Bulletin n° 11 - avril 1982 - 2/1982
LE MOT DU PRESIDENT
A l'issue de
l'Assemblée Générale du 16 janvier dernier, le Conseil d'administration
s'est réuni pour élire le nouveau bureau. Monsieur Paul MARTIN,
Président fondateur du Cercle ne souhaitant pas être renouvelé
dans sa fonction, J'ai été sollicité pour le remplacer au
poste de Président. C'est chose faite.
Pour avoir voulu et créé notre Cercle, pour avoir présidé
à son lancement et à son développement, M. Paul MARTIN mérite
nos chaleureux remerciements et devient tout naturellement notre Président
d'honneur.
Mais au-delà de ce changement, c'est toujours une équipe qui, jour
après jour, bulletin après bulletin, tente de réunir et
d'intéresser le plus grand nombre à cette passion qu`est la généalogie.
Nous essayerons, comme par le passé, de tenir compte de vos remarques,
suggestions et critiques, pour ameliorer le bulletin dans sa présentation
et son contenu. Et vos articles, surtout s'ils sont de fond, seront les bienvenus.
Enfin, patience pour vos listes de patronymes et merci de répondre aux
questions !
Améliorer le bulletin mais aussi améliorer les relations entre
adhérents. Et je voudrais insister particulièrement sur les possibilités
d'entraide qu'offre un Cercle à audience nationale comme le nôtre.
La pratique de l'entraide, au-delà des conseils de recherche, est le but
premier du Cercle. Je vous invite donc à la favoriser car si elle permet
de faire avancer" elle peut aussi faire naître des liens d'amitié.
Je voudrais donc que chacun se sente concerné et participe activement
à la vie et à l'épanouissement du Cercle. Aussi, je vous
propose de nous adresser des projets de dessin pour illustrer la couverture du
bulletin, dessins associant généalogie et PTT. A vos crayons !
Enfin, soyez tous assurés que le secrétariat, les rédacteurs
du Bulletin et moi-même sommes à votre écoute et à
votre disposition. Et je vous souhaite de la patience, de la persévérance
et de la chance dans vos recherches.
Généalogiquement vôtre.
Gaston SAGOT
I - INFORMATIONS GENERALES
1.1 - Associations
Généalogiques
Le Cercle Généalogique de l'Est Parisien, signalé dans
notre Bulletin n° 9, a procédé à sa dissolution et vient
de se fédérer au CEGHIF (Cercle d'études généalogiques
et héraldiques de l'Ile-de-France - 46, route de Croissy - 78110 Le Vésinet).
1.2 - Actes
en flamand
Nous recherchons des adhérents qui pourraient venir en aide à
certains Collègues pour traduire ou faire traduire des actes d'état
civil en flamand. Faire offre au secrétariat.
1.3 - Recherches
au Grand-Duché de Luxembourg
Les Archives de l'Etat du Grand-Duché du Luxembourg ne se chargent
pas des recherches généalogiques. Les archives de l'état
civil sont conservées aux chefs-lieux des communes où il faut demander
les actes.
Communiqué par M. BERTAUD N° 265
1.4 - Livrets
ouvriers
M. CHAUVEL., n° 277, nous signale l'existence de livrets ouvriers ou
livrets d'ouvriers crées puis supprimés sous des régimes
divers, avant et après la Révolution de 1789. Ils ont été
peu utilisés, mais constituent de véritables passeports, avec tous
éléments d'identité. Qui peut nous fournir un exemple ?
1.5 - Congrès
National de Généalogie du Québec
Le Congrès national de généalogie du Québec
s'est tenu du 9 au 12 octobre 1981. Plusieurs thèmes ont été
abordés, en particulier l'histoire comparée des populations québecqu
oise etfrançaise, les transformations de noms.
Société de généalogie du Québec
Case Postale n° 2234
Quebec G IK 7N8
CANADA
1.6 - Recherches
en Suisse
Une adresse à noter :
Office du Patrimoine historique
Hôtel des Halles
Case postale 28
29000 Porrentruy
SUISSE
Les recherches sur les branches catholiques sont plus faciles que sur les branches
protestantes.
Communiqué par M. ANDRE N° 383
1.7 - Paléographie
Le Président de "Loiret généalogique" donne
des cours de paléographie aux généalogistes le 3éme
samedi de chaque mois. Pour renseignements, contacter M. GALLIOT, n° 16,
notre délégué régional de la région Centre.
OFFRE
M. Hubert CABASSUT, n° 424, offre d'effectuer des recherches dans la circonscription d'Aix-en-Provence (13), ainsi que dans les localités avoisinantes.
Mme AUFFRET, n° 412, offre d'effectuer des recherches à Blois.
II - COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE
Le samedi 16 janvier 1982 s'est tenue la troisième assemblée générale du Cercle Généalogique des PTT. A 9 H 00, Monsieur Paul MARTIN ouvre l'assemblée en souhaitant la bienvenue aux généalogistes présents (une soixantaine de membres du Cercle). En cours de séance, Monsieur Jacques AMEIL, Président de la Fédération et Monsieur Gildas BERNARD, Inspecteur Général des Archives de France, nous ferons l'honneur de leur présence.
Après avoir énoncé l'ordre du jour, le président donne la parole à Monsieur LOCQUENEUX qui fait le rapport moral. Il signale que le Cercle vient d'enregistrer sa 550ème adhésion. En 1981, 55 membres n'ont pas renouvelé leur cotisation.
Monsieur LECOMTE
poursuit par le rapport financier.
L'assemblée approuve les deux rapports.
ENTRAIDE
Monsieur SAGOT donne les résultats obtenus grâce à son fichier
d'entraide, mis en place à l'aide des questionnaires, système qui
avait été lancé par M. BEAUBESTRE. Il n'a eu. jusqu'à
présent, qu'une vingtaine de demandes d'entraide et souhaite être
consulté plus souvent.
RAPPORTS DES
DELEGUES REGIONAUX
- Monsieur DESLANDES confirme la bonne implantation du CGPTT en Bretagne. Des
réunions ont lieu tous les mois. Il signale qu'un généalogiste
est en train de dresser des tables alphabétiques de tous les mariages
pour chaque commune de l'Ille-et-Vilaine de 1710 à 1792. Ces tables sont
consultables aux Archives Départementales et sont classées avec
les tables décennales.
- Monsieur BEAUSESTRE qui n'est installé à Toulouse que depuis
quelques mois, est en train de prendre contact avec les différentes directions
des Postes et Télécommunications de la région.
- Monsieur SAGOT indique qu'à Paris 35 personnes, en moyenne, assistent
aux réunions mensuelles.
- Monsieur GALLIOT anime les réunions dans la région d'Orléans.
- A Nîmes viennent de se tenir les premières réunions qui
ont regroupé autour de Monsieur LEMERLE, une dizaine de personnes.
L'Assemblée souhaite que d'autres délégations régionales
soient créées, notamment dans la région de Marseille et
de Toulon qui compte une trentaine d'adhérents.
ELECTION DU
CONSEIL D'ADMINISTRATION
6 postes à pourvoir. Sont élus :
Mlle | MAUGER |
MM. | BEAUBESTRE |
DESLANDES | |
REAUX | |
RIGAUD |
INFORMATIQUE
Mlle MICHON a fait le point sur le projet de gestion informatique des listes
de patronymes. Le programme est en cours de mise au point. Elle a proposé
de l'appeler programme RE-FA-RE-DO (répertoire des familles dans leur
région d'origine).
QUESTIONS DIVERSES
Monsieur LEMERLE évoque le problème de l'éloignement des
délégations régionales et de l'impossibilité de consulter
la bibliothèque.
Pour tenir les provinciaux informés des rubriques se trouvant dans les
bulletins échangés avec les autres associations généalogiques,
la possibilité d'abonner les délégations régionales
à Héraldique et Généalogie va être étudiée,
la revue de presse de H et G pouvant résoudre ce problème.
La constitution d'un annuaire (du type CGO) est écartée. L'utilisation
de l'informatique et la mise en mémoire des listes de patronymes devrait
le remplacer.
Certains Collègues souhaitent voir figurer sur la liste des adhérents,
les départements dans lesquels chaque membre fait des recherches. Le fichier
d'entraide de Monsieur SAGOT permet de connaître ces renseignements.
INTERVENTION
DE M. AMEIL
Monsieur AMEIL, Président de la FSFGHS, signale qu'une bibliothèque
de la Fédération ouvrira le 1er février au 32, rue Boissonade
à Paris XIVe. Elle sera ouverte à tous les membres d'une association
généalogique possédant une carte de la Fédération
à jour (donc à tous les adhérents du CGPTT). on pourra y
consulter tous les bulletins de toutes les associations généalogiques.
INTERVENTION
DE M. BERNARD
Monsieur Gildas BERNARD, auteur du "Guide des recherches sur l'histoire
des familles" présente son ouvrage. Rappelons qu'il s'agit du meilleur
livre, pour tous les généalogistes qui ont dépassé
le stade des registres d'état civil et des cahiers paroissiaux. On y découvre
une foule de renseignements sur toutes les catégories d'archives. (Pour
se procurer ce livre, il faut s'adresser à : La Documentation Française
- 29/31, quai Voltaire - 75340 Paris Cedex 07).
Monsieur BERNARD explique pourquoi, malgré la loi, peu de notaires ont
déposé leurs minutes aux Archives départementales. Il s'agit
bien souvent d'un manque de place. Actuellement, la priorité est donnée
aux archives récentes. Il entre aujourd'hui dans un dépôt,
en dix ans, autant d'archives que tout ce qui avait été amassé
durant les siècles avant la Révolution.
MONSIEUR BEAUCARNOT
Monsieur Jean-Louis BEAUCARNOT a présenté son dernier livre "Drôles
d'ancêtres". Il s'agit d'un recueil d'histoires et d'anecdotes généalogiques.
Vous effectuez des recherches dans un département éloignéVous
ne pouvez vous déplacerUn collègue a peut-être offert de
vous aiderCONSULTER LE FICHIER ENTRAIDEPar correspondance :Monsieur Gaston SAGOT262,
rue de Belleville75020 Paris
Vous effectuez des recherches dans un
département éloigné. CONSULTER LE FICHIER ENTRAIDE Par correspondance |
III - BIBLIOTHEQUE
Bulletins reçus des associations généalogiques
Marche et
Limousin CEGRA (Rhéne-Alpes) Alsace Bourbonnais Franche-Comté Informations Généalogiques (Centre) STEMMA (Ile-de-France) Nord Provence Généalogie Normandie Ardennes Lorraine "A moi, Auvergne" Ouest Picardie Bourgogne Le Gonfanon (Auvergne) Nivernais - Morvan Languedoc Haute-Saône ARGO (Brive) |
n° 13 n° 27 - 28 n° 55 - 56 n 11 - 12 n° 7 - 8 n° 24 - 25 - 26 n° 10 - 11 n° 51 n° 495 à 540 n° 14 - 15 n° 7 n° 40 à 42 n° 17 - 18 n° 29- n° 32 n° 11 - 12 n° 1 n° 2 - 3 n° 12 n° 5 n° 15 |
Nous avons noté
Marche et Limousin
(n° 13) : Inventaire des registres paroissiaux et d'état civil de
la Creuse (de Champagnat à Jarnages)
CEGRA (n° 27) : Liste des monographies communales de Haute-Savoie (1888-1892)
Franche-Comté (n° 7) : Liste des patronymes relevés dans les
registres paroissiaux de Remoray (Doubs)
Informations généalogiques (n° 24) : Liste des familles étudiées
par les membres des associations généalogiques de la région
du Centre
Informations généalogiques (n° 26) : Table des noms cites dans
les n° 12 à 23
Nord Généalogie : Liste des patronymes contenus dans les numéros
42 à 47 de Nord Généalogie (Année 1980)
Autres revues
La Revue
Française de Généalogie n° 15 à 17 Héraldique et Généalogie - juillet-août 81 et novembre-décembre 81 |
|
Population et Sociétés : | n° 150
- Tous les pays du monde (statistiques) n° 151 - Garçons et filles a l'école n° 152 - La durée d'activité professionnelle no 153 - Le Congres international de la population à Manille n° 154 - Un milliard de chinois |
Le 31ème
recensement de la population Relevés notariaux - dossier n° 3 du Cercle Généalogique de Saône-et-Loire |
Nouveaux livres
Les Avant-mémoires
: Jean DELAY- Tomes 1 et 2
Archives du Nord : Marguerite YOURCENAR
IV - ARCHIVES DEPARTEMENTALES
45 - Loiret
- 6, rue d'Illiers - 45032 Orleans Cedex
du lundi au vendredi de 9 H à 12 H 30 et de 13 H 30 à 18 H
le samedi de 9 H à 12 H sauf en juillet et en août
Pas de fermeture annuelle
Photocopie
Aucune recherche
Les registres qui n'ont pas brûlé en 1940 y sont déposés
Microfilms du conservateur, consultables sur place
Observations : un grand coup de chapeau à ce dépôt qui a
su et sait être à la pointe du progrès :
- système pneumatique pour envoi des fiches de demande de communication
- système de surveillance par caméras video
- 6 lecteurs de microfilms dont 3 font des photocopies
D'autre part, le lecteur fait lui-même ses photocopies et on lui fait confiance
pour ne payer qu'à la sortie. Encore une fois, bravo !
46 - Lot
- 218, rue des Cadourques - 46000 Cahors
du lundi au vendredi de 9 H à 12 H et de 13 H 30 à 17 H 30
Fermé du 1er au 15 Juillet
Photocopie
Plus de recherches
Pour la 1ére fois, j'attends une réponse depuis le 1er juin
Registres en principe versés.
Pas de microfilms.
77 - Seine-et-Marne
- Préfecture - 77010 Melun
du lundi au samedi de 9 H à 17 H
Pas de fermeture annuelle
Photocopie
Pas de recherches
Réponse dans la semaine
Les registres sont tous déposés.
Microfilmage partiel.
78 - Yvelines
- Grandes Ecuries du Roi, avenue de Paris, 78000 Versailles
du lundi au vendredi de 9 H à 17 H 30
fermé du 1er au 15 Août
Photocopie
Recherches : ?
Réponse : ?
Les registres ne sont versés que depuis 1700. Ceux des XVIème et
XVIIème siècles sont tous en mairie.
Entièrement microfilmés.
Observation : A mon avis, le personnel n'apprécie pas trop les généalogistes...
62 - Pas-de-Calais
- Archives départementales, 1, rue du 19 mars 1962, Dainville, 62000 Arras
du lundi au vendredi de 9 H à 17 H sans interruption
pas de sortie de documents entre 12 H et 14 H
ouvert le samedi matin de 9 H à 12 H
pas de fermeture annuelle
photocopie
les recherches sont effectuées à partir de renseignements précis
(noms, dates, communes...)
Le délai moyen de réponse est de 15 jours environ
Les registres sont nombreux
Microfilms existants
Observations : un maximum est fait pour aider les généalogistes
dans leurs recherches. Le règlement des photocopies est effectué
lors de leur réception.
59 - Nord
- Direction des Services d'Archives, 22, rue Saint-Bernard, 59045 Lille Cedex
Du lundi au jeudi de 9 H à 12 H et de 13 H à 17 H 30
le vendredi de 9 H à 19 H et de 13 H à 16 30
Ouverture le samedi matin de 9 H à 12 H
Fermeture annuelle du 1er au 14 Juillet
Photocopie : pas de photocopie pour l'État Civil
Si vous habitez loin de Lille et si vos renseignements sont précis il
peut vous être envoyé des copies (3 au maximum)
Les recherches ne sont pas effectuées
Délai de réponse : 15 jours environ
Les registres sont nombreux
Microfilms existants
RECTIFICATIF
Dans le dernier numéro du bulletin, une erreur est apparue dans le prix
des photocopies.
Indre - Photocopie : 1 F 50 la page
Les prix évoluant souvent, il ne sera plus indiqué le coût
des photocopies. Il sera donné à titre indicatif, lorsque celui-ci
sera très élevé.
V - LISTES DE PATRONYMES
dictionnaire
des patronymes |
Chasse-Manée
ou Chasse-Maisnié
Forme picarde du privilège de Chassemanderie, autorisation pour un
meunier d'aller chercher le grain à domicile et de livrer la farine en
échange.
La "chasse-manée" est une espèce de courtier en grains.
Mais gare à celui qui "chassait" sur la banalité d'un
autre moulin !
Ce terme n'est pas rare. On le trouve très souvent dans les documents
anciens de notre région.
M. A. MABILLE n° 393
Chasse-Marée
Voiturier qui apporte la marée.
Mme BOURDARIE
n° 161
THOMSEN n° 104
Audiencier-Greffier
En plus du travail de greffier, le travail de l'audiencier était
celui d'un huissier chargé d'appeler les causes, cumul qui se comprend
dans une petite ville.
Mme THOMSEN n° 104
Droits des
femmes
Certains chercheurs ont pu s'étonner de ne jamais voir dans les registres
d'état civil déposés aux Archives (antérieurs à
1885) figurer des femmes (à l'exception des sages-femmes) parmi les témoins
déclarant une naissance ou un décès, etc... Cela s'explique
par le fait que c'est seulement la loi du 7 décembre 1897 qui a donné
aux femmes le droit de servir de témoins non seulement pour les actes
d'état civil mais encore pour les testaments et les actes notariés
en général.
A propos
des déclarations de grossesse
Une étude M. ROBERT sur la vie et les murs du Vivarais au 17ème
siècle nous apprend qu'il en coûtait 25 livres d'engrosser une fille
et que parfois les accusations étaient mensongères, comme celle
faite par Françoise BESSE à Montpezat (Ardèche).
Dans une localité du Tarn-et-Garonne portant le même nom (Montpezat
du Quercy) on relève également une fausse déclaration de
grossesse. Cardonne BRARCELLE de Montpezat prétend "avoir esté
coaneue (?) charnellement par Jehan del PECH tellement que icelluy l'avoyect
engroyddée d'un enfant". Le père de Jehan del PECH a défendu
son fils en disant que ce n'est pas possible "atendeu son bas eatge, car
n'est que de l'atge de treize ans, et enquores qu'est pys,
que icelle Cardonne est putain publique".
Fief
Domaine noble relevant du seigneur d'un autre domaine, concédé
sous condition de foi et hommage et assujetti à certains services et certaines
redevances. D'abord les seigneurs purent les ôter à leur volonté,
ensuite les assurèrent pour un an et après les donnèrent
pour la vie. Celui qui avait le fief avait aussi la justice.
Fief servant
Se disait d'un fief pour en indiquer la dépendance. Celui dont il
relevait était fief dominant.
Franc fief
Fief possédé par un roturier avec concession et dispense du
roi, les fiefs étant possédés par les nobles.
Fief suzerain
Fief ne relevant de personne ou qui ne relevait que de la couronne.
Fief de
corps
Ou celui dont le vassal était tenu par l'hommage lige.
Fief pairie
Auquel la dignité de pair était attachée au grand fief.
Seigneurie
1) Droit du seigneur sur une terre et sur tout ce qui en relève
2) Mouvances, droits féodaux d'une terre indépendamment de la terre
même
3) Territoire sur lequel s'étendait l'autorité du seigneur
Terroir
Terre considérée par rapport à l'agriculture.
Paroisse
Territoire où s'étend la juridiction spirituelle d'un curé.
Communauté
Participation en commun, société soumise à une règle
commune, corps des habitants d'une ville, d'un village, ayant reçu charte
qui leur donnait le droit de se gouverner eux-mêmes.
Haricotier
un haricoteur est celui qui spécule au jeu ou dans les affaires d'une
manière mesquine.
Ascotier
L'ascot est une variété de serge. L'ascotier pourrait donc
être un marchand de tissus.
Arcotier
L'arcot représente les parties de métal tombées dans
les cendres. L'arcotier pourrait donc être un fondeur ! A vérifier
avec le contexte.
Ecrivain
de bâtiment (sur mer)
Signifierait une sorte d'intendant de bateau en général représentant
le propriétaire quand celui-ci n'était pas le commandant du navire.
Pendant les guerres de course sous Louis XIV principalement, ils étaient
chargés de prélever la part du roi au détriment très
souvent de l'équipage et du commandant mais pas du propriétaire
ni de la leur.
Du Dr HEBAUD - Toulon (83) : Ecrivain : en anciens termes de marine, celui qui,
sur un vaisseau, est chargé des écritures et tient registre de
ce qui est dans le bâtiment et de tout ce qui s'y consomme (Dic. de Bescherelle).
Actuellement ces fonctions sont occupées par un officier : le commissaire
de bord.
Barrilier
(en 1576)
Celui qui voiture le vin, tonnelier.
Extrassier
(en 1576)
"Estrassier général des gabelles de Provence". Il
doit s'agir d'un inspecteur des gabelles ou un attaché à l'administration
de cette gabelle.
Papiaire
(en 1583)
Sûrement synonyme de "papetier" qui signifie fabricant de
papier.
Ces 7 métiers ci-dessus sont cités dans les "Insinuations de la Sénéchaussée d'Hyères (83) 1576-1583".
Cailloteur
Je relève cette profession pour certains de mes ancêtres domiciliés
dans la région de Meusnes, Lye (36). Dans les années 1700, pendant
la mauvaise saison où on ne pouvait travailler aux champs, les hommes
extrayaient la pierre à fusil, sur les coteaux du Bas-Berry, où
on a ensuite planté de la vigne. A certains endroits de ces communes,
on retrouve l'endroit exact de l'extraction manuelle, sans aucun apport mécanique.
Et le Musée de la Pierre à Fusil à Meusnes reçoit
la visite de nombreux touristes.
Fagoteur
Profession citée pour mes ancêtres habitant la commune de Choussy
(41) à proximité immédiate de la forêt communale où
s'abrite le château du Guépean. Il s'agissait de former des fagots
de bois mort pour allumer les feux des ménagères.
Mme MOREAU-DENIS n° 463
Marchand
de merrain et de carassonne - Meirandier - Gabarier (région d'Argentat
- 19)
Les pièces de merrain sont les planches de chêne ou de châtaignier
destinées à la fabrication des tonneaux (pour le corps du tonneau,
ce sont les douves ou douelles. On utilise aussi le nom collectif de longaille,
alors que la fonçaille désigne les planches des fonds).
La carassonne désigne les piquets de vigne.
Pour les vignobles du Bordelais, ces bois provenaient des versants de la Haute
Dordogne et de ses affluents et partaient en particulier de Bort et d'Argentat
(19). Ils descendaient la Dordogne par flottage en trains ou à pièces
perdues, ou étaient transportés sur des bateaux rudimentaires,
les gabares, calfatés avec de la mousse séche. Ce n'était
pas sans risque que les gabariers affrontaient les rapides et écueils
de la Dordogne jusqu'à Libourne ou Bergerac et les naufrages étaient
fréquents. A l'arrivée, les bateaux étaient démolis
et vendus comme bois de chauffage et les gabariers rejoignaient leurs pays à
pied.
Mme LANDMANN N° 468
VII - L'INFORMATIQUE AUX ARCHIVES NATIONALES
Le mercredi
25 novembre 1981, une visite aux Archives Nationales organisée par les
Sociétés Généalogiques de la Généralité
de Bourgogne, m'a permis d'approcher le "FORMIDABLE" travail informatique
qu'effectuent les Archives Nationales. Le généalogiste est surtout
intéressé par les opérations concernant la Legion d'honneur
et les minutes notariales.
1) La Légion d'honneur
La Grande Chancellerie a déposé aux Archives Nationales l'ensemble
des dossiers de nominations de légionnaires (213.263 dossiers) depuis
la création de l'ordre jusqu'à 1953. Les dossiers comportent parfois
des renseignements extrêmement intéressants (états civils,
états de service, lettres, etc...). Ils sont classés dans les cotes
LH 1 à LH 2793. Tous les dossiers ont été informatisés
et le programme "Leonore" a été mis au point. Il suffit
pour obtenir la cote d'un dossier, de connaître le nom, le prénom,
la date de naissance et le lieu de naissance de la personne qui a été
décoree. Pour toute recherche sur le programme "Leonore", il
faut faire une demande dans la salle de lecture et le renseignement est fourni
par un terminal.
2) Le dépouillement des minutes des notaires pour l'année 1751
L'opération "Minotaure" consiste en le dépouillement
systématique de tous les actes notariés de toutes les études
de Paris pour une même année. Actuellement l'année 1751 a
été achevée. On peut consulter au Minutier Central (87,
rue Vieille du Temple - 75003 Paris) les listings qui sont le résultat
de ce dépouillement sous quatre formes :
a) listing chronologique
b) listing des noms de personnes classés par ordre alphabétique
c) listing des professions
d) listing par catégorie d'actes
Le dépouillement de l'année 1761 est en cours.
es opérations "Leonore" et "Minotaure" ne remplacent
en aucun cas les minutes ou les dossiers mais servent de fichier. Elles évitent
de longues et difficiles recherches en donnant la cote de l'acte ou du dossier
recherché.
M. Marc LOCQUENEUX
Le présent
article voudrait répondre à la demande de nombreux collègues
qui désireraient voir notre Bulletin consacrer une place à l'onomastique.
Je tiens à préciser tout de suite que le manque de place d'une
part et surtout notre peu de connaissances en la matière ne nous permettent
pas d'ouvrir une rubrique à suivre sur ce sujet.
L'onomastique, que l'on veuille étudier les noms de personnes (anthroponymie)
ou les noms de lieux (toponymie), n'est pas une science facile et exige des connaissances
en linguistique que je suis loin de posséder.
Je bornerais donc mon propos à résumer d'historique de la formation
des patronymes, à donner quelques conseils pour la recherche, et à
indiquer le titre de quelques ouvrages que l'on peut se procurer pour un prix
modique où que l'on peut trouver dans toutes les bibliothèques
à commencer par celle de notre Cercle.
Les noms de personnes ou de lieux que l'on trouve en France peuvent être
d'origine gauloise ou gallo-romaine, germanique (franque ou wisigothique) mais
encore gaélique, basque, flamande, occitane, etc...
Les patronymes d'origine proprement française ne se sont guère
répandus dans notre pays que vers le XIIIème siècle (un
peu plus tôt peut-être dans le Sud que dans le Nord).
Jusqu'au Xeme siècle, dans le Nord de la France, pays de droit coutumier,
les individus n'étaient le plus souvent désignés que par
le prénom reçu au baptême. Dans les régions occitanes,
pays de droit écrit où l'influence romaine s'est faite sentir très
longtemps, les prénoms du père et du fils étaient le plus
souvent réunis.
Dés les XIème et XIIème siècle, en raison de la multiplicité
des homonymes et pour distinguer les uns des autres, on commença d'abord
dans les familles nobles, à attribuer à chacun un surnom, usage
qui se répandit ensuite dans le peuple et la bourgeoisie. Mais contrairement
au prénom, le surnom n'avait aucun caractère de fixité et
il suffisait de changer de localité pour se voir attribuer un sobriquet
différent. En raison des inconvénients d'un tel système,
notamment sur le plan successoral, le surnom devint peu-à-peu héréditaire
jusqu'à ce que François 1er décrète (ordonnance de
Villers-Cotterets 1539) que les nouveaux-nés seraient déclarés
sous le nom de leur pére, fixant ainsi l'usage. Enfin en 1555, Henri II
fit défense à quiconque de changer de nom sans en avoir au préalable
obtenu la permission royale par lettre patente.
Jaillis spontanément du milieu populaire les sobriquets peuvent être
classés en quatre grandes catégories correspondant à leur
signification :
1) La parenté ou la filiation : Neveu, Aloncle, Alamargot, Thèvenot,
etc...
2) L'origine : c'est le cas le plus fréquent et il s'agit aussi bien d'origine
locale que provinciale ou nationale : Duval, Dupont, Dumont, Dupuy, Delpuech,
etc...(origine locale), Poitevin, Lenormand, Lebreton,etc...(origine provinciale),
Lespagnol, Lallemand, etc...(origine nationale). Dans cette catégorie
entrent tous les noms de localités, de lieux-dits particulièrement
nombreux dans le midi de la France et dont je trouve en abondance l'illustration
dans ma généalogie, à commencer par mon propre nom.
3) La profession : Leboucher, Lefebvre, Faure, etc... Un même métier
pouvant être désigné sous de nombreuses formes selon le patois
de chaque région ainsi il n'y a pas moins d'une quarantaine d'appellations
du métier de boucher.
4) La particularité physique ou morale de l'individu : Leborgne, Leboiteux,
Cocu, Couillard, trés répandu en Normandie, etc...
Comme on le voit la question est complexe. Il est donc indispensable, pour se
livrer avec quelques chances de succès tout essai d'étymologie
d'un nom, de connaître l'endroit où il apparaît pour la première
fois, et sa graphie à la même époque.
Lorsque après une recherche patiente on sera parvenu à éclaircir
ces deux points, il sera alors possible de consulter le "dictionnaire étymologique
des noms de famille et prénoms de France" de Dauzat ou les ouvrages
similaires (voir à ce sujet la liste des ouvrages de notre bibliothèque).
Il conviendra également de consulter dans les dépots d'Archives
les nombreux dictionnaires topographiques départementaux, ainsi que les
cartes les plus détaillées et notamment celle de Cassini.
Cet exposé paraîtra sans doute trop bref et manquant de précisions
au lecteur et aurait eu besoin de plus amples développements, j'en conviens.
Aussi, je renvoie les Collègues qui voudraient en apprendre davantage
à la lecture des ouvrages n° 176 et 235 de la Collection "Que
sais-je ?" dont je me suis largement inspiré. Le premier signé
Charles Rostaing, Professeur honoraire à la Sorbonne est intitulé
"Les noms de lieux", le second de Paul Lebel "Les noms de personnes".
ce sont des ouvrages de vulgarisation que tout le monde lira avec beaucoup d'intérêt
et qui sont remplis de nombreux exemples.
Jean BEAUBESTRE
IX
- UNE SOURCE GENEALOGIQUE INSOUPCONNEE
La recherche d'une généalogie descendante devient difficile
lorsque l'on atteint les cent dernières années. Il est quasiment
impossible de consulter les registres d'état civil de cette période,
et les personnes se sont déplacées beaucoup plus durant le vingtième
siècle que pendant les précédents.
Pour ma part, je recherche toutes les personnes vivant actuellement et portant
le même nom que moi. Je les replace alors dans leur généalogie.
Travail long, mais pas insurmontable puisque j'estime avoir de trois à
quatre cents homonymes.
Le problème principal est, outre de connaître à quelle branche
ils appartiennent, de les localiser. La première source de renseignements
est l'annuaire du téléphone. Mais tout le monde n'a pas le téléphone
!
J'ai souvent fait part aux membres de ma famille et à mes proches, de
ma passion pour la généalogie et en particulier de l'intérêt
que je porte à tout ce qui concerne mon nom. J'ai aussi pris contact avec
un certain nombre de personnes portant mon patronyme. Tout naturellement dès
que quelqu'un trouve quelque chose intéressant mon nom, j'en suis informé.
Depuis quelques mois, j'ai reçu des coupures de journaux qui me permettent
de constituer une collection commencée depuis un bon nombre d'années.
Les coupures des journaux de province peuvent apporter des renseignements généalogiques
très intéressants. Ainsi, souvent lorsqu'il y a un mariage dans
une commune, le journal local présente une photo avec un commentaire de
quelques lignes. On peut y trouver les noms, prénoms et âges des
mariés, les noms de leurs parents, les professions, les adresses, etc...
Les journaux publient aussi parfois, les faire-part de décès. Dans
un faire-part, sont cités tous les membres de la famille du décédé,
avec leur lien de parenté. On peut trouver également dans les journaux
différents petits faits qui agrémentent l'histoire contemporaine
des familles.
Ainsi depuis huit mois, j'ai collecté grâce à mes correspondants,
dans les journaux du Nord et de l'Aisne, trois mariages (avec photo), deux faire-part
de décès, la photo des deux vainqueurs d'un concours de belote,
un article au sujet d'un joueur de tennis, et un autre article concernant une
personne qui portait plainte parce qu'un vandale lui avait brisé sa boite
aux lettres? etc... Toutes ces personnes portant le même patronyme que
moi. Grâce à ces coupures tirées de différents journaux,
je peux compléter la généalogie descendante de ma farlille.
Il est bien évident que celui qui s'appelle MARTIN ou BERNARD ne peut
pas procéder de même pour toute la France, mais pourquoi pas dans
la région où est originaire sa familles
M. Marc LOCQUENEUX
X - QUESTIONS
Les rubriques
"Questions" et "Réponses" sont ouvertes à tous.
Mais la place nous est comptée et le travail de la rédaction n'est
pas toujours aisé.
Pour que toutes les annonces soient publiées dans le premier bulletin
qui suit leur envoi, pour éviter toute ambiguïté ou erreur,
nous vous-demandons de bien vouloir nous aider :
- en rédigeant des textes courts et précis,
- en écrivant les noms propres en majuscules et le reste très lisiblement,
- en limitant chacune de vos questions à un seul patronyme (deux dans
le cas d'un mariage) où un seul sujet dont vous précisez le titre,
- en rappelant le numéro de la question à laquelle vous répondez,
- en indiquant votre nom et votre numéro d'adhérent sur chacune
des feuilles transmises.
Merci à tous ceux qui nous adressent des textes parfaitement présentés
et qui ne sont nullement concernés par cette demande.
Nous avons conclu avec la revue "Nos Ancêtres et Nous" (Région
Bourgogne) un accord d'échanges privilégiés pour la rubrique
"Questions-Réponses". Les adhérents qui désireraient
poser une question dans cette revue doivent écrire à "Nos
Ancêtres et Nous" - M. VINCENT - 17, avenue Félix-Faure 69007
Lyon, en précisant qu'ils sont membres du CGPTT. Les réponses seront
acheminées par l'intermédiaire du secrétariat.
222 - FULGENCE : Recherche tous renseignements sur Pierre FULGENCE né vers 1811.
223 - COQUET : Recherche tous renseignements sur Gabrielle COQUET née vers 1813 et mariée vers 1835 dans la Nièvre.
M. Henry CASTERAN N° 257
224 - ROLES DE TAILLE : Dans le dictionnaire des noms israélites de France faisant suite à l'étude onomastique de Paul LEVY (PUF) je relève mon patronyme MOREAU dont on peut retrouver la trace sur les rôles de taille vers 1214. Qui pourrait me dire s'il existait une communauté juive dans le Blésois aux 16e, 17e et 18e siècles et m'informer de la façon de procéder pour consulter ces rôles de taille ? Toutes informations concernant le sujet me seront d'un grand intérêt.
Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
225 - DE MAILLY : Qui pourrait me parler de la famille de MAILLY, originaire de Mailly-le-Château (89) ou de Elailly-Champagne (51) ou de Mailly (80) ou encore de Mailly (71) dont un abbé fut secrétaire de l'Archevêque BICHI à Carpentras vers 1648 ?
226 - ARLAUD/BESS : Qui pourrait me retrouver l'extrait de mariage de François ARLAUD et de Marie BESS vers 1670-1680 à Ribeyret, canton de Rosans (05) ?
M. Régis BARRAL N° 472
227 - MAJUREL/BRAN : Recherche tout renseignement (naissance, mariage et décès) sur MAJUREL Joseph x BRAN Virginie. Seule indication connue : naissance le 25.09.1870 Castelnau-le-Lez (34) de MAJUREL Jean, fils de Joseph, 28 ans et de BRAN Virginie, 26 ans. Recherches vaines sur Castelnau-le-Lez ainsi que sur Montpellier. Quelqu'un a-t-il déjà rencontré le patronyme BRAN ? MAJUREL s'écrit également MAJOREL.
M. Thierry VIALA N° 222
228 - HARANGER/BERTRAND : Recherche dates et lieux ° x + HARANGER Jean, Baptiste, Romain °ca 1843 x BERTRAND Leontine, Angélina °ca 1849, ascendants de FIARANGER Eugénie, Célestine °30.03.1873 Jambville (78).
229 - VAUDRAN : Recherche ° x + et ascendance de VAUDRAN Francois, Alexandre °ca 1837, instituteur à Athis-Mons (91) en 1866.
230 - PORTZER ou POTZER : Recherche ° x + et ascendance de PORTZER Leontine, Clémence °ca 1843, x VAUDRAN François, Alexandre, instituteur à Athis-Mons (91) en 1866.
M. Guy SCHOENAUER N° 419
231 - GOUYETTE/MERCIER : Recherche descendance de mes bisaïeuls GOUYETTE Victor °09.03.1843 Plémy (22) + 15.12.1909 Plémy - x 07.11.1872 Plémy à MERCIER Reine °07.02.1836 Plémy + 18.12.1916 Plémy.
M. Yann GOUYETTE N° 57
232 - FRANCISATION
D'UN NOM ETRANGER : François BIRTéGUE x Louise-Joséphine
MARTIN 1810 à Issoudun était un soldat autrichien ramené
comme prisonnier de guerre en 1806 par les armées de Napoléon et
établi à Issoudun.
A l'occasion de son mariage, un acte de notoriété dressé
par le juge de paix établit sa filiation "attendu qu'il ne peut rentrer
dans son pays sans y perdre la tête". Il est dit âgé
d'environ 20 ans en 1810, né à Laudetein (département de
Basse-Autriche) de Baptiste EIRTéGUE et Thérèse KAKEL.
Il a signé son acte de mariage de son nom autrichien indéchiffrable
(terminaison GEN transformée en GUE). Se peut-il que son nom ait été
francisé arbitrairement par les autorités militaires ou pensez-vous
qu'il y ait eu un jugement de modification ? si oui, comment se le procurer ?
L'acte de notoriété n'en fait pas mention.
Mme D. LANDMANN née DELORME N° 468
233 - LAVIGNE/SOINET : Recherche mariage de Mathurin LAVIGNE ° 25.07.1767 Mènon (22) fils de Guillaume et de Jeanne LONCLE avec Françoise BOINET °ca 1781.
M. Michel DAVY N° 457
234 - ETAT CIVIL : Existe-t-il un ouvrage donnant la liste des textes relatifs à l'état civil depuis 1539 ?
235 - VIGNERONS. On est étonné, lorsqu'on fait des recherches dans le nord du Loiret ou dans l'Essonne, de constater qu'il y avait beaucoup de vignerons dans ces Contrées au l9e siècle. Peut-on me dire jusqu'où, vers le nord, on trouve des vignerons ?
M. A. GALLIOT N° 16
236 - EVARD. Quelqu'un a-t-il trouvé, lors de ses recherches, une famille EVARD vivant à Paris ou dans la région parisienne autour de 1860 ?
M. M. DELRIEU N° 443
237 - REGISTRES
DES PRISONS. Souhaiterais consulter les registres (s'ils existent) des prisons
et de l'Assistance Publique du département de la Mayenne. En effet, un
citoyen "de mon arbre" est décédé en prison à
Château-Gontier en 1802 (il avait 22 ans) et plusieurs autres ont été
remis vers 1860 à l'Assistance Publique.
Où puis-je consulter ces registres (outre les séries X et Y des
Archives départementales) ?
238 - HOPITAUX DE PARIS. Est-ce que les hôpitaux de Paris détiennent des registres de décès ? Depuis quelle année ? Peut-on les consulter ?
239 - PROFESSIONS. Peut-on me dire ce que signifient les professions de tixier (ou tissier), de taillandier, de physicien (en 1780) ?
Daniel RAGARU N° 225
240 - BODIOT/NOEL.
Recherche date et lieu de naissance de NOEL Marie Louise + 14.03.1840 à
Baron en sa maison faubourg du Bachet, âgée de 61 ans et 11 mois.
Recherche également date et lieu de son mariage (ca 1806-18073 avec BODIOT
Pierre Philippe ° 18.09.1766 + 02.05.1832 à Baron.
Mme Georgette BODIOT N° 56
241 - ARCHIVES LUXEMBOURGEOISES. Mon arrière grand-mère est née le 08.03.1835 à Forseiheir, canton de Ospern, Duché du Luxembourg. A qui faut-il s'adresser pour obtenir son acte de naissance et ceux de ses parents ?
M. Eugene BERTAUD N° 265
242 - CHANGEMENT
DE NOM. Sur l'acte de décès d'un de mes ascendants (n° 16)
Jean-Claude PLUCHOT ou PLUCHAUD + 20.08.1855 Saint-Vincent les Bragny (71), figure
la mention marginale suivante "Par jugement du Tribunal civil de Charolles
en date du 20.02.1856, rectification a été faite du nom de LEGER
épouse de Jean-Claude PLUCHOT au décès ci-joint, auquel
nom a été substitué celui de BRETON son véritable
nom. Ce jugement a été transcrit sur les registres de 1856".
J'ai donc aussitôt effectué des recherches pour retrouver la copie
de ce jugement et connaître la cause de cette rectification. Mais ce jugement
ne figure ni dans l'état civil de la commune de St-Vincent les Bragny,
ni dans l'exemplaire déposé aux A.D. de Mâcon. Le greffe
du Tribunal d'instance de Charolles interrogé m'a indiqué qu'il
ne possédait pas ce jugement. En désespoir de cause, j'ai écrit
aux A.D de Mâcon qui m'ont aimablement répondu que ce jugement ne
figurait pas non plus dans les archives judiciaires qu'ils conservaient. Fait
étrange cependant, ils m'ont transmis la photocopie de l'audience du 20.02.1856
où il est brièvement indiqué que "sur ordre du procureur
impérial, il était ordonné la rectification de l'acte de
décès de Jean-Claude PLUCHOT en vue du mariage de fils Gabriel"
??
Le mystère demeure complet. Je souhaiterais donc savoir si je dispose
d'autres moyens pour me procurer la copie de ce jugement fameux.
M. Pierre PLUCHOT N° 237
243 - JALICON/PASSELAIGUE. Recherche dates et lieux de naissance et de mariage de JALICON ou JALLICON Mariet + 20.04.1844 Feyt (19) ° avant 1805 Feyt ou Eygurande x en 1823 ou avant à Eygurande ou Feyt ou St-Merd-la-Breuille (23) avec PASSELAIGUE Magdeleine ° avant 1808 sans doute à Feyt.
Mme Colette SCHLOSSER N° 455
244 - RECHERCHES EN ESPAGNE. Mon arrière grand-père maternel Pierre Laurent Joseph CASAS est né le 04.02.1857 à Surroca (Espagne). J'aimerais pouvoir continuer les recherches en Espagne, mais je ne peux retrouver le nom de cette localité sur aucune carte ni aucun plan. J'ai également téléphoné au Consulat d'Espagne en France qui, malgré sa bonne volonté, n'a pu m'aider. Quelqu'un pourrait-il me renseigner ou me donner quelques indications, peut-être le titre d'un ouvrage sur les anciennes provinces espagnoles ?
M. Alain SAINT-AMANS N° 481
245 - GAULT. Recherche date et lieu de naissance (éventuellement copie de l'acte) de GAULT Catherine Joséphine, fille de Jean et de BUREAU Françoise, bergère (domestique à Argent/Sauldre (18)). + 01.01.1847 Ste-Montaine, canton d'Aubigny (18) âgée de 35 ans (donc présumée née en 1811 ou 1812). Le bulletin de décès ne donne pas de renseignement supplémentaire.
M. Jean Michel GAULT N° 305
246 - LEBUCHOUX ou LE BUCHOUX. Recherche renseignements sur patronyme LEBUCHOUX, toutes périodes, toutes régions.
M. SAGOT N° 214
XI - REPONSES
42. DECARIS, DESCAR(R)IE, DECARY. Je connais M. François DECARIS, originaire du Maine-et-Loire, rédacteur à la République du Centre, rue de la Halte-Saran - 45403 Fleury-les-Aubrais. Il vous répondra avec cordialité.
77. MILLET.
Après avoir participé au VIème congrès d'Istres,
M. et Mme MILLET de Boucher-Ville, Québec, sont allés rendre visite
à M. DECARIS (Nous sommes tous cousins - République du Centre).
Ces sympathiques canadiens préparent un dictionnaire sur les MILLET et
disposent déjà de plus de 7.000 fiches. Ils étaient sur
les traces de l'Ancêtre Nicolas parti en 1563 rejoindre les troupes de
M. de MAISONNEUVE pour défendre Montréal contre les Iroquois. Vous
pourriez leur écrire.
83. MORTALITE
EN 1822-1823. Vous devriez vous procurer "Histoire de la France Rurale"
par DUBY et WALLON, remarquable ouvrage traitant de tous les problèmes
que vous évoquez. Le tome III de 1789 à 1914, est certainement
le plus riche en informations touchant votre question.
Mais sans avoir besoin de consulter une oeuvre d'histoire, nous savons tous que
la mortalité importante était amenée par le mode de vie
en général (travail harassant, alimentation précaire, hygiène
inexistante, etc...) et pour agrémenter le tout, périodiquement,
venaient les épidémies amenées par les inondations (maladies
broncho-pulmonaires, dysenterie), les conditions climatiques défavorables
ou les invasions et les guerres. Et les fameux remèdes de grand-mère
n'étaient pas toujours souverains.
Appellation
habituelle
|
Droit
Canon
|
Droit
Civil
|
Coefficient
de parenté
|
Frères - Soeurs (utérins et germains) |
1er
degré
|
2ème
degré
|
1/4
|
Oncle-nièce ou cousins germainsavec génération décalée |
2me
degré
|
3ème
degré
|
1/8
|
Cousins germains ou "cousins 1er degré" |
2me
degré
|
4ème
degré
|
1/16
|
Cousins issus de germainsavec génération décalée |
3me
degré
|
5ème
degré
|
1/32
|
Cousins issus de germainsou "cousins 2ème degré" |
3me
degré
|
6ème
degré
|
1/64
|
Correspondance
des différentes appellations et évaluations des degrés de
parenté entre deux sujets.
(Sources : "La Revue française de généalogie - n°
14)
206.
ASSISTANCE PUBLIQUE. Les archives de l'ancienne Assistance Publique devenue Aide
sociale à l'Enfance sont conservées 7, rue des Minimes 75003 Paris
(service de documentation et des Archives).
Le chercheur y trouvera des dossiers remontant à 1639.
A Paris, c'est la DASS qui, seule, peut répondre aux demandes de renseignements.
Adresse : 12, rue de la Collégiale, 75005 Paris. Ne jamais venir sur place
ou téléphoner.
Dans les départements, s'adresser à la DASS du département.
Les dossiers ne sont jamais communiqués.
(Sources : "Guide des recherches sur l'histoire des familles" - Gildas
Bernard)
Mme Madeleine MOREAU-DENIS N° 463
38. MARIAGE
CELEBRE DEUX FOIS. Mes n°s 148 et 149, mariés à Seugy (95)
le 8 mai 1758 ont vu ensuite leur mariage invalidé par empêchement
de consanguinité au 4éme degré (canonique). La cérémonie
a dû être entièrement recommencée le 24 juillet après
dispense.
172. FORGET. Indications généalogiques sur les FORGET, Seigneurs
puis vicomtes de Breuil-le-Vert (60) au 17e siècle dans ma monographie
de ce village publiée en 1972.
M. A. MABILLE N° 393
202. ESTIVALET.
Recherches effectuées dans l'annuaire téléphonique de la
Côte d'Or. Aucun n'apparaît dans les communes suivantes : Gemeaux,
Salives, Is/Tille, Arc/Tille, Barjon, Brétigny, Le Meix.
A Dijon :
- ESTIVALET 3, rue Constantine (80) 32.42.80 futur numéro 55.41.14
- ESTIVALET Christian 11, rue Joseph Milsand (80) 30.75.54 futur numéro
(80) 67.43.98
- ESTIVALET Edmond 41, rue Chanzy (80) 71.33.97
- ESTIVALET Gérard 10, bld Bourroches (80) 52.79.94
- ESTIVALET Madeleine 32, rue Morey St-Denis (80) 52.90.19
- ESTIVALET Madeleine 6, rue Résistance (80) 65.34.37
- ESTIVALET Marie-Juliette 132, rue Longvic (80) 30.83.02
- ESTIVALET P. 2, bld Clemenceau (80) 30.83.02
- ESTIVALET Yves 167, av. Eiffel (80) 43.33.76
- ESTIVALET Yvonne 22, rue Lamartine (80) 41.24.11
Mlle Michèle PRUVOST N° 456
202. ESTIVALET.
Dans les communes considérées, ce patronyme s'écrit généralement
ESTIVALLET.
- A Salives (21)
. en juillet 1644 est consignée Jeanne ESTIVALET de Flavigny (Les Laumes
?)
. 04.08.1672 + Françoise VACHY, veuve de feu Jean ESTIVALLET, témoins
Edmé-Françoise et Laurent ESTIVALLET
. 26.02.1691 Noël VOISOT x Anne ESTIVALLET
. 24.08.1691 + Barbe CHARLIER femme de Pierre ESTIVALLET, marchand à Salives
. 07.06.1700 Edmé ROY x Jeanne ESTIVALET
. 09 11.1751 Jean ESTIVALLET, 24 ans, x Marie DESCHAMPS (lettre recedo d'Is/Tille)
son parrain Jean ESTIVALLET, laboureur au Meix
. 04.02.1772 Claude ESTIVALLET, mineur, x Bénisme MUGNERET (lettre recedo
de BarJon)
. 07.06.1784 Pierre MIGNARD x Jeanne ESTIVALLET
- A Taroul-Courtivron (21)
. patronyme relevé en 1650
. 23.04.1776 Jean ESTIVALLET ° Barjon x Prudence DROUOT
- A Minot (21)
. à partir de 1718 ° des nombreux enfants de Claude ESTIVALLET et
Charlotte BRESSON
- A Fraignot et Vesvrottes (21)
. à partir de 1750 ° des enfants de Jean RONOT et Jeanne ESTIVALLET
Souhaite contacts avec Madame AUFFRET, n° 412
M. Jean SIMONNOT N° 21
182. NAISSANCES ILLEGITIMES. On peut Signaler que, dans certaines paroisses, le curé inscrivait sur le registre d'état civil, régulièrement, qu'il avait annoncé en chaire les noms des femmes qui cachaient leur grossesse.
M. A. GALLIOT N° 16
203. DUBREUIL.
Réponse communiquée par l'auteur de la question.
L'Assistance Publique dont relevait notre aïeul, invoquant justement le
secret professionnel, refusait de révéler les renseignements contenus
dans ses dossiers. Mais après objection qu'il s'agissait de renseignements
de plus de cent ans et constitution d'un dossier (acte de décès
de l'aïeul et actes d'état civil indiquant notre filiation) notre
longue attente a été récompensée. Voici la réponse
de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales.
Votre grand-père Louis DUBREUIL avait été conduit au centre
d'accueil le 12 juin 1877 par un employé de l'hôpital de la Charité
où il était né. En effet, sa mère Madeleine DUBREUIL,
célibataire née le 28 février 1843 à Pouligny St-Pierre
(36), cuisinière, était décédée le 10 juin
1877 dans ce même hôpital. Il est donc devenu pupille parce qu'il
était orphelin. A cette époque, son grand-père était
décédé, mais sa grand-mère Marie GUIDAULT, veuve
DUBREUIL était encore vivante. Elle était journalière à
Pontigny (36).
Mme DUBREUIL N° 422
99. GIRY. GIRY
Jean-Baptiste 1733-1809 né et mort à Marseille (13) peintre paysagiste,
élève de COSTE et maître de Jean-Antoine CONSTANTIN. Membre
de l'Académie de Marseille (1804).
(Dictionnaire Eiographique des Bouches-du-Rhône - Tome 4 - 2éme
volume)
214. PUICHAFRAY. Il existe à Orléans un Pierre DEPUICHAFFRAY, retraité
des PTT, originaire de Ouzouer-le-Marché (41).
M. A. GALLIOT N° 16
195.
ACTE DE MARIAGE. PROCURATION. Si le consentement des parents n'est aujourd'hui
exigé que pour les mineurs (moins de 18 ans) il n'en était pas
de même en 1828. En effet, comme sous l'Ancien Régime, le consentement
des parents était obligatoire. Au-delà de 25 ans pour les hommes
et de 21 ans pour les femmes, le consentement n'était plus nécessaire
mais les enfants devaient
faire à leurs parents des "sommations respectueuses" et, à
défaut du consentement après cette formalité légale,
le mariage pouvait être célébré un mois après
ce dernier refus.
Si les parents, consentants ne pouvaient se rendre en personne à la cérémonie,
ils donnaient leur accord à l'avance, devant notaire, et l'acte était
mentionné sur le registre et annexé à l'acte de mariage.
C'est le cas évoqué par la question.
En revanche, s'il y avait un contrat de mariage, il aurait dû être
mentionné dans l'acte d'état civil (date et nom du notaire). Il
est possible que l'on ait omis de le signaler dans l'acte de mariage, mais c'était
très rare.
Sous l'Empire, un arrêté de Napoléon 1er en date du 4 thermidor
An XIII prévoyait que les futurs pouvaient déclarer sous serment
qu'ils ignoraient le lieu du décès des parents et aïeuls.
Cette formule était encore en vigueur sous la Restauration. Elle facilitait
les formalités mais donna lieu à de nombreuses tricheries.
184.
ARCHIVES DEPARTEMENTALES - INSINUATIONS JURIDIQUES. Sous l'Ancien Régime,
l'insinuation était l'inscription d'un acte sur un registre qui lui donne
authenticité. L'insinuation "légale" assurait la publicité
des donations (notamment des contrats de mariage et testaments). L'insinuation
"fiscale" assurait la perception des droits de mutation. D'où
l'intérêt des recherches dans les registres d'insinuations. Un exemple
concret de ce qu'on peut en retirer.
1°) Exploration du fichier alphabétique aux Archives de Paris : je
recherche ce qui peut exister au nom de DUJAY ou DU-JAY. Je trouve deux fiches
concernant deux testaments. La première porte la cote DC6 210, folios
177 verso et 178 recto : testament de Dame Madeleine Angélique DUJAY,
veuve de M. LECLERC de LESSEVILLE, conseiller au Parlement, en date du 26 juillet
1708. La seconde porte la cote DC6 215, folio 98, datée du 17 juillet
1713 et concerne Demoiselle Marie DU JAY, fille majeure, demeurant à Paris,
rue de l'Escharpe, paroisse Saint-Paul. Les noms des notaires sont indiqués.
Suivons le premier cas.
2°) Au minutier central des notaires (Archives Nationales) ayant le nom du
notaire et la date, on me communique la liasse 574 de l'Etude IX et j'en extrais
le testament olographe de Madeleine Angélique : 5 grandes feuilles, plus
un codicille du 14 mars 1709 et une longue liste de nombres de 6 chiffres qui
sont les numéros de ses rentes sur l'Hôtel de Ville. Le testament
m'apprend beaucoup de choses sur ses neveux, ce qu'a été sa vie,
sa fortune, son esprit de famille, ses principes de tolérance, ses voyages
aux Cours de Munich et de Vienne, etc... Etant sur place, je cherche son contrat
de mariage dans un impressionnant fichier... et finis par le trouver. Il est
dans la liasse 567 de l'Etude XVI et porte la date du 22 octobre 1676 devant
le notaire LE SEMELIER. L'époux est marquis et habite en son hôtel
rue des Deux Boules. Madeleine AngéliQue a pour témoins Dame Marie
d'HAUTEFORT, veuve de feu le Duc de SCHOMBERG., Pair et maréchal de France,
chez laquelle est domiciliée la future (c'est la confidente de la Reine
Anne d'Autriche) et Françoise de MONTALLAIS, comtesse de MARAN. Une annotation
confirme la date du décès le 14 mars 1709. On mesure l'intérêt
de cette recherche si l'on sait que les registres huguenots du lieu de naissance
dans le Soissonnais et les registres paroissiaux de Paris de l'Ancien Régime
(paroisse St-Germain l'Auxerrois) ont disparu , que D'HOZIER n'indique que "Madeleine
Angélique DUJAY de ROZAY, née vers 1634, était l'une des
Dames du Palais de la Duchesse de Bavière et fille d'honneur de sa chambre
le 3 septembre 1672". Cette Duchesse était née Mauricette-Fébronie
de la Tour d'Auvergne, fille du Duc de Bouillon, Prince de Sedan, et épouse
du Duc Maximilien Philippe de Bavière, morte en 1705. Quant au "Dictionnaire
de la Noblesse" de De La CHESNAYE-DESBOIS, il ignore le second mariage de
Pierre LECLERC de LESSEVILLE avec Madeleine Angélique ! Sans le fichier
initial, nous aurions ignoré que le frère aîné de
cette Angélique s'était marié 3 fois avec descendance, D'HOZIER
n'ayant cité que le fils né du premier lit, omettant le neveu capitaine
à Sedan ainsi que sa descendance et l'ultime mariage du dit frère
aîné avec une demoiselle dont le séparaient 55 ans d'âge,
ce qui couronna la naissance d'une Marie-Catherine DU JAY de ROZAY que dota sa
bonne tante... Sans cette insinuation, on n'aurait jamais trouvé la piste.
Conclusion : les vieux papiers en savent plus sur les généalogistes
officiels dont toutes les informations doivent être soumises à vérification,
tant les erreurs et omission sont nombreuses.
Dans les départements : les insinuations sont aux A.D conservées
dans les séries B et C, avec les contrôles des actes des notaires,
particulièrement précieux quand les minutes notariales ont été
perdues ou détruites dans les guerres. A signaler encore la série
YI (Archives du Châtelet de Paris) aux Archives Nationales.
M. A.J. BRAUD N° 192
XII - ECHANGE - ENTRAIDE
Pour M. J.C
PERICARD, n° 194
COMELET 36 - Saint-Aubin 1858
DENIS 36 - Paudy 1822
DUMARCAY 36 - Chouday 1871-1882
GRENON 36 - Segry 1873
PERICARD (PéRICARD) 36 - Chouday 1882
ou PERRICARD) Issoudun 1817-1848, La Champenoise 1802-1804, Paudy 1829-1838,
Saint-Aubin 1846-1868, Segry 1873
Pour M. Christian
BEIGNEUX, n° 191
BOURDIN 36 - Velles 1822-1829
LAVILLONNIERE 36 - Vigoux 1846
THOMAS 36 - Vigoux 1868
VILLATTE 36 - Velles 1808
XIII - FILIERES
A l'attention
de M. Jean-Paul BllGEAUD - n° 125
Découverte de plusieurs familles portant le patronyme BUGEAUD avec des
orthographes différentes.
- Armand BUGEAU, député de la région des Mines (Nouvelle
Ecosse ?) en 1742
- Jean BUGEAU, à Baignes Ste-Radegonde (16)
- Victor BUJEAUD, dans la "chronique protestante de l'Angoumois aux XVIème,
XVIIème et XVIIIème siècles"
- Jerôme BUJEAUD, dans les "Chansons populaires des Provinces de l'Ouest"
à Niort, chez Clouzot, en 1866
- Jean BUGEAUD, sciendée de Périgueux en 1627/1628
- Alain BUJEAUT dans la région de Grand-Pré en 1690
Au Canada, BUJEAUT est devenu BUGEAUD et BUJOLD, alors qu'en Louisiane on écrit
BUJOL et BIJEAUX.
Mlle MICHON N° 118
N.D.L.R. - M. Jean-Paul BUGEAUD tient à exprimer tous ses remerciements à Mlle MICHON pour ces renseignements précieux. Il poursuit ses recherches dans le Périgord, le Poitou et le Berry.
A l'attention
de M. DERET - n° 143
Louis HERVé x Thomase HENO(?) dont Jeanne x Gilles LEVEDER 24.01.1745
à Quintin (22).
Silvestre HERVé x Françoise CURé dont Perrine de Saint-Brandan
x Jan CLISSON 09.06.1753 à Quintin (22) +/1786
Les services d'état civil de Saint-Brandan m'ont répondu qu'ils
n'avaient pas trouvé d'acte de naissance de Perrine HERVé entre
1725 et 1733 ni d'acte de mariage de ses parents.
François SUILLOU x Mathurinne BURLOC(?) dont François x (1) Catherine
CHANDOIZEL 03.04.1758 à Quintin (22) x (2) Catherine DOUANE dont Catherine
x Jean DORé 17.09.177 Quintin +/1813
Mme LANDMANN N° 468
A l'attention de Mme DUTHILLEUX - n° 99
. JACQUINET
Claude
d'où Claude ° 1758 + 1834 Vanault-le-Châtel (51)
d'où Marie Claude ° 1790 + 1870 Vanault x 1813 Nicolas BOUZEMONT
. JACQUINET Marie Anne Thérèse ° 1757 + 1822 Vanault x 1787
Jacques LEBLANC
. MANGIN François Alexandre Laheycourt (55) puis Vanault
d'où Jeanne Françoise x ca 178Q Jean FICATIER.
M. Alain COSSU N° 401
A l'attention
de M. FAVERIAL - n° 437
Le patronyme FAVERIAL est dérivé de FAVIER, FAVIERES, ce qui signifie
en occitan marchand de fèves ou champ de fèves, en langue d'oïl
ouvrier en fer.
Source : dictionnaire des noms de famille A. Dauzat, et Loridan-Larchez (1880).
Voir à la Bibliotheque Historique de la Ville de Paris F122 et F122 his.
M. BENOIST N°513
A l'attention
de M. Jean-Max LEMERLE - n° 128
Vos ancêtres cités dans le Bulletin n° 6 page 27, vous les trouverez
dans le dictionnaire généalogique des familles de l'Île Bourbon
(actuellement Ile de la Réunion) de 1665 à 1765 où tous
les habitants vivant à cette époque sont répertoriés
avec leur lieu de provenance, édition de 1976 par l'Association des Chercheurs
de l'Océan Indien - 29, avenue R. Schuman, 13621 Aix-en-Provence.
Voir par la même Association, édition de 1978 "Mémoire
pour servir à la connaissance particulière de chacun des habitants
de l'Isle Bourbon (1679 a 1725)"
A l'attention
de Mme Anne BAUDRIT - n° 42
Patronyme URVOY de CLOS MADENE, cité dans le bulletin n° 7.
Une histoire de la famille URVOY, de la région de Lamballe (22) du 14éme
siècle à 1970 par le Vicomte Louis URVOY de PORTZAMPAR dont un
extrait reproduit (photocopie 3 volumes) par les membres de sa famille en juillet
1970.
M. Célestin DENIS, 6, rue Frédéric Mistral, 35100 Rennes
A l'attention
de M. DERET - n° 143
Remerciements pour la communication dans le bulletin n° 9 des patronymes
NORMAND et GUERINEAU. Sources que je vais exploiter.
M. SIMONNOT N° 21
A l'attention
de M. CLERIS n° 11
Patronymes : CLERISSY - CLERICY - CLARISSY, dynastie de faïenciers de Marseille
et de Moustiers.
- Antoine mort en 1653 né sans doute à Marseille, y avait ses ateliers
quand Louis XIII "désirant faire travailler en ouvrages de terre
sigillée" le fit venir à Paris et le logea aux Tuileries.
- Joseph mort en 1685 à Marseille, né à Moustiers, fils
d'Antoine, quitta Moustiers pour venir à Saint-Jean-du-Désert (banlieue
de Marseille) vers 1677. Il devint le locataire (1679) de la faïencerie
du banquier Joseph FABRE.
Au même moment, Pierre CLERISSY, mort à Moustiers en 1728 et fils
d'un potier, fondait la renommée des faïences de Moustiers.
A l'attention
de M. GALLIOT - n° 16
GALIOT Jacques : Condottiere napolitain (Giacomo GALIOTTI ou GALIOTTO), vint
en Provence à la suite de René d'Anjou, dont il devint le favori.
Il fut viguier, juge et clavaire de Forcalquier.
René lui donna en récompense de ses services la seigneurie de Boulbon
qui lui fut confirmée par Charles III (1479). Louis XI l'employa en 1481
contre le Duc de Lorraine, maître d'une partie de la Provence. Enfin, il
exerça la charge très lucrative de conservateur des privilèges
des Juifs en Provence (1485).
Ces deux renseignements sont extraits de "ENCYCLOPEDIE DES BOUCHES-DU-RHONE
Tome IV - 2éme volume.
M. Thierry VIALA N° 222