PERRIGAULT Jean-Marie, né vers 1866 en
région parisienne, marié vers 1872 à BALUSSON Joséphine.
Les PERRIGAULT seraient originaires de la région de Fougère.
Recherche également tous renseignements concernant ce patronyme dans toutes
régions.
M. Michel PERRIGAULT N° 684
375 - TARTINVILLE. Recherche tous renseignements sur TARTINVILLE Henri, peintre, né vers 1867.
M. Michel PERRIGAULT N° 684
376 - ROBROLLE. Recherche tous renseignements sur Léonie ROBROLLE née vers 1868.
M. Michel PERRIGAULT N° 684
377 - RECHERCHES EN REGIONS. Qui peut effectuer des recherches pour moi à Bobigny, Clichy, Noisy-le-Sec, Pavillons-ss-Bois, Villemomble.
M. Michel PERRIGAULT N° 684
378 - TAILLé. Recherche tous renseignements sur ce patronyme.
M. Daniel TAILLE N° 714
379 - E(S)TIEN. Recherche tous renseignements sur ce patronyme.
M. Daniel TAILLE N° 714
380 - SALEUR. Recherche toutes informations sur ce patronyme attesté dans l'Est français (Nancy, Strasbourg). Il pourrait s'agir de la francisation d'un nom alsacien d'origine germanique (ZAHLER très représenté en Suisse ou SALER ou SALLER.
M. Robert SALEUR N° 531
381 - (H)OLMIERE(S)
ou bien OULM, ORM, OURMIERE. Recherche tous renseignements sur ce patronyme avec,
en particulier. ascendants et descendants de ceux que j'ai trouvés dans
le Tarn du 17e Siècle à nos jours.
Tout renseignement sur ce patronyme dans d'autres régions seront les bienvenus.
M. Michel HOLMIERE N° 870
382 . GUICHEUX. Recherche tout renseignement sur ce patronyne, en particulier en Normandie.
M. Daniel GUERIN - 58, rue d'Alleville - 45140 Saint-Jean-de-la-Ruelle
383 - DREUX. Recherche tout renseignement sur ce patronyme. En particulier dans la Brie, la Seine-et-Marne. le Val-de- Marne, l'Aisne.
M. Gérard DREUX - 56, rue de Montnartre - 75002 Paris
384 - CORRESBERG. Recherche tout renseignement sur ce patronyme
Mme Jeanne DROUIN - 75, rue Félix Faure - 54000 Nancy
385 - DUMAS.
Recherche tout renseignement sur la naissance et le mariage de César DUMAS
avec Catherine Josèphe de RAMBURES de VERNANCOURT.
César DUMAS était né à CONFLERS (80) et est décédé
le 22 pluviose an Xl à l'âge de 53 ans à Campagne-les-Hesdin.
Il était greffier de la justice de paix de ce canton.
Mme Anne GILLIUNG N° 910
386 - DE RAMBURES DE VERNANCOURT. Recherche baptême, mariage (avant 1785) et ascendants de Catherine Josèphe de Rambures de Vernancourt née à Paris entre 1756 et 1762, épouse de Cesar DUMAS.
Mme Anne GILLIUNG N° 910
Il - REPONSES
A l'attention
de Mme Yvonne CABRIEL
Consultation des microfilms.
1) Pour les microfilms des RP français, il est préférable
de demander aux Services des archives départementales du lieu d'habitat
du lecteur, le transfert temporaire (durée habituelle accordée
: un mois avec renouvellement possible) des microfilms en provenance du Service
d'archives du département dont dépend la commune ou la paroisse
à laquelle on s'intéresse, sous réserve de l'acceptation
du transfert par les Archives départementales de ce dernier département
(par exemple : les A.D. du Bas-Rhin refusent tout transfert).
2) Pour les microfilms des registres français dont les Archives départementales
refusent le transfert et pour les microfilms des RP étrangers, il est
possible de demander le transfert, pour consultation, à la bibliothèque
généalogique des Mormons (5, Rond-Point de l'Alliance 78000 Versailles
- Tel. (3) 954.82.78, du mardi au samedi sur rendez-vous) d'une copie du microfilm
original conservé aux Etats-Unis d'Amérique par la Genealogical
Society d'Utah (Mormons). Pour cela :
- prendre rendez-vous avec la sus-dite bibliothèque puis,
- se rendre dans cette bibliothèque pour consulter les microfiches qui
indiquent avec précision si les registres de la paroisse concernée
ont été filmés
- identifier le n° du microfilm pour la période souhaitée afin
de pouvoir formuler une demande qui sera transmise aux Etats- Unis au Centre
Mormon de Salt Lake City
- attendre 2 ou 3 mois l'arrivée de ce microfilm dont la durée
de prêt a Versailles n'est pas limitée.
Frais de transfert :
45 F. par microfilm
- on est averti à Versailles de l'arrivée du microfilm demandé
- se rendre à cette bibliothèque pour consulter le microfilm
3) Si les RP du département concerné ont été filmes,
on peut s'adresser aux Archives municipales de son lieu de résidence qui
possèdent toutes une visionneuse. Ce service sert d'intermédiaire.
Liste des départements français possédant des microfilms
de registres paroissiaux et d'Etat Civil
Les départements suivants ont eu leurs registres microfilmés en
totalité ou en partie : 6, 7, 8, 11, 14, 21, 26, 27, 30, 34, 37, 41, 47,
52, 54, 55j 57, 58, 59, 60, 67, 68, 69, 70, 73, 74; 75, 76, 77, 78, 88, 90, 91,
94, 95, 97.
Futures opérations en cours : 62, 89, 80, 25, 51, 28, 29, 50, 2, 64, 65,
61.
Microfilms réalisés par les archives : 45, 57 (plusieurs communes),
83, 92 (en cours), 95.
On doit savoir que selon les départements, la collection des registres
microfilmés est : soit la collection départementale dite "du
greffe" qui ne commence souvent que postérieurement à la collection
communale, soit la collection communale, soit la combinaison des deux collections.
En raison de ces diverses solutions, il faut toujours s'informer, cas par cas,
auprès du service d'archives pour connaître la liste des registres
effectivement microfilmés.
(Sources : STEMMA - cahier n° 16 - 4e trimestre 82)
A l'attention
de M. Marius CARDINALE
1) Le patronyme en question s'orthographie encore REYMONENQ. Une rue de Toulon
porte le nom de Victor REYMONENQ sans autre précision.
2) La paroisse Saint-Cyprien n'existait pas à Toulon dans les années
1700 où serait né Jacques Guérin R. Elle a vu le jour après
1850 seulement.
3) Aucun "de" REYMONENQ recensé sur le registre d'état
civil réservé à la noblesse et consulté aux archives
de Toulon.
4) Deux actes d'état civil me mettent sur la voie de :
a) la paroisse de "La Roque" au nord de Toulon qui dépendait
du diocèse d'Aix alors que Toulon est incluse dans le diocèse de
Fréjus. Je suppose qu'il doit s'agir de La Roquebrussanne.
b) de "La Roque" (Esclapon) à l'est de Toulon. Moins vraisemblable
car elle faisait partie du diocèse de FréJus.
5) Un acte d'état civil évoque le nom d'une commune à l'est
de Toulon : "Le Puget". J'hésite entre Puget-Ville et Le Puget/Argens.
Aucune précision de paroisse.
Des recherches plus approfondies sont en cours aux archives de Draguignan suivant
le temps disponible. Le résultat sera communiqué ultérieurement.
Annuaire téléphonique 1982 à Toulon
REYMONENQ - 4, boulevard Jules Michelet Tél (94) 41.37.73
(Albert) La Closerie - Chemin Barre Tél (94) 24.49.30
(G. ) Le Plessis - Chemin Moneiret Tél (94) 24.49.3û
(M. Louise) 2 bis, rue St-Léon Tel (94) 46.13.20
(Patrick) 31 HLM La Beaucaire Tel (94) 91.21.28
Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
A l'attention
de M Thierry VIALA
1. Le nom de l'épouse de Pierre BENAZECH n'est pas CARADE mais CALCADE
(forme féminisée de CALCAT). J'ai revu l'acte de mariage : un "l"
très court accolé à un "c" incomplet a permis
de lire CARADE. D'autres actes confirment l'orthographe CALCAT. BENAZET devient
BENAZECH à partir de 1720.
2. Descendance de Valentin BENAZET
Valenti(n) BENAZET °ca 1621 + 04.11.1711 St-Laurens d'Autherive x Jeanne
GATIMEL
dont quatre enfants connus :
1) Pierre +/1720 x Anne CALCAT (CALCADE) laquelle °ca 1667 + 17.01.1712 St-Laurens
dont quatre enfants connus :
- Marie °ca 1697 x Jean HOLMIERE 01.08.1720 St-Etienne de Cahuzac (6 enfants
connus dont descendance BOMPAR, HOLMIERE, VALETTE...)
- Barthélémy ° 05.03.1703 St-Laurens
- Jeanne ° ca 1705 St-Laurens
- Louis ° 24.10.1707 St-Laurens + 16.09.1723 St-Etienne
2) Jacques x Catherine MADAULE 06.02.1703 St-Laurens dont deux enfants connus
:
- Guillaume ° 23.11.1703 St-Laurens
- Jean ° 12.01.1708 St-Laurens
3) Barthélémy x Jeanne LACROUX 21.09.1706 St-Laurens
4) Louis x Jeanne MAUDAULE 31.06.1711 St-Laurens
A l'attention
de Mme Marie-José COUR
Un Jacques COURT né le 25.06.1730 à Campares (81) fils de Jacques
COURT et de Marguerite OLMIERE.
Actuellement, quelques porteurs de ce patronyme dans le Tarn et l'lsère
(Grenoble, Grésivaudan, Sud-lsère).
En outre, ce nom apparaît dans la plupart des grandes villes (Paris, Marseille,
Lyon, Toulouse, etc...)
M. HOLMIERE Michel n° 870
Le 27.11.1855
à Saint-Didier-en-Rollat (03) x de BARDOT Françoise ° 03 05
1834 St-Rémy-en-Rollat et COUR Gilbert ° 01.05.1825 à Mazerier,
domestique, domicilié à Paray-ss-Briailles, fils majeur de COUR
Jean + Bègues 21.09.l840 et de BOUGAREL Charlotte, 72 ans, propriétaire,
domiciliée à Bayet.
Témoins : COUR Antoine, 35 ans, domestique à Bayet, COUR Jean,
33 ans, propriétaire à Bayet frères du futur
De ce mariage :
° COUR Marguerite St-Didier-en-Rollat 28.12.1855
° COURRE Jean St-Didier-en-Rollat 16.05.1860
° COURT Pierre Gervais St-Didier-en-Rollat 19.06.1866
Le père était métayer à Saint-Gilbert, commune de
St-Didier-en-Rollat, ainsi que BARDOT Pierre ° 1810 (père de BARDOT
Françoise) et que BARDOT Pierre ° 1846, fils du précédent
et père de mon grand-père.
En 1874, COUR Jean (Gilbert) locataire au Deffant (commune de St-Didier-en-Rollat)
est témoin pour le + d'un enfant d'une sur de BARDOT Françoise.
Je perds ensuite la trace de la famille COUR, mais je crois que COUR Pierre (°
1866) âgé de 10 ans de plus que mon grand-père BARDOT Jean,
fut son tuteur à la mort de BARDOT Pierre (° 1846 + 1891).
Pierre COUR +19.02.1947 à Saint-Didier-en-Rollat.
A l'attention
de M. Louis PERRIGUE
PERRIGUE. On serait d'abord tenté de le ranger parmi les nombreux dérivés
hypocristiques du prénom évangélique Pierre. Ils sont nombreux
en effet les patronymes qui pourraient se réclamer de la paternité
du chef des apôtres ! Mais, avant de conclure, la réflexion s'impose.
Car il y a un concurrent qui lui aussi prétend avoir donné naissance
à de nombreux enfants, bien qu'il appartienne au règne minéral
: la Pierre. Il nous faut donc choisir. Mais tout en nous disant que l'erreur
ne serait pas bien grave puisque les deux mots sont à la fois homonymes
et synonymes.
PIERRE, nom de l'apôtre, est en effet la traduction du nom sous lequel
il fut désigné par le Christ lorsqu'il reçut les clés
du Paradis : CEPHAS, qui en araméen est synonyme de PIERRE ou ROC "tu
es Pierre et sur cette Pierre...". Si donc il y avait erreur sur le choix,
elle ne serait pas d'ordre étymologique mais thématique.
Mais voilà qu'une troisième hypothèse vient encore aggraver
notre incertitude : le "VIEIL FRANCOIS" appelait ce que nous avons
maintenant coutume d'appeler POIRIER, un PéRIER. Ce qui est attesté
dans notre vieux langage depuis le VIIème siècle.
Le nom se rapporte plutôt au minéral désignant un endroit
Pierreux dont le suffixe en "IGUE" semble quelque peu péjoratif
(tout comme GARRIGUE). Donc, un toponyme qui serait devenu patronyme s'appliquant
à l'occupant du lieu suivant un processus bien connu (Roches, Chemin,
Vallée, la Planche, etc...).
Noms issus de PIERRE (ROC) : PERRACHE, PERRARD, PERRAT, PERRAY, PERROY, PERREUX,
PIERREUX, PERRIGUE, PERRIER, PERRON, PERRONNEAU, PERROUIN, PEROCHE, PERROCHON,
PERREFITTE (Pierre levée) et les formes méridionales : PEYREFITTE,
PEYRELONGUE, PEYRELADE, PEYROUX.
D'autres plus proches de nous : PEROUX, PEROUSE, DUGUEPEROUX, (PEROUX = PIERREUX).
Pour conclure, votre nom semble être un toponyme devenu patronyme et désignant
un endroit pierreux. Cette réponse est dû grâce à l'obligeance
d'un de nos collègues de notre Cercle Généalogique de Rennes.
M. Celestin DENIS N° 797
Les acquets
Ce sont les biens mobiliers ou immobiliers acquis pendant le cours du mariage.
Ces biens tombent dans la communauté. Ils appartiennent par moitié
à chacun des époux (art. 1498 du code civil).
M. Patrick DERET N° 143
Contenance
d'un journal
Relevé dans les mémoires d'Etienne Médicis de Médicis.
Le Puy-Velay 1544 :
Extime de prés : les douze trousses font le journal de Pré, et
doibt contenir ledict journal de pré en carreure soixante pas.
Extime de champs : le champs contenant quatre cartonades de terre, ou bien ung
Journal de bufs que aultant vault, doibt contenir en carreure cinquante
deux pas.
M. Patrick DERET N° 143
Chevaucheur
Selon l'encyclopédie du XlXe siècle :
Bande de pillards qui, au XIle siècle, exerçaient sur les parisiens
le droit de prise.
Selon le dictionnaire des métiers :
Officier des eaux et forêts qui remplissaient à-peu-près
les mêmes fonctions que les sergents traversiers ou dangereux. C'était
aussi le nom des Maîtres des Postes, par un édit du 19 juin 1694.
Leur fonction de monter à cheval sans retardement et conduire en personne
tous et chacun des courriers et personnes envoyé de la part du Roi. C'était
aussi les courriers du cabinet et devaient porter en poste les ordres du roi
ou les paquets du Grand Ecuyer ou des ministres à la suite desquels ils
sont attachés.
En 1736, ils étaient à Paris au nombre de 12 et touchaient 365
livres de gages.
(En somme les ancêtres du facteur).
M. Michel SAUVAGE N° 555
Gardes-Marteaux
Officiers des eaux et forêts créés par Henri III en 1583.
Ils avaient la garde du marteau avec lequel on marquait, au moment des ventes
les bois que l'on devait couper dans les forêts du roi. Le garde-marteau
assistait aux audiences de la maîtrise des eaux et forêts. Il y avait
voix délibérative, pouvait même présider en l'absence
du maître et des lieutenants. Dans les bois, il était tenu d'opérer
lui-même et ne devait confier à personne son marteau.
M. Michel SAUVAGE N° 555
Gain nuptial
En jurisprudence, appelé aussi "gain de survie". Ce sont les
avantages qui se font entre les époux en faveur du survivant.
M. Michel SAUVAGE N° 555
Journal
Mesure agraire établie sur la quantité moyenne de terrain qu'un
homme peut labourer en un jour. En Saintonge, le journal valait 33 ares 33 centiares.
M. Michel SAUVAGE N° 555
Regrattier
Celui qui pratique le regrat, c'est-à-dire qui vend certaines denrées
au détail et en seconde main (et pas seulement du sel). Ce terme faisait
partie du vocabulaire employé aux Halles de Paris pour désigner
des petits marchands détaillant plus ou moins clandestinement des denrées
provenant du marché de gros. Boileau parlait déjà de "regrattiers
de pain", pratique alors interdite.
M. A.J. BRAUD N° 192
Grenetier
Désignait soit le marchand de grains et de graines, soit l'officier du
grenier à sel qui jugeait en première instance des différends
relatifs aux gabelles. La juridiction dite du grenier à sel était
composée d'un président, d'un grenetier, d'un contrôleur,
d'un procureur du roi et d'un greffier. Sa compétence comportait notamment
les contraintes pour devoir de gabelle, l'infidélité des voituriers,
le faux saunage et l'usage du faux sel.
M. A.J. BRAUD N° 192
Marguillier
Etait primitivement le gardien de la matricule, registre des noms des personnes
qui recevaient les prétendes et aumônes de l'Eglise et il appartenait
alors au clergé. D'autres étaient des aides du sacristain. Bien
plus tard, administrateur d'une fabrique ou d'une confrérie. Certains
paroissiens éminents ou généreux recevaient le titre de
marguillier d'honneur.
M. A.J. BRAUD N° 192
Avoué
Sous l'Ancien Régime, le "seigneur avoué" était
un seigneur qui se chargeait d'être le protecteur, le défenseur
des droits d'une église. Par exemple, tel seigneur de Grand Rozoy, en
Soissonnais, était "seigneur avoué de Chacrise", village
voisin qui était possession de l'évêché de Soissons.
M. A.J. BRAUD N° 192
Chasse-motte
Les seigneurs qui avaient un moulin banal pouvaient empêcher les meuniers
étrangers de venir quêter la mouture dans l'étendue de leur
banalité, Le terme de "chasse-mouture" pouvait désigner
la personne chargée de surveiller le territoire sur lequel existait l'obligation
de faire moudre le grain au moulin de la circonscription seigneuriale moyennant
redevance.
M. A.J. BRAUD N° 192
Taillandier
Si ce nom était celui de qui fabriquait des outils propres à tailler,
il servait aussi dans la langue ancienne à désigner le tailleur
d'habits. On trouve dans les ordonnances des rois "de 1481" les maistres
des mestiers de taillandiers et "prépoinstiers".
M. A.J. BRAUD N° 192
Texier
Au XIle siècle, le tessier ou teissier est le tisserand et le verbe tistre
signifie indifféremment tisser, filer ou broder. Au XlIle siècle,
le "livre des métiers" d'Etienne Boileau parle de tisture (tissage)
et l'on dit tissier pour tisseur ou tisserand alors que le tisseur de lisses,
le lisseur qui était fabricant de tapisseries de haute lice (ou lisse).
Texier semble plus près du latin "texere" (tisser).
M. A.J. BRAUD N° 192
Bourgeois
de Paris
1263. Les premiers bourgeois furent adhérents à la société
de navigation fluviale. Leur puissance est due à leurs oeuvres et en particulier
aux embellissements de Paris.
Vers 1450 (sous Charles Vll). Les lettres de bourgeoisie s'obtenaient sur demande,
en justifiant de la résidence et n'impliquaient pas le baptême dans
l'une des paroisses parisiennes.
Au temps de Molière, certains donnaient un sens particulier au mot bourgeois
: vulgaire, commun. Cependant, dans une cité, c'est le citoyen qui jouit
de tous ses droits.
Charles Normand a donné cette définition : "Au point de départ
du mot, le bourgeois est le citoyen d'une bonne ville, ayant à l'ordinaire
pignon sur rue et possédant un droit spécial qui rappelle vaguement
l'antique droit de cité : c'est le droit de bourgeoisie qu'il a hérité
de son père ou acquis à beaux deniers comptants... La bourgeoisie
telle qu'on l'entend au XVIle siècle couvre un vaste domaine singulièrement
indéterminé".
Par ordonnance du 9 Août 1371, Charles V, dit le Sage, décide que
les "bourgeois de Paris peuvent tenir fiefs et arrière-fiefs et jouir
du fait de noblesse" ce qui est à l'origine du proverbe "en
la noble ville de Paris, tous sont bourgeois et il n'y a gens de poste"
c'est à dire point de serfs. Cette faculté allait diviser la population
en deux classes :
- les grands bourgeois
- le menu peuple
Extrait du livre de Héron de Villefosse : "Les Bourgeois de Paris"
IV - PRATIQUE DE LA RECHERCHE GENEALOGIQUE (2)
Dans le bulletin
n° 9 d'octobre 1981, j'ai traité de la manière de renouer,
à travers l'étude des branches collatérales, le fil d'Ariane
invisible qui relie une génération à la précédente.
fil qui se trouve fréquemment rompu soit parce qu'un curé négligent
a omis de porter dans ses registres certains renseignements indispensables ou
bien parce que tel acte-clé de mariage ou de naissance nous manque.
Cette méthode s'avérera inopérante si l'on ne trouve trace
d'aucun frère, oncle, cousin, etc... de l'ancêtre étudié,
celui-ci venant sans doute de trop loin, ou ayant perdu tous ses proches depuis
très longtemps.
Le probleme, pour embarrassant qu'il soit, devrait cependant pouvoir être
résolu en faisant appel aux registres notariaux. Bien que particulièrement
importante, cette source est rarement exploitée par le généalogiste
amateur, celui-ci s'exagérant sans doute les difficultés de l'entreprise
tandis qu'elle est couramment utilisée par les professionnels.
Comment convient-il de mener une recherche dans la masse des documents notariaux
parvenus jusqu'à nous ? La réponse sera différente selon
qu'il s'agisse d'une recherche ponctuelle (d'un acte précis) ou d'une
recherche systématique de tous les actes qui concernent une même
famille, ou les diverses branches de cette famille dans une région déterminée.
D'après un acte de mariage, nous savons qu'un contrat a été
établi par les futurs époux. Nous connaissons sa date et le nom
de l'officier ministériel. Rien de plus facile que de découvrir
le nom et l'adresse de l'actuel détenteur des minutes de ce notaire en
écrivant à la Chambre des Notaires du département, ou mieux
encore, aux Archives Départementales de l'endroit qui nous indiqueront,
en outre, si les minutes du notaire ont été déposées.
Si elle l'ont été, il ne restera plus qu'à aller les consulter
aux Archives. Si non, il conviendra de faire parvenir au notaire successeur une
lettre très circonstanciée, précisant notre qualité
de descendant direct et les date (indispensable) et nom du notaire instrumentaire.
Certains notaires seront peu coopératifs et répondront d'une manière
évasive. Ne pas hésiter dans ce cas à insister poliment
mais fermement et au besoin à faire appel à la Chambre des Notaires
pour avoir satisfaction.
Lorsque le nom du notaire et la date de l'acte nous sont inconnus ou que l'existence
de l'acte est incertaine, il y aura lieu de consulter préalablement les
tables de l'Enregistrement que l'on trouvera soit en série C (Contrôle
des actes et Centième-denier) pour l'Ancien Régime, soit en série
Q depuis la Révolution.
Si l'acte existe, ces tables nous fourniront sa date, le nom du notaire, le nom
des parties et une analyse succincte de son contenu qui sera très utile
en cas de disparition des minutes. Lors de toute recherche dans les tables de
l'enregistrement, il est bon de se souvenir :
- qu'un contrat de mariage peut avoir été passe plusieurs semaines,
voire plusieurs mois avant la cérémonie,
- qu'un testament peut être antérieur de plusieurs années
au décès ou, au contraire dans le cas d'un testament olographe,
peut n'avoir été déposé dans les minutes que dans
les jours ou les semaines postérieures au décès du de-cujus,
- qu'un partage de succession peut avoir eu lieu bien des années après
le décès.
Quand une famille est implantée depuis plusieurs siècles dans la
même région, y a contracté ses alliances, je préconiserais
plutôt la consultation méthodique de toutes les minutes des anciens
notaires du coin. Elle requiert hélas beaucoup de temps et un domicile
pas trop éloigné du dépôt d'Archives.
En premier lieu, il s'agira de relever dans ce dépôt la liste des
notaires de l'endroit et des environs, puis ensuite de consulter étude
par étude un registre après l'autre, et de relever tous les actes
intéressant les diverses branches de son ascendance, bien souvent à
la fin de chaque registre une table des actes y contenus facilitera notre tâche.
La moisson sera très souvent fructueuse et grâce aux nombreux renseignements
d'ordre filiatif et familial ou domiciliaire contenus dans contrats de mariage
et testaments, elle comblera avec certitude les lacunes de notre généalogie.
J'en prendrai pour exemple le cas d'un couple qui vivait à Maubec au XVlIle
siècle. Lui : Jean-Baptiste Bégué. Elle : Marguerite Arquier.
Deux patronymes aussi répandus dans la région de Beaumont-de-Lomagne
que les Martin ou Dupont dans toute la France. Les homonymes pullulent, qui plus
est prénommés Jean. A défaut de leur acte de mariage, les
recherches de parrains et marraines m'avaient fourni un couple Jean Bégué/Jeanne
Bacalerie, domicilie à Gariès, y marié. Leur mariage postérieur
à la naissance présumée de Jean-Baptiste rendait à
première vue toute filiation impossible. Il y avait fort vraisemblablement
un lien de parenté mais lequel ? Etais-je en présence d'un oncle,
d'un frère, d'un cousin ? La découverte du testament de Jean Bégué
devait m'apporter la solution : Jeanne Bacalerie était l'épouse
en secondes noces et Jean-Baptiste le seul enfant survivant du premier lit.
Autre avantage, et non des moindres, la recherches des actes notariaux vous procurera
le plaisir de voir revivre tel couple d'ancêtres de la huitième
ou dixième génération, de connaître au travers d'un
contrat de mariage la dot de la mariée et la couleur de ses vêtements,
au travers d'un partage la situation de près, de vignes, de champs dont
ils tiraient leur subsistance et que l'on s'est parfois transmis de père
en fils jusqu'à nos jours. Ces renseignements soigneusement engrangés
nous serviront lors de la rédaction de la Monographie Familiale, ultime
étape de la généalogie, qui doit être le but suprême
vers lequel doivent tendre tous nos collègues.
Je voudrais terminer en donnant un dernier conseil. Que faire lorsqu'on a trouvé
un tel document ? Je reconnais qu'on est très heureux de posséder
la photocopie d'un contrat de mariage, d'un testament ou d'un partage de sucession,
mais il conviendra de n'avoir recours à la photocopie qu'avec la plus
grande parcimonie, lorsqu'on ne peut par exemple, se déplacer ou que le
document présente un intérêt exceptionnel. Sinon, la plupart
du temps, il sera préférable lorsqu'on aura la pièce originale
entre les mains d'en tirer une analyse contenant les éléments essentiels
suivant le modèle ci-après.
M. Jean BEAUBESTRE
ANALYSE D'UN ACTE NOTARIE
Archives
de :
Notaire : Cote : Folio : Nature de l'acte: Date: Lieu: Parties: Autres participants : Dispositions : Témoins requis : |
Haute-Garonne Dast 3 E 12870 144 Contrat de mariage 23 decembre 1731 Brignemont, maison d'Arnaud Larroque Guillaume Pujos, maréchal, né a Bruch, diocèse de Condom, habitant de Brignemont, fils de Pierre, tailleur de pierre habitant de Bruch et de Marie Ducos également présents. Michelle Larroque, fille d'Arnaud, potier d'étain et de Marie Lasserre, habitants de Brignemont. Michelle Bessières, veuve de François Lasserre, grand-mère Jean Pujos. forgeron, époux de Jeanne Damlot, oncle. Dot 200 livres Jean Dast Raymond et Antoine Bessières, père et fils, tisserands Francois Bessieres, potier d'étain, fils d'Antoine Francois Larroque, potier d'étain, frère de la future. |
V - LES CLOUTIERS DE LA VALLEE DE LA BARGUILLERE (Ariège)
Le milieu du
XXe siècle a vu la mort de la traditionnelle clouterie paysanne de la
vallée de la Barguillere dans l'Ariège.
Celle-ci connaît son apogée au moment ou s'éteignent les
dernières forges catalanes. L'industrie des clous forgés a eu une
ère très prospère et occupe encore un certain nombre d'ateliers
mais depuis quelques années les procédés de fabrication
se sont considérablement perfectionnés au dehors et les cloutiers
de Ganac, malgré l'excellence de leur produit, ont de la peine à
soutenir une concurrence ruineuse pour leur industrie.
Les martinets n'employaient qu'un assez petit nombre d'ouvriers, chaque marteau
n'occupant directement qu'un "forgeur" et un aide, et indirectement
une dizaine de personnes. Mais, à son tour, la fabrication du fer en barres
et du "petit fer" avait engendré de bonne heure, dans la vallée,
une industrie plus originale, celle de la clouterie à la main.
Elle pouvait se pratiquer non seulement dans des ateliers annexes aux martinets,
mais encore dans de petits ateliers ruraux dont une petite roue à aubes,
installée sur le moindre ruisseau, suffisait à actionner à
distance les soufflets de forge. Elle eut même pu, tant son outillage était
rudimentaire, se pratiquer à domicile si les cloutiers d'un même
village n'avaient trouvé intérêt à grouper leurs enclumes
par 5 ou 6 autour d'un même feu de forge. Elle devenait d'ailleurs, à
l'occasion, purement familiale et là où l'eau faisait défaut,
un chien pouvait, à la rigueur, fournir la force nécessaire. D'autre
part, mieux que les forges ou que les martinets, la clouterie s'accommodait d'un
travail intermittent et saisonnier. Là, tout ouvrier agricole était
cloutier et pendant les journées où chômaient les travaux
des champs en hiver, surtout ils gagnaient à fabriquer des clous 3 à
4 francs par jour.
Enfin, le fer de Rancié, dont le minerai était plus doux et plus
fondant qu'aucun autre, se prêtait particulièrement à cette
fabrication. La Barguillère n'était pas seule dans les Pyrénées
ariégeoises à pratiquer ce genre d'industries. Il avait pris pied
à proximité des forges et des martinets, à Urs par exemple,
dans la baronnie de Chateau-Verdun, mais surtout dans la région pré-pyrénéenne
à Villeneuve d'Omes et à Queille dans la vallée du Touyre,
à Castelnau-Durban dans le Sérou. Cependant, l'extraordinaire diffusion
des eaux courantes lui avait assuré une fortune particulière dans
la Basse Barguillère. On trouvait à la fin du XVlIle siècle,
16 ateliers ou "boutiques" à clous à Ganac, 2 à
Cazals, 3 à Serres, 2 à la Coupière,1 à Foix. Ensemble,
ces ateliers produisaient annuellement 1.600 qx produits dans les martinets.
Une société coopérative des cloutiers de la Barguillère
fut fondée pendant le XVIIle siècle. Sa raison sociale était
"Clouterie Forgée". Elle avait pour but l'exploitation de cette
industrie par les ouvriers eux-mêmes.
Les plaintes se faisaient, même fort vives à cette époque,
contre le pullulement, dans le "vallon de Barguillère", des
"boutiques" de cloutiers. Au milieu du siècle, il s'en était
bâti cinq nouvelles en deux ans et il avait été construit
en quarante ans, dans la paroisse de Gacac, 48 maisons pour des cloutiers. On
reprochait à cette industrie de pousser "les enfants des bordiers
à abandonner la culture pour être cloutiers" et à devenir
des "cabaretiers scandaleux" en raison de "la dousseur qu'ont
les cloutiers de voir couler en leurs mains l'argent quotidien". On accusait
aussi "cette vermine des cloutiers" d'avoir "entièrement
détruit les montagnes à 4 lieux à la ronde, jusque même
à les déraciner pour charbonner", de n'épargner "aucun
arbre des particuliers" et de rendre ainsi le bois de chauffage plus cher
qu'à Toulouse. Les maîtres de forge, les plus intéressés
en cette affaire, demandaient même qu'on limitât le nombre des cloutiers
de façon que "chaque martinet n'eut que deux boutiques d'affectées
de 8 ouvriers à chacune pour leur alonger le feu".
Mais ces plaintes devaient demeurer vaines. La concurrence que firent aux clous
de la Barguillère, à partir de 1770, à Toulouse et Gascogne,
les clous du Forez, de qualité moindre mais de prix moindre aussi, n'arrêta
même que momentanément l'essor de la clouterie dont une partie des
ouvriers avait dû, un instant, s'expatrier du côté de Bayonne,
Bordeaux et en Espagne. A la veille de la Révolution, Dietrich signalait
l'importance de la clouterie dans le comté de Foix et notamment la Barguillère
qui approvisionnait alors toute la Bigorre et le Béarn.
Cette industrie, bien qu'on ait exagèré quelques fois son développement,
devint alors un des principaux éléments de l'activité de
la Basse-Barguillère.
En 1840 déjà, on estimait que la clouterie y occupait 275 ouvriers,
groupés autour de 60 feux, dont 200 ouvriers en 30 ateliers dans la seule
commune de Ganac. La fabrication du clou pour ferrure à cheval a longtemps
fait la fortune de la Barguillere. Le charbon de bois et le fer du pays que se
disputaient les forges et les aciéries ne leur suffisaient plus. Ils travaillaient
annuellement environ 1.300 qx de fer des Landes et du Berry avec près
de 1.200 qx de charbon de terre de Carmaux et de Saint Etienne et ils fabriquaient
plus de 1.000 qx de clous vendus dans toute la France. En 1848, ils étaient
300 et leur effectif s'augmentait pendant l'hiver d'un grand nombre d'ouvriers
saisonniers, si bien que dans chaque famille l'un des membres au moins travaillait
aux clous, les enfants maniant le marteau à partir de 16 ans. On conçoit
quelle source d'aisance devait être une industrie si largement répandue.
Elle eut pu procurer plus de bien-être encore, si elle avait su s'organiser
d'une manière indépendante, mais depuis son origine, elle était
elle aussi restée entre les mains d'entrepreneurs, maîtres de forge,
commissionnaires du magasin général des fers et clous établis
à Foix en 1750, pour concentrer la production du comté de Foix
et faciliter les opérations du fisc, ou bien encore "simples maîtres
ouvriers". Les cloutiers restaient vis à vis d'eux des façonniers.
Pour la fabrication des clous, les cloutiers achetaient des barres de fer très
fines qu'ils faisaient rougir au feu. Un grand soufflet qui tenait le charbon
allumé fonctionnait avec une roue hydraulique comme un moulin où,
même là où l'eau faisait défaut, un chien dressé
courrait dans une roue creuse pour alimenter le soufflet. Quand les barres de
fer très fines étaient bien rouges, ils les plantaient dans l'enclume
où plusieurs trous servaient de moule. Ils coupaient le fer avec des coups
de marteau, arrondissaient les dessus plat, ils faisaient des "tatchos"
ou clous qu'ils voulaient : longueur et grosseur.
Les dernières vicissitudes des clouteries
Cette formule vaut également pour la clouterie à la main car, en
dépit d'une décadence profonde, cette forme ancienne de l'industrie
métallurgique, totalement ruinée dans le reste des Pyrénées,
n'a pas encore complètement disparu de la Basse-Barguillere.
Dès le milieu du XIXe siècle, elle s'était trouvée
menacée par la concurrence des pointes de Saint Etienne, dites pointes
de Paris fabriquées mécaniquement. La clouterie de la Barguillère,
ou "clouterie de Ganac" comme on l'appelait autrefois, auparavant renommée
et particulièrement recherchée par le commerce de Bordeaux pour
l'exportation dans les colonies, s'était d'ailleurs elle-même discréditée
en abandonnant le fer de Rancié moins doux et plus cassant. Elle surmonta
cependant cette crise en revenant aux fers du pays où les aciéries
lui en laissaient et en se spécialisant, comme la clouterie de l'Ardenne,
dans la fabrication du clou à cheval et aussi du clou de marine que la
clouterie mécanique ne parvenait pas à produire d'une manière
satisfaisante.
Le succès de cette fabrication fut même tel que la clouterie de
la Barguillère connut alors son apogée au moment où disparaissaient
les dernières forges à la catalane. Alors qu'en 1875 il n'y avait,
à Foix et dans la Basse-Barguillère, que 25 ateliers et 500 cloutiers,
la fabrication des clous occupait 40 ateliers et 575 ouvriers en 1880, 100 ateliers
et 735 ouvriers en 1885. La fermeture des martinets de Brassac et de Ganac rejetait
vers elle les ouvriers qu'ils employaient auparavant et ces deux localités
comptaient respectivement à cette dernière date 20 ateliers et
170 ouvriers, 70 ateliers et 520 ouvriers : les femmes elles-mêmes, au
nombre de 40, s'étaient mises au travail.
Elle tombera à 30 boutiques avec 100 ou 150 ouvriers en 1914.
Elle tombera à 15 boutiques avec 60 ouvriers en 1930.
Les derniers ouvriers vendent eux-mêmes leur production sur les marchés
ou allaient le dimanche vendre les clous a domicile. Ils se cantonnaient dans
la fabrication de quelques clous de type spécial :
- clous à ferrer
- clous à soulier
Certains fabriquaient des crochets de trame pour les filatures.
La vallée de la Barguillère a été l'une et peut-être
même l'unique vallée des Pyrénées Ariégeoises
à s'être maintenue jusqu'au début du 19e siècle dans
une situation démographique normale.
Mais ce brusque essor de la clouterie demeura sans lendemain. La ruine définitive
des forges à la catalane et le développement de la Société
Métallurgique de l'Ariège privaient la clouterie des fers du pays
qui avaient fait la réputation de ses produits. Elle était obligée
de revenir aux fers lorrains et landais. Surtout, la clouterie mécanique
perfectionnait beaucoup ses fabrications. Aussi, dès 1885, le travail
des clouteries se ralentissait-il et, en 1890, Brassac et Ganac n'avaient déjà
plus que 260 cloutiers.
La diminution considérable dans le dernier quart du XlXe siècle
et au début du XXe, les progrès de l'agriculture et de l'élevage
ont précipite le déclin de la clouterie. Les paysans, surtout les
jeunes, ont déserté un travail pénible, de moins en moins
rémunérateur et atteint par des crises répétées.
La guerre enfin, en accélérant le mouvement de dépopulation
et toutes les transformations de l'économie rurale, lui a porté
un nouveau coup. Aussi, sur la trentaine d'ateliers qui existaient encore avant
la guerre et occupaient en hiver de 100 à 150 ouvriers, n'en subsiste-t-il
plus aujourd'hui qu'une quinzaine avec une soixantaine de cloutiers seulement.
Plus encore que par le passé ces ateliers sont étroitement localisés
dans les communes de l'Ombrée : Ganac, Brassac, Bénac et Serres.
On n'y vient même plus, comme autrefois, travailler en hiver des villages
de la Soulane ou des rives de l'Arget. La clouterie ne sera bientôt plus,
semble-t-il, que l'apanage de quelques ouvriers presque complètement dépourvus
de terre et travaillant d'une manière à peu près permanente
à un métier devenu pour eux le genre de vie essentiel. Il est remarquable
d'ailleurs que ces cloutiers se soient, eux aussi, par individualisme et routine,
montré incapables d'organiser leur industrie sous une forme coopérative.
Comme par le passé, quelques "maîtres-cloutiers", propriétaires
de martinets, petits entrepreneurs ruraux ou négociants fuxéens
fournissent aux ateliers le charbon de Carmaux ou d'Albi et le fer rond ou carré
du Boucau, de Lorraine ou de Suède. Ils leur achètent ensuite les
clous dont ils font le triage, la mise en sacs et l'expédition aux grossistes
du Sud-Ouest ou du Midi méditerranéen. Tout au plus constate-t-on
actuellement chez ces derniers cloutiers une tendance à se syndiquer pour
traiter avec les maîtres-cloutiers et discuter les prix.
Ceux-ci, quoique avilis, ne sont cependant pas dérisoires car certains
des produits de la clouterie de la Barguillère comme le clou de marine,
le clou de sabots, le clou "grain d'orge" pour roues de tombereaux,
les chevilles restent en faveur, luttent encore victorieusement contre le clouterie
mécanique sur les marchés régionaux. D'autre part, les cloutiers
de Ganac se sont mis à fabriquer pour le compte d'un négociant
de Foix, quelques articles spéciaux comme les crochets de trame pour métiers
a tisser qui trouvent un écoulement assuré dans les tissages du
Midi. On estime qu'à raison d'un millier de pièces par jour en
moyenne et de 100.000 pièces pendant l'année, en tenant compte
du caractère saisonnier de cette industrie, les 60 ou 70 cloutiers de
la Barguillère arrivent à produire annuellement 6 a 7 millions
de pièces et le principal des négociants en clous a vendu, en 1929,
plus d'un million de clous et 3 à 4.000 kg de chevilles. De même
que les derniers martinets. les dernières boutiques à clous de
la Barguillère semblent donc avoir encore devant elles un certain avenir.
C'est cependant l'impression d'une lente agonie que laissent, par contraste avec
les formes de la métallurgie moderne, ces vestiges médiocres d'un
passé qui, à son heure, fut brillant.
Monsieur Maurice Chevalier pense que la prospérité de l'agriculture
et de la vie artisanale de la Barguillère au XlXe siècle lui avaient
permis de maintenir sa population.
Mais deux évènements marquent la vallée :
- la guerre de 1914-1918
- la disparition des excellents fers catalans et l'obligation d'utiliser des
fers de moins bonne qualité et surtout la concurrence de la clouterie
mécanique vont entraîner le déclin irrémédiable
de la clouterie de la Barguillère.
Les villages de la haute vallée de l'Arget semblent avoir le plus souffert
de l'exode rural. Aujourd'hui les spécialistes voient dans ce phénomène
la conclusion normale très douloureuse quant à l'hémorragie
de la guerre 1914-1918 et surtout de même bénéfique à
la vie de tous qu'est la grande industrie à côte du travail artisanal
des forges catalanes et des clouteries.
M. Alain NOUGUE N° 697
BlBLIOGRAPHIE
- "La vie quotidienne dans les Pyrénées sous l'Ancien Régime
du XVle au XVlIle siècle" de Jean François Soulet
- Revue Géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest (1931-1932)
- "Un type de vallée pyrénéenne : La Barguillère,
Pyrénées Ariégeoises" de L. Goron
- "Les populations agricoles de la France" de H. Baudrillat
- Revue des Amis de la Barguillère
Tous les généalogistes
qui ont eu la joie de dénicher une série de titres de propriété
au fond d'une malle remisée dans le grenier de la demeure ancestrale,
ou bien de retrouver ces mêmes pièces dans le minutier de quelque
dépôt d'archives, n'ont pas manque d'être dérouté
par les mesures agraires du temps jadis. Leur équivalence avec les mesures
du système métrique étant assez difficile à établir
avec exactitude.
L'unité de mesure la plus généralement usitée dans
toute la France avant la Révolution, l'arpent, variait en effet du simple
au double d'une province à l'autre (entre 30 et 60 ares) l'arpent de Paris
équivalant à 100 perches carrées ou 34 ares 20 et l'arpent
de Toulouse à 576 perches carrées ou 56 ares 90.
Pour la perche carrée, l'écart était encore plus grand,
la perche carrée de Paris valant 34 m2 et la perche carrée de Toulouse
un peu moins de 10 m2.
Bien entendu, perche et arpent se subdivisaient en un certain nombre d'unités
inférieures d'appellation et d'étendue variables selon les régions.
Les indications qui vont suivre ont trait uniquement aux mesures couramment employées
en Gascogne et dans la région Toulousaine et ne sauraient donc être
prises dans un sens exhaustif ni universel.
- La pugnérée ou mézaillade valait un quart d'arpent (14
ares 25 environ)
- L'éminée valait un demi arpent
- La pogésée ou le pogésat valait une demi pugnérée
ou 1/8 d'arpent (7 ares)
- Le boisseau valait 1/8 de pugnérée soit environ 177 centiares
- L'escat équivalait à la perche carrée soit 10 centiares
- La cartonade représentait 4 arpents soit environ 2 hectares un quart
- La place équivalait environ 2 ares 75
D'autres mesures étaient également en usage dont je n'ai pu à
ce jour trouver l'équivalence : le cazal, le vidat (qui pourrait correspondre
à 1 rangée de vigne mais de quelle longueur ?).
Précisons également que certaines de ces appellations étaient
également utilisées comme mesure de capacité (pugnérée
ou éminée).
M. Jean BEAUBESTRE
VII - BIBLIOTHEQUE
Bulletins reçus des associations généalogiques
Alsace Ardennes ARGO (Brive) Auvergne et Velay Bourbonnais Bourgogne Centre Champagne Compendum (Compiègne et sa région) Education Nationale France Généalogique Franche-Comté Gonfanon (Auvergne) Haute-Saône Iles d'Amérique Languedoc Lorraine Marche et Limousin Midi-Provence Nord Normandie Ouest Rhône-Alpes STEMMA (lle-de-France) |
n°
61 n° 15 n° 21 n° 23 n° 17 n° 17 n° 32 n° 18 n° 1 n° 1 n° 141 n° 13 n° 6 n° 9 Janvier 1983 n° 18 n° 47 n° 20 n° 641 à 670 n° 60 n° 5 n° 34 n° 33 n° 16 et 17 |
Nous avons noté
STEMMA n°
16 - Les listes nominatives d'habitants et leur utilisation en généalogie
STEMMA n° 17 - Les archives hospitalières et leur utilisation en généalogie
AUVERGNE - Table des noms cités dans les numéros 1 à 14
( 1978-1979-1980)
Autres revues
La Revue Française de Généalogie : n° 24 et 25 |
|
- Population et Sociétés : | n° 166
- Déconcentration urbaine n° 167 - Population de la France 1982 |
- Ge-Magazine
: n° 5-6 - Répertoire des familles 1982 du Centre Généalogique du Sud-Ouest - Héraldique et Généalogie : Janvier-Février 1983 / Mars-Avril 1983 - Catalogue de la librairie "L'art de Voir" à Paris |
Divers
- Tables des
mariages de LA TESTE 1783-1792 (Don de M. Edmond AGNET)
- La famille de CONTAMINE (Don de M. CHARPENTIER)
- Amorial carougeois (Suisse) de Léo Douniaux (Don de M. CHARPENTIER)
- Annales de démographie historique (1964-1982)
VIII - FILIERES
A l'attention
de M. SAINGLIN - n° 789
Vu dans "Histoire-Magazine" n° 35, page 27 : "Blaise Pascal
et sa sur Joséphine allaient entendre les sermons de l'aumônier
des religieuses de Port-Royal, M. SAINGLIN"
M. Maurice LECOMTE n° 3
A l'attention
de M. LECOMTE - n° 3
Ai des AZEMAR du n°
51 au n° 816 (5 générations) en Aveyron sur les communes de
Viaronge, Vezins, Saint-Etienne de Viauresque.
Mme Nicole DILDA n° 846
A l'attention
de M. DALENS Patrick - n° 18
Ai des ALB0NY parmi
des ancêtres du n° 3 au n° 384 (8 générations) en
Aveyron sur les communes d'Agen, Frayssinhes (hameau du Bassy).
Mme Nicole DILDA n° 846
IX - INFORMATIONS GENERALES
Nouvelles Associations
- Section Généalogie de l'Union sportive et culturelle Peugeot - 75, avenue de la Grande Armée - 75116 Paris
- Ceux du Roannais (filiale de l'Association Généalogique de la Loire) Bibliothèque Municipale Place Clemenceau 42300 Roanne
CONGRES DE
VERSAILLES
Rappelons que le VlIe Congrès National de Généalogie se
tiendra à Versailles, du 23 au 25 septembre 1983. De nombreux échanges
auront lieu dans le cadre des ateliers regroupant les sujets et thèmes
suivants : informatique, iconographie, tourisme généalogique, sciences
connexes à la généalogie, vie des associations, débutants,
héraldique, échanges, recherches à l'étranger.
Par ailleurs, une importante exposition sur la généalogie et les
archives sera à même de satisfaire la curiosité des débutants
et la soif de découverte des plus chevronnés.
Le Cercle Généalogique des PTT sera présent à cette
exposition.
Toutes les idées sont les bienvenues.
Pour tout renseignement, écrire : Bureau du Congrès 2, boulevard
Pershing 78000 Versailles
Le dossier d'inscription provisoire est envoyé contre un cheque de 20
F (au nom du Vlleme Congrès) déductible du montant de l'inscription
définitive (120 F par congressiste et 80 F pour le conjoint).
X - HISTOIRE DE LA GABELLE (de l'anglo-saxon : Gaful : impôt)
Le mot Gabelle,
à l'origine, était synonyme d'impôt et fut employé
ensuite exclusivement pour designer l'impôt sur le sel. On taxa d'abord
vers le XlIle siècle les sels transportés sur les barques qui alimentaient
les provinces du centre de la France. Le Roi Jean dès son retour de captivité
garda pour lui le monopole de la vente. Il fit construire des greniers d'approvisionnement.
Chaque habitant était obligé d'acheter chaque année une
certaine quantité de sel.
Cet impôt de capitation était déterminé à l'avance
pour la circonscription du grenier. La répartition était faite
entre les paroisses puis les collecteurs établissaient les rôles
suivant le nombre de personnes de chaque famille.
La quantité fut longtemps d'un minot ou 100 livres pour 14 person nes,
non compris le sel destiné aux grosses salaisons qui lui devait être
acheté à part. Le prix du minot variait alors de 8 à 62
livres selon les provinces.
Les pays de grandes gabelles comprenaient 12 généralités
: Caen, Rouen, Alençon, Amiens, Soissons, Paris, Orléans, Bourges,
Tours, Chalons/Marne, Moulins et Dijon. Toutes étaient comprises dans
la ferme générale. Les prix y étaient très élevés
et la contrebande sévèrement réprimée.
Les fermes particulières du Lyonnais, Dauphiné, Provence et Languedoc
étaient les petites gabelles. Le sel y était moins cher.
Dans les pays dits de Quart-Bouillon (quelques élections de Basse-Normandie)
on achetait le sel provenant d'exploitations particulières et le prix
était un quart en sus du prix de revient.
Le Poitou, l'Angoumois, le Limousin, la Marche, l'Aunis et la Saintonge, la Guyenne
et une partie de l'Auvergne s'étaient rédimées sous Henri
II. Elles payaient une somme fixe dont le tiers était à la charge
de la noblesse et du clergé, les 2/3 au Tiers-état.
Les provinces exemptes s'étaient réservées ce privilège
d'exemption au moment de leur union avec la France. Ce sont la Flandre, l'Artois,
la Bretagne, le Béarn, la Navarre et l'Alsace.
On appelait franc-salé la franchise de gabelle attachée à
certaines fonctions et celle accordée au clergé, à des communautés,
hôpitaux, etc... Les fermiers généraux qui avaient le monopole
de la gabelle avaient à leurs ordres une armée de commis que secondaient
des tribunaux spéciaux et la juridiction prévôtale.
Les fraudeurs ou faux sauniers étaient condamnés à servir
sur les galères du roi, si récidive : peine de mort.
Pour les femmes, c'était l'amende et le fouet.
La gabelle fut supprimée par les lois des 21 et 30 Mars 1790 mais l'impôt
sur le sel fut rétabli par le 1er Empire. Loi du 24 Avril 1806.
On payait le sel environ 25 fois sa valeur réelle car les fermiers de
la gabelle percevaient en sus du prix d'achat plus de 120 millions de livres
dont la moitié à peine était versée au trésor
royal (réf. Mercier "Tableau de Paris" 1780) : "le sel
que l'on vendait au peuple était non seulement falsifié dans son
origine mais il était rempli de mille ordures qui en composaient presque
la moitié'`.
La loi du 24 Avril 1806 rétablit l'impôt de 2 décimes par
kilo, puis 4 décimes en 1813, puis 3 décimes en 1816.
Un décret du gouvernement provisoire du 16 Avril 1848 abolit l'impôt
mais le 28 décembre 1848 nouvelle taxe de 10 francs aux 100 kilos ; droit
en vigueur en 1875 plus 2 decimes 1/2 par la loi du 2 juin 1875, puis supprimé
par la loi du 26 décembre 1876.
En 1880 environ, le produit de l'impôt dépasse 34 millions.
M. Michel SAUVAGE N° 555
Redimer : ville s'étant rachetée pour se délivrer de l'impôt de gabelle.
Ferme générale : convention par laquelle le roi déléguerait à des particuliers le droit de percevoir certains revenus publics.
Exploitation du sel au XV, XVI, XVII, XVlIle siècle en France
Sel gemme : Région de Vic et Dieuze en Lorraine, Jura et Haute-Saône, Ariège, Basses-Pyrénees, Salins, Montmorot (Jura), Arc (Doubs), Saulnot (Haute-Saône)
Minot : Ancienne mesure de capacité valant un peu plus de 39 litres à Paris. Ailleurs, il valait une moitié de mine.
Mine : Ancienne mesure de capacité qui valait la moitié d'un sétier.
Setier : Ancienne mesure de grain ou de liquide différente selon les lieux. 1/2 setier était aussi appelé 1/2 chopine.
Chopine: Ancienne mesure de liquide contenant la moitié d'une pinte, c'est à dire près de la moitié d'un litre.
Pinte : Mesure dont on servait pour mesurer les vins et autres liquides au détail et qui était de différente grandeur selon les lieux. La pinte de Paris valait un peu moins d'un litre.
Livre : Poids contenant un certain nombre d'onces plus ou moins selon les différents usages des lieux et des temps, qui valait à-peu-près§s un demi-kilo. A Paris et dans une grande partie de la France la livre était de 16 onces.
Once
: Ancien poids qui formait la 8eme partie du marc ou la 16eme partie de la livre
de Paris. A Paris, l'once valait 30 gr. 59.
Marc : Egal 1/2 livre et contenait 8 onces.
Le sel
: Le sel servait en médecine : remède contre la dyspepsie (trouble
des fonctions digestives). Une cuillerée de sel sec arrête quelques
fois l'hémorragie pulmonaire. A petite dose, il agit comme stimulant tonique.
A doses plus élevées comme purgatif et émétique.
Contre les fièvres intermittentes. On l'applique pour les meurtrissures
ou foulures sous l'état de fomentation. Bain d'eau salée considéré
comme stimulant et tonique.
Xl - LISTES DE PATRONYMES
dictionnaire
des patronymes |