Bulletin n° 13 - octobre 1982 - 4/1982
LE MOT DU PRESIDENT
Un défaut
de relecture a laissé subsister des fautes dans notre dernier bulletin.
Certains nous en ont fait la remarque, fort justement C'est bon signe, vous êtes
vigilants aussi bien sur la forme que sur le fond des informations et articles
que nous proposons. En vous remerciant, je pense que vous nous avez déjà
excusé.
Un certain nombre d'entre vous s'est également prononcé sur le
projet d'illustration de la couverture, d'autres ont présenté des
contre-projets. Une prochaine réunion de bureau permettra de choisir définitivement
le dessin qui figurera en tête du bulletin à partir de 1983.
Cela dit, je pense que tous, vous avez passé d'excellentes vacances, et
sacrifiant parfois aux tentations du soleil et du grand air, vous êtes
restés dans l'ombre reposante et poussiéreuse des salles d'archives
communales et départementales à la recherche du chaînon manquant.
Aussi, avec la rentrée, je vous invite à participer activement
aux réunions régionales animées par nos délégués,
lieux propices aux échanges en matière de recherche, d'expériences,
de mise en commun et d'entraide, mais aussi à la création de liens
d'amitié. Et pour ceux qui sont isolés pour différents motifs,
dites vous bien que ce bulletin, reflet de l'activité de notre cercle,
c'est l'affaire de tous. C'est pourquoi faites nous parvenir vos listes de patronymes,
des articles, des anecdotes, des curiosités, des notes de lecture etc...
Ils seront publiés.
Merci et à bientot
Gaston SAGOT
INFORMATIONS GENERALES
CONGRES
NATIONAL DE GENEALOGIE 1983
Le prochain congrès national de généalogie se tiendra
à ERSAILLES du 23 au 25 septembre 1983. Notez bien ces dates, le programme
et les thèmes abordés en ateliers seront communiqués ultérieurement.
DECES DE
Pierre CALLERY
Nous avons appris avec tristesse le décès de Pierre CALLERY,
dont la chronique de généalogie du "Monde" était
connue et appréciée de nous tous.
Malgré les difficultés de santé, Pierre CALLERY a été
un pionnier; son activité et son talent ont été déterminants
dans l'essor et dans la diffusion de la généalogie.
Nous présentons à ses proches l'expression de notre sympathie.
GREFFE DE
PARIS
Le greffe du Tribunal de Grande Instance de PARIS, bureau de l'Etat Civil,
au Palais de Justice, 4 boulevard du Palais, délivre gratuitement des
photocopies (comportant donc les signatures) des actes d'état civil concernant
le demandeur et ses ascendants (et des descendants) directs, postérieurs
à 1870.
On peut les demander soit par lettre (je crois préférable, bien
que non obligatoire, de joindre une enveloppe timbrée) soit au guichet
du Palais de Justice, où l'accueil est parfait.
DERNIERE
MINUTE
Nous venons d'apprendre le lancement, sur le plan national, dans le courant
du dernier trimestre 1982, d'une revue de généalogie, dont le titre
définitif n'est pas encore défini.
Animée par d'éminents généalogistes, des scientifiques
et des sociologues, elle propose de faire mieux connaître les possibilités
de la recherche généalogique et son environnement. Elle ne fera
donc pas double emploi avec les bulletins des cercles et la revue "Héraldique
et Généalogie". Elle en sera plutôt un complément.
Il est prévu une diffusion par abonnement, à la suite d'une prospection
commerciale. Nul doute que vous répondrez favorablement à cet appel,
une telle initiative devrait être encouragée.
ASSISTANCE PUBLIQUE A L'ENFANCE - ESSAI D'HISTORIQUE
L'abandon des
enfants est un phénomène social général. Il a existé
dans toutes les sociétés. Cependant, on constate, dans ses pratiques,
sa fréquence et ses causes, de notables différences d'une société
à l'autre et de l'antiquité à nos jours, selon les variations
des facteurs économiques, démographiques, politiques et idéologiques.
Parallèlement ont évolué les règles institutionnelles
et juridiques à l'égard de l'abandon et de l'enfant abandonné.
Ainsi, l'abandon, acte normal et légitime dans les sociétés
gréco-romaines de l'époque classique, parvenues pourtant à
un niveau de civilisation élevé est devenu sous le Bas Empire une
faute prohibée par la morale et sanctionnée par la loi.
On remarque d'ailleurs que pratique de l'abandon et réaction de la société
se trouvent être, dans une certaine mesure, fonction l'une de l'autre.
En France, deux idées semblent, depuis le Moyen Age, constituer la base
continue des conceptions sociales devant l'abandon : l'abandon est condamnable,
il faut recueillir et élever l'enfant abandonné.
Longtemps les gouvernants, alors même qu'ils réprimaient l'abandon
en tant que manquement aux règles sociales, ont laissé aux particuliers
et à quelques corps intermédiaires le soin de recueillir les enfants
trouvés. Aujourd'hui, un service public est chargé de cette mission.
Nous tenterons, au travers de cette étude, de présenter, de l'époque
féodale à nos jours, l'évolution qui a amené la création
et la formation de ce service appelé maintenant Aide Sociale à
l'Enfance.
L'assistance
aux enfants abandonnés sous l'Ancien Régime
Pendant la période
franque, la "Lex romana Wisigothorum" fut, semble-t-il, la seule loi
qui ait envisagé la question de l'exposition des enfants : elle la prohibait
et la punissait. Mais aucune mesure d'assistance ne fut jamais prise en faveur
de l'enfant abandonné. Le soin de recueillir celui-ci était entièrement
laissé à l'initiative de personnes charitables, l'enfant devenant
d'ailleurs souvent l'esclave de son bienfaiteur. L'Eglise encourageait ces personnes,
mais n'accueillait pas elle même les enfants trouvés dans ses établissements.
Par contre, les documents conservés sur les enfants trouvés sous
la féodalité montrent l'existence d'institutions organisées
de secours.
Une importante évolution s'était donc produite par rapport aux
coutumes de l'époque franque, due aux transformations sociales profondes
qui marquèrent l'instauration du monde féodal. Les plus anciens
documents connus ne remontant qu'au XIVème siècle, nous présentons
les institutions d'assistance à l'enfance abandonnée vers les XVème
et XVIème siècles elles procèdent de trois sources : les
seigneurs justiciers, les communautés d'habitants et les établissements
charitables de l'Eglise.
Les seigneurs hauts justiciers.
A l'époque féodale, les seigneurs hauts justiciers sont assujettis
presque partout au devoir d'élever les enfants exposés à
leur dépens. Cette charge était présentée comme un
corollaire direct de leur droits de déshérence et de bâtardise,
et de ceux d'épaves et de trésors trouvés. "Les épaves
qui sont choses sans aveu et sans seigneur appartiennent au haut justicier ;
aussi les enfants trouvés et exposés au district de sa haute justice
doivent être nourris à ses dépens " (coutume de Normandie,
1648).
Les seigneurs de basse et moyenne justice étaient soumis à la même
obligation. Il y avait donc obligation seigneuriale de recueillir les enfants
trouvés, considérés comme épaves onéreuses.
Mais les seigneurs ne s'acquittaient pas toujours scrupuleusement de cette obligation,
si un hôpital religieux existait, bien souvent ils lui laissaient l'entretien
des enfants exposés ; d'où surcharge financière, l'hôpital
cherchant à se faire rembourser les dépenses. Le seigneur constituait
alors une rente à l'hôpital, à la charge pour celui-ci de
recueillir les enfants trouvés.
Parfois, les justiciers se refusent à indemniser et le débat est
porté devant les juges. Ainsi, l'affaire qui opposa au milieu du XVIème
siècle les hauts justiciers de PARIS à l'Evêque de Notre
Dame et au Chapitre : ceux-ci recueillaient les enfants trouvés dans une
maison destinée à cet usage : la "Maison de la Couche",
annexe de l'Hôtel Dieu. Les autres hauts justiciers de PARIS ayant refusé
de participer, deux arrêts du Parlement, des 4 décembre 1546 et
13 août 1552 les condamna à "nourrir, entretenir et alimenter"
les enfants exposés dans la ville. L'arrêt répartissait entre
eux la somme à verser, soit 960 livres parisis par an. Ainsi se trouvait
sanctionnée et reconnue l'obligation. Il ne s'agissait pas d'un simple
devoir moral et religieux de charité à l'égard des enfants
abandonnés, mais bien d'une obligation coutumière juridiquement
établie, dont l'existence, a entraîné des conséquences
importantes dans l'histoire de l'assistance à l'enfance.
Certains auteurs pensent que cette obligation était liée à
leur devoir d'assurer la police et l'ordre public. Disons plutôt qu'elle
était riche de possibilités d'évolution ; en effet, le pouvoir
royal s'est fondé sur elle, comme nous le verrons, pour organiser un système
d'assistance où se trouve l'amorce du service public. D'autre part, à
la Révolution de 1789, l'abolition des privilèges féodaux
fut l'une
des raisons autres de certaines attributions des seigneurs.
Les communautés d'habitants
Dans certaines régions, l'obligation de recueillir les enfants exposés
n'incombait pas aux seigneurs, mais aux villes ou aux communautés d'habitants.
En effet, certaines villes s'érigèrent en personnes morales pleinement
indépendantes du pouvoir seigneurial dont elles s'étaient émancipées,
et furent considérées comme des seigneuries collectives, possédant
le droit de justice. Ainsi, elles recueillaient les enfants trouvés. Ceux-ci
étaient confiés à des nourrices ou étaient recueillis
par un établissement hospitalier, moyennant un abonnement versé
par la ville (ex. : charte passée en 1343 entre l'Hôtel Dieu et
le maïeur et échevins d'Amiens).
Dans d'autres endroits, c'est pour d'autres raisons. En Dauphiné, les
seigneurs ne jouissaient pas ses droits de déshérence et de bâtardise
; en Bretagne, la coutume mettait cet entretien à la charge des paroisses.
Enfin, il arrivait que les seigneurs se déchargeaient sur les villes ou
les paroisses sans raison valable (en Provence).
Il semble d'ailleurs que de plus en plus, se manifesta la tendance à ce
que la charge pécuniaire des enfants trouvés soit supportée
par les communautés d'habitants, et cette extension a certainement contribué
au développement de l'idée que les charges d'assistance incombent
à la collectivité.
Les établissements
hospitaliers
Au début de l'époque féodale, les statuts de la plupart
des maisons religieuses leur interdisaient de recevoir les enfants exposés
: par nécessité financière mais aussi par crainte que l'existence
d'établissements destinés à recevoir les enfants exposés
n'incite aux mauvaises murs "car moult de gens s'abandonneroient et
feroient moins de difficultez de eulz abandonner à pescher quant il verroient
que de tels bastards seroient nourris davantage" (lettres patentes accordées
en 1445 par Charles VII à l'hôpital du Saint Esprit en Grève,
à PARIS).
Bientôt, cependant, l'Eglise fonda quelques maisons destinées à
recevoir les enfants, en particulier la célèbre maison de la Couche,
par l'évêque de Paris et le Chapitre Notre Dame. Citons aussi les
hôpitaux de l'ordre du Saint Esprit, fondés au XIIème siècle
par Guy de Montpellier.
Les maisons furent nombreuses, et au XIVème siècle, on en comptait
une centaine. La charité aumônière et hospitalière
était devenue la source d'assistance la plus importante et presque la
seule efficace.
Il nous faut cependant accorder une attention particulière à PARIS,
en raison de sa place prééminente dans l'évolution qui aboutit
à faire de cette assistance un service public.
L'histoire des enfants trouvés à Paris est marquée au XVIIème
siècle par une grande figure, celle de Saint Vincent de Paul. Avant lui,
le sort des enfants exposés était particulièrement lamentable.
En dépit de l'arrêt de 1552, les seigneurs hauts justiciers se souciaient
peu de leur entretien. Les enfants, entassés dans deux immeubles du Port
Saint Landry, sans soins et presque sans nourriture (une nourrice pour 4 ou 5
enfants) étaient victimes d'une mortalité importante. D'autre part,
les servantes de la Maison en vinrent à faire de ceux-ci un commerce scandaleux
: "au lieu de les ramasser dans les carrefours, les mendiants, les bateleurs
allaient s'en approvisionner dans la rue Saint Landry. Là se fournissaient
aussi les nourrices syphilitiques qui espéraient se guérir de leur
mal en le donnant à un petit être humain. Là venaient, dit-on
les nécromanciens qui voulaient des sujets pour la pratique de leurs enchantements
et de leurs maléfices; et aussi les vieillards qui espéraient raviver
leur vie usée en se baignant dans le sang des petits enfants. Le prix
courant de ces malheureux êtres ne dépassait pas une livre la pièce.
Docteur Thulié : "Les enfants assistés de la Seine".
Emu par ces misères, Vincent de Paul suscita un mouvement charitable parmi
la bourgeoisie et l'aristocratie parisienne, surtout auprès des "Dames
de Charité". Mais les difficultés financières sont
telles qu'il faut faire appel au Trésor royal, sans pour autant résorber
le déficit, d'autant plus qu'à partir de 1660, le nombre d'abandons
ne cessa de croître. Et pour subvenir aux dépenses croissantes de
la Maison de la couche, un arrêt du Parlement, du 3 mai 1667 fit passer
la contribution des hauts justiciers de 960 à 13 500 livres.
Cet arrêt, préparait la consécration de l'administration
des enfants trouvés, par un édit de 1670 qui établit l'Hôpital
des Enfants Trouvés, lui donnant pleine capacité de contracter,
ester et acquérir à titre gratuit ou onéreux. Cet édit
est très important car il fit de l'uvre de charité privé
et ecclésiastique qu'était la Maison de la Couche une institution
publique, c'est à dire surveillée et subventionnée par les
pouvoirs publics. Mais ce subit sentiment de compassion de la part du pouvoir
n'est pas sans arrière pensée, comme l'indique l'exposé
des motifs de l'édit de 1670 : "et considérant combien leur
conservation était avantageuse, puisque les uns pouvaient devenir soldats
et servir dans nos troupes, les autres ouvriers ou habitants des colonies que
nous établissons pour le bien du commerce de notre royaume.
En 1675, le Roi décida qu'une grande partie des ressources proviendrait
désormais des caisses royales et d'autres recettes (droits d'entrée
sur les vins, concessions de loteries, etc...).
La maison de la Couche fut rebâtie en 1746 et fut considérée
comme un hôpital modèle. Son effectif augmentait du fait que l'abandon
devint de moins en moins clandestin, l'exposition n'étant plus considérée
comme un crime. L'abandon devint un acte légal.
En province, le pouvoir royal s'immisça dans l'assistance aux enfants
abandonnés en fixant souvent par voie d'autorité la contribution
des habitants et en fournissant des subsides pris sur le trésor, mais
aussi en créant, en 1781, une inspection permanente de l'assistance. Mais
l'intervention du pouvoir s'est toujours manifestée dans le cadre des
institutions préexistantes, issues de la coutume et de la tradition féodale,
ou surtout de la charité hospitalière.
En résumé, sous l'impulsion de l'autorité royale, guidée
par des préoccupations d'intérêt général, autant
que par le sentiment de charité pure, les transformations qui s'étaient
opérées à Paris à la suite de l'intervention de Vincent
de Paul, s'étendirent partiellement à la province au XVIIème
siècle.
Les réformes qui, sous la Révolution, feront de l'assistance un
service public national étaient mûres. Seuls les vestiges féodaux
et les particularismes locaux rendirent impossible jusqu'en 1789
une organisation uniforme d'assistance.
(à
suivre).
Gaston SAGOT.
ESPERANCE
DE VIE - MORTALITE INFANTILE
FECONDITE - COMPOSITION PAR AGE
TAUX DE CROISSANCE
Les quelques
chiffres qui suivent ont été extraits du bulletin mensuel d'informations
démographiques "Population et Sociétés" numéro
160, dans un article de Michel Louis LEVY intitulé "De quelques cas
extrêmes". Les chiffres qui proviennent des derniers relevés
effectués dans les différents pays, nous apprennent dans quel pays
on vit le plus ou le moins longtemps, dans quel pays on a le plus ou le moins
d'enfants, dans quel pays, on trouve le plus de jeunes ou de personnes âgées
de plus de 65 ans.
Espérance de vie Femmes - Suède - Norvège
- Suisse Hommes - Japon Moyenne des deux sexes - Japon |
78,7 ans
73,1 ans
75,7 ans |
L'espérance de vie moyenne mondiale est estimée à 60 ans. |
Mortalité infantile - Suede |
6,7 pour
mille |
Moyenne mondiale estimée a 85 pour mille. |
Il existe
au moins 12 pays de plus de 1 million d'habitants où à la fois
la vie moyenne ne dépasserait pas 42 ans et la mortalité infantile
excéderait 140 pour mille.
- Ethiopie
- Somalie
- Tchad
- Haute Volta
- Mali
- Mauritanie
- Angola
- Burundi
- Cambodge
- Afghanistan
- les deux Yémen.
Fécondité - Allemagne Fédérale
|
1,42 enfants par femme |
Moyenne mondiale estimée à : 3,9 enfants par femme |
Pays à mortalité la plus forte : Algérie - Libye - Jordanie - Arabie Séoudite - Syrie : Kenya : |
6 à 7 enfants |
Composition par age | |
Moins
de 15 ans
|
|
- Allemagne
Fédérale - Suède - Suisse - France Estimation mondiale - Ruanda - Zimbabwe et Jordanie (estimation) - Kenya - Togo (estimation) |
19,2 % 19,7 % 19,7 % 22,7 % 35 % 51 % 50 % |
Plus
de 65 ans
|
|
- Suède - Allemagne de l'Est - Autriche - Allemagne Fédérale - France Estimation mondiale Une dizaine de pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Centrale (dont l'Indonésie et le Nigéria) - Mali (estimation) |
16,2 % 1,5 % |
De 15
à 65 ans
|
|
Estimation
mondiale - Japon - Hong-Kong - Bulgarie - Finlande et Canada - Kenya - Togo |
59 % 67 % 46 % |
Taux d'accroissement | |
- Allemagne
Fédérale - Danemark - Italie - Suisse - Suède - Pays Arabes - Niger - Malawi - Mali - Kenya |
10 pour mille 11,2 pour mille 11,6 pour mille 11,7 pour mille 45,0 pour mille 51,0 pour mille 52,0 pour mille 53,0 pour mille |
Vous effectuez des recherches dans un
département éloigné. CONSULTER LE FICHIER ENTRAIDE Par correspondance |
Nous formons
une des confréries, un des groupes les plus nombreux de France, presque
aussi nombreux que les P.T.T., ce qui n'est pas peu dire.
Nous sommes partout, de Dunkerque à Perpignan (mais non plus à
Tamanrasset), et de Brest à Nice.
Nous parlons tous les dialectes, tous les patois, toutes les langues régionales,
du Breton au Niçois, de l'Alsacien au Catalan, avec un accent tantôt
chantant, tantôt chuintant, tantôt pointu.
Nous exerçons tous les métiers, nous remplissons toutes les charges,
à tous les niveaux.
Nous sommes "de droite", "de gauche", de leurs extrêmes,
du centre, et même d'ailleurs.
Nous mesurons toutes les tailles et pesons tous les poids, nous mourons à
tout âge, de toutes les maladies.
Les dictionnaires sont épaissis par nos Grands Hommes, et les annuaires
téléphoniques nous doivent une bonne part de la croissance qui
vient, naguère, de classer la France dans le peloton de tête des
nations téléphoniquement développées.
Nous avons, partout dans le Monde, des millions de cousins, et nous avons des
liens avec d'autres millions de MARTINI, MARTINO, MAERTENS,... (je n'irai cependant
pas jusqu'à dire que nous sommes aussi parents avec les petits Hommes
Verts de la Quatrième Planète).
Notre passé est bi-millénaire, et notre avenir est hégémonique,
car on sait que les patronymes répandus éliminent les autres ;
le XXIème siècle sera le siècle des SCHMIDT en Allemagne,
des SMITH en Angleterre, des FERNANDEZ en Espagne et des MARTIN en France (à
moins que tous les patronymes de nos descendants s'écrivent en caractères
chinois).
Pour préparer cet avenir, je voudrais lancer une enquête sur les
MARTIN de France, au terme de laquelle il suffirait que chacun de nous appuie
sur le bouton de l'ordinateur pour recevoir le listing de son ascendance.
Vaste programme, qui demanderait, pendant bien des années, beaucoup d'efforts,
de dévouement, d'astuce et de persévérance.
Mais quelle joie nous aurions, alors, de remonter les siècles vers notre
ancêtre commun, ce lieutenant des Légions romaines qui partageait
sa chlamyde de cavalerie avec un serf gaulois qui avait froid.
Confortablement installés dans notre machine à remonter le temps,
nous croiserions et doublerions les files des descendants de Saint Louis puis
de Charlemagne ; nous les saluerions cordialement et les encouragerions à
persévérer dans leur enquête.
Nous arriverions, en l'an 400, à Candé, où nous assisterions,
au milieu d'une foule recueillie, aux funérailles de notre grand ancêtre.
Un peu plus haut, nous le verrions exercer son ministère épiscopal
à Tours, Quelques années auparavant, nous rechercherions les camps
romains où il a tenu garnison ; c'est là qu'il a forgé,
illustré et ajouté à son nom hunnique son surnom de MARTINUS,
en hommage à MARS, dieu de la Guerre, première graphie de notre
patronyme.
Nous terminerions, provisoirement, notre voyage dans le temps et dans l'espace
en Hongrie, où nous rechercherions la yourte ou le ring de sa naissance,
et peut-être aussi son cousinage avec les grands-parents du futur Fléau
de Dieu, qui viendra, lui aussi, quelques années plus tard, faire un tour
en Gaule, avant que son camarade de promotion, Aetius, lui demande fermement
d'aller piller ailleurs.
A la fin de notre enquête, nous organiserions, un Onze Novembre, au milieu
de l'Eté auquel notre Saint Aïeul a donné son nom, un rassemblement
de tous les MARTIN de France, à Tours bien entendu.
Pour une telle enquête, il faudrait beaucoup de temps, mais qu'est ce qu'une
ou deux décennies devant les seize siècles de notre tableau de
quartiers ?
Il faudrait aussi une équipe, qui, P.T.T. ou nom est volontaire ?
Paul MARTIN.
COMMENT GAGNER PLUS DE QUATORZE MILLE ANS SANS EFFORT
Je donne ci-dessous
aux généalogistes débutants une recette, un tour de main
pour faire progresser de cent quarante siècles leurs tableaux de quartiers.
Nous savons, tout d'abord, d'après de nombreux articles aussi sérieux
et irréfutables les uns que les autres, que nous descendons tous de Saint
Louis et de Charlemagne. Voilà donc mille ans de gagnés.
J'ai noté, dans une "Tribune Libre" d'un de nos derniers Bulletins,
que de Charlemagne à Cléopâtre il n'y a qu'un pas, que tout
généalogiste un peu averti franchira aisément, avec preuves
à l'appui. Encore une progression de mille ans.
Voici ce que je lis dans le livre passionnant de Jacques Lacarrière (Seghers,
1981), "En cheminant avec Hérodote" :
L'historien grec nous dit que "depuis le premier roi (d'Egypte) jusqu'à
SETHOS, trois cent quarante et une générations de rois se succédèrent,
parmi lesquels, en nombre égal, des grands prêtres et des rois.
Or, trois cents générations représentent dix mille ans (puisque
trois générations font cent ans). Avec les quarante et une dernières,
cela fait en tout onze mille trois cent
quarante ans... Pendant toute cette immense période, le soleil quitta
quatre fois son orbite, se levant deux fois à l'ouest et se couchant deux
fois à l'est. L'Egypte n'en ressentit aucun bouleversement ni dans son
fleuve ni dans ses cultures ; aucune maladie anormale, aucune mort n'en écoulèrent.
Quand Hécatée passa par Thèbes avant moi (Hérodote),
il y exposa sa généalogie et prétendit descendre d'un dieu
par son seizième ancêtre. Les prêtres de Jupiter (Amon, Zeus)
firent avec lui comme ils firent avec moi , qui pourtant ne les ennuyais pas
avec ma généalogie ; ils me conduisirent à l'intérieur
de leur temple - qui est immense - et me dénombrèrent, en les dénommant
une à une, de colossales statues en bois, qui atteignent le chiffre fixé
plus haut pour les générations de rois, car chaque prêtre,
de son vivant, y fait dresser sa propre statue, et, par ce dénombrement
méthodique, les prêtres me montrèrent qu'ils se succédaient,
comme les rois, de père en fils, depuis les origines. Quand Hécatée,
donc, leur exposa sa généalogie et se rattacha à un dieu
par son seizième ancêtre, les prêtres lui opposèrent
leur propre généalogie, le nombre imposant de ces statues, et se
refusèrent à admettre qu'un homme put descendre d'un dieu. "Chacun
de ces colosses, lui
dirent-ils, est un "piromis", lui même fils de "piromis"".
Et ainsi, de piromis en piromis, ils remontèrent les trois cent quarante
cinq statues sans faire appel à aucun dieu ni à aucun héros.
("Piromis", en grec, signifie "homme de condition").
... C'est bien avant tous ces rois que les dieux régnèrent sur
l'Egypte. Ils vécurent alors au milieu même des humains, et le pouvoir
appartenait toujours à un dieu, le dernier de ces dieux régnants
fut Horus, le fils d'Osiris (Horus s'appelle en grec Apollon et Osiris est le
nom égyptien de Bacchus), qui régna sur l'Egypte après sa
victoire sur le serpent Typhon".
Remonter de Cléopâtre, notre ancêtre, (voir plus haut), reine
d'Egypte en 69 avant notre ère, à Séthos, qui régnait
six cents ans plus tôt, est un jeu d'enfant ; les nombreuses inscriptions
des temples et des obélisques tracent facilement ce tableau de quartiers
royaux. Encore un progrès de six cents ans.
A partir de Sethos, c'est l'autoroute, où nous remontons sans effort la
lignée des rois d'Egypte, dont le premier régna, d'après
Hérodote , il y a 14.000 ans, ou bien, en variante, la lignée des
prêtres, aussi ancienne.
Une petite difficulté : XXXII dynasties se sont succédées
sur le trône, ou les trônes, des Pharaons, il y a donc au moins 31
solutions de continuité dans la ligne agnatique paternelle, provoquant
31 bouchons sur notre autoroute.
Généalogistes futés, nous trouverons facilement, parmi les
lignées des innombrables fils que le harem royal attaché au trône,
ne cessait de donner aux Pharaons, un itinéraire bis qui nous permettra
de contourner ces bouchons et de reprendre notre marche vers la nuit des Temps.
Je laisse au lecteur le soin de calculer le numéro Sosa-Stradonitz du
Super Ancêtre auquel nous serons parvenus, au bout des cent quarante siècles
annoncés
NOTES DE LECTURE
Actes curieux
ORLEANS
25-7-1793 : décès de Joseph SANS CULOTTE, 16 jours, né de
père et mère inconnus
GRENOVILLE (45)
14.11.1719
: baptême de Jeanne Françoise née du jour précédent
que Nicolas FOUGERET m'a protesté par serment en pleine église
et en présence de (noms de 6 personnes)... dans le temps des cérémonies
du baptême de la susdite Jeanne Françoise qu'elle n'est point de
son fait et qu'ainsi il n'en est pas le père, et qu'enfin Jeanne BLOT
son épouse qui en est la mère n'en nommera en temps et lieu à
qui il appartiendra celui que cette nouvelle baptisée enfant a pour père
vu qu'il n'y a que quatre mois qu'il est marié avec ladite Jeanne BLOT
qu'il n'avait auparavant ce temps là connû en aucune manière
quelque soit. Son parrain a été...
Baptême de Jeanne Françoise dite indécemment fille naturelle
de Jeanne BLOT étant née en légitime mariage de Nicolas
FOUGERET et Jeanne BLOT.
(L'enfant est mort 20 jours plus tard).
GUILLY (45)
5 Mai 1733 : inondation de la Loire qui emporta meubles et maison de Marie MUZET
veuve de Pierre PETIT et noya trois enfants de Pierre BERTHELOT. On dit regarder
cet accident comme un fléau de Dieu qui ne veut pas perdre les pêcheurs
mais les obliger à se convertir.
Picart - curé.
PITHIVIERS
(45)
J'ai constaté entre août 1802 et février 1803 de très
nombreux décès. J'ai alors consulté un livre sur l'histoire
de PITHIVIERS qui signale à cette époque une "épidémie
paludéenne" au cours de laquelle 600 personnes, soit le 1/6 de la
population moururent.
Le même ouvrage parle de l'épidémie de choléra morbus
qui fit plus de 100 morts entre le 9 août et le 3 septembre 1832. Il ajoute
"La maladie se manifestait par des crampes dans les membres et la mort survenait
5 à 6 heures plus tard.
Le 3 septembre, on porta en procession autour de la ville une image de Saint
Rock. Le jour même, le fléau cessa et aucun nouveau cas ne fut enregistré
par la suite."
J'ai signalé dans le bulletin n° 9 le cas de Marie LANGUETEAU ayant eu un enfant en l'absence de son mari. Un acte de Nancray-sur-Rimarde (45) du 13.12.1723 est encore plus violent : Françoise BEZANCON eut une fille dont le père est inconnu quoyque par un acte passé devant JULLIEN, notaire à Chambon en déclarant fausse la première déclaration en justice par laquelle elle avait chargé un autre de la complicité de son crime, elle dit protesté que le dit enfant est des oeuvres de Charles HABERT chez qui elle était domestique ci-devant.
A SAINT CALAIS (72), le 3.01.1750, déclaration devant l'écuyer seigneur lieutenant général civil... : la nuit dernière, quelques rats sont entrés dans le tiroir d'une armoire de la sacristie de l'église où on a coutume de mettre les registres de B.S.M. Ils les y ont endommagés le registre en papier de l'année dernière 1749.
Envoi de André GALLIOT.
Lettre du Subdélégué
de PERIGUEUX à l'Intendant de BORDEAUX le 26 Mai 1784
Monseigneur,
J'ai l'honneur de vous renvoyer le mémoire que vous m'avez adressé
le 7 du courant par lequel Mathurin PRADAL, exécuteur de la Haute Justice
dans cette ville, demande d'être maintenu dans l'usage où il est
de remettre les fractures, dislocations et luxations et se plaint des poursuites
qu'il essuie sur cela, au Parlement de Paris, de la part des chirurgiens. J'ai
en conséquence de vos désirs, pris les renseignements les plus
certains sur l'objet des réclamations dudit PRADAL, d'après lesquels,
je me suis persuadé que son mémoire ne contient que des faits vrais
et que les tracasseries de la Communauté des chirurgiens de cette ville
lui font éprouver, sont l'effet de l'inquiétude et de la jalousie.
La preuve en est consignée dans les certificats au soutien de sa supplique,
tant des officiers municipaux de la ville, que des seigneurs et autres habitants
de la ville et de la province, ainsi que des surs de la maison de l'Hôpital
Général, à la tête desquelles est M. L'Evêque
de PERIGUEUX.
Le bien public et celui de l'Humanité exige qu'un tel homme, quoique d'un
état vil, qui a des talents dans une partie aussi essentielle, en fasse
usage envers les citoyens qui ont de la confiance en lui, puisque Messieurs les
chirurgiens l'ont au contraire perdue, par les exemples fréquents de ceux
qu'ils ont estropié.
(Archives
Départementales de la Gironde - C.3459)
Envoi de Thierry VIALA.
Maladie
des Bestiaux
Ce vingunième avril 1732 j'ay bény tous les animaux de cette
parroisse ensuitte d'une maladie contagieuse. Cette maladie se descouvrait par
une vessie qui parroissoit dessus dessous ou aux costés de la langue de
la beste malade. Cette vessie estoit blanche dans sa naissance, elle rougissoit
ensuitte et enfin devenoit presque noire. Elle creusoit et laissoit après
elle un vicère chanchreux qui creusoit dans l'épaisseur de la langue
avançant du costé de sa racine et la coupoit en entier et faisoit
peu de temps après périr l'animal.
L'on voyoit dans vinquatres heures le comencement, le progrès et la fin
de cette maladie. Elle estoit d'autant plus dangereuse qu'elle ne se manifestoit
pas aucun simptome extérieur et que la beste beuvoit, mangeoit et travallioit
à son ordinaire jusques aceque la langue fut tombé.
Les remèdes dont on s'est servy pour guérir cette maladie estoient
que dès le moment que l'on apercevoit une ou plusieurs vessies adhérantes
à la langue, il falloit sur le champ prendre une cullière d'argent
ou pièce d'argent, crever la vessie en enlever la peau et racler la playe
jusques au sang et puis avec du fort vinaigre dans lequel on auroit mis du sel
pilé, du poivre de lait (1) concassé on froitoit bien la playe
deux ou trois fois par jour.
On s'estoit servy avec succès de ce meme remède contre une pareille
maladie arrivé en 1714 ou estant curé de la parroisse de Beaucroissant,
je fis la meme benediction sur les les animaux, ainsy le certifie ce 21 avril
1732.
BOUVET Curé de VOURET
(1) - Peut-étre du poivre blanc ?
Envoi de Pierre PLUCHOT.
LISTE DES PATRONYMES ETUDIES
dictionnaire
des patronymes |
ARCHIVES DEPARTEMENTALES
50 - MANCHE
- B.P. 110 - 50 010 ST L0 CEDEX
Il existe normalement deux collection de registres paroissiaux (Ancien régime)
et de registres d'état civil (depuis la Révolution) :
1. - La première est conservée en mairie. Elle peut être
déposée aux Archives Départementales (spécialement
en application de la loi du 21 décembre 1970).
2. - La seconde, conservée par les greffes des tribunaux de première
instance, est versée, au bout de cent ans, aux Archives Départementales.
Pour le département de la Manche, à la suite des destructions de
1944, la situation se présente sommairement ainsi pour cette seconde série
:
A) Arrondissements judiciaires d'Avranches, Coutances et Mortain :
a) Des origines à l'an X : collections détruites
b) De l'an XI à 1872 : collections conservées aux Archives Départementales
c) Depuis 1873 : collection conservées aux greffes d'Avranches (pour les
arrondissements
judiciaires d'Avranches et Mortain) et de Coutances (pour l'arrondissement judiciaire
de Coutances).
B) Arrondissements judiciaires de Cherbourg et Valognes :
a) Des origines à 1792 : collections détruites. Exception : les
registres de la fin du 18ème siècle pour 38 communes de l'arrondissement
de Cherbourg et pour 19 communes de l'arrondissement de Valognes, sauvés
en 1944, sont conservés aux Archives Départementales.
b) De 1793 à 1872 : Collections conservées aux Archives Départementales.
En plus : registres de la fin du 18ème siècle pour 38 communes
de l'arrondissement de Cherbourg et pour 19 communes de l'arrondissement de Valognes
(sauvés en 1944) (cf. ci-dessus en a).
c) Depuis 1873 : Collections conservées au greffe de Cherbourg (pour les
arrondissements de Cherbourg et Valognes).
C) Arrondissement de St-Lô :
a) Des origines à 1873 : collections détruites en 1944 et non reconstituées
(1). Exceptionnellement l'état civil reconstitué (et conservé
aux Archives départementales de la Manche) existe pour les communes suivantes
:
- St Lô : état civil reconstitué de 1864 à 1873
- Torigni : état civil reconstitué de 1864 à 1873
- Ouibou : état civil reconstitué de 1864 à 1872 (la suite
au greffe de Coutances).
- St Jean de Daye : état civil reconstitué de 1864 à 1869
(la suite au greffe de Coutances).
b) Depuis 1874 : collections conservées au greffe du tribunal de Coutances,
comprenant :
aa) l'état civil reconstitué pour la période 1874 - 1943,
reconstitué soit par la photographie de l'exemplaire de la mairie, soit
par la transcription des renseignements succincts fournis par les registres de
catholicité et document assimilés.
bb) Les originaux pour la période postérieure à 1943.
(1) - Donc, pour l'arrondissement judiciaire de St-Lô, seul subsiste l'exemplaire
des communes, quand lui-même n'a pas été détruit (St-Lô,
Torigni, etc...) pour la période antérieure à 1874.
LOIRET (suite
à l'article du bulletin n° 11)
Ce service est très méticuleux : on ne consulte aucun document
si on ne présente pas une pièce d'identité lors de la première
visite. Je trouve que c'est une sage précaution car si on a de mauvaises
intentions, on pourrait donner un faux nom et une fausse adresse. Et pourtant
la plupart des services d'Archives demandent d'inscrire sur les fiches de consultation
son nom et son adresse sans aucune justification.
On ne consulte jamais deux liasses de documents en même temps afin qu'il
n'y ait pas de mélanges. Il y a 6 caméras pour la surveillance
des différents coins des 2 salles du public.
Toutes ces précautions sont excellents - ainsi d'ailleurs que l'accueil
-.
REGRATTIER : Marchand de sel.
GRENETIER : Administrateur d'un grenier à sel.
MARGUILLIER : Personne qui administre les biens d'une fabrique (paroisse).
PHYSICIEN : Nom donné autrefois en France, et aujourd'hui encore en Angleterre (physicien) aux médecins . Quelquefois synonyme de prestidigitateur, illusionniste.
TAILLANDIER : Fabricant d'outils pour tailler.
TAILLANDERIE : Comprend la fabrication des outils propres à tailler : haches de charpentiers, planes de charron, couperets, limes de tous calibres et de toute espèce, fers de rabots, ciseaux de menuisier et de sculpteur, rabots à pierre et à plâtre, calibres de moulures, serpes, cognées, doloires, coutres, faux, cisailles, piques, bêches, houes etc... et la coutellerie en tous genres.
TEXIER
: Ancien nom des ouvriers en toiles, canevas, linges ouvrés.
Nota : Il paraît y avoir les synonymes suivants : tixier, tessier et tissier,
ainsi que tisserand. J'ai vu souvent "tissier en toile".
André GALLIOT.
RAVAUDEUR ou REVAUDEUR : Dans les campagnes le ravaudeur était celui qui raccommodait les vieilles hardes à l'aiguille, rapiéçaient les vieux vêtements, cela avant 1860.
Fernand ZELLER.
CHASMONT (OU CHASSE MONTE) : Qui pourrait expliquer cette profession découverte au XVIIIème siècle en Seine Maritime ?
Pierre GASTINE.
NDLR : Il a été également trouvé un CHASSE MONTURE (an VIII).
LES BOURBONNAIS, TISSERANDS A CHATEAUVIEUX
Au village,
société en réduction, l'artisanat occupe une place importante
dans la vie rurale, car l'artisan reste essentiellement au service de ses compatriotes
immédiats. Pour les uns, c'est une activité saisonnière
occupant les villageois au cours de la période hivernale ; pour d'autres,
ce travail de la morte-saison est plus dépendant en ce sens que, propriétaires
de leurs métiers ou de leurs outils, ils sont de véritables producteurs
autonomes. Quelle qu'en soit la forme, ces petites industries familiales aboutissent
à une amélioration du revenu annuel.
Tisserands de père en fils, les BOURBONNAIS se sont transmis cette industrie
artisanale qu'un préjugé superstitieux défendait d'abandonner.
Assis devant son métier de bois rustique légué par ses ancêtres,
le "tessier" (ou "tixier") fait courir sa "navette"
qu'il a lui-même taillé au couteau, dans la "filasse"
de chanvre cultivé dans la région et filé par sa femme,
tandis qu'elle prépare le fil sur le vieux "dévidoir"
vermoulu.
Statue vivante du passé, c'est à croire qu'un charme fatal le lie
indissolublement à son métier. Le bruit monotone du dévidoir
accompagne son geste machinal. La plupart des surnoms que portent les tisserands
font allusion à la posture de ces artisans toujours assis devant leur
métier : "culs-branoux" en Bretagne; à Roue : "cacheux
de navette" (chasseurs de navette).
La communauté familiale s'emploie alternativement : bien souvent les hommes
se rendent dans les vignes ou aux champs pendant que les femmes se mettent à
l'ouvrage devant le métier qui occupe l'essentiel de l'unique pièce
de la maison.
La culture du chanvre se faisait sur des sols légers et m'arrachage s'effectuait
en Août. Alors s'ouvrait le cycle du travail de la fibre auquel participaient
tous les membres de la famille. Les bottes étaient portées à
"rouir" dans les fossés remplis d'eau, voire dans les ruisseaux
même.
Le rouissage avait pour effet de faciliter la séparation de la filasse
de la tige (chènevotte). Le broyage souvent accompli par les femmes, permettait
de détacher complètement la filasse de la chénevotte. Il
se faisait à la "broie", instrument composé de deux mâchoires
de bois, dont l'une, mobile et équipée de couteaux, se rabattait
sur l'autre, faisant office de hachoir. Puis la filasse était livrée
au "peignage" qui séparait la fibre de l'étoupe et la
rendait prête à être filée et tissée, toutes
ces opérations qui se déroulaient dans le cadre domestique.
Chargés de transformer la filasse de chanvre en tissu de toile, soit pour
les besoins de la communauté villageoise, soit pour un marchand résidant
au bourg voisin, les tisserands étaient souvent accusés de soustraire
quelques écheveaux pour leurs propres besoins, le contrôle étant
difficile.
Pour cette raison, les dictons populaires les associaient aux métiers
les plus mal famés au point de vue de la probité : "Cent meuniers,
cent tailleurs, et cent tisserands sont trois cents voleurs !" dit un proverbe
du Vaucluse.
Un autre proverbe du Midi les associe aux chasseurs et aux pécheurs, tous
gens qui gagnent plutôt mal leur vie : "Sept chasseurs, sept pêcheurs,
sept tisserands sont vingt et un pauvres artisans". De même que celui
de beaucoup d'artisans sédentaires, l'atelier du tisserand était
un lieu de réunion. Il est vraisemblable qu'il s'y racontait les légendes
: en Berry, le 'itissier" et le "chanvreur" étaient au
premier rang de ceux qui avaient conservé les contes et les récits.
On disait jadis d'un bavard : "la langue lui va comme la navette d'un tisserand".
Au temps des Corporations, le métier avait quelques usages particuliers
: si l'apprenti mourait au cours des années d'apprentissage, sa bière
comme celle d'un fils de maître était illuminée par quatre
beaux cierges. A Issoudun, nul ne pouvait être reçu maître
dans la Corporation s'il n'était marié ou sur le point de l'être.
La première fois qu'un tisserand était convaincu de vol, il ne
pouvait exercer le métier durant un an, et il le perdait si le délit
se renouvelait.
Les tisserands figurent dans de nombreux contes populaires où ils sont
les héros d'aventures imaginaires, personnages rusés et chanceux,
dont les entreprises aboutissent toujours à leur avantage.
Dans le Loiret, un comptine fait allusion aux gestes du tissier. Tandis qu'on
la chante aux tout-petits assis sur les genoux des bonnes grands-mères
en imitant le va et vient de la navette, elles les font se pencher vers le sol,
imitant ainsi la rupture du lien.
Avec l'essor industriel, la concurrence de la machine perfectionnée l'abandon
de la main-d'uvre rurale au profit de la ville, la modification des cultures
et les importants capitaux des grandes usines textiles, ont eu raison de l'isolement
du petit artisan.
Les familles qui se consacraient depuis des générations à
cette industrie maintenue avec ténacité, ont du abandonner le labeur
ancestral. Il ne reste plus que les carcasses vermoulues des vieux métiers
qui languissent au fond d'une cave, tandis que la navette de l'aïeul est
conservée religieusement parmi les trophées familiaux.
Madeleine MOREAU-DENIS
QUESTIONS
274 - BRESTEAU/FIOTTÉ - Recherche date de mariage (et photocopie si possible) de Jean BRESTEAU et Agathe FIOTTE avant 1810 Mont Saint Jean (72).
M. Yann GOUYETTE - n° 5 7
275 - BRETEAU/FILOTTÉ - Recherche date de mariage (et photocopie si possible) de Jean BRETEAU et Marguerite FILOTTE avant 1810 Mont Saint Jean ( 72 ) .
M. Yann GOUYETTE - n° 57
276 - BRUN/CADARS
- Recherche actes de mariage et de décès de BRUN Pierre ° Ca
1758 et de CADARS Claire son épouse
Seul renseignement connu : déclarés parents de BRUN Julie le 26.06
.1808 La Bastide des Fonds - Cornus ( 12). Ils ne se sont pas mariés dans
cette commune.
M. Thierry VIALA - n° 222
277 - CARON
- Recherche tout renseignement (baptême, mariage, décès,
ascendance , descendance) :
. Alfred CARON, âgé de 29 ans en 1844, né à Amiens,
imprimeur en caractères,
. Emile Constant CARON, âgé de 52 ans en 1903 à Amiens, fils
de Jean-Baptiste CARON.
M. Jacques
HUYGHE - n° 466
278 - CHRISTOPHE
/ DE CHAMBELLES - Recherche dates ° X + de Ferdinand Adolphe CHRISTOPHE -
° Ca 18'6 Paris, employé aux Chemins de Fer du Nord en 1871 à
Paris, X Félicité de CHAMBELLES, ° Ca 1853 Paris, sans profession
en 1871.
Indication connue : naissance le 17.07.1871 à Paris 6éme de CHRISTOPHE
Adolphe, fils de Ferdinand 35 ans et de DE CHAMBELLES Félicité
18 ans (mariage en 1870 - 1871).
M. Richard GALIZOT - n° 660
279 - DORION / CHARTIER - Recherche tous renseignements sur Jean-François Victor DORION ° 1799, + 19.10.1843 PARIS XIIème, et sa femme Julie Nicole CHARTIER.
M. Henry CASTERAN - n° 257
280 - FORTIER
- Recherche tout renseignement (baptême, mariage, décès,
ascendance, descendance) :
. Elise Eugénie FORTIER, fille de Jean FORTIER, Frôlois (21)
. François FORTIER, âgé de 43 ans en 1813, La Plaie (21).
M. Jacques HUYGUE - n° 466
281 - JOUGENTE
/ COLON - Recherche dates ° X + de Guillaume JOUVENTE ° Ca 1834 Paris,
X Marguerite COLON ° Ca 1840 Paris.
Indication connue : naissance le 21.04.1863 Paris 4ème de Léonie
JOUVENTE.
M. Richard GALIZOT - n° 660
282 - LAMBERT - Recherche tout renseignement (baptême, mariage, décès, ascendance, descendance) : Séraphin LAMBERT, maître de pension, habitant rue Royale à Amiens, âgé de 40 ans en 1844, beau-frère de Jean-Baptiste CARON (marié le 06.01.1844 à Amiens, Séraphin LAMBERT témoin).
M. Jacques HUYGHE - n° 466
283 - PAREIL - Recherche ascendance et tous renseignements sur PAREIL Michel ° Moissac (81) Ca 1813/1814, + 14.02.1870 St Benoit (Réunion), fils de PAREIL Pierre et de MAUREL ou MAURIEL Marie.
M. Fernand ZELLER - n° 4
284 - RICARD
- Recherche actes de naissance et de mariage de RICARD Jean ° Ca 1764, +
21.03.1806 La Mathe, St Pierre de Trivisy (81) époux de JOULIE Marianne.
Seul renseignement connu : déclaré pére de RICARD Baptiste
le 22.02.1801 La Mathe.
M. Thierry VIALA - n° 222
285 - ROMMÉ / BRETEAU - Recherche date de mariage (et photocopie si possible) de Pierre ROMMÉ avec Marie BRÉTEAU avant 1845 Le Mans (72).
M. Yann GOUYETTE - n° 57
286 - ACTE
DE NOTORIETE - Dans un acte de mariage de 1874, j'ai trouvé le texte suivant
:
"MELICE F. fils de feu MELICE F. Victor et de MOREL Louise la mère,
disparue il y a environ 24 ans ainsi qu'il a été constaté
par un acte de notoriété pour domicile inconnu délivré
par M. Le Juge de Paix de St Amour (39) en vertu de l'article 155 du Code Civil
ainsi que les ordres reçus de M. Le Procureur de la République
de Lons-le-Sauvier (39), aucune opposition au dit mariage n'ayant été
signifiée, toutes les pièces ci-dessus seront annexées au
présent acte et déposée au Greffe du Tribunal."
Les archives de la Justice de Paix de St Amour étant incomplètes,
où pourrais-je trouver l'acte de notoriété me permettant
de retrouver la trace de mon ancêtre Louise MOREL disparu ? (je ne connais
pas son lieu d'origine).
Melle Claudine FAVRE - n° 617
287 - DISPENSE
D'ALLIANCE - Relevé à Naves (19) le 15.11.1868 Mariage entre SOURIE
Pierre ° 01.10.1844 Naves et FARGES Toinette ° 01.05.1843 Naves, veuve
de SOURIE Etienne (+ 24.05.1867, était le frére de SOURIE Pierre)
"en vertu de la dispense d'alliance accordée par l'Empereur des Français".
Quelle était la raison de cette dispense d'alliance ?
M. Simon SOURIE - n° 615
288 - DOSSIERS
CONCERNANT LES FONCTIONNAIRES
L'étymologie du patronyme PREVOTEAU est très certainement un rapport
avec la profession de mes ancêtres, car en effet :
. Nicolas PREVOTEAU est ancien Procureur fiscal du Roi ;
. Nicolas PREVOTEAU est Huissier Royal.
Etant fonctionnaires, très certainement il doit exister des dossiers les
concernant, mais où les trouver et dans quelles catégories des
Finances ?
M. Patrick PREVOTEAU - n° 237
289 - LETTRES
PATENTES -
Le D'HOZIER page 749 § suivantes donne une généalogie de la
famille DU MERLE en Normandie signale :
"Quoique les seigneurs de Grand-Champ prennent aujourd'hui le nom du MERLE
et qu'ils portent même les armes peu différentes de celles de la
maison, on doit avertir qu'ils ne tirent leur origine que de Jean LE MERLE, Sieur
de Grand-Champ, anobli pour ses services par lettres patentes du mois de juillet
1651. Confirmées pour son fils en janvier 1665."
La consultation du livre de GILDAS Bernard page 193 et suites ne m'indique pas
clairement où chercher d'autant que Grand-Champ n'est pas situé
avec précision, je soupçonne celui qui est situé dans le
Morbihan.
Où pourrais-je trouver ce renseignement :
Bibliothèque de l'arsenal : Mss 4933 - 4936 : volumes de maintenues de
noblesse bretonne : 1667 - 1671.
Archives Nationales : Inv 40
?
Quelqu'un pourra-t-il m'apporter tous renseignements et me les rechercher ? -
Merci.
M. J. Max LEMERLE - n° 128
290 - TUTELLE
/ ADOPTION -
Où trouver un acte de tutelle et un acte d'adoption entre 1848 et 1860
?
Quels sont les registres à consulter ?
Melle Claudine FAVRE - n° 617
REPONSES
235
- VIGNERONS
A propos de la limite septentrionale de la culture de la vigne en France et,
par conséquent, lors de recherches généalogiques, "jusqu'où
vers le nord, trouve-t-on des vignerons" ? j'ai relevé les deux informations
suivantes :
1°) Extrait de : "Directionnaire Français Illustré et
Encyclopédie Universelle" de B. DUPINEY DE VOREPIERRE (Edité
sous le Second Empire) :
"Sur les 89 départements qui composent le territoire de la France,
il n'y en a que 10 où la vigne ne soit pas cultivée ; ce sont :
le Calvados, les Côtes du Nord, la Creuse, le Finistère, la Manche,
le Morbihan, le Nord, le Pas de Calais, la Somme, la Seine Inférieure.
On y pourrait ajouter un 11ème, l'Ile et Vilaine, qui ne possède
que quelques hectares de vignes.
Dans notre pays, la limite septentrionale de la vigne forme, de l'ouest vers
le nord, une ligne ascendante qui, partant des côtes de l'Océan
à peu près à moitié distance entre Nantes et Vannes,
viendrait passer un peu plus haut que Paris, Soissons et le confluent de la Moselle
avec le Rhin. Cette ligne est donc à peu près parallèle
à la direction générale des Côtes de la Manche".
2°) Extrait de "La Vigne et le Vin en France", Article paru dans
la Revue des P.T.T. de France, N° 2 - 1975 :
"Il convient de remarquer que les lieux d'implantation du vignoble français
n'ont pas été choisis en fonction de conditions naturelles favorables
mais en raison des facilités que leur offrait la géographie pour
le transport des vins qui s'effectuait soit pas la navigation maritime soit par
les routes carrossables. C'est ainsi qu'aux IVème et Vème siècles,
empruntant les voies ouvertes par les vallees de la Moselle, de l'Yonne, de l'Aube,
de la Seine, la vigne se crée trois nouvelles positions particulièrement
fortes à Trêves, Auxerre et Paris. Sa conquête s'achève
enfin, entre les VIème et IXème siècles, par une mainmise
à peu près totale sur notre territoire et cela jusqu'en Alsace
- c'est à peine si lui échappèrent quelques régions
comme la Picardie, mais elle atteignit les portes de Lille".
Pour terminer sur une note plus personnelle, j'ai trouvé dans mon ascendance
maternelle et dans la région de Meulan (Yveline) :
- un vigneron (et maraîcher) à la fin du siècle dernier ;
- un cerclier (cercles de tonneaux) à la même époque ;
- un échalasseur, à la fin du XVIIIème siècle (l'échasseur
fabriquait les perches (ou échalas) longues de 1,50 m à 2 m que
l'on fichait en terre pour soutenir un cep de vigne.
Enfin, je signale, à toutes fins utiles, la parution fin mai 1982 d'un
ouvrage publié par la Société Historique de Pontoise : "Vin,
Vigne et Vignerons et Région Parisienne du XVIIème au XIXème
siècle" de M. Marcel LACHIVER (Thèse de Doctorat d'Etat).
M. Guy SCHOENAUER - n° 419
258 - HERLAUT
HERLAUT François 12 boulevard Jacquand 13008 MARSEILLE - Tél. (91)
80.07.32 (source : annuaire des Bouches du Rhone 1981).
M. Thierry VIALA - n° 222
DERNIERE MINUTE
A CHATEAUROUX
Réunion le 6 Novembre 1982
Pour connaître le lieu de la réunion et l'horaire contacter Mme
POTTIER
Tél. (54) 27.27.27 - Poste 218
FILIERES
A l'attention de M. BOUSSEREAU
- n° 108
RAYNARD : PICARDY Marie-Antoinette veuve RAYNARD + 25.05.1842 Montpellier
âgée de 39 ans, née et domiciliée à Gignac
(34).
A l'attention de M DALENS
- n° 18
OLMIERE Magdeleine épouse à Castres (81) - St Jean de V. -
le 21.05.1699 Antoine SALVATGES.
Archives municipales de Castres GG 32. Renseignement fourni par M. Baron de CAZALS
4 rue de Savoie - 75006 PARIS.
M. Thierry VIALA - n° 222
Cours de paléographie
Notre trésorier
Maurice LECOMTE, nous signale, ce cours de paléographie, qu'il a lui-même
suivi.
L'INSTITUT FRANCAIS DE FORMATION, ENSEIGNEMENT PRIVE`PAR CORRESPONDANCE , 8 impasse
d'Anvers, 76000 ROUEN, sous la direction du Cte d'Arundel de Condé, président
du Cercle généalogique et Héraldique de Normandie, propose
un COURS DE PALEOGRAPHIE (LECTURE DES TEXTES ANCIENS) du XVIème au XVIIIème
siècle (acte notariés et registres paroissiaux).
Le cours se présente sous forme de fascicules mensuels contenant un cours
de paléographie, des notes sur la langue utilisée, des exercices
pratiques autocorrectifs et un devoir mensuel consistant en une ou plusieurs
transcriptions de textes.
Durée du cours : 12 mois, inscription à n'importe quel moment de
l'année.
Pour s'inscrire, écrire à l'adresse indiquée ci-dessus,
en mentionnant le nom du cercle auquel vous appartenez et en joignant le montant
de la première mensualité de 60 F.
Paiement par mois, aucun engagement durable.
BIBLIOTHEQUE
Bulletins reçus des autres associations généalogiques
Provence ARGO (Brive) STEMMA (Ile de France) Haute Saône Alsace Lorraine Centre Ardennes Nord Ouest Bourbonnais Franche Comté CEGRA (Rhône Alpes) Auvergne et Velay Languedec Bourgogne Normandie Marche Limousin Champagne |
n° 568
à 596 n° 18 n° 13 - 14 n°7 n° 58 n° 44 n° 28 n° 10 n° 55 n° 31 n° 14 n° 10 n° 30 n° 20 n° 15 n° 14 n° 2 n° 17 n° 16 |
Autres revues
La Revue Française de Généalogie n° 20 | |
Population et Sociétés : | n° 158
- De quoi meurt-on depuis trente ans ? n° 159 - La conjoncture de la fécondité dans trente pays. n° 160 - De quelques cas extrêmes (Espérance de vie et mortalité infantile - fécondité etc...). |
Le recueil
des patronymes 1981, du Centre Généalogique du Midi-Provence
pour ses délégations des Alpes Maritimes, du Var et de la Principauté
de Monaco. Cet annuaire reprend plus de 5.000 familles, dispersés à
travers toute la France ; un coup de chapeau au CG Midi-Provence pour cet excellent
travail. Héraldique et Généalogie : Mai - Juin 1982, Juillet - Août 1982 |
Nous avons noté :
La revue Française
de Généalogie n° 20 : Liste des Patronymes cités dans
les revues n° 1 à 8.
STEMMA n° 12 : L'utilisation des documents domaniaux en Généalogie.
STEMMA n 13 : Les archives notariales et leur utilisation en Généalogie.
BIBLIOGRAPHIE
Vient de paraître
Le Guide du Généalogiste en Haute-Loire par A BROCHIER, L COLOMBANI, Y BOULINGEAS. Pour tous renseignements supplémentaires, il faut s'adresser aux Archives Départementales du Puy.
Le Guide des Archives de la Savoie. Pour tous renseignements, s'adresser aux Archives Départementales.