Le "Conventum"

Extraits de l'ouvrage

PRESENTATION

Introduction
Présentation du texte
(extraits)

1. Le problème de l'identification
Un texte historique ?
(extraits)

2. Un texte littéraire
Structure et intrigue
(extraits)

Identification des personnes
et des lieux

(extraits)

 

exemplaire conservé à la médiathèque de Poitiers
(cote 841.03 BEE)

LE TEXTE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction
Présentation du texte
(extraits)

Le document qui fait l'objet de notre étude est un texte latin de 342 lignes écrit en Aquitaine au début du XIe siècle. Il se trouve dans un manuscrit du XIe siècle, Paris, B.N., ms. lat. 5927. On a pris l'habitude depuis le XVIIe siècle de I'appeler "Conventum", parce qu'il rapporte les accords passés entre Guillaume, comte des Aquitains, et un certain Hugues, appelé le Chiliarque.

Le document a été largement exploité ces dernières années par les historiens qui en ont tiré des informations concernant l'évolution de la vassalité, la coutume féodale, la construction des châteaux, le règlement des disputes, etc, mais comme nous I'avons déjà dit dans la préface (non reprise ici) on ne s'est pas suffisamment interrogé sur la nature même du texte.

J'ai donc l'intention de traiter autant qu'il est possible cette question et d'essayer de démontrer que le Conventum est en fait un texte de caractère littéraire, voire même, plus précisément, un précurseur des chansons de geste plus tardives sur les vassaux maltraités. Mais auparavant il convient d'analyser brièvement ce texte et de présenter de manière critique les conceptions antérieures concernant sa nature.

Le Conventum raconte l'histoire d'un conflit entre Guillaume, comte des Aquitains, et le personnage central de l'œuvre, Hugues le Chiliarque - commandant d'une troupe de mille hommes - au sujet de terres et de châteaux que revendique ce dernier par droit familial. Bien des voisins puissants parmi lesquels deux comtes, trois vicomtes et quelques autres sans titre s'opposent à ces revendications et empêchent Hugues de Ies réaliser. Son seigneur, le comte Guillaume, qu'il appelle au secours, non seulement ne le protége pas, lui refusant d'abord son aide puis soutenant par ses manœuvres perfides les ennemis de Hugues, pour l'empêcher de parvenir à ses fins, mais encore, il contribue à I'enfoncer dans ses difficultés et à lui imposer des guerres, sans que Hugues puisse récupérer terres et châteaux subissant même de fortes pertes en hommes et en biens. Il finit par perdre patience et, prenant l'offensive pour saisir ce qu'il revendique, il renonce à sa fidélité envers le comte. Après des négociations avec celui-ci, le récit se termine par un accord : Hugues renouvelle sa fidélité à Guillaume, obtient une part de ce à quoi il prétendait et renonce il toute prétention sur le reste.

Bien que l'auteur ne donne ni date ni identification précise pour les vingt personnages du récit, il nomme avec le titre de leur office Géraud, évêque de Limoges (1014-1022) et Guillaume, comte d'Angoulême (988-1028). Des sources différentes, du début du XIe siècle, montrent que ces personnages habitaient effectivement dans I'Aquilaine ducale entre 1000 et 1028 date de la mort du comte d'Angoulême et ont permis aux historiens de les identifier. Le comte Guillaume est Guillaume [V] le Grand (ca. 993-1030); Hugues est Hugues de Lusignan ainsi appelé du nom d'une forteresse située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Poitiers ( ? -ca. 1032). Le Conventum cite aussi un évêque d'Angoulême (Rohon, 1020-1036) el deux évêques de Poitiers (Gislebert, 975-ca. 1019; Isembert [I], ca 1021-post 1043). Le fait que des hommes de ce nom ont tenu au même moment les mêmes offices dans une période couvrant les années 1010-1030, a permis à nos prédécesseurs depuis le XVIIe siècle d'affirmer le caractère historique du texte.

La tradition manuscrite se limite à trois copies. Le manuscrit le plus ancien, parfois daté des années 1050 à 1100, le plus important aussi, est le B.N. lat. 5927; la copie qu'il contient est celle d'un manuscrit antérieur, peut-être l'orignal, apparemment perdu. Cette conclusion est fondée sur le fait que dans le lat. 5927 le texte du Conventum figure entre la copie de la Chronique d'Adémar de Chabannes (suivie elle-même de la copie d'une charte de Charles le Chauve pour I'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême) et la copie de la Vie de Charlemagne par Eginhard. Comme la fin de la Chronique, le Conventum et la Vita sont de la même main on peut difficilement imaginer que le copiste d'Adémar ety d'Eginhard se soit transformé en auteur pour notre seul texte. Aussi est-t-il plus vraisemblable que le ou les copistes du ms. Iat. 5927 ont connu un manuscrit antérieur maintenant perdu, qui contenait le Conventum, et ils ont décidé pour des raisons peu évidentes aujourd'hui mais qui seront discutées ultérieurement de le juxtaposer à la chronique d'Adémar. En définitive, à partir des recherches les plus récentes de Pascale Bourgain et de Richard Landes, l'ensemble du manuscrit paraît du milieu du XIe siècle.

Le ms. Iat. de da Bibliothèque publique de Saint Pétersbourg F. V. lVN3 est daté de la fin du XIe siècle; il provient sans doute aussi d'Angoulême et a été certainement copié sur le lat. 5927, dont il ne diffère que par des additions mineures, la perle d'un folio, et principalement par les corrections grammaticales, notamment de déclinaison, apportées au texte copié.

Puisqu'il comporte les mêmes corrections, le Paris B.N. ms. Iat. 9767 un manuscrit du début du XVe siècle provenant de Saint-Martial de Limoges est sans discussion une copie de la version de Saint Pétersbourg.


I. Le problème de l'identification
(extraits)
Un texte historique ?

A première vue le trait le plus fondamental du texte, précisément, c'est d'être un récit chronologique des relations entre ses personnages principaux, ici Hugues et son seigneur, le comte Guillaume, en ce qui concerne les terres et châteaux revendiqués par le premier. Sans doute l'auteur ne donne-t-il aucune date, mais ses transitions d'un épisode au suivant montent clairement qu'ils se suivent dans un ordre chronologique. D'un autre côté ce récit n'offre aucune ressemblance, même vague, avec les autres formes d'écriture historique employées au début du XIe siècle, telles que chroniques, annales, histoires universelles; en aucun cas non plus il ne saurait être qualifié de biographie puisque l'auteur vise un seul aspect de la vie son héros, ses relations avec son seigneur, pour organiser son propos.

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notre texte ne saurait en aucune façon être qualifié de Vita Hugonis. Il ne fournit aucun renseignement sur les débuts de la vie de Hugues, ses origines et ses descendants, sa carrière, sa mort, etc. En outre, il n'y a rien qui introduise le lecteur dans l'histoire et l'auteur ne fait pas le moindre effort pour identifier les figures principales de son récit. Remarquons enfin que l'usage massif du discours direct est un procédé qui n'est pas caractéristique du style historique du Xle siècle. Les écrivais de cette époque écrivaient plus volontiers à la troisième personne et n'avaient que rarement recours au dialogue.

Mais que le Conventum tombe ou non dans une catégorie déterminée des écrits historiques connus du début du XI siècle, ne pourrait-il pas être encore tout simplement semble être, à savoir la narration de faits, le récit de ce qui s'est réellement passé entre Hugues et le comte Guillaume, mais assurément déformé par le parti pris de l'auteur en faveur du premier ? Dans cette hypothèse notre principale tâche serait de l'étudier comme un texte historique, de rechercher l'identité de l'auteur, la date et le lieu où il a été composé, le degré de confiance qu'on peut lui accorder et ensuite de tenter d'expliquer la forme bizarre qu'il a revêtue. De fait tous les érudits qui ont eu à se colleter avec ce texte l'ont précisément considéré comme un document historique. Qu'ils l'aient appelé mémoire ou convenientia, tous l'ont implicitement regardé comme un texte historique, en supposant que les personnages et les événements décrits étaient réellement historiques.

Il y a de très bonnes raisons pour cela. En effet, bien qu'il ne fournisse aucune date et qu'il soit souvent bien imprécis dans l'identification des vingt personnes citées, les documents historiques indépendants, aussi bien les chartes que les chroniques, confirment, comme on l'a dit plus haut, l'existence de gens portant le même nom dans la deuxième décennie du XIe siècle en Aquitaine centrale et septentrionale. Les noms des principaux personnages sont peu utiles pour la datation et l'identification, car les prénoms de Hugues et de Guillaume se répètent de génération en génération au XIe siècle dans les familles des Seigneurs de Lusignan et des comtes de Poitou. Mais la série des vicomtes de Thouars, Savari, Raoul et Geoffroy est exacte. Il en est de même pour la succession au siège épiscopal de Poitiers de Gislebert à Isembert. Les détenteurs des trois évêchés dont il est question dans notre texte, Rohon d'Angoulême, Géraud de Limoges et Gislebert/Isembert de Poitiers étaient bien historiquement contemporains.

En outre la connaissance par ailleurs de dates clés pour la vie de plusieurs des personnages du Conventum permet de déterminer à quel moment les évènements décrits dans l'histoire ont pu se dérouler. Le texte s'ouvre par l'annonce anticipée de la mort de Boson, vicomte de Châtellerault (l. 3), dont la dernière année de vie se situe vers 1020. C'est aussi la première qui soit possible pour l'épiscopat de Rohon, évêque d Angoulême (l. 4), autre figure de cette scène d'ouverture, qui se place par conséquent au cours de cette année 1020. L'épisode suivant, beaucoup plus développé (sur ces divisions voir ci-dessous, pp. 30-32) s'étend sur une période plus longue pendant laquelle trois vicomtes ont exercé successivement le pouvoir à Thouars : au tout début est encore vivant Savari, dont la mort, mentionnée à la ligne 7 s'est produite entre 1003 et 1012; Raoul, son frère et successeur, qui tint la vicomté jusqu'à son décès (l. 49) un peu avant 1019; enfin le neveu de Raoul, Geoffroy, qui disparait alors de l'histoire. L'épisode suivant commence peu avant la mort de Gislebert (l. 86), évêque de Poitiers, qui a eu lieu après le mois de mars 1019, et il se termine après le 30 septembre 1023 quand Isembert lui succéda à Poitiers (ll. 87, 90).

Dans le dernier épisode sont nommés Géraud, évêque de Limoges (I. 153) de 1014 à 1022, le comte Guillaume d'Angoulême (ll. 236-237), 988-1028, Aimeri I de Rancon (l. 92 etc.), ?-1024 et son fils Aimeri II (l. 130), 1024-?, le comte Sanche-Guillaume de Gascogne (ll. 155-156), 1010-1032, et le fils de Guillaume, comte de Poitou (l. 321), ?-1038. Puisque ses terres comprenaient la marca (l. 154), le Bernard dont il est question dans cette partie de l'histoire (l. 93 etc.) est très certainement Bernard, comte de la Marche de 1023 à 1047. Sans doute n'est-il pas encore comte puisque notre auteur ne lui donne pas ce titre. Dans ce cas, les événements rapportés de la ligne 91 à 190 auraient eu lieu avant 1023, et même avant 1022, date de la mort de l'évêque Géraud de Limoges. La dernière partie de l'oeuvre (ll. 191-280), qui est aussi la plus étendue, concerne les luttes pour le château de Gençay, qui sont antérieures à 1028, année de la mort du comte d'Angoulême (ll. 236-237) puis la lutte finale pour le contrôle de Chizé (ll. 280-342) qui aurait eu lieu avant la mort de Guillaume Ie Grand qui est toujours bien vivant à la fin du document.

La même correspondance avec la réalité historique s'applique pour les noms de lieux mentionnés dans le texte (*). Le poids cumulé des synchronismes historiques et des correspondances géographiques est trop grand pour être une simple invention à propos de ce texte. Ainsi, en considérant les gens et les régions présentes, il s'agit bien d'un document historiquement exact comme on peut le mesurer à la place que les savants contemporains ont donné au Conventum dans l'histoire de l'époque.


(*) Ce texte est la seule source contemporaine d'information sur deux des hommes qui figurent dans l'histoire, Joscelin de Parthenay (ll. 19-20) et Pierrot de Chizé (l. 284), qui n'ont l'un et l'autre qu'un rôle mineur. Des sources indépendantes confirment l'existence de toutes les autres personnes mentionnées dans le Conventum.

2. Un texte littéraire
Structure et intrigue
(extraits)

Au niveau le plus apparent, le texte entier se divise de la manière suivante :

Episode 1 (ll. 1-5) : la succession de Hugues à l'honneur du vicomte Boson,

Episode 2 (ll. 5-81): les disputes au sujet de terres entre Hugues et les vicomtes de Thouars,

****Phase A (ll. 5-18) : avec le vicomte Savari,
****Phase B (ll. 18-54) : avec le vicomte Raoul, (c'est là qu'apparaît Joscelin de Parthenay)
****Phase C (ll. 54-81) : avec le vicomte Geoffroy;

Episode 3 (ll. 83-91) : la succession de Hugues au château de Vivonne;

Episode 4 (ll 92-342) : les disputes de Hugues avec Aimeri et Bernard sur ses revendications concernant :

****Phase A (ll. 92-116) : le château de Civray,
****Phase B (ll. 116-129) : les châteaux de Chizé et de Mallevault,
****Phase C (ll. 129-150) : le château de Civray,
****Phase D (ll. 150-190) : un château dans la Marche,
****Phase E (ll. 190-280) : le château de Gensay,
****Phase F (ll. 280-342) : le château de Chizé

 

 

 

 


Identification des personnes et des lieux
(extraits)

Ce qui suit est la liste des personnes et des lieux qui figurent dans l'histoire de Hugues et du comte Guillaume avec référence aux études modernes qui permettent de les identifier (ces précisions ont été enlevées). Ils sont classés dans l'ordre où ils apparaissent. En raison de l'absence de dates dans le texte et du fait que l'auteur désigne en général ses personnages que par leur prénom, sans le faire suivre d'un nom de lieu (par exemple à la ligne 4, il nomme le vicomte Savari, sans dire quelle était sa vicomté), la plupart ne peuvent pas être identifiés par le seul Conventum. La combinaison de noms de lieux reconnaissables - châteaux et capitales de diocèses (par exemple, Limoges, l. 153) -, d'épiscopats qui se chevauchent - Géraud de Limoges, Rohon d'Angoulême, Gislebert et Isembert de Poitiers - et de seigneurs châtelains, tous connus par des sources historiques indépendantes du Conventum, permet de dater notre texte des premières trois décennies du XIe siècle.

A partir de là on peut identifier les autres personnages. Ainsi Guillaume conte des Aquitains ne peut-il être que Guillaume le Grand (ca. 993-1030)

l. 1 : Aquitanorum comex Guillelmus : Guillaume le Grand, 5e comte du Poitou, 3e duc d'Aquitaine, ca. 993 - 1030.

l. 2 : Hugonem Chiliarchus : Hugues, Seigneur de Lusignan (Vienne), ? - ca. 1032.

l. 3 : vicecomite Bosoni : Le vicomte Boson de Châtellerault (Vienne), 998 - ca. 1020.

l. 4 : Roho episcopus : Rohon, évêque d'Angoulême (Charente), 1020 - ca. 1036.

l. 5 : Savaricus vicecomes : Savari, vicomte de Thouars (Deux-Sèvres), ca. 990 - 1012. Savari est mort entre 1003 et 1012. La dernière référence à Savari se trouve dans une charte de 1103 où il figure comme témoin. La première apparition de son frère et successeur, Raoul, est de 1012 - 1013.

l. 8 : Radulfo fratri supradicto mortuo : Raoul, vicomte de Thouars qui, succéda à son frère Savari, ca. 1012 - 1019. La dernière référence au vicomte Raoul se trouve dans une charte de l'abbaye de Saint-Cyprien qu'il a souscrite avec l'évêque Gislebert qui mourut vers

l. 12 : filiam Radulfi : fille inconnue du vicomte Raoul.

l. 19 : castro Partheniaco : Parthenay (Deux-Sèvres).

l. 20 : De castro Partheniaco Joscelinus : Joscelin, seigneur de Parthenay (Deux-Sèvres), ca. 1004 - 1015. C'est la seule référence connue à Joscelin qui est vraisemblablement le fondateur de la dynastie de Parthenay. Sa mort survint du temps où Raoul était vicomte de Thouars (1004 - 1015).

l. 25 : comite Fulconi : Foulques Nerra, comte d'Anjou, 987 - 1040

l. 39 : castro Mosteriolo : Montreuil Bonnin (Vienne).

ll. 51-52 : Joszfredum vicecomiti qui repus fuit Radutfo : Geoffroy vicomte de Thouars, ca. 1015 - 1055.

l 53 : Toarcinse castro : Thouars (Deux-Sèvres.

l. 59 : castro Mosolio : Mouzeuil (Mouzeuil Saint Martin, Vendée).

l. 82 : presul Gisiebertus : Gislebert, évêque de Poitiers, 975 - post mars 1019.

l. 82 : Joscelino avunculo Hugoni : Joscelin (seigneur de Vivonne ?).

l. 83 : castro vocitato Vicvedoni : Vivonne (Vienne).

l 87 : episcopo Isemberto : Isembert, évêque de Poitiers, ca. 1021 - post 1043.

l 92 : quadam tribunus nomine Aimericus : Aimeri, seigneur de Rancon (Haute Vienne) et Taillebourg (Charente), ? - ante 1028

l. 93 : castrum vocitatum Sivriacum : Civray (Vienne).

l. 93 : Bernardi seniori suo : Probablement Bernard, comte de la Marche, 1023 - 1047, mais l'auteur ne lui donne pas ce titre, ce qui signifie peut-être que les événements où il figure dans le texte (ll. 91-190) ont eu lieu avant qu'il ne devînt comte en 1023.

ll. 116-117 : castrum... Coacus : Couhé (Vienne).

l. 119 : Castro... Kasiaco : Chizé (Deux-Sèvres).

l. 122 : castrum Mallavallis : Mallevault (Charente-Maritime).

l. 131 : filio suo Aimirico : Aimeri II, fils d'Aimeri, seigneur de Rancon - Taillebourg, ca. 1028 - ?.

l. 153 : Geraldo episcopo Lemovicas : Géraud, évêque de Limoges (Haute-Vienne), 1014 - 1022.

l. 154 : in marcha : il s'agit probablement d'une référence au comté de la Marche.

l. : 163 : Aspremumdo castro : Apremont (Vendée).

l. 165 : Blavi : Blaye (Gironde).

ll. 165-166 : comitem Sanconem : Sanche-Guillaume, duc de Gascogne, 1010/32.

l. 179 : ad Liziniaco : Lusignan (Vienne).

l. 179 : ad Confolensis castrum : Confolens (Charente).

ll. 183, 185 : uxorem tuam, mulier mea : références à la femme de Hugues de Lusignan.

l. 191 : castrum Gentiaco : Gençay (Vienne).

l. 226. turrem ex Metulo : Melle (Deux-Sèvres).

ll. 236-237 : Guillelmo comite de Engolisma : Guillaume IV, comte d'Angoulême, 988-1028.

l. 284 : Petrus : Pierre (seigneur de Chizé ?).

l. 321 : filio meo : Guillaume le Gros, fils de Guillaume le Grand et duc d'Aquitaine, 1030-38.