Bulletin n° 9 - octobre 1981 - 1981/4

I - Communications - Informations générales - Notes diverses

Archives des Douanes
Si l'un de vos ancêtres était douanier et que vous désirez de plus amples renseignements sur lui, une adresse à noter : Ecole Nationale des Brigades des Douanes, Service des Archives, Rue du Jura, B.P. 514, 17021 La Rochelle Cedex
D'autre part, il convient de s'adresser également à la Direction régionale des Douanes la plus proche du lieu concerné. La plupart de ces directions conservent en effet des dossiers individuels anciens.
Par exemple :
* pour le Bas-Rhin : Direction Régionale des Douanes, Bureau du Personnel, 11, avenue de la Liberté, B.P. 1004/F, 67070 Strasbourg Cedex
* Pour le Haut-Rhin : Direction Régionale des Douanes, Bureau du Personnel, 13, rue du Tilleul, B.P. 3028, 68061 Mulhouse Cedex

Communiqué par M. PAU SAINT-MARTIN N° 173

Associations Généalogiques
Deux nouvelles associations généalogiques sont nées :
* Le Cercle Généalogique de l'Est parisien : Président : M. Patrick GARIN, Secrétariat : 16, rue du Congo, 93500 PANTIN
* Le Cercle Héraldique et Généalogique NIKAIA, Président : M. Antoine TORDO, 24, boulevard Prince de Galles, 06000 NICE, zone d'activité : Comté de NICE

Cours de généalogie
Il y a six ans, le Centre culturel et social du Club des retraités de la MGEN (Mutuelle Générale de l'Éducation Nationale - 55, rue de Lyon - Paris) organisme associé aux Universités du troisième âge, a créé un cours de méthodologie de la recherche généalogique.
A partir du 8 Octobre 1981, les cours reprendront tous les jeudis de 10 à 12 heures, et une fois par mois une séance de travaux pratiques aura lieu l'après-midi. Les cours qui seront assurés par Monsieur Xavier Roche de Vercors, seront du type cours de faculté. Ils seront ouverts aux membres du Cercle Généalogique des PTT qui désireront les suivre.
Pour tous renseignements et inscriptions, s'adresser au secrétariat de la MGEN, 55 rue de Lyon à PARIS.

Recyclage
A la direction des télécommunications de Nantes, suivant l'instruction du BO 1980 - DOC 379 TG7 - dans le cadre de la formation et de l'amélioration des connaissances, des cours sont proposés à nos collègues, avec entre autre un cours de généalogie.

Cours de paléographie
L'université d'Orléans organise un cours de paléographie pour les étudiants. Tout le monde peut y assister, notamment les personnes du 3éme âge. Les cours ont lieu dans le courant de la journée. Le professeur est le conservateur de la bibliothèque municipale.

Communiqué de la Fédération N° 157
1) à Paris
La Société des Amis des Archives de France (cours de paléographie, 60 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris) continue à organiser aux Archives Nationales des cours de paléographie.
Ces cours se déroulent sur deux années :
* cours d'initiation, toutes les semaines, soit le mercredi à 18h. soit le samedi à 11h. Droit d'inscription : 100 F.
* cours de perfectionnement tous les 15 jours, soit le mardi à 18h. soit le samedi à 9h45. Droit d'inscription : 80 F.
Les cours débutent en novembre et se terminent fin mai; les personnes intéressées doivent s'inscrire dés maintenant à la Société des Amis des Archives de France, Cours de Paléographie (voir adresse ci-dessus).
2) en Province
Des cours de paléographie ont été organisés en 1980-1981 dans 24 départements de province. Il est vraisemblable que ces cours seront de nouveau organisés pendant l'année universitaire 1981-1982. Pour connaître l'organisme organisateur et les conditions d'inscription, il est conseillé de s'adresser à Monsieur le Directeur des Services d'Archives du département concerné.
Voici la liste des départements dans lesquels eurent lieu des cours de paléographie :

Bouches-du-Rhône Nord
Côte-d'Or Orne
Drôme Hautes-Pyrénees
Hérault Bas-Rhin
Indre Haut-Rhin
Isère Rhône
Loir-et-Cher Sarthe
Loire Savoie
Loire-Atlantique Seine-Maritime
Lozere Seine-et-Marne
Maine-et-Loire Vienne
Meurthe-et-Moselle Yonne

M. Jacques AMEIL

II - Neuvième liste de patronymes étudiés

dictionnaire des patronymes
en cours de déménagement

y aller

III - Lexique

Tante à la mode de Bourgogne
Ayant moi-même rencontré cette expression pour mes ancêtres, j'ai posé la question à M. Jean-Louis BEAUCARNOT. C'est donc grâce à lui que je peux vous expliquer que la tante ou l'oncle à la mode de Bourgogne est la cousine ou le cousin germain de la mère ou du père du concerné.
Exemple : Mon cousin germain sera l'oncle à la mode de Bourgogne de mes enfants.

Clerc
Ne serait-ce pas simplement un greffier ?

Platineur
Pour mon compte, j'ai rencontré ce terme que j'explique si cela intéresse quelqu'un : celui qui exerçait cette profession fabriquait des platines de fusils (plaque où sont attachées toutes les pièces servant au mécanisme de l'arme). Rencontré en Bourgogne en 1740.

Membre du Conseil général d'une commune (pendant la Révolution)
u'est-ce que cela signifie ? Reste-t-il des actes concernant cette profession ?

M. P. ARCHASSAL N° 51

Mendiant

A la question posée par Mme GIRAUD-BRUN et parue dans le bulletin n° 6, page 35, j'ajoute une réponse à celles de MM. LOCQUENEUX (bulletin n° 7, page 81) et GALLIOT (bulletin n° 8, page 119).
Je crois tout d'abord qu'il faut dissocier deux catégories de mendiants, qui n'ont de commun que leur grande misère et la nécessité de faire appel à la charité - cette vertu théologique de l'église - pour assurer leur subsistance. Plus ou moins importante, selon les époques, la mendicité était permanente sous l'Ancien Régime, et même bien au-delà. Les catastrophes périodiques y étaient pour quelque chose : les pillages, les grandes intempéries qui provoquaient disettes et famines, les incendies qui ruinaient des quartiers entiers des villes.... Il faut distinguer les gueux professionnels des autres pauvres.
Les premiers se trouvaient uniquement dans les villes. Quand ils mourraient à l'Hôtel-Dieu de Nantes, au 17e siècle, on les déclarait MENDIANTS DE PROFESSION, par opposition aux autres, les PAUVRES HONTEUX.
Les premiers formaient dans les villes, un monde marginal (à côté d'un autre monde, les filles débauchées dont le nombre augmentait lors du passage des troupes). Ces mendiants se groupaient en bandes, plus ou moins malfaisantes, et faisaient même des expéditions dans les campagnes, ou, pour obtenir des secours, ils intimidaient les paysans.Il est certainement vrai que, sur le nombre de ces pauvres qui sollicitaient l'aumône, certains n'étaient pas de vrais pauvres !
La deuxième catégorie se trouvait aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural. On y trouvait ceux que l'adversité privait, tout à coup, de tous moyens d'existence, qui avaient perdu tout ce qu'ils possédaient et qui ne pouvait demander aucune aide à leurs enfants, eux aussi trop éprouvés par la pauvreté. C'était ce que nous appelons aujourd'hui des sinistrés, des chômeurs, des handicapés et aussi des malades et des vieillards incapables de faire la moindre menue besogne pour gagner un morceau de pain.
J'ai essayé de reconstituer, pour la comprendre, l'histoire d'une aïeule de ma 8éme génération qui a été déclarée mendiante sur l'acte de son décès. Née en 1669, elle avait épousé en 1695 un laboureur qui est mort 4 ans plus tard. Elle s'est remariée en 1715. D'après l'acte de ce mariage, son nouveau mari était veuf, beaucoup plus âgé qu'elle, métayer, père d'enfants adultes qui habitaient la même métairie, et elle était sa servante. En 1731, elle était veuve pour la 2éme fois. En 1743, elle était "ensépulturée" et l'acte nous apprend qu'elle était mendiante, sans préciser le nom du village ou métairie où elle était morte. On peut seulement supposer qu'au décès de son 2éme époux, les enfants de celui-ci qui avaient mal supporté le remariage de leur père et la promotion de la servante, avaient mis la veuve à la porte. Son âge, le manque de moyens, des maladies invalidantes peut-être, l'impossibilité de retrouver son fils et sa fille qui habitaient assez loin en ont fait une mendiante.
Aux précisions apportées par M. LOCQUENEUX sur les dispositions prises par Louis XV, je veux ajouter que, dés 1566, on avait ordonné à chaque paroisse de nourrir ses pauvres et interdit le vagabondage. En 1662, Louis XIV avait fait obligation aux villes d'établir des hôpitaux généraux et d'y "renfermer" les pauvres sans travail. On incitait les mendiants, sans beaucoup de succès d'ailleurs, à se retirer dans leur paroisse natale. En 1700, une déclaration royale décida la distribution de secours, l'envoi des infirmes dans les hôpitaux, l'ouverture d'ateliers publics. Enfin, on aida les paysans pauvres à se réinstaller sur leurs terres. L'application de ces mesures dans les grandes villes doit être relatée dans des livres ou des documents conservés aux Archives de chaque département, où chacun pourra les étudier.

M. HERBRETEAU N° 8

Mariage
A la page 119, le bulletin n° 8 indique au 3ème § de la rubrique mariage :
"La Convention releva les âges minima à 13 ans pour les filles, et 15 ans pour les garçons" En réalité, la réforme est fixée par une loi de l'Assemblée Législative du 20 septembre 1792 et la Convention n'a succède à cette Assemblée que le 21 septembre 1792 ! Le lendemain !
L'article premier de la première section du titre IV de la loi du 20 septembre 1792, l'an 4e de la liberté (la république n'était pas encore proclamée et le calendrier républicain n'a été mis en usage que le 6 octobre 1793) est ainsi rédigé : "L'âge requis pour le mariage est 15 ans révolus pour les hommes et 13 ans révolus pour les filles" Sans vouloir polémiquer, disons que l'Assemblée Législative vota la loi et que la Convention Nationale l'appliqua.

M. HERBRETEAU N° 8

IV - Notes de lecture

Les gaietés de la généalogie
La généalogie est une occupation sérieuse. Cependant, il est possible de faire des découvertes cocasses. En voici un exemple :
L'acte de décès de ma grand-mère Jeanne BESSAT, indiquait comme date de naissance 11.07.1864, tandis que son acte de mariage indiquait 27.10.1867, ces deux actes étant fournis par les Archives de Brive. Je signalai le cas aux archives, en demandant l'acte de naissance pour rétablir la vérité. Aimablement, l'archiviste m'informa que mes arrière-grands-parents avaient eu deux filles prénommées Jeanne à ces dates, et qu'une erreur avait été commise au moment du mariage de l'aînée. En étudiant de plus près cet acte de mariage, j'y découvris d'autres anomalies :
- erreur dans l'orthographe du nom du marié : PALIER au lieu de PAILLET, les signatures du marié et de son père en témoignant (erreur assez répandue)
- erreur sur la mariée : en fait c'est la jeune sœur qui fut mariée officiellement,
- erreur sur le marié : en réalité c'est Antoine, le père du marié qui fut déclaré uni à la jeune sœur.
Et pour couronner cet imbroglio, le Maire Adjoint qui célébra ce mariage s'appelait Monsieur FADAT.
En conclusion, à la sortie de la Mairie de Brive-la-Gaillarde, ce 28 septembre 1884 :
- les jeunes mariés étaient toujours célibataires,
- le père du marié était bigame,
- la jeune sœur était mariée sans le savoir en attendant de devenir bigame à son tour quelques années plus tard.
Tous les intéressés sont morts dans l'ignorance de ces faits, puisqu'il fallut attendre 97 ans pour découvrir ces anomalies.

Mme P. DAIRE No 344

Est-ce un cas de pathénogénèse ?
Trouvé dans le registre paroissial de Mareau-aux-Bois (Loiret) :
L'an de grâce 1703, le 19e jour de mars par moi prieur de Mareau soussigné, a été baptisé un enfant femelle de Marie LANGUETEAU, le mari de laquelle est absent de la paroisse depuis plus de 10 ans. Néanmoins, pour couvrir son infamie, elle dit qu'il est venu de temps en temps la voir et que 3 enfants qu'elle a eu depuis son absence sont de lui. Cependant, ses frères et sœurs et autres parents que j'ai examinés pour savoir s'ils n'auraient pas vu cet homme dans le temps qu'il venait voir sa femme comme elle dit, ne l'ont point vu. La dite fille a été nommée Etiennette par....
Nota : La naissance d'un des enfants précédents de Marie LANGUETEAU a été trouvée, mais le baptême a été célébré par un autre curé qui n'avait fait aucune observation particulière.

M. A. GALLIOT

Le grand hyver
Aux appréciations relevées par notre Président sur le terrible hiver de 1709 (cf. le bulletin n° 7 page 65) j'ajoute quelques considérations, assez terre à terre, trouvées dans le registre des baptêmes, mariages et sépultures d'une paroisse vendéenne.
"Tous les arbres sont péris, aussi bien que le blé, ce qui a fait porter un deuil à toute la terre et causé un chertemps".
"Ce qui n'avait jamais este vu : noyers, chasténiers, poiriés, presque tous les pommiers, jusqu'aux housins, tout a gelé. Les vignes mesmes".
"La mesure de blé-seigle a valu trois livres et quinze sols".
Je n'ai pu retrouver les tarifs du méteil à l'époque, mais je suppose que l'augmentation du prix était considérable (le méteil était un mélange de seigle et de forment semés et récoltés ensemble qui servait à faire un pain de meilleure conservation).
Le curé voyait certainement concomitante entre l'augmentation du prix du pain et la mortalité et insistait sur un document qui n'était pas prévu à cet usage, sur la crise frumentaire qui n'allait pas manquer de créer une crise démographique.

M. HERBRETEAU N° 8

V - Comment photographier un acte sur un registre d'état civil ou un document ancien.

De nombreux dépôts d'archives refusant de faire des photocopies des registres d'état civil, il reste au généalogiste une possibilité : la photographie. Un photographe professionnel, généalogiste de surcroît, nous donne quelques conseils.
Tout d'abord, se renseigner auprès du chef de la salle de lecture afin de connaître les possibilités de photographier. En effet, certaines bibliothèques ou Archives Départementales, heureusement rares, sont réticentes voire même interdisent tout procédé de reproduction, s'ils ne sont pas effectués par leurs services moyennant d'ailleurs une facturation honnête !
Cette première étape franchie, puisque actuellement une grande partie des lecteurs désire pour maintes raisons obtenir une photo de certains actes, nous allons voir la manière la plus simple de procéder.
* L'appareil: le format le plus approprié semble être le 24x36 ou 135. Le type REFLEX avec objectif interchangeable si possible avec cellule automatique ou similaire.
* L'objectif : un objectif dit de Focale "Normale" - 45 ou 50 mm avec mise au point de distance minimum 35 à 45 cm. Ce genre d'objectif couvre un champ suffisant pour, en distance minimum de mise au point, englober tout registre d'Etat civil ou paroissial.
* Le film : noir et blanc ! D'émulsion PANCHROMATIQUE (100, 125 ASA...) sensibilité courante et de grain et définition suffisante. Ce type d'émulsion Panchro est le plus proche, au point de vue chromatique, de la vision oculaire.
Exemples de films les plus utilisés : . KODAK Plus X Pan 125 ASA, ILFORD FP 4 125 ASA, AGFA Isopan 21 100 ASA, etc...
* Eclairage et prise de vue : le plus simplement possible, à la lumière du jour, à proximité d'une fenêtre et souvent en évitant le plein soleil. Si vous disposez d'un flash électronique avec calculateur, récupération d'énergie, computeur... le résultat sera plus évident sans pour autant vous fournir un négatif dont le tirage ultérieur sur papier répondra à votre désir ! En effet, la rapidité de l'éclair flash ne permet pas à l'œil de saisir un reflet parasite ou une transparence gênante du document alors qu'à la lumière naturelle, il vous sera possible dans ces cas de placer sous le sujet une feuille au choix, blanche ou foncée, faisant ressortir l'écriture et atténuer l'image recto ou celle parasite des feuilles suivantes. Dans le cas de papier à texture apparente, la réflexion de la lumière sur chaque grain du papier crée un ensemble de points d'ombre qu'il est facile d'éliminer en orientant le document dans la position où ce relief est le moins gênant.
Il ne faut pas perdre de vue que la reproduction de tout document ne sera bonne que si la netteté est optimale et l'épaisseur des caractères reproduit exactement à la même échelle que l'ensemble de l'image. En effet, les traits risquent d'être affinés par une surexposition et il est préférable dans le cas d'écriture fine, d'exposer moins et d'obtenir ainsi un négatif plus léger. Il faut noter ici que l'emploi d'un diaphragme trop petit (16, 22, ...) ne donne pas pour autant une image plus nette. Il est préférable de s'en tenir à 5,6 ; 8 ;11. Dans ce cas, il suffit de "jouer" avec les vitesses : mais il faut respecter, dans le cas d'emploi de flash, la vitesse syncro !
* La vitesse d'obturation : Si vous disposez d'un pied à rotule et d'un déclencheur souple, il n'y a aucun problème et ainsi l'immobilité est assurée. Au cas où vous désireriez opérer à main levée, bien s'appuyer sur quelque chose de stable et n'afficher que des vitesses au moins de l'ordre de 1/60éme ou 1/125éme.
N.B. : En guise de conclusion et sans parler du développement de votre film, à confier à un photographe ami de préférence à un laboratoire industriel qui pousse le traitement en surexposition, suivent quelques mots relatifs à la préférence de la photo à la photocopie.
Pour vous-même : vous constituerez un microfilm de vos actes essentiels et il vous sera possible d'agrandir certaines écritures et signatures, si besoin est pour le recours à la graphologie.
Pour ceux qui vous proposent des photocopies à titre onéreux et sous l'excuse de conservation et protection de la lumière : impossible d'évaluer l'incroyable quantité de luminosité et de calories que subit un acte pour une photocopie ... alors qu'une photo au flash n'illumine le document que pendant une durée maximale de 1/200éme de seconde avec une énergie lumineuse de 155 watts/seconde dans le cas de très gros flash !! et avec une valeur calorique nulle.
Alors, à vos appareils, et si vous le pouvez à votre agrandisseur et puis, si vous êtes perfectionniste, pourquoi ne feriez-vous pas de belles diapositives couleurs de ces pages jaunies témoins des générations où l'image n'était que de loin, très loin, celle que nous connaissons, mais qui est demeurée intacte à travers les siècles en souhaitant que nos photographies noir et blanc ou couleurs puissent un jour rivaliser en durée et garder leur qualité iconographique !

M. LOCQUENEUX-DESCARSIN Photographe

VI - L'état civil

Précisions complémentaires sur le contenu des actes
Suite à l'article "Annexe I" paru dans le bulletin n° 8, - page 133.
* Loi du 28 octobre 1922 : L'acte de naissance porte la date et le lieu de naissance du père et de la mère.
* Ordonnance du 29 mars 1945 : La date et le lieu du décès doivent être portés en mention marginale sur l'acte de naissance.

Classement alphabétique des tables
Les noms patronymiques précédés de la particule "de" sont classés avec les D. Il en est de même pour le "d"'. Exemples : de CAUMONT classé avec les DEC..., d'ORIOLA classé avec les DOR... Les noms commençant par un article sont classés dans les "L", que le nom soit scindé ou non. Exemples : le TOURNEUR classé avec les LET..., la FAYETTE classé avec les LAF...
Comme la plupart des tables sont tenues en même temps que sont enregistrés les actes, le classement se fait par la lettre première du nom et dans l'ordre chronologique, et non comme serait tenu une liste alphabétique complète. Il faut donc, pour éviter les oublis, examiner toute la série des noms commençant par une même lettre.

Actes de baptême de l'Ancien Régime
Si des registres paroissiaux ont été détruits, il faut se rappeler que les dossiers des officiers et des pensions militaires de la royauté comportent souvent un extrait certifié de l'acte de baptême dont on peut obtenir une photocopie sur place au Service Historique des Armées (château de Vincennes).

M. J. ERAUD N° 192

VII - Questions

172 - FORGET. Désire entrer en relation avec tous les FORGET qui font en France des recherches généalogiques sur leur propre famille.

M. Régis CABOZ, 8, rue du Comte de St Cricq, 64O00 PAU

173 - DOLBEAU. Recherche lieu de naissance et parents de DOLBEAU Jean °02.03.1586 en AnJou.

M. DOLBEAU N° 166

174 - PHARISIEN. Recherche renseignements sur ascendance PHARISIEN Augustin ° ca 1853 Fontenoy-le-Château (88), profession : verrier.

M. SIQUIER N° 100

175 - SIQUIER. Recherche renseignements sur SIQUIER, officier dont il est question dans le livre de Voltaire "Histoire de Charles XII, Roi de Suede". Voltaire semble avoir bien connu cet aide de camp du roi Charles XII qui était présent à sa mort le 11.12.1718, au siège de Frédérichshall en Norvège.

M. SIQUIER N° 100

176 - INHUMATIONS. Où peut-on consulter les registres des inhumations ? Gardien du cimetière, mairie, autre service ? Quelles sont les formalités pour pouvoir les consulter ?

M. SIQUIER N° 100

177 - DAILLY/DAILY. Les familles DAILLY en Picardie et DAILY en Angleterre sont-elles parentes ? La province du Ponthieu où résidait cette famille fut sous la tutelle du roi d'Angleterre pendant neuf années.

M. DULONGPONT N° 72

178 - GALLET/ORRION. Recherche mariage de Louis GALLET et Marie ORRION, parents de Louis Jean Baptiste °10.09.1789 à Mouchamps (85).

M. DERET N° 143

179 - HARDOIN/BRILLOUET. Recherche mariage de Mathurin HARDOIN et Anne BRILLOUET, parents de Marie Anne °30.10.1789 à Mouchamps (85).

M. DERET N° 143

180 - ARCHIVES MEDICALES. Peut-on consulter les dossiers médicaux de l'Armée ?

M. ROHAUT N° 370

181 - BERNARD/HOFFMANN. Recherche lieu d'inhumation de Edouard BERNARD ° 14.11.1879 Strasbourg +12.07.1956 Paris 14e, et de ses parents Simon BERNARD °04.08.1848 Bourbon l'Archambault (03) et Catharina HOFFMANN 919.11.1857 New Orléans, paroisse d'Algiers.

M. JOBARD N° 27

182 - NAISSANCES ILLEGITIMES Un édit d'Henri II, de 1556 fit obligation aux femmes célibataires de déclarer, dans un délai rapide, leur grossesse devant un notaire. Je souhaiterais connaître jusqu'à quelle époque cette déclaration a été faite. Je suis confronté à ce problème pour une naissance ayant eu lieu en 1800 à Paray-le-Monial (71).

M. PLUCHOT N° 237

183 - MARIAGES PENDANT LA REVOLUTION. Le 20 frimaire an Vll (10.12.1798), le lieu obligatoire pour tous les mariages était le chef-lieu de canton. De quand datait cette obligation et jusqu'à quand dura-t-elle ?

M. PLUCHOT N° 237

184 - ARCHIVES DEPARTEMENTALES. Un article paru dans le presse fait mention d'insinuations juridiques que l'on peut trouver dans les Archives Départementales, série B. De quoi s'agit-il ? Que peut-on y trouver ?

M. PLUCHOT N° 237

185 - AVéRADèRE. Recherche tous renseignements sur le patronyme AVéRADèRE, origine et signification. A été orthographié également ABéRADèRE. Je trouve trace du nom à Saint-Michel (en 1778), Cérat et Le Fousseret, villages de Haute-Garonne.

M. AVERADERE N° 378

186 - SUCCESSION D'UN NOTAIRE. Je ne sais comment trouver le nom et l'adresse du successeur du notaire Me SADON, exerçant à Voutenay/Cure (89) en 1874.

Mme BRENDT N° 381

187 - CARTOGRAPHIE. Existe-t-il une carte détaillée des anciennes provinces de France ?

M. BISLEAU N° 287

188 - DUTEIL/PRU(G)NIER. Recherche dates et lieux ° et x Michel DUTEIL et Marie PRU(G)NIER, dont Joseph DUTEIL °29.11.1809 Villevaleix, commune de Mautes (23), et toutes indications sur DUTEIL originaires de la Creuse.

M. SAGOT N° 214

189 - DIVORCES. Où peut-on obtenir un "acte de divorce" de moins de 100 ans ?

M. DERET N° 143

190 - DEVER/COQUEREL. Recherche traces de :
- DEVER Léon Eugene °ca 1851, peut-être en Picardie.
- COQUEREL Félicie Rosalie °ca 1854

M. DERET N° 143

191 - RECHERCHES. Comment effectuer ses recherches pour obtenir les dates, lieux, actes religieux, etc...

M. DERET N° 143

192 - TISSOT/FOUILLOUSE. Recherche mariage de :
- Jean TISSOT °01.09.1861 Bonson (42) +05.09.1913 Saint-Etienne (42), fils de Antoine et de Antoinette BOURGIER
- Marie FOUILLOUSE °03.03.1866 Champdieu (42) + 05.11.1948 Montargis (45), fille de Pierre et de Marguerite MAZELLIER
Première naissance 10.09.1886 à Marcilly-le-Pavé, actuellement Marcilly-le-Chatel (42).

M. JAMIN N° 389

193 - DEMUET/BILLAUT. Recherche mariage de :
- Louis DEMUET °09.01.1826 Lavau (89) + 22.06.1897 Lavau, fils de Louis et de Marie GRILLOT (GRILLIOT)
- Marie Adélaïde BILLAUT °01.01.1831 Lavau (89) + 04.02.1892 Lavau, fille de Edmée Jean et de Marie Rosalie MARCHAIN
Première naissance à Lavau en 09.1861. Mariage probable à Lavau à partir de 1849.

M. JAMIN N° 389

194 - ECKMANN. Recherche tous renseignements concernant ECKMANN Catherine °ca 1310 x DUBURE Désiré Joseph Alexandre °27.07.1812 Saint-Omer (62) + 04.05.1863 Saint-Omer, boulanger. Trois enfants dont un seul connu : DUBURE Henri Joseph °08.04.1850 Saint-Omer + 17.05.1928 Le Havre (76) où il résidait depuis 1874, x Adrienne DURAND le 20.04.1875 (contrat de mariage Me CHOLET, Bolbec (76)).

M. JULIEN N° 12

195 - ACTE DE MARIAGE. PROCURATION. Sur une déclaration de mariage en 1828, relevons les paragraphes suivants pour les deux futurs époux majeurs :
"Agissant du consentement de ses père et mère Comme il résulte de leur procuration passée en l'étude et par devant Me Jacques CHAPUIS, notaire, laquelle sera annexée au présent acte."
Peut-on assimiler cette procuration au contrat de mariage ? Si non, quelle signification peut-on donner à une telle procuration ?

M. TRIQUENAUD N° 134

196 - SANDT (SAND)/VERNERI. Recherche tous renseignements sur origine, quartiers, dates et lieux ° ca 1669 et x de Pierre SANDT (ou SAND) et de son épouse Barbe VERNERI. Pierre SANDT, laboureur et synodal (échevin) de Boler (ancienne paroisse proche de Sierck, canton de Cattenom (57)), y est décédé le 02.09.1750. Nombreuse descendance du couple au Grand Duché de Luxembourg. Prière à tout collègue ayant rencontré ces patronymes lors de ses recherches de me contacter.

M. AGNET N° 54

197 - GANIER. Recherche renseignements concernant Marie Louise GANIER °01.02.1828 Paris 12e, élève des hospices de Paris, née de Marie Louise GANIER, matelassière, demeurant 128, rue Saint-Jacques, et de père inconnu.
Le jour de son mariage, il a été délivré un certificat d'origine par le directeur de l'hospice des enfants trouvés et orphelins de la ville de Paris, daté du 08.11.1852.
Existe-t-il des archives de cet hospice ? si oui, est-il possible d'obtenir des copies d'actes ?

M. LECUBIN N° 399

198 - LATACHE. Recherche Etienne LATACHE, perruquier rue Tiquetonne à Paris, qui figure à l'acte de baptême de son fils Ambroise en 1769. Existe-t-il des archives de la corporation des perruquiers à Paris au XVIIIe siècle ?

M. MABILLE N° 393

199 - MEHU/MEUNIER ou MUNIER. Cherche tous renseignements sur Claude MEHU (fils de Sébastien MEHU, petit-fils de Gabriel MEHU x Georgette GALLAY), x Jeanne MEUNIER soeur de Claude et d'Antoine, ascendants de Jean-Marie, de Sébastien et de Marie MEHU °ca 1755 x le 09.02.1779 Saint-Didier-en-Brionnais (71) après dispense obtenue le 03.02.1779 à l'évêché d'Autun avec Jean GALLAY °ca 1759.

Mme GIRAUD-BRUN N° 41

200 - ASSIé. Recherche dates et lieux naissance, mariage et décès de ASSIé Sophie + 1891 Burlats (81) à 26 ans, x BARDOU Pierre. N'est ni née, ni mariée à Burlats.

M. VIALA N° 222

201 - ACTE DE NOTORIETE. Je possède la copie intégrale d'un acte de mariage de Saint-Pierre de Trivisy (81) : Jean-Baptiste RICARD et Rose JOULIé le 22.11.1828. L'acte spécifie que le mari est né à La Mathe, commune de Saint-Pierre de Trévisy, le 22.02.1801 ainsi qu'il résulte de l'acte de notoriété délivré par le Juge de Paix du canton de Vabre le 18.11 courant homologué par le Tribunal Civil de Castres le 20.11. Qui pourrait m'indiquer ce qu'est un acte de notoriété, quand il est nécessaire, et s'il nécessite absolument l'homologation d'un Tribunal Civil ?

M. VIALA N° 222

VIII - Réponses

176. INHUMATIONS. Le registre des inhumations est tenu et conservé par le gardien du cimetière lorsqu'il en existe un, par la mairie dans le cas contraire. Dans certaines communes, les deux registres sont tenus : dans l'ordre chronologique à la mairie, sous forme de fichier alphabétique au cimetière. Mais il ne semble pas que des règles précises soient appliquées dans ce domaine.
Les renseignements sont donnés sans formalité. En principe, le demandeur n'est pas admis à consulter lui-même les documents.
Pour ce qui concerne les vingt cimetières parisiens, le "Bureau des cimetières" 5 bis, rue Curial 75019 PARIS, accepte d'effectuer gratuitement les recherches. Joindre un timbre pour la réponse, et prévoir un assez long délai.

180. ARCHIVES MEDICALES. Tous les dossiers médicaux, de quelque nature qu'ils soient, ne peuvent être consultés qu'après un délai de 120 ans comptés à partir de la date du décès de la personne Concernée.

182. NAISSANCES ILLEGITIMES. L'édit d'Henri II, de 1556, faisait obligation aux femmes non mariées de déclarer leur grossesse devant notaire. Il a été applique jusqu'à la Révolution.
Il est à remarquer que cette déclaration, qui pouvait également être enregistrée par un juge, n'était pas obligatoirement présentée au lieu du domicile de la future mère. Pour des raisons bien compréhensibles, cette formalité était souvent accomplie dans une commune plus ou moins éloignée.

183. MARIAGES PENDANT LA REVOLUTION. En vertu d'une loi du 13 fructidor An IV (30 août 1796), tous les mariages devaient être célébrés le décadi (dernier jour de la décade), au chef-lieu de canton dont dépendait le domicile des époux. Cette loi a effectivement été appliquée entre le ter vendémiaire An VII (22 septembre 1798) et le 28 pluviose An VIII (17 fevrier 1800).
Dans les recherches, il faut tenir compte du fait que le découpage administratif des cantons n'était pas nécessairement le même qu'aujourd'hui. Le canton de rattachement d'une commune pendant cette période devrait pouvoir être obtenu aux Archives Départementales.

184. ARCHIVES DEPARTEMENTALES. La série B des Archives Départementales concerne les "Cours et Juridictions", archives antérieures à 1790. Elle contient tout ce qui a trait aux Parlements, bailliages, sénéchaussées; cours des comptes, cours des aides, cours des monnaies; eaux et forêts. On y trouve les procès, les jugements, et plus généralement les actes ayant donné lieu à enregistrement.
"Formalité introduite en France par l'ordonnance de 1539, l'insinuation avait pour but de rendre notoire, par un enregistrement, les dispositions des actes dont le public a intérêt d'avoir connaissance, à l'effet d'empêcher les fraudes clandestines qui pourraient se pratiquer au préjudice des personnes intéressées... Les commis des bureaux d'insinuation établis auprès des bailliages, sénéchaussées au sièges royaux, enregistraient ces actes "tout au long" sur des livres particuliers, cotés et paraphés par le lieutenant général et déposés chaque année au greffe. A partir de 1703, dans un but purement fiscal, cette formalité fut étendue à tous les actes translatifs de biens immeubles sur la valeur desquels devait être payé le "centième denier"; d'autres y furent soumis, qui étaient assujettis au règlement d'une taxe forfaitaire; on disait alors insinuation suivant le tarif.(Yann Grandeau : "A la recherche de vos ancêtres", Stock éditeur).

186. SUCCESSION D'UN NOTAIRE. Le nom et l'adresse du successeur d'un notaire peuvent être demandés à la Chambre des Notaires, au chef-lieu du département concerné.

187. CARTOGRAPHIE. A notre connaissance, il n'existe pas d'éditions de cartes des anciennes provinces de France, si ce n'est dans certains ouvrages d'histoire.
Nous signalons cependant l'existence des cartes de Cassini, dressées au 18e siècle, remaniées au 19e, qui sont des cartes au 1/86.400ième et qui couvrent l'ensemble du territoire. Elles sont vendues par l'Institut Géographique, 107, rue de la Boétie 75008 PARIS.

Le Bureau

42. DECARIS. Il existe à Plaisir (78) M. Gaston DECARIS, 26, rue Marc Laurent - tél. (3) 055.45.76, et le "DECARRIS SARL", pompes funèbres, 18 bis avenue de la République - tél. (3) 055.30.66. A Paris, M. Albert DECARIS, artiste peintre et graveur renommé, membre de l'Institut, 3 quai Malaquais tél. (1) 033.82.61.

33. CUMONT (de). L'armée belge comptait, il y a une dizaine d'années, et compte peut-être encore un Général de CUMONT, possible descendant de huguenots émigrés au Pays-Bas. En France, M. Charles d'ARLOT, marquis de CUMOND, ingénieur agronome, habite le château de CUMOND, Saint-Aulaye (24).

M. BRAUD N° 192

170. ARCHIVES DEPARTEMENTALES. Vous pouvez vous adresser aux Archives Départementales qui, en général, vous délivrent des photocopies à condition d'avoir des renseignements précis - lieux et dates exacts des actes que vous recherchez. Je vous indique les réponses que j'ai eues à mes différentes demandes.
- Archives de l'Ardèche : photocopies sans problèmes moyennant environ 1,50 F. par acte.
- Archives de la Drôme (département où je demeure) : demande de 2 contrats avec nom des notaires, lieux et dates exacts, plus 2 actes précis : refus, les reproductions n'étant exécutées qu'au moment de la consultation, sur place, des documents.
- Archives de la Saône-et-Loire : essayer de demander plusieurs photocopies à la fois car elles perçoivent un minimum de 10,00 F. qui leur a été fixé par leur Trésorerie Générale.
- Archives du Territoire de Belfort : malgré les dates imprécises, elles ont bien voulu me faire des recherches sur 6 ans.
- Archives du Haut-Rhin : j'avais demandé 3 photos d'actes précis, mais vu l'affluence des demandes, elles ne les envoient pas. Elles ont mis à ma disposition, sur ma demande aux A.D. de la Drôme, leurs microfilms.
- Archives de la Loire : il y a un an ou deux, elles faisaient sans problème les photos demandées, alors que maintenant la demande ne doit pas excéder 5 actes à la fois.

Mme GIRAUD-BRUN N° 41

N.B. : Depuis 6 mois environ, les archives de la Saône-et-Loire n'exécutent plus aucune photocopie.

Mme TISSERAND

191. RECHERCHES. La brochure préparée par M. LECOMTE et transmise dernièrement à nos adhérents a vraisemblablement apporté une réponse à la plupart des questions que vous vous posez.
En cas de difficulté, voulez-vous nous exposer un cas précis ?
Il sera plus aisé de vous répondre.

Le Bureau

IX - Merci Monsieur le Maire !

Je cherchais dans le Châtillonnais les actes de naissance, mariage et décès de mon n° 55 PETITARMAND Léonie. J'ai épluché un siècle d'état civil dans la commune d'origine de sa fille et celle du décès de son époux. Après toutes ces recherches, je n'ai obtenu qu'une année de naissance approximative : 1842. Mais où ? J'étais bloqué.
Et c'est là que commence cette histoire incroyable.
Les ressources de l'état civil étant épuisées, j'ai feuilleté l'annuaire téléphonique de la Côte d'Or à la recherche des PETITARMAND et j'en ai trouvés à Belan/Ourle. Je téléphone ; ces gens compréhensifs et charmants me répondent très aimablement que cette personne n'est pas de leur famille et m'apprennent après quelques minutes de discussion qu'il leur semble avoir vu des tombes portant ce nom, encore entretenues, à Vanvey.
Je téléphone, à tout hasard, au maire de cette commune. Cet homme accepte très aimablement de rechercher mon ancêtre. Quelques jours plus tard, il me procure les dates de naissance et mariage de PETITARMAND Léonie. Mais intéressé et piqué au jeu, il pousse les recherches et me contacte quelques semaines après en m'apprenant qu'il a remonté la famille PETITARMAND jusqu'en 1668, soit 7 générations, et a retrouvé également les collatéraux depuis cette année jusqu'à 1921.
Lorsqu'on sait les problèmes que peuvent avoir les maires et que les tables décennales n'existaient pas avant 1792, on ne peut que féliciter cet homme pour son mérite. Et par cet article, je voudrais remercier personnellement ce sympathique maire de Vanvey, Monsieur de BROTONNES, pour l'aide précieuse qu'il m'a apportée bénévolement en utilisant quelquefois, même, ses heures de loisirs.

M. P. REAUX

X - BIBLIOTHEQUE

Nouveaux livres
- Etat Général des fonds des Archives Nationales
Tome III - Marine et Outremer
Tome IV - Fonds divers
- Dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercées dans Paris depuis le 13ème siècle (Alfred FRANKLIN)

Revue de presse
- Bulletins reçus des associations généalogigues
Alsace (n° 54 - 1981/2)
ARGO (n° 13/14)
Haute-Saône (n° 4)
Maine et Perche (Avril 81)
Normandie (n° 13)
Franche-Comté (n° 6)
Bnurbnnnais (n° 10)
Ouest (n° 27)
Marche et Limousin (n° 11/12)
Lorraine (n° 39)
Inform. Génealogiques (Centre n° 22)
Provence Généalogie (n° 473 à 494)
Nos ancetres et nous (n° 10)
Auvergne (n° 16)
Généalogie et Histoire (Rhône-Alpes n° 25 et 26)

Nous avons noté :
ARGO n° 13/14 - Toujours une mine pour les chercheurs et les curieux de la région de Brive.
Nos ancêtres et nous n° 10 - Liste des communes supprimées de Saône-et-Loire entre 1800 et 1950, ainsi que celles ayant changé de nom.
Marche et Limousin n° 11/12 - Inventaire des registres paroissiaux et d'état civil conservés aux archives départementales et communales de la Creuse (de Bellefaye à Chambon/Voueize).

Autres revues
- Catalogue des éditions de l'INED.
- Population et sociétés : octobre, novembre, décembre 1979 (n° 128 à 130), janvier 1980 (n° 131), mai, juin, juillet 1981 (n° 147 à 149).
- Bulletin de la Société de Démographie Historique n° 32 (fevrier 1981).
- Actes du Vème congrès national de généalogie.
- La revue française de généalogie (n° 11. 12. 13 et 14)

- BIBLIOGRAPHIE
On nous signale une revue particulièrement intéressante : le Bulletin trimestriel illustré de la société d'archéologie, de littératures, des sciences et des arts d'Avranches, Mortain, Granville (Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville)
Pour tous renseignements, s'adresser à :
Monsieur G. DORRIERE
28, rue du Docteur Gilbert
50300 AVRANCHES

La Société des éditions CHRISTIAN nous informe de l'ouverture depuis mai 1981 de sa librairie généalogique - 5, rue Alphonse Baudin - 75011 Paris.

XI - Etude succincte de la population française au XIXème siècle et au début du XXème
d'après quelques éléments de l'encyclopédie des Bouches-du-Rhône - Tome XIII par H. Barre, J. Bourilly, P. Masson, publiée en 1921 par le Conseil Général

1) Durée de vie moyenne en France au XIXe siècle
Age moyen des décèdes d'après la formule de BERTILLON pére, formule qui est la suivante :

Pu
  --------
N + D
vm = ---------
2

vm : vie moyenne, P : population, N : naissances vivantes, D : décès
D'après les recensements sur la population, l'application de la formule donne :

1801 : 32 ans 10 mois 1866-1870 : 40 ans 5 mois
1821 : 35 ans 9 mois 1891-1895 : 43 ans 6 mois
1841-1845 : 36 ans 4 mois 1906-I910 : 51 ans 3 mois

En 1841, la France comptait 34 217 719 habitants dont 16 898 399 hommes contre 17 319 320 femmes.
En 1906, la population française était de 38 844 653 êtres, dont 19 099 721 hommes contre 19 744 932 femmes.

2) Les causes de décès à la fin du XIXe siècle
Renseignements élémentaires extraits de la statistique sani taire des villes au-dessus de 20 000 habitants (soit un total de 8 915 000) moyenne des recensements de 1891 et de 1906 ce qui fait environ 1/4 de la population.

Moyenne décès

Pour 1000 habitants suivant ces 2 moyennes

1891-1892

1906-1909

Fièvre typhoïde

3.257

1.900

0,29

Variole

1.292

719

0,11

Rougeole

2.421

1.414

0,21

Croup Diphtérie

4.516

915

0,30

Tuberculose pulmonaire

24.138

20.813

3,03

Méningite simple

5.743

4.677

0,58

Congestion et hémorragie Cérébrale

10.306

14.171

1,37

Maladies organiques du cœur

11.583

15.247

1,50

Bronchite aiguë

5.643

2.484

0,46

Bronchite chronique

8.027

4.615

0,71

Pneumonie

18.783

8.537

1,53

Diarrhée infantile

16.879

10.336

1,53

Débilité congénitale

5.841

4.881

0,60

Débilité sénile

8.184

9.237

0,98

3) La famille française au début du XXe siècle
Tableau comparatif des familles ayant déclaré le nombre de leurs enfants au recensement de 1906.

Famille n'ayant aucun enfant 1.211.087 soit 11,5 %
Familles ayant 1 seul enfant 2.234.734 soit 21,1 %
Familles ayant 2 enfants 2.252.853 soit 21,3 %
Familles ayant 3 enfants 1.588.199 soit 15,3 %
Familles ayant 4 enfants 1.092.672 soit 10,3 %
Familles ayant 5 enfants 715.978 soit 6,7 %
Familles ayant 6 enfants 496.238 soit 4,7 %
Familles ayant 7 enfants 334.058 soit 3,2 %
Familles ayant 8 ou 9 enfants 384.402 soit 3,6 %
Familles de10 enfants et plus 258.505 soit 2,4 %

Nombre de familles ayant effectué cette déclaration : 10.566.726
Nombre de familles ayant omis d'effectuer cette déclaration : 889.884

M. Thierry VIALA

Notes de lecture :
Extrait de Population et Sociétés de nov. 1979 - no 129 (numéro se trouvant à la bibliothèque)
"La proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus, qui était en France, d'environ 5,8 % en 1775 et 7,7 % en 1875, atteignait 13,3 % en 1975. En l'espace de deux siècles, la population totale a doublé (passant de 26,5 à 53 millions d'habitants) mais le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus a, lui, été multiplié par 4,5 : 1,56 million en 1775, 7,05 millions en 1975".

XII - Pratique de la recherche généalogique

Il arrive parfois que le fil conducteur reliant une génération à la précédente soit rompu. Ce problème est fréquemment évoqué par nos Collègues lors de nos réunions mensuelles à Paris. Je vais essayer de fournir à tous ceux qui connaissent les mêmes difficultés quelques conseils pratiques, à partir d'un exemple tiré (qu'on veuille bien me le pardonner) de mes propres travaux.
Pour suivre plus commodément les explications qui vont suivre, le lecteur est invité à se reporter au tableau ci-dessous.

         

Bernard
MONTAUBRIC

François
MONTAUBRIC

 

Marthe
MONTAUBRIC

Jeanne-Marie
MONTAUBRIC

          a a a a a a
          a a

Louise MONTAUBRIC

Claire MONTAUBRIC

Jean MONTAUBRIC
x Jacquette. DUPLAN

 

Jean MONTAUBRIC
x Marie MOUCHET

a a a a a a a a a a a a
a

Bernard MONTAUBRIC
x Françoise LAPORTE

a

Antoine MONTAUBRIC
x Claire FAGET

Mes ancêtres nos 84 et 85, Jean MONTAUBRIC et Jacquette DUPLAN, auraient été domiciliés en 1811 à Brignemont (Haute-Garonne) lors du mariage de leur fils Bernard. Cependant, leurs actes de décès ne figurent pas dans les registres de cette commune, ni dans ceux de Sarrant (Gers) localité qui a vu naître Bernard en 1774. L'acte de mariage du couple s'avère également introuvable à Sarrant.
Pour remonter plus loin, j'entrepris l'an dernier le relevé méthodique dans les registres de l'endroit, de tout acte concernant des MONTAUBRIC entre 1768 et 1777. Ce relevé m'apprit l'existence d'un second couple : Jean MONTAUBRIC/Marie MOUCHET. Fait curieux, les deux familles habitaient la même métairie, un lien de parenté était donc probable.
Je notais au passage les dates de décès d'un Bernard MONTAUBRIC et de son épouse Françoise LAPORTE qu'aucune indication ne permettait de relier aux couples précédents, mais qui, en raison de leur âge, pouvaient être les grands-parents de mon ancêtre n° 42.
Parmi tous les actes de baptême relevés, un seul semblait offrir une piste. Marthe, fille du couple no 2 née en 1768, avait pour parrain et marraine Jean MOUCHET et son épouse de Sérignac (T. & G.).
Les registres de cette paroisse consultés semblaient ignorer le patronyme MONTAUBRIC. L'acte de mariage de Jean MOUCHET ne me fournissait aucun renseignement utile. Devais-je abandonner ?
La réciprocité des parrainages étant fréquente, je décidai de relever les actes de baptême des enfants MOUCHET. Le second né avait pour marraine Marie MOUCHET "jeune fille" et le troisième avait pour parrain Jean MONTAUBRIC de Maubec (T. & G.).
Je découvris dans cette commune les baptêmes en 1737 et 1739 de deux enfants prénommés Jean du couple Bernard MONTAUBRIC/Françoise LAPORTE. Ceux-ci étaient donc bien mes ancêtres n° 168 et 169. L'acte de mariage de Jean et Marie MOUCHET trouvé également me permit par déduction de savoir que l'aîné des deux frères était mon aïeul n° 84. La piste s'arrêtait là, le mariage B.M./F.L n'ayant pas été célébré à Maubec.
Toutefois, une fille du couple, Claire, née en 1730 ayant pour marraine Claire FAGET de Faudoas (T. & G.), le même processus me permit de découvrir à Faudoas le baptême en 1727 de Louise, sœur aînée, dont les parrain et marraine étaient Antoine MDNTAUBRIC et Claire FAGET "grands-parents de la baptisée", puis en 1726 le mariage de mes ancêtres n° 168 et 169.
A partir des renseignements fournis par ce dernier acte, je pus découvrir sur ma lancée mes ancêtres n° 676, 677, 678, 679, et seul le manque de temps m'empêcha de poursuivre plus loin mes recherches ce jour là.
Ce récit n'a d'autre but que de montrer tout le parti que l'on peut tirer des seuls registres de l'État Civil, l'étude des séries C et Q des Archives Départementales m'aurait sans doute fournie d'utiles renseignements, de même que les registres notariaux.
Je conclurai en indiquant qu'il ne faut pas désespérer lorsqu'un acte quelconque ne peut être retrouvé, ni s'acharner à le retrouver à tout prix. Rien ne prouve à priori l'existence de celui-ci !
Sous l'Ancien Régime et jusqu'après 1830, de nombreux actes ont été omis par des prêtres ou des maires négligents. En 1729, le curé MARSOLAN de Brignemont note : "si on trouve dans les registres des places en blanc, il suit que Monsieur de MARSOLAN a été vicaire année par année de la paroisse de Brignemont jusqu'à l'année 1729 et que le curé COULLOGNES ne lui a jamais remis extrait baptistaire, ni mariage, ni mortuaire, pour les y transcrire et c'est un véritable manque de son zèle et exactitude dans son ministère". Las ! Les curés COULLOGNES ont été nombreux !
Si vous vous trouvez devant ce genre de problème, ne vous découragez pas, étudiez attentivement et systématiquement tous les actes ayant trait aux enfants, aux neveux et nièces, aux frères et sœurs, aux oncles et tantes, et même aux homonymes, C'est-à-dire tous ceux qu'aucun élément ne permet à première vue d'intégrer à la famille étudiée, ce serait bien étonnant qu'aucun acte ne vous fournisse l'indication souhaitée qui vous permettra de repartir du bon pied.

M. BEAUBESTRE

XIII - Filières

A l'attention de Mlle PERIES, n° 117
Patronyme AYRAULT actuellement à Châtillon/Thouet et Parthenay (79) limitrophes avec Vaux-en-Couhé (86).

A l'attention de M. GALLIOT, n° 16
Patronyme GALLIOT dans l'Indre :
. A Belabre :GALLIOT A. - La Forge - Tél. 37.62.70
. A Châteauroux : GALLIOT F. - 21, av. Général Ruby - Tél. 34.76.39
GALLIOT Gérard - 64, rue Roland Garros - Tél. 22.52.69
GALLIOT Maurice - 3, place de Touraine - Tél. 34.42.81
. A Mènetou/Nahon :
GALLIOT Georgette - Le Bourg - Tél. 40.65.08

Mme POTTIER N° 120

A l'attention de M. SIMONNOT, n° 21
Patronyme NORMAND : x 30.01.1787 Saint-Mesmin (85) Jacques GREGOIRE, fils Jean et Jeanne BENNETEAU et Françoise NORMAND, fille Maturin et Jeanne MESNARD.
Patronyme GUERINEAU : °04.10.1761 Le Busseau (79) Louis PIPET, fils de Mathurin PIPAIT et Marie GUERINEAU.

M. DERET N° 143

A l'attention de M. DALLENS, n° 18
De nombreux MATHIEU à Arches (88) entre 1813 et 1863, ainsi que dans la France protestante entre 1591 et 1740.
Familles TELLIER ou THELLIER ou TEILLET, dans le Puy-de-Dôme et notamment à Archat et Mazoires.
Familles SALLE ou SALLET dans le Cher entre 1766 et 1860. Marie Anne SALLE, veuve Gilbert BERTHET fait aveu de bourgeoisie le ler juin 1789.

A l'attention de Mme BAUDRIT, n° 42 et de M. BRUNET, n° 152
De nombreuses familles BRUNET après 1790 dans le Cher.

A l'attention de M. ALLOUCHE, n° 147
Relevé l'existence de Marguerite PROVIN le 06.06.1730 à Arphevilles (18).

A l'attention de M. GIRARDOT, n° 28
Gabrielle BOURGUIGNON épouse DELHOMME ° 1769 + 1856 Arphevilles (18).
Marguerite NOIREL °1785 + 1841 x J.B. MONROYAL 1814 à Bulgnéville (88).
Catherine ROBERT °1823 + 1847 Bulgnéville (88).

A l'attention de M. LEMERLE, n° 128 et de M. BINET, n° 114
Marie Anne PICARD °1828 Foug (54) x en 1849 à Martin MONROYAL °1819 + 1882.

Mme BRENOT N° 381

XIV - Echange - Entraide

Pour M. Edmond AGNET - n° 54

BELLANGER 78 - La Falaise 1730
BORNE (de la) 78 - La Falaise 1758-1806
BOURDINE 78 - La Falaise 1730
CHEVAL 78 - La Falaise 1726-1760
CORNU 78 - St-Brice-ss-Forêt 1829
DEFLUBé 78 - La Falaise 1655-1730
DOLNET 78 - La Falaise 1781-1835
DUFOUR 78 - La Falaise 1779-1784
78 Maule 1793-1807
FOSSE 78 - St-Brice-ss-Forêt 1812-1823
GUIARD 78 - La Falaise 1779
HELOIN 78 - La Falaise (& Nezel) 1779
RAQUILLET 78 - La Falaise 1730-1831
TIBOUST 78 - La Falaise 1655

Soit un total de 42 actes (collatéraux compris).

M. ARCHASSAL N° 52

Pour M. BINET - n° 114
Trois actes de décès à Issoudun (36) :
. FOUGERA 1796
. MARTIN 1805
. MASSICOT 1804

Mme POTTIER N° 120

Pour Mme BODIOT - n° 56
Par l'intermédiaire de ma famille, J'espère obtenir des renseignements sur Jean RIFFET, meunier à Baugy (18).

M. GRENOT N° 381

Offre
M. Jany ROHAUT, n° 370, accepte d'effectuer des recherches à Argenteuil (95) et sa périphérie.

M. Alain COSSU, n° 401, accepte d'effectuer des recherches à Hyeres (83) ou aux environs.

Mme Thérèse MEREY, n° 172, offre d'effectuer des recherches à Maurepas (78) ou aux environs.