Eglise Saint Jacques
d'après M. Cavaillès et N. Lecomte in "Parthenay", éditions du Patrimoine, Paris, 2000

Elle est située dans le faubourg du même nom, au nord de l'enceinte urbaine.

Elle fut peut-être fondée vers 1170, au retour d'un pèlerinage de Guillaume IV l'Archevêque,

Il s'agit d'un édifice à nef unique, sans transept. Le chevet actuel n'est pas d'origine. Selon A. Briquet, il était terminé par trois absides.

Elle est mentionnée comme église paroissiale dans le Grand Gauthier (Pouillé du diocèse de Poitiers) en 1278.

Dès cette époque, elle connaît quelques modifications architecturales. Son chevet plat est percé d'une baie gothique au XVème siècle

En 1543-1544, l'assemblée des habitants de Parthenay avise aux moyens de faire parachever les voûtes du clocher. Les frais des travaux sont couverts par la vente de trois calices d'argent.

Selon D. Généroux, tous les édifices religieux ont été saccagés lors des guerres de Religion, notamment en 1562 et lors de l'incendie de 1568, mais sans plus de détails.

Lors d'une visite en 1665, elle est dans le plus pauvre équipage, mais en 1735, elle semble quelque peu embellie.

Au XVIIIème siècle, on remanie sa façade. François Bonnet y est enseveli en 1762.

Toutes les paroisses, à l'exception de celle de Saint Laurent, sont supprimées par un décret de la Convention du 1er janvier 1793.

Après la Révolution, où elle est utilisée comme entrepôt de bois par un particulier.

L'édifice ne servant plus au culte et les réparations à y faire ne pouvant être prises en charge par la fabrique de Sainte Croix, il est vendu le 16 mai 1808 à Philippe Poirault, pour la somme de 1.200 francs.

On sait qu'en 1840 elle servait encore d'écurie et de grenier à foin.

Les registres paroissiaux conservés remontent à 1653.

Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 23 octobre 1992.