Bulletin n° 12 - juillet 1982 - 3/1982
Le Mot du Président
Ce bulletin
parviendra, pour beaucoup d'entre vous, alors que vous serez partis ou sur le
point de partir en vacances. Et les vacances, quelle aubaine pour le chercheur.
Pouvoir enfin, après les échanges de lettres et l'attente de l'acte
tant désiré, chercher soi-même, familles, archives communales
et départementales, remonter les générations, repérer
le lointain cousin égaré, découvrir les documents, les signatures,
et l'écriture ancienne ! Mais aussi fouler le sol, retrouver les lieux,
les paysages, l'église où ceux que nous recherchons ont vécu
joies et peines, rencontres des cousins éloignés et inattendus.
Et enfin, laisser notre imagination vagabonder et reconstituer, sur place, la
dure journée du laboureur ou de toute autre corporation. Revivre le passé
avec eux, pendant quelques jours de vacances, n'est ce point un des plaisir que
se procure le généalogiste ?
Alors profitons au maximum, sans oublier que peut-être nous pourrons glaner
un renseignement par un collègue. Et au retour, lors des réunions
d'échange et d'entraide, que d'anecdotes à raconter, que de trouvailles
à annoncer aux collègues. C'est ainsi que l'expérience de
tous, mise en commun, fait avancer chacun, crée des liens, fournir les
échanges ultérieurs, n'est ce pas là, je le répète,
la raison d'être de votre Cercle ?
C'est pourquoi nous vous proposons trois dossiers. A vous de faire un petit mot
pour indiquer votre choix, ou mieux encore proposer un autre dessin, associant
P.T.T. et généalogie. Merci d'avance.
Enfin, toute l'équipe du bulletin vous souhaite de bonnes vacances et
de bonnes recherches, sachant que vous saurez allier avec bonheur tourisme, généalogie
et gastronomie !
Gaston SAGOT
INFORMATIONS GENERALES
Nouveaux centres et associations généalogiques
Société généalogique
de l'Yonne
M. Alain LOEL
1 bis rue Chanoine Lallemand
51100 REIMS
Association généalogique
et historique provençale
Mme C. FOLLIERO DE LUNA
Les Aliziers
32 routes de Marseille
04200 MANOSQUE
Centre généalogique
et héraldique du Pays Basque Bearn
(Euskal HenrrietaBiarnoko Etorki eta Errodolako Elkartasuna)
"Ekaina"
Aire Ona
Route d'Arbonne
64210 BIDART
Association Quebec France
Maison Fornel
9 Place Royale
QUEBEC
GLK 4 G 2 CANADA.
Actes en flamand
Suite à annonce du bulletin n° II, M. VINET Serge, adhérent n° 442, peut faire traduire des actes en flamand. S'adresser directement à lui.
Livrets ouvriers
M. SULFOURT Christian, adhérent n° 362, nous a transmis une photocopie d'un livrer ouvrier de 1860. Qu'il en soit remercié. Nous n'avons pas la place pour le reproduire dans le bulletin, mais toute demande de photocopie peut être sollicitée au secrétariat.
Bibliothèque de la Fédération
La bibliothèque de la Fédération a été transférée dans la bibliothèque des Pères Capucins, 26 rue Boissonnade - 75014 PARIS, Métro Raspail ou Port-Royal. Elle est ouverte le jeudi de 12h à 19h. où une permanence est assurée par Melle Marie Chantal BACOT, qui vous guidera dans vos recherches. Elle est accessible à tous les généalogistes munis de leur carte nationale à jour de cotisation. L'entrée est gratuite, toutefois, les lecteurs sont invités à verser une obole, à titre de participation aux frais.
Bibliographie
Madame MOREAU-DENIS, adhérente n° 463, a trouvé une bibliographie concernant les communautés privées à travers la France, du Moyen-Age à nos jours. Elles la tient à disposition.
Compte-rendu de l'Assemblée générale de la Fédération
L'Assemblée générale
de la F.S.F.H.G. s'est tenue le 20 Février 1982 à PARIS. Une minute
de silence est d'abord observée en hommage à la mémoire
du Colonel Paul LEGRAND, Président du Centre Généalogique
de l'Ouest, décédé en 1981.
Puis se succèdent le rapport moral, présenté par le Président
J. AMEIL, et le rapport financier, qui sont approuvés à l'unanimité.
M. MALARTRE, Président du Centre Généalogique du Midi Provence
dresse un bilan du Congrès d'Istres, qui a réuni plus de 500 participants.
Les "Actes du Congrès" seront publiés prochainement.
Le prochain Congrès se tiendra à Versailles en 1983.
Une assemblée générale extraordinaire s'est réunie
à la suite, pour modification des statuts, ayant pour but essentiellement
: d'une part permettre d'observer la politique de "la porte ouverte",
toute association pratiquant la généalogie pouvant adhérer
à la Fédération, quelle que soit sa couverture territoriale;
d'autre part, améliorer la représentativité des petites
associations, par modification des modalités de vote.
Vous effectuez des recherches dans un
département éloigné. CONSULTER LE FICHIER ENTRAIDE Par correspondance |
REFLEXIONS
GENEALOGIQUES
DE MADELEINE MOREAU-DENIS
RETOUR AU "PAYS"
"Déportée" (!) en Provence depuis mon plus jeune âge au gré d'une affectation paternelle, je me suis si bien intégrée à ce pays de rêve (soleil, chaleur et bonhomie) que je l'ai fait mien. Accent adopté, ralliement aux us et coutumes : mes enfants y sont nés, s'y sont mariés. J'y ai bâti ma maison et j'ai même acheté ma place au cimetière ! Bref, je me sentais du "Midi".
Et puis depuis un an à peu près, en recherchant mes origines, l'évocation de ces noms de lieux où sont nés mes ancêtres, a réveillé en moi quelque chose qui sommeillait. Les prénoms succédant aux noms. Les dates s'enchaînent. Les copies d'actes s'accumulent et avec eux grandit mon désir de revoir, de reconnaître. Et me voila partie sur les routes, à la rencontre du Bas-Berry, berceau de ma famille.
Ah mes amis ! Ce choc aux premiers bocages berrichons ! L'air que je respire exhale une odeur qui me parle. Les visages me sont familiers. Je retrouve la couleur des yeux de mes enfants chez mes interlocuteurs que je dévisage. La façon de s'exprimer, les voix et l'intonation me rappellent mon père et ma mère. En traversant un village, sur le coup de midi, les senteurs me font souvenir des spécialités culinaires maternelles. En longeant le vignoble, je crois voir les silhouettes de Michel ou d'Hilaire penchés sur leurs ceps, et taillant, et labourant par tous les temps.
Je suis allée voir chaque lieu où mes aïeux ont vécu ; je suis entrée dans les églises ou ils se sont mariés; j'ai erré dans les cimetières où on les a enseveli. Las ! plus de traces matérielles et précises. Mais l'imagination est sans limite, et me servant des points de repère arrachés aux Archives, j'ai revu ces vies de labeur, j'ai foulé leur terre, je suis passée au bord de la rivière où s'est noyé un petit Etienne en 1757. Pressée par le temps de la prochaine rentrée scolaire, j'ai laissé mon vrai pays sous un ciel radieux de septembre. Au retour de mes pérégrinations à travers vaux et forêts de toute beauté, par les routes départementales qui côtoient les vignobles, j'ai compris que ma terre c'est la vôtre, chers Aïeux. J'y reviendrai souvent en attendant nos retrouvailles dans un autre monde.
MELI - MELO de MOREAU ...
A la recherche de mes ancêtres berrichons, et compte-tenu de mon éloignement de la terre ancestrale, je visionne mes films aux Archives Départementales de TOULON.
Je recherchais un MOREAU, il en pleut de partout ! le fief des MOREAU, c'est COUFFI en BERRY !
Des Louis, des Claude, des Hilaire, des René Le Jeune, René l'Aîné, des Jean, des Marie, des Madeleine. Ah ! mes aïeux, on ne s'ennuyait pas à Couffi dans les années 1700 entre semailles et vendanges ! A peine née, une Anne était remplacée par un Antoine, pauvres petits êtres dont le temps était compté.
Je suis partie ce jour-là des Archives, la tête farcie de MOREAU, emportant malgré tout sur mon cur, ma brassée de photocopies. Mes soirées d'hiver seront bien remplies, et votre compagnie chers aïeux, me tiendra chaud. Vous ne resterez pas des inconnus pour ma postérité, braves gens de la glèbe.
A l'ancêtre MICHEL, je dédie ces réflexions. Et je suis à la disposition de tous les berrichons MOREAU qui voudront prendre part au festival MOREAU de COUFFI en BERRY des année 1700.
ARCHIVES ET GENEALOGIE
En généalogie, le résultat des recherches est basé sur l'exploitation des informations apportées par les divers actes de l'Etat-Civil, les contrats de Mariage, les liquidations de successions. C'est une véritable mine d'or qui s'offre à nous, à condition de savoir retenir le moindre renseignement.
Dans les actes de baptême, nous devons apporter toute notre attention aux parrainages des nouveaux-nés.
Aux siècles précédents, la tradition imposait de choisir pour l'aîné, d'abord les grands-parents, en cas de décès, les oncles et les tantes. Pour les naissances suivantes, ce sont souvent les frères et les surs aînés et ensuite les plus proches parents qui assument le rôle de parrains et marraines. Ce qui nous amène parfois sur une piste intéressante pour dénouer l'imbroglio que présentaient souvent les mariages entre consanguins, d'autant plus qu'en nombre restreint (1) les prénoms se transmettaient de père en fils, le premier venu au monde portant toujours celui du père.
Des notables aussi remplaçaient parfois la parenté dans ce rôle honorifique de parrainage, surtout auprès des filles ; ceci pour les avantager dans le rôle ingrat que leur réservait la société.
Les témoins aux mariages renseignent aussi de façon précise, surtout quand sont notés les degrés de parenté.
Quant aux Archives notariales où contrats de mariage et liquidation de successions se suivent, elles ne doivent pas être négligées. Non seulement pour faire avancer nos recherches, mais encore pour établir l'évolution de la vie familiale de nos ancêtres, car le généalogiste ne doit pas se contenter d'aligner une suite de noms et de dates. Il se doit de faire revivre ceux qui l'ont précédé.
En conclusion, nous devons relever scrupuleusement chaque patronyme et prénom rencontrés dans les actes qui passeront sous nos yeux, les rapprocher des renseignements glanés précédemment, ce qui peut nous aider à dénouer de façon parfois inattendue une situation paraissant insoluble au départ.
(1) au XVIIIème siècle, l'église limitait le nombre de prénoms disponibles parfois à 5 pour les garçons et 7 pour les filles, offerts au choix des parents. Ceci faisant suite à l'élimination des prénoms considérés comme juifs ou païens. Ce fut à l'origine de la multitude des doubles prénoms : Jean-Pierre, Marie-Anne, etc...
Madeleine MOREAU-DENIS
LES RECENSEMENTS DE LA POPULATION
C'est cette année, 1982, qui a été choisie pour effectuer le 31ème recensement de la population.
Les recensements de la population servent à recueillir, à analyser et à publier les données démographiques, économiques et sociales pour tous les habitants d'un pays, à un moment précis. Avant de voir comment le généalogiste peut utiliser les recensements, il faut retracer rapidement leur historique.
I - Historique
On trouve les traces de
recensements ou de dénombrements très anciens, notamment :
- à Sumer aux IVème et IIIème millénaires ;
- en 2750 avant J-C (lère dynastie égyptienne) ;
- en Chine en 2238 avant J-C (recensement des productions agricoles par l'empereur
Yao);
- en Inde au IVeme siècle avant J-C ;
- en 44 avant JC Périclés dénombrait la population d'Athénes
;
- à Rome dés le VIème siècle avant J-C ;
- César-Auguste, fait effectuer trois recensements (dont celui qui a été
relaté par St Luc) ;
- au XIVeme siècle par les Incas.
Au Moyen Age en Europe, il n'y eut pas de recensements. (Seule trace en786 Charlemagne demande le nombre de tous les sujets de l'Empire âgés de plus de 12 ans).
En France le premier document avant le XVIème siècle, est l'état des paroisses et des feux demandé par Philipe VI de Valois, qui nous apprend qu'en 1328, sur 24.150 paroisses, il y avait 2.411.149 feux (ménages). Les historiens estiment que 7.500 paroisses ont été oubliées (soit environ 15 millions d'habitants pour un territoire plus petit que le notre).
A partir de 1539, l'enregistrement de l'état civil a eu la priorité sur les recensements.
A la fin du XVIIème siècle et dans la première moitié du XVIIIème siècle, la préoccupation du chiffrage se manifeste. Des dénombrements sont entrepris en France, en Espagne, en Autriche-Hongrie, en Suède, en Norvège et au Danemark.
Le premier recensement à l'échelle de la France a lieu en 1774. Il n'indique que le nombre de personnes par famille.
La constitution américaine prévoit en 1787 un dénombrement décennal.
Le 7 Janvier 1790 une circulaire prévoit un recensement de la population entière. Après une tentative en 1794 (résultats non publiés), une autre est effectuée en 1796 au niveau cantonal.
Le recensement de 1801 indique pour 98 départements une population de 33.111.952 habitants (27.348.000 pour le territoire français d'après 1815).
Une ordonnance de 1822, sous Louis XVIII, prévoit que les recensements seront effectués tous les cinq ans, et auront lieu en 1826, puis les années terminées par 1 et 6. La règle a été observée jusqu'à la deuxième guerre mondiale. (sauf pour 1916 et 1941 : recensements annulés et 1871 : recensement décalé à 1872).
Depuis la deuxième guerre mondiale, les recensements ont eu lieu en France en 1946 ; 1954 ; 1962 ; 1968 ; 1975 et 1982.
Aujourd'hui les recensements sont d'une pratique courante dans la plupart des pays.
Les recensements n'ont pas toujours servi à la même chose. Si les plus anciens avaient des préoccupations militaires et accessoirement d'ordre fiscal, aujourd'hui ils servent à connaître le chiffre de la population légale des diverses unités administratives (région, commune),ils renseignent sur la composition démographique et professionnelle et sur les caractéristiques de l'habitat, et sont la base indispensable des travaux d'analyse, de recherche et de prévision susceptibles d'éclairer l'action tant des gouvernants que des agents économiques.
II. - Utilisation par le genealogiste
- Où trouver les recensements ?
.- recensement de
1774 : Série C des Archives Départementales
. recensement de la Révolution : Série L des A. D. et Série
F des Archives Communales
. recensement à partir de 1806 : Série M des A.D. et Série
F des A.C.
- Quelles indications trouve-t-on ?
. recensement de 1774 :
le nom du chef de famille en général, son prénom, et le
nombre de personnes par famille.
- recensement du Cambrésis de 1778 (expérience personnelle aux
A.D. du Nord à Lille) : les nom et prénoms du chef de famille et
le nombre des personnes communiantes et des personnes non communiantes dans chaque
famille (plus ou moins de douze ans).
- recensement de la Révolution : nom ; prénoms ; age ; lieu de
naissance ; domicile ; profession.
- recensement de 1806 : nom ; prénoms ; sexe ; marié ou célibataire
; veuf ; militaire sous les drapeaux.
- recensement de 1817 (but militaire) : renseignements individuels uniquement
pour les hommes.
- recensement à partir de 1836 : Nom ; prénoms ;
de 1836 à 1901 : âge;
à partir de 1906 : l'année de naissance ;
à partir de 1968 : la date de naissance ;
de 1836 à 1876 : le sexe, marié, célibataire ou veuf, profession,
adresse, lieu de naissance ;
en 1872, 1876 et de 1906 à 1936 : situation de famille par rapport au
chef de famille (femme ou enfant);
en 1851, 1872, 1876 et après 1886 : nationalité ;
en 1851 : religion
en 1851 : infirmité et maladie.
- Aux archives de la Seine
On trouve aux archives de
la Seine à PARIS (30 Quai Henri IV) les recensements et dénombrements
de population (DM 8) en consultation directe :
Pour PARIS : 1929, 1931 et 1936
Pour la banlieue (ancienne Seine) : 1891, 1896, 1911, 1921, 1926, 1931 et 1936.
Si les premiers recensements n'apportent que peu de renseignements et ne peuvent que servir à situer géographiquement une famille, c'est un plaisir qu'en cherchant et trouvant un nom, pour une généalogie descendante, dans les listes électorales, on puisse se reporter aux recensements plus récents pour y trouver la famille complète. La condition essentielle pour utiliser les recensements est de connaître l'adresse exacte.
Exemple de recherche
Liste électorale de 1925 - commune de CLICHY
LAMANDÉ Jean Marie Gilles, né à La Prenessaye (22) le 3 Mars 1871 conducteur auto demeurant 15 route d'Asnières
Dénombrement de 1921 - Commune de CLICHY - Route d'Asnières n° 15 - 17ème ménage.
1. - LAMANDÉ Jean
né en 1871 à la PRENESSAYE (22), Chef de ménage ; chauffeur
travaille chez Ploumayrac
2. - LAMANDÉ
Marie née en 1877 à PLEMET (22) épouse, journalière
chez Floret
3. - LAMANDE Denis
née en 1905 à PARIS, fille, travaille chez Dupont
4. - LAMANDÉ
Jean, né en 1908 à PARIS, fils, travail chez DUPONT.
Bibliographie
- 31ème recensement
de la population de l'INSEE
- Guide des recherches
sur l'histoire des familles de Gildas BERNARD
- Encyclopaedia Universalis.
Marc LOCQUENEUX.
ENFANTS ABANDONNES - ENFANTS TROUVES - ORPHELINS
De nombreux adhérents de notre association possèdent parmi leur ascendants des enfants abandonnés, des enfants trouvés ou des orphelins, qui ont été confiés à l'Assistance Publique. Les conditions d'abandons, secrètes, provoquent bien souvent chez le généalogiste amateur, de grandes difficultés, pour découvrir l'ascendance de ces enfants. Nous entamons aujourd'hui, une série d'articles qui tenteront de regrouper tout ce que nous connaissons à ce sujet. Nous demandons à tous ceux qui ont une expérience de recherches dans ce domaine, de nous en faire part afin que ces articles soient le plus complet possible.
GENEALOGIE DES PUPILLES DE L'ASSISTANCE PUBLIQUE
De nombreux collègues évoquant parfois les difficultés qu'ils rencontrent dans leurs recherches du fait d'un ancêtre venant de l'Assistance Publique, nous nous sommes adressés, pour faire le point sur cette lancinante question à l'Association pour le Droit des Pupilles de l'Etat à leurs Origines (DPEO), 67 avenue Carnot - 91600 SAVIGNY SUR ORGE.
Avec la plus grande gentillesse, Madame BLAIN, nous a transmis le texte d'une "note de service n° 4" du 10 décembre 1980, émanant du Bureau FE 3 du Ministère de la Santé et de la Sécurité Sociale, adressée pour exécution aux Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales, dont je reprend les dispositions :
"Quant au fond la réponse
à donner varie selon les cas.
Trois Hypothèses peuvent se présenter :
1° - Le service ne dispose pas des informations demandées.
C'est essentiellement le cas des pupilles dont la filiation n'était pas
établie ou était inconnue ou de ceux qui furent confiés
au service par des personnes qui ignoraient leurs antécédents familiaux.
Si telle est la situation il suffit de l'expliquer aux intéressés.
2° - Les informations concernant la filiation ne sont pas couvertes par le
secret.
Il peut s'agir :
- des enfants expressément abandonnés par leurs parents sans demande
de secret.
- des orphelins
- des enfants immatriculés comme pupilles à la suite d'une déchéance
d'autorité parentale ou d'une déclaration judiciaire d'abandon.
Il conviendra alors de fournir ces informations aux intéressés
et de leur indiquer les services de l'état civil compétents pour
leur délivrer copies ou extraits d'actes d'état civil.
J'ajoute que dans aucune de ces hypothèses, la législation ne prévoit
que doit être établi un certificat d'origine ou un acte de naissance
provisoire.. (...).
3° - Le service détient les informations mais celles-ci sont couvertes
par la règle du secret.
Il s'agit de l'hypothèse prévue à l'article 55-5° du
Code de la Famille et de l'Aide Sociale : la personne qui a confié l'enfant
au service a expressément demandé que l'état civil de cet
enfant reste secret.
Dans ce cas et dans ce cas seulement (souligné par nous) les informations
contenues dans le dossier ne pourront jamais être divulguées par
l'Administration...".
Il résulte de ce texte que la réponse à toute demande de renseignements ne devrait jamais être une fin de non-recevoir.
Il convient toutefois de préciser que les démarches auprès des D.D.A.S.S. doivent être effectuées par les pupilles eux-mêmes, ou bien s'il s'agit d'un aïeul, que le demandeur doit apporter la preuve de sa filiation directe au moyen de tous actes de naissance, décès etc..
Comme me l'indique Madame BLAIN, il va sans dire que si l'enfant a été déposé anonymement au bureau des abandons... On arrive rarement à un résultat.
Les collègues intéressés peuvent demander photocopie de la circulaire du 10 décembre 1980 au Secrétariat du Cercle.
Jean BEAUBESTRE.
LISTE DES PATRONYMES ETUDIES
dictionnaire
des patronymes |
Coltineurs, débardeurs : qui déchargent les marchandises ;
Rouleurs : qui roulent les tonneaux ;
Sabliers : qui extraient les sables du fond ;
Déchireurs : qui démolissent les bateaux hors d'usage ;
Tafouilleux : sorte de chiffonniers de la Seine qui scrutent le fleuve et vont y repêcher la bûche arrachée au train de bois ou la pièce de linge emportée du lavoir ;
Carapats : qui pataugent dans l'eau à longueur de journée s'offrant à rendre de menus services aux marins ;
Maître de pont ou Avaleurs de nefs : qui "avalent " les bateaux (les font descendre en aval)
Jean DEBEST
Agrichon : Surnom donné aux charpentier sédentaire par opposition aux charpentiers "passants".
Bons-Enfants : Compagnons charpentiers.
Coterie : Compagnon tailleur de pierres, puis par extension, couvreur et plâtrier, maçon, terrassier et scieurs de long.
Prévôté : Juridiction dans laquelle sont instruits les procès entre les habitants (non privilégiés).
Procureur fiscal : officier exerçant le ministère public auprès des justices seigneuriales.
Messiers : Gardes-champêtres à titre temporaire.
Champart : Part de la récolte destinée au seigneur.
Le 5 février 1757 Pierre MOREAU, né en 1737 à Lye-en-Berry, le fils cadet d'Hilaire M. vigneron a Pointeau, hameau de Lye, va se marier à Couffi distant d'une lieu. Sa jeune femme Anne LAUMONIER est la fille aînée d'Anne BOURDIER et Georges LAUMONIER "Caillouteur" à Couffi.
Couffi est situé sur les coteaux de la vallée du Cher, côté Berry. Ces terrains de l'époque secondaire sont constitués dans leur partie supérieure de craie-tuffeau qui renferme les rognons de silex blond appelés "chailloux" par les caillouteurs. Ces rognons se rencontrent à plus de vingt mètres de profondeur dans la région de Couffi. Très recherchée par les caillouteurs les plus habiles. Cette matière première était considérée comme la seule valable pour la fabrication des pierres à fusil (1) à laquelle la vie des caillouteurs est intimement liée.
La profession de "caillouteur" apparaît dans les actes dés 1643, mais elle est sûrement encore plus ancienne. Située au plus bas de l'échelle sociale, cette profession disparaît peu à peu des registres d'état-civil, remplacée par celle de laboureur, plus prestigieuse, ce dernier titre étant revendiqué par les possesseurs d'une chaumière avec terre attenante même s'ils n'avaient aucun moyen de labour. Par contre, les caillouteurs sont mieux considérés à partir de 1840, parce que fournisseurs de l'armée pour la taille de la pierre à fusil. Louant leur droit de fouille aux propriétaires de terrains, les caillouteurs travaillaient par équipe dont le nombre de participants correspondait à l'importance de la mine. En réalité ce travail s'identifiait davantage à celui des taupes qu'à celui de nos mineurs contemporains : peu ou pas d'étais, éclairés à la bougie, ils s'aidaient de leurs mains pour sortir les cailloux et travaillaient la plupart du temps horizontalement ou à genoux quand l'espace déblayé le permettait.
Au cours des années, malgré toutes les dispositions prises pour améliorer la vie misérable des caillouteurs de Couffi, les courtiers, les négociants continuèrent à rançonner ceux qui ne pouvaient sortir de leur état de servage. En définitive, loin de les enrichir, la taille de la pierre à fusil par les caillouteurs de Couffi, a contribué à les maintenir dans leur pauvreté, tandis que les marchands s'enrichissaient à leurs dépens.
(1) - On peut se procurer "L'Histoire de la Pierre a Fusil" auprès de son auteur M. Jean EMY, village de retraite, Luçay le Mâle, 36600 VALENCAY ; ouvrage unique en son genre, remarquable par la précision de ses nombreuses informations sur une industrie locale qui propagea, en son temps, le prestige du Berry bien au-delà de ses frontières.
Madeleine MOREAU-DENIS - n° 463
ENTRAIDE
Pour M. J.C. PERICARD -
n° 194
COUTIRIER 36 : St Lactencin 1769 - 1780
ROGER 36 : St Lactencin 1769 - 1780
Pour Mme MANCEAU - n°
177
ROMAINE/ROBINET-36 : Chatillon sur Indre 1872
Pour Mme DUBREUIL - n°
422
GUIDAULT/BOUTIN-36 : Pouligny Saint Pierre 1806
Mme POTTIER - n° 120
FILIERES
A l'attention de MM. LECOMTE,
n° 3 et 302.
Julien LECOMTE, °
Ca 1701 St Méloir des Ondes (35), 54 ans au recensement de 1755, + entre
1756 et 1761, arrivé à la Réunion après 1734, maître
tailleur en 1739.
P : Pierre LECOMTE, maitre charpentier
M : Jeanne LABBE
X 11.05.1739 - St Pierre Réunion f° 170, CM 09.05.1739 par LESPORT,
ADR n° 38 cote provisoire, avec Marie BOYER (1712 - ?).
Source : RICQUEBOURG, dictionnaire général des familles de l'Ile
Bourbon.
M. J.M. LEMERLE - n° 128.
A l'attention de M. GALLOT
- n° 75
Marie Virginie HAUET,
+ entre 1862 et 1865, épouse avant 1835 (probablement à Tracy le
Mont, 60) Joseph Stanislas DUFAY, boulanger (1804 - 1865), dont postérité.
Le couple demeure à PARIS : 148 rue du Faubourg Saint Denis de 1838 à
1847 au moins, 139 rue du Faubourg Saint Denis (1861) puis 55 boulevard de Sèvres.
A l'attention de M. GASTINE
- n° 168
D'après ses
renseignements, il semble qu'il soit arrêté sur les patronymes BARATTE
en 1827 dans l'Orne, FLEURY en 1797 à l'Aigle (61).
Le patronyme BARATTE (signifiant : trompeur, cf. "baratin") est très
répandu dans le Nord. J'ai certains ancêtres de ce nom à
Carvin, Wattignies, et des homonymes à Raimbancourt, Douai, Chéreng...
Quant à FLEURY, j'ai partiellement étudié une famille ancestrale
de ce nom au 18éme siècle sur les paroisses de Villepreux, Chavenay,
St Nom la Breteche (à l'ouest de Versailles).
Peut-être un indice ?.
A l'attention de Mme PAU
SAINT MARTIN - n° 173
LEGER : une famille
LEGER au début du 18ème siècle à Plaisir, répandue
plus tard en direction de Versailles.
HURET : noter une famille,
assez nombreuse, à Cernay La Ville (78) aux 18ème et l9éme
siècles.
M. Claude CAGNASSO - n° 109.
A l'attention de M. SAGOT
- n° 214
SAGOT Gabrielle, couturière,
décédée le 20.02.1858 à 4 Heures, dans l'Etablissement
Coural, chemin de Nazareth à Montpellier, âgée de 24 ans,
née à Lyon, domiciliée à Montpellier, fille naturelle,
sans autres renseignements.
A l'attention de Mme HERMET
- n° 397
HERMET Jean, décédé
le 11.08.1856 - Montpellier
HERMET Achille, décédé le 26.09.1859 - Montpellier
HERMET Jean Alphonse, décédé le 31.10.1859 - Montpellier.
M. Thierry VIALA - n° 222
A l'attention de Mlle Alberte
CROUIN - n° 503
Relevé sur revue
de l'Avranchin, n° 308, liste officielle en date du 25 thermidor au 13 :
- HEDOUIN Adolphe Claude, docteur en médecine domicilié à
Pontorson, date de réception 14 pluviose an 10 à Paris ;
- COUPARD Quentin Julien, maître en chirurgie, domicilié à
Avranches, date de réception 14.03.1780 à Avranches ;
- COUPARD Pierre Ambroise, docteur en médecine domicilié à
Avranches, date de réception 8 germinal au 13 à Paris ;
- COUPARD Jacques Julien Jean, pharmacien, domicilié à Avranches,
date de réception 27 ventose au 5 à Vire.
Dans le n° 304 de la même revue :
- LE CHEVALIER figure sur une liste d'aveux à Pontorson pour une maison
et un quart de terre, marié à Bastienne de la Noë, fils de
Bertrand LE CHEVALIER et de Julienne ADAM ;
- LE CHEVALIER Vincent, pour une maison et un quart de terre, le même certainement,
sieur de la Patraye et neveu de Dom Pierre LE CHEVALIER célérier
du Mont (dès 08.10.1574).
Mme BODIOT - n° 56.
Recherches dans le département
de la Manche
Je tiens à la
disposition des adhérents que cela concernerait la liste du corps médical
de l'arrondissement d'Avranches (médecins, chirurgiens, pharmaciens) ;
établie en date du 25 thermidor an 14 (loi du 19 ventose an 2 et du 21
germinal an 2 ).
Mme BODIOT - n° 56.
BIBLIOTHEQUE
Bulletins reçus des associations généalogiques
C.G. Iles
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Autres revues
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revue Française de Généalogie : n° 18 et 19 Héraldique et Généalogie : Janvier - Février 1982, Mars - Avril 1982. |
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Population et Sociétés : | n° 155
- Le recensement de la population. n° 156 - La Population de la France avant le recensement de 1982 n° 157 - Les âges de la vie |
Nouveaux livres
Christian LEVI-ALVARES : "Quatre siècles d'ascendance protestante" - Les 512 quartiers de Micheline BRUNETON. Des origines géographiques variées mais principalement Genève et le Languedoc, l'Ile de France et la Picardie.
Jean-Louis BEAUCARNOT : "Comment retrouver vos origines". Réimpression en livre de poche de "Chasseur d'ancêtres".
Une famille savoyarde à
l'époque de la Révolution. La famille RUBBELIN de Rumilly.
QUESTIONS
247 - AZEMBERG
- Recherche tout renseignement (baptême, mariage, décès)
sur :
- François AZEMBERG, horloger, âgé de 26 ans en 1833, fils
de Pierre AZEMBERG et de Florence Joseph BOUCLY, vraisemblablement à VALENCIENNES
(59) - ascendance et descendance ;
- Marie AZEMBERG ; 26.07.1830, fille de Stanislas AZEMBERG, ainsi que la descendance.
Mme HUYGHE - n° 466.
248 - BARTIER/JOUVE - Recherche date exacte et lieu de décès de BARTIER ou BARTHIE Marie Anne ° 08.12.1821 Chateauneuf de Randon (48). Le décès se situerait entre le 09.12.1874 et le 26.01.1883.
Mme Yvonne CABRIEL - n° 557.
249 - BELLIARD - Recherche tous renseignements concernant Joseph BELLIARD ayant quitté son village natal du Pas-de-Calais aux environ de 1810 pour se rendre à Flesingues (département des Bouches de l'Escaut).
Melle Michèle PRUVOST - n° 456.
250 - BERTHET (Autres orthographes possibles). Recherche tous renseignements sur BERTHET ° 1839/1865 Angers (49). Vivait à Vierzon (18) ca 1886, à Bourges(18) et Montlucon (03) en 1887.
M. Jacques CAJAT - n° 441.
251 - BIARD/FARNAY - Recherche ascendance de BIARD Auguste ° 24.04.1843; Pontlieue (72), + 25.11.1901 St Mars la Brière (72), x 25.09.1869 St Mars la Brière à FARNAY Claire ° ca 1848 ?
Mme F. PINARD - n° 384.
252 - BOULAY/BOUGUEREAU - Recherche ascendance de BOULAY Jacques ° 02.09.1853 St Célerin (72) ; X 12.04.1875 Lombron (72) à BOUGUEREAU Florentine ° 30.07.1854 Courceboeufs (72).
Mme Françoise PINARD - n° 384.
253 - BOURBONNAIS - Recherche informations sur descendance Léopold BOUBONNAIS + 28.03.1964, X 14.06.1903 Mathilde MOUZAY Choussy (41) ; il a vécu à Villeneuve sur Lot (47) où il est inhumé; et descendance Charlotte Julia BOURBONNAIS, XII Jean FARINEAU + 1937 Bléré (37).
Mme Madeleine MOREAU-DENIS - n° 463.
254 - BUJAUD/BUZEAU - d'après
mes recherches, il apparaît que Gabriel BUJAUD ° 01.01.1758 et Aubin
BUJAUD ° 31.07.1767 Gironneix Commune d'Angoisse (24) sont frères
et ont pour père et mère Aubin BUJAUD et Anne ROUFFIE, leurs témoins
venant du bourg de Sarrazac (24).
Dans l'acte de mariage d'Aubin BUJAUD le 09.09.1826, on mentionne parfaitement
même lieu et même date que ci-dessus, sauf que ce Aubin est bien
le fils d'Aubin BUZEAU (+ 25.09.1784 à 70 ans, Puybartaley commune de
Sarlande) et d'inne COSTE (+ 06.01.1795 à 70 ans, La chénerie commune
d'Angoisse).
Lequel, parmi l'un de mes collègues de la Dordogne et travaillant aux
A.D. de Périgueux pourrait éclaircir ce mystère, voire me
suggérer diverses propositions à cet égard ? Qu'il en soit
félicité.
Rien trouvé dans les tables des absences pour succession ou décès
(référence 912 et 915 II C).
M. J. Paul BUGEAUD - n° 125.
255 - COADER - Recherche tous renseignements sur la patronyme COADER, originaire du Finistère (La Pointe du Raz). Des COADER se trouvent peut être ailleurs en France ?
M. Hervé PANIER -n ° 573.
256 - DAMIENS - Recherche tous renseignements sur Georgette Marie DAMIENS ca 1890 région Nord-Pas de Calais. Homonymes région Nord se mettre en rapport.
M. Georges DAMIENS - n° 504.
257 - DOTTE - Je m'appelle
DOTTE par mon mariage et la famille de mon mari était originaire du Doubs.
Ayant déjà fait quelques recherches, on a supposé qu'on
descendait des Suisses.
Quelqu'un peut-il répondre à cette question ?
Mme DOTTE - n° 612
258 - HERLAUT - Qui pourrait me dire d'où venait Antoine Joseph HERLAUD (ou HERLAUT), ° 1742 de Etienne et de Michèle DUPAS, X 17.09.1776 Féchain (59) à Robertine BOULANGER ? Recherches vaines à Féchain où la famille HERLAUT ne figure pas avant 1776. Où faut-il chercher ? Quelqu'un a-t-il déjà rencontré le patronyme HERLAUT ?
Mme Renée HERLAUT - n° 501
259 - HUYGHE - Recherche
tout renseignement (baptême, mariage, décès et la descendance
de :
- Théophile HUYGHE, ° 01.09.1865 Watou (Belgique)
- Pétrus HUYGHE, ° 21.05.1867 Watou (Belgique)
- Marie HUYGHE, ° 02.03.1871 Watou (Belgique)
- Auguste HUYGHE, ° 02.12.1872 Watou (Belgique)
- Camille HUYGHE, ° 29.03.1875 Watou (Belgique)
- René HUYGHE, ° 17.04.1877 Watou (Belgique)
Leur père s'appelait François, ° 04.02.1843 Watou, et leur
mère Rosalie WAGEMAKER. Ils ont eu d'autres enfants. J'aurais voulu connaître
leur date de naissance et leur descendance.
Mme HUYGHE - n° 466.
260 - LACROIX/GAUTHIER -
Recherche :
- date et lieu de décès de LACROIX Philibert Louis Joseph °
11 prairial an 4 (30.05.1796)Tonnerre (89) employé à la recette
municipale ;
- date et lieu de son mariage avec Caroline GAUTHIER (ou GAUTIER), 26 ou 27 ans,
avant 1821 (naissance d'un fils à Tonnerre le 05.06.1821) née sans
doute à Lons le Saunier (39) ou (moins sûr) à Besançon
(25). A Tonnerre, aucune trace du mariage ou du décès ni de l'un
ni de l'autre.
Mme Colette SCHLOSSER - n° 455.
261 - LAMANDE - Recherche tous renseignement sur le patronyme LAMANDE originaire du Finistère (Tourch, Elliant).
M. Hervé PANIER - n° 573.
262 - LAVERLOCHERE - Recherche
° X + mon 128 Benoit L ° ca 1710 Diemoz (38), ° X + son père
Daniel ° ca 1679 Diemoz.
Recherche ascendance Jean Nicolas ou Léon Nicolas L ° 04 ou 06.1811
ou 1812 St Georges d'Espéranche (38) + 04.10.1884 au Canada.
M. François LAVERLOCHERE n° 382.
263 - LE ROUX - Toutes familles
bretonnes
Issue d'une famille LE ROUX de Quintin (22), je viens de trouver au cimetière
communal de St Denis de Pin (Saintonge) les tombeaux des Marquis LE ROUX DE BRETAGNE
alliés aux JOLY d'AUSSY et aux NORMAND D'AUTHON. Ce qui m'intrigue, c'est
que les NORMAND D'AUTHON seraient issus des Comtes et Marquis (bretons) de Quintin
et de Plaintel !
Recherches et résultats attendus.
Mme Annie MATTRAT-CHANDEMERLE n° 86.
264 - MATRAT ou MATTRAT
- Limousin, Saintonge, Aunis etc...
Que peut-on savoir sur ces familles que l'on retrouve à Périgueux,
St Denis du Pin, Voissay, La Tremblade, et même à Nantes (branche
issue d'un frère de mon arrière- Grand-Pére paternel Pierre
MATRAT + Puy du Lac 17 en 1937), et au Maroc ?
M. Jean-Pierre MATTRAT n° 25.
265 - PERICARD - Recherche tout renseignement sur le patronyme PERICARD, en France comme à l'étranger. Autres orthographes possibles : PERICART, PERRICARD, PELICARD, PERIQUART.
M. Jean-Claude PERICARD n° 194.
266 - PETIT - Recherche tous renseignements concernant Louis Augustin Joseph PETIT, né dans le Pas-de-Calais et ayant vécu à Sens (89) de 1879 à 1884.
Melle Michèle PRUVOST n° 456.
267 - PIAT - Recherche informations
concernant Simon PIAT, tisserand à Choussy (41), ° ca 1723 lieu non
localisé, X ca 1756 Magdelaine CLOSSET ° 04.03.1728 Choussy de Jean
CLOSSET et Marie RACINE. 5 enfants répertoriés :
. Anne ° 1762 X François VALLIERES 1786 d'ou Anne ° 1793 + 1823
;
. Marie-Anne ° 1767 X Michel MOREAU (descendance connue) ;
. Etienne ° 1764 X Marie JANVIER Veuve VAILLANT d'où Jean + 1788 ;
. Simon ° Ca 1756 + 1829 Choussy ;
. Magdeleine-Marguerite + 1759 Choussy.
Mme Madeleine MOREAU-DENIS n° 463.
268 - SALAGE/CAIZERGUES
- Recherche tous renseignements sur ces deux ascendants (°,X,+) :
SALAGE François, époux de CAIZERGUES Marie Adélaide. Seules
indications connues, ils sont déclarés pére et mére
de SALAGE Anne-Eliza ° 03.12.1846 Grabels (34).
Recherches vaines sur Grabels (34) et Montpellier (34).
M. Thierry VIALA - n° 222.
269 - SULFOUR/SEZILLE - Le 20.04.1733 était baptisé à GRANDRU (60) SULFOUR Louis X THIESSET Marie Louise à Rimbercourt paroisse de Crisolles (60). Il était fils de SULFOURT Louis et de SEZILLE Marguerite. Recherche actes de baptême de ces deux dernières personnes.
M. Christian SULFOURT - n° 362.
270 - TERRAY - Joseph Marie
TERRAY (l'Abbé), contrôleur général des Finances,
° 1715 Boen (42), + 1778 Paris.
Recherche renseignements sur la famille : ascendants, descendants.
Existe-t-il une documentation sur sa généalogie ?
M. Jacques CAJAT - n° 441.
271 - TORLOTER ou LE TOL(L)OTER
- Recherche personnes connaissant ou ayant connu le patronyme TORLOTER ou LE
TOL(L)OTER, toutes périodes, toutes régions.
Dans la même commune, Cléguerec (56) mon arrière grand-père
se marie le 03.07.1862 sous le nom de LE TOLOTER (Pierre) porté par ses
aïeux, et mon grand-père né le 05.o2.1885 est porté
sous le nom de TORLOTER. L'acte de décès de son père le
06.12.1914 porte bien le nom de TORLOTER Pierre.
Quelqu'un connait-il une explication pour la suppression de l'article et l'introduction
de la lettre R ?
Merci.
Mme Annie BAUDRIT née TORLOTER n° 42.
272 - VILLANEAU ou VILLANNEAU - Sepvret (79), St Denis du Pin (17) Famille calviniste du Poitou / 1788 apparue vers 1910 à St Denis du Pin, près de St Jean d'Angély (17). Tous renseignements bienvenus, mon mari est issu par les femmes de cette famille.
Mme Annie MATTRAT-CHANDEMERLE n° 86.
273 - TRANSMISSION DE LA
CHARGE DE SERGENT
Au XVIIème siècle, la charge de sergent (Michel GAYAULT, sergent
en 1676 au Duché Pairie de St Aignan en Berry) était-elle transmise
par héritage ou tout autre moyen de transmission (achat, élection,
engagement etc...) ?
Etait-il possible qu'un individu chargé de ce rôle finisse ses jours
laboureur ?
Mme Madeleine MOREAU-DENIS n° 463.
REPONSES
68 - DAILLY et D'AILLY
Source : Répertoire des noms de famille du Pas de Calais en 1820 de R.
Berger ; P Bougard ; R Boyenval
Arrondissement d'Arras |
Arrondissement
de Montreuil - Montreuil (10) - Bernieulles - Embry (6) - Saint Josse (3) - Lebiez - Ruisseauville (2) - Campagne les Hesdin (4) - Colline Beaumont (2) - Tigny Noyelle (5) Arrondissement de Boulogne/mer - Boulogne - Audinghen - Audresselles (6) - Outreau (2) - Dannes (3) |
Répertoire des noms de famille de la Somme en 1849
Arrondissement d'Amiens |
Arrondissement
de Montdidier - Vrely Arrondissement de Péronne - Mesnil Martinsart - Marcourt - Chuignolles Arrondissement de Doullens - Doullens (4) - Barly (7) - Lucheux - Antheux (2) - Authieule - Marieux - Saint Léger les Domart (3) - Berteaucourt lès Dames (3) - Naours |
NOTA : Les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre de familles dans chaque localité.
218 - CONSANGUINITE
L'église a de tous temps, considéré que certains obstacles
s'opposaient au mariage. Il en est ainsi notamment de la consanguinité,
des affinités, de la réception des ordres majeurs, des vux
monastiques etc...
En vertu des dispositions canoniques, la consanguinité se calcule en degré
: la parenté entre frères et surs constitue le 1er degré,
entre leurs enfants (cousins germains) le 2ème degré, entre leurs
petits-enfants (cousins issus de germains) le 3éme degré, entre
leurs arrière-petit-enfants (cousins au 8ème degré) le 4ème
degré, entre leurs arrière-arrière-petits-enfants (cousins
au 10ème degré) le 5ème degré de consanguinité
et ainsi de suite.
Jusqu'au 4ème degré inclus une dispense épiscopale était
nécessaire avant la Révolution pour pouvoir se marier entre cousins.
Les affinités prohibitives consistaient dans le mariage d'un veuf avec
sa belle-soeur, d'un parrain avec sa filleule ou la mère de celle-ci et
vice-versa. Là encore une dispense permettait de passer outre.
Des dispenses existaient également : le second et troisième bans
de publications de mariage en temps prohibés (Avent et Carême ),
etc...
Certaines de ces prohibitions ont été reprises par le Code Civil
(articles 161 ; 162 ; 163) qui prévoit également dans certains
cas une dispense du Président de la République (article 164).
M. BEAUBESTRE - n° 20
219 - REGISTRES
Sous l'Ancien Régime, la tenue des registres paroissiaux découlait
d'Ordonnances Royales (Villers Coteret 1539 - Blois 1579 etc...).
En vertu de ces Ordonnances les registres devaient à la fin de l'année
être déposés au Greffe du Bailliage ou de la Sénéchaussée,
ce qui ne fut pas toujours fait.
De nos jours, l'état civil est régit exclusivement par les dispositions
du Code Civil, tandis que les registre paroissiaux tenus postérieurement
à la Révolution par les autorités ecclésiastiques
ne valent qu'auprès de celles-ci et sont dénués de toute
valeur juridique.
M. BEAUBESTRE - n° 20.
231 - GOUYETTE/MERCIER
Victor GOUYETTE X 17.11.1872 PLEMY (22) Reine MERCIER dont :
- Reine, Marie, ° 02.02.1874 - PLEMY
- Victor, Pierret Marie, ° 30.05.1876 - PLEMY
+ 04 .01.1955 PARIS 20éme, X 10.10.1905 - PLEMY, Adéle,Marie, Joseph
MARTIN.
M. Michel DAVY - n° 457
235 - VIGNERONS
Les premiers crus renommés en Gaule, furent ceux du Languedoc et des Côtes-du-Rhône.
La réputation des bordeaux et bourgognes ne s'établit qu'au Moyen-Age.
Mais dès la fin de l'Empire romain, il y avait des vignes même dans
la Limagne d'Auvergne et sur les bords de la Moselle.
On ne buvait guère de vin en dehors des pays où on le récoltait,
mais la culture de la vigne s'étendait à des régions où
elle a disparu depuis, parce que le raisin y mûrissait mal comme en Artois,
dans le Nord de l'Ile de France, la Vallée de l'Eure, la haute vallée
de la Durance.
Avec l'essor des communications ferroviaires, la facilité des échanges
commerciaux rendant inutile la protection de petits vins trop verts dont la consommation
locale ne voulait plus, le reflux de la viticulture se poursuit dans les régions
marginales où il s'était déjà amorcé avant
1850.
Au nord d'une ligne Le Havre-Orléans-Besançon, la superficie plantée
diminue de 45.000 ha. Les grands régions viticoles, elles, continuent
leur expansion ainsi que les vignobles faiblement ou non atteints par l'invasion
phylloxérique, ceci jusqu'aux années 1870 où la viticulture
atteint son apogée.
Sources : 1 - "Le Village et le Paysan de France" - A. DAUZAT.
2
- "Histoire de la France Rurale" Tome 3 - WALLON et DUBY.
Mme Madeleine MOREAU-DENIS -
LES ARCHIVES DEPARTEMENTALES
38 - Isère - 2
boulevard des Adieux 38000 GRENOBLE (76) 54.37.81
- du lundi au vendredi de 9 H. à 12 H. et de 13 H. à 18 H.
- le samedi de 9 H. à 12 H.
- Fermeture annuelle du ler au 15 Juillet.
- Photocopie des minutes notariales pas de photocopie de documents conservés
en registre.
- Réponse sous quinzaine.
- Pas de recherche
- Les registres d'état civil sont tous déposés pas de microfilmage.
Pierre PLUCHOT
47 - Lot et Garonne -
3 Place de Verdun 47000 AGEN
- Heures : du lundi au Vendredi de 8 H. à 12 H. et de 14 H. à
18 H.
- Pas de fermeture annuelle.
- Délivre jusqu'à cinq copies par an et par correspondant ; préciser
commune et date de l'acte, pour les petites localités le millésime
suffit.
24 - Dordogne - 2 place Hoche 24000 PERIGUEUX
- Heures : du lundi au vendredi de 9 H. à 11 H. 30 et de 14 H. à
18 H.
- Fermeture du 1er au 15 Juillet
- Ne délivre aucune copie par correspondance.
Lucien LESCOU.
88 - Vosges - 4 rue de
la Préfecture Case officielle 586 - 88021 EPINAL CEDEX
- Heures : du lundi au vendredi de 9 H. à 12 H. et de 14 H. à
17. 45.
- Fermeture annuelle : du 1er au 15 Juillet.
- Photocopies : ?
- Le service n'accepte pas de faire de recherches (trop de demandes et faible
effectif en personnel)
- La réponse est rapide (moins d'une semaine) mais négative. -
- Les registres sont en grande partie versés.
- Observations : Personnel très aimable et rendant même quelques
petits services (déchiffrer des anciens registres).
54 - Meurthe et Moselle
- 3 rue Henri Basin - 54000 NANCY
- Heures : du lundi au vendredi de 8 H. 30 à 11 H. 30 et de 14 H.
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- Fermeture annuelle : ?
- Photocopies
- Le service effectue des recherches.
- Délai de réponses : plus de quinze jours.
Joelle PIERRE.
02 - Aisne - rue Fernand
Christ - 02000 LAON - (23) 23.34.66
- Ouverture au public : de 9 H. à 17 H. 30 tous les jours sauf samedi,
dimanche et fêtes.
- Fermeture annuelle : première quinzaine de juin.
- Ne font plus aucune photocopie à "caractère généalogique"
- Aucune recherche par correspondance.
- Les registres d'état civil et les cahier paroissiaux sont tous déposés.
- Série B - cours et juridiction avant 1790 - une des plus riche série.
- Série C - Administration provinciale avant 1790 - une source très
intéressante : l'enregistrement des actes (avec parfois des tables abécédaires).
Marc LOCQUENEUX