Bulletin n° 22 - janvier 1985 - 1/1985
- extraits -

 

QUESTIONS

613 - DUBé/DUBEY/DUBET.
Recherche tous renseignements sur Antoine DUBé (DUBEY ou DUBET) marié vers 1720 à Chavanat (diocèse de Limoges) avec Maria QUERA (QUEYRAS ?) dont il eut un fils Vincent qui se maria à Seurre (21) le 30 Avril 1753 avec Françoise PERRIN.

M. J.L MONOT n° 817

614 - CANIVET/QUENIVET.
Cherche lieu et date de naisance d'Augustin Joseph CANIVET, d'ori9ine française, marié avec Barbara DE WYNANT en janvier 1738 en janvier 1738 à Saint-Liévin-Moutem (Flandre Orientale).

D de WILDE-KENNIVE
Avenue Pr Baudouin 164/4
B- 2610 WILRYK-ANVERS

615 - GERBAULT.
Il s'agit de GERBAULT et non de GARBAULT. Le mariage GERBAULT-LECOMPTE aurait eu lieu probablement dans le Loiret ou l'Essonne vers la fin du 19e siècle.

M. GALLIOT n° 16

616 - BERNARD.
Recherche date de mariage de BERNARD Bertin (+ en 1813 à Bernadets-Debat) avec Jacquette TUJAQUE (+ en 1839 à Bernadets-Debat)

M. Francis LAC n° 1150

617 - HERBIN-MARION.
En Seine-et-Marne (77), canton de la Ferté-Gaucher, recherche acte de x entre Louis HERBIPI (+ 27.10.1795) notaire, arpenteur royal à Bellot, fils de Louis HERBIN, notaire et de Marie Jeanne MOYAT avec Catfierine MARION (° 13.01.1757 + 04.07.1832) demoiselle de Magny, domiciliée commune de Saint-Barthélémy, fille de Ferreol MARION, seigneur de Magny et de Catherine MARION de Magny. Ce mariage a eu lieu entre 1773 et 1780. Recherches sans résultats dans l'E.C. de Saint-Barthelémy, Bellot, Montolivet, La Chapelle-Véronges et Villeneuve/Bellot.

M. COUESNON n° 554

618 - NEUVILLEZ.
Recherche ce lieu (département des Forêts) cité en 1808 dans les registres de Pure (08). Serait-ce NEUVILLERS prés de Recogne à 10 kms de Neufchâteau ?

M. Pierre MANGIN n° 1006

619 - BERTHOLET/COLSON.
Recherche acte de ° de Marie-Thérése BERTHOLET née à Neuvillez (département des Forêts) ca 1759 de François et Marie BERTRAND, et son acte de x avec Jacques COLSON avant l'an IX.

M. Pierre MANGIN n° 1006

620 - BERTHOLET/BERTRAND.
Recherche x de François BERTHOLET avec Marie BERTRAND avant 1759.

M. Pierre MANGIN n° 1006

621 - DELPLA.
Recherché famille de Julien DELPLA ou Julien DELPLA lui-même (ex-facteur à Paris 14).

M. G. DEBRU n° 495

622 - QUENNAUDON. Recherche tous les porteurs de ce nom ou toutes les personnes effectuant des recherches sur ce patronyme.

Heinz Von QUENNAUDON
756 Wilhem- Pieck-Stadt Guben
Julian-Marchiewski Ring 55
D D R

623 - VICART/VISCART/WISCART.
Recherche tous renseignements sur VICART Guillaume, + le 25 septembre 1787 à Ecquedecques (62) né probablement à Ecquedecques en 1702 et qui a épousé vers 1725 à Ecquedecques ou Bourrec (62) RENTEZ Marie Marguerite née vers 1702 à Bourrec ou Ecquedecques et qui est + le 7 novembre 1757 à Ecquedecques.

M. Claude JAILLARD n° 1085

624 - JAIILARD/SOUVERAIN.
Recherche date et lieu du x de JAILLARD Etienne et de SOUVERAIN Jeanne avant 1754 dans la Nièvre (Région de Bona).

M. Claude JAILLARD n° 1085

625 - CREST/CHASTRUSSE.
Recherche lieu de ° ca 1778 et de x ca 1800 de Catherine CREST (CRAI ou CREY) en Corrèze ou départements voisins. Elle s'est mariée à François CHASTRUSSE de Bilhac (19) où ils se sont fixés et où leurs enfants sont nés de 1802 à 1810.

Mme Denise LANDMANN n° 468

626 - GUY.
Recherche naissance de Pierre GUY (éventuellement dit CHAROULET) en 1756/1757 à Gagnac (Lot).

Mme Denise LANDMANN n° 468

627 - COMBE(S)/GUY.
Recherche à Gagnac (Lot) x entre 1746 et 1756 de Anne COMBE(S) et Jean GUY et naissance entre 1730 et 1740 de Anne COMBE(S).

Mme Denise LANDMANN n° 468

628 - JOIGNEUR.
Recherche significations du terme JOIGNEUR indiqué comme profession de mon ancêtre Henri TANFIN ° 9 décembre 1841 à Boulogne/Mer. S'agit-il du nom "seigneur" qui aurait été mal écrit ou bien cette profession a-t-elle effectivement existé ?

M. Jacques ASSAEL n° 175

629 - HOFFMAN GIRLS.
Une cousine de ma mère aurait établi un lien de parenté avec des danseuses qui auraient été célèbres aux Etats-Unis au début du siècle sous le nom de : HOFFMAN(N) GIRLS ou HOFFMAN(N) SISTERS. Malheureusement cette cousine est décédée.
Qui aurait entendu parler de ces deux sœurs originaires des Pays-Bas ?

M. Jacques ASSAEL n° 175

630 - CHAUMONT DE MOR(E)LIERE.
Recherche tous renseignements sur une famille CHAUMONT DE MOR(E)LIERE qui aurait vécu au début du siècle dans la région de Saumur (Maine-et-Loire). L'un de ses membres aurait été officier de cavalerie, membre du Cadre Noir.

M. Jacques ASSAEL n° 175

631 - ECHEVIN D'EGLISE.
Quel rôle avait un "échevin d'église" au 18e siècle ? J'ai trouvé ce terme dans les registres paroissiaux de Moselle, accompagné ou non d'un métier.

Mme Jacqueline WENNER n° 51

632 - GERMAIN/BROQUART.
Recherche acte de décès de :
- Mathieu GERMAIN, chirurgien à Brissac-Quincé + avant 1755
- Jeanne BROQUART, son épouse, encore en vie en 1755
Acte de naissance de leur fils : Jean-Jacques GERMAIN, chirurgien, qui épouse le 24 février 1755 Andrée CHOMALUS-DENEVYT.

Mme Jacqueline WENNER n° 51

633 - CHOMALUS-DENEUVYT/LALEMAND. Recherche à Brissac-Quince, l'acte de décès de :
- André CHOMALUS-DENEUVYT, apothicaire + avant 1755
- Andrée LALEMAND ou BALMAND, son épouse + aprés 1755
Recherche acte de naissance de Andrée CHOMALUS-DENEUVYT qui épouse Jean-Jacques GERMAIN le 24.02.1755, aux environs de 1733

Mme Jacqueline WENNER n° 51

634 - WALTER.
Recherche région parisienne le décès de WALTER Jean Thiébault ° 01.07.1817 à Hultenhause (57) cordonnier découpeur, fils de Jean et de SCHMITTE Madeleine demeurant 55, rue de Montreuil Paris 11e en 1864 (ensuite aucune trace).

M. Michel SAUVAGE n° 555

635 - KNITTEL.
Recherche, région parisienne, + de KNITTEL Marie Madeleine née le 17.09.1814 à Hultenhause de Jean et de WALTER Appoline, demeurant 181, rue de Paris à Montreuil (au recensement de 1896).

M. Michel SAUVAGE n° 555

636 - LUGOT/TONDU.
Recherche tous renseignements et ascendants sur le couple LUGOT Anatole et TONDU Constance ayant habité à Gouvernes (77) en 1866 puis à Levallois-Perret 4, rue de Lorraine en 1891.

M. Bernard LUGOT n° 1033

637 - GOUDON/DAUPHIN.
Recherche x Goudon Jean Pierre °ca 1772 avec Marie DAUPHIN après le 28/04/1835 et avant le 24/11/1851, région Rhône-Alpes, Drôme, Ardèche et dans la France entière.

Mme Geneviève YNES n° 1136

638 - DODIN.
Recherche origine du patronyme et lieux d'origine de Jean Georges DODIN (+ 11.04.1820 à Fréland - 68).

M. Raymond KEMPF n° 1187

639 - VELUCHON/HELDENSTAB.
Recherche ascendance de Caroline Madeleine VELUCHON et de son époux André Henri HELDENSTAB, parents de Edouard HELDENSTAB né le 24.02.1832 à Strasbourg.

M. Raymond KEMPF n° 1187

640 - MONT-SAINT-ELOY.
Recherche date de ° à Arras (?) et date de + en Belgique (?) d'Antoine du Mont-Saint-Eloy (Anthonius Monslegius) avocat au Grand Conseil de Malines (Belgique) en 1572.

M. Raymond KEMPF n° 1187

641 - COLLIGON DE VIDELANGE.
Recherche date de x de COLLIGNON DE VIDELANGE qui a épousé HELDENSTAB (prénom ?) entre 1870 et 1901.

M. Raymond KEMPF n° 1187

642 - SARRET.
Recherche tous renseignements sur ascendance de SARRET Jean Jacques ° le 30.01.1766 à Jarjayes (05) fils de Dominique, cultivateur, et de Marie GLAIZE.

M. J.L MONOT n° 817

643 - FAMILLE DE VAUSSECHE (Vivarais).
F. Benoit d'Entrevaux écrit dans "l'Armorial du Vivarais" (article Vausséche) :
"... Philibert de Vausséche, seigneur de la Tourrette réclama ce château que Siméon du Buisson refusait de lui rendre en 1590. D'autre part, Marie de Vausséche, fille posthume de Claude de Vausséche et de Marguerite de Bourdie, épouse Guillaume de Ginestoux lui apportant en dot la terre de la Tourrette."
Or, le même auteur écrit dans "Les Châteaux historiques du Vivarais" :
".. Marie de Presles de Vausséche avait 2 frères qui moururent au service. Dés que M. de la Bastide apprit leur mort, il prit avec lui une cinquantaine d'hommes de la Souche et alla s'emparer du château de la Tourrette dont sa femme était héritière."
Qui sont ces deux fréres ? Qui est Philibert de Vausséche ? Ces deux fréres ne sont-ils pas en réalité les frères du père de Marie de Vausséche ?

M. Jean-Louis VILLESECHE

644 - DE VAUSSECHE.
Recherche descendance de Philibert de Vaussèche, seigneur de la Tourrette, né vers 1560, cité en 1593, fils de Louis de PRESLES, seigneur de Vausséche et de Guilhaumette CHAMBAUD de la TOURRETTE (paroisse de Vernoux en Vivarais).

M. Jean-Louis VILLESECHE

645 - VILLESECHE (Velay).
Recherche ascendance de Pierre VILLESECHE, né vers 1692, mort à La Sauvetat (Haute-Loire) le 09.09.1754, marié le ? à Marie PAGES.

M. Jean-Louis VILLESECHE

646 - TRAPPé.
Recherche tous renseignements sur le lieu et les dates de °, x, + et sur le testament de Emile TRAPé qui travaillait comme surveillant d'une plantation de tabac à Sumatra de 1887 à 1895.

M. Pantygwair - Isaf
Halfway Bridge
Bangor
Gwynedd LL 57 3 AX
North Wales
Great Britain

647 - OLLU.
Recherche l'origine et la signification du nom de famille OLLU. Famille de ma mère née à Leuhan (Finistére). Ce nom est-il encore répandu dans cette région.

M. Germain LEPAGE n° 738

648 - DOUIN/ALONZO.
Recherche ° et + de DOUIN Reine dite ALONZO, ainsi que son père François époux PERRAUT Marie.

M. Pascal BONNEFOI n° 808

649 - POIRON/SACHOT.
Recherche x de Pierre POIRON et Marie SACHOT d'où Marie x 24.11.1814 (Les Herbiers - 85) Armand LAGNEAU.

M. Patrick DERET n° 143

650 - LAGNEAU/ROY.
Recherche x de Esprit LAGNEAU et Jeanne ROY d'où Armand ° 19.07.1779
à Bazoges-en-Paillers.

M. Patrick DERET n° 143

651 - GERARD/BOUSSEL.
Recherche ° GERARD Eloy vers 1740/1760, x GERARD François Jérôme et BOUSSEL Marie Barbe entre 1730/1760, + BOUSSEL Marie Barbe après le 13.05.1804.Tout ceci à Bouches-Avesnes (80).

Mme Danny QUEKENBORN n° 1019

652 - NORMAND.
Recherche ° de NORMAND Pierre Louis Joseph entre 1750/1800 et ° de NORMAND Marie Louise entre 1740/1760 à Gueudecourt (80).

Mme Danny QUEKENBORN n° 1019

653 - ABRAHAM/NORMAND.
Recherche ° ABRAHAM Marie Célestine Vestatine entre 1700/1800, x NORMAND Pierre Louis Joseph avec ABRAHAM Marie Célestine Vestatine avant 1810, x ABRAHAM Médard et GOBLET (ou GOBELETTE) entre 1700/1800

Mme Danny QUEKENBORN n° 1019

654 - MAUREIL/MOREIL. Recherche tout renseignement sur ce prénom. Son nom de famille était MARTINAUD et était né environ en 1753 dans la Creuse.

M. Raymond MARIOTAT n° 337

REPONSES

485. FORTUNE.
Arrivée à son point culminant dans la grande crise de la guerre de Cent ans, comme une nécessité provisoire, la Taille est devenue peu à peu un élément permanent du budget du Royaume.

Le montant de la Taille et de ses "crues" fixé au niveau du village, était réparti par les officiers royaux qui, en visitant les villages pour en évaluer la capacité contributive, entendaient les doléances de ceux qui espéraient y échapper.

En étaient exemptés la noblesse, le clergé et les "robins" qui représentaient en fait les plus gros propriétaires fonciers. On doit savoir que ce qu'on enlevait à une collecte paroissiale devait être réparti sur les voisines pour arriver au chiffre fixé par le conseil du Roi. Quand un paysan s'estimait surtaxé compte tenu de biens et revenus, il avait parfois la chance d'être entendu; mais sans avoir besoin d'employer la menace, les "coqs de village", prêteurs de grains et de deniers, fournisseurs de travail, représentant de la seigneurie, se trouvaient en position d'être déchargés d'une partie de l'impôt normalement dû.

On ne peut guère évaluer "la fortune" d'un laboureur payant 4 sols de taille en 1713. D'autant plus que le royaume présentait une grande diversité en matière de fiscalité : pays d'Estats ou pays d'Elections, taille réelle ou personnelle, autant de variantes, de régimes différents, d'exemptions diverses. De plus, il ne faut pas oublier de dire que les gens de la glèbe étaient le plus souvent endettés. A la suite d'une mauvaise récolte, d'un accident familial, on recule le moment de rembourser. Les dettes "passives" s'accumulent qui envahissent les inventaires après décès et présentent souvent une somme supérieure à l'estimation des biens meubles, essentiel de la fortune des petites gens.

Cependant, pour vous donner une idée, voici ce que j'ai relevé à Lye (36) pour l'année 1760 concernant quelques membres de la famille MOREAU "laboureurs avec charrue" et apparemment aisés :

La veuve Silvain MOREAU
Michel MOREAU
Hilaire MOREAU
Veuve René MOREAU
Etienne MOREAU
Pierre LOQUIN, époux de Gabrielle MOREAU
(marchand à qui le curé donne de "l'honnête homme" !!)

6 livres et 51 sols
22 livres et 16 sols
38 livres et 3 sols
21 livres et 5 sols
6 deniers
48 livres et 5 sols

Il semble que l'orthographe de "4 soles" (au féminin) ne correspond pas à ce que vous voulez nous faire entendre. Dans ce cas, il s'agit de chaque partie d'une terre alternativement soumise aux différentes cultures pendant telle ou telle année de l'assolement.

Orthographié au masculin "4 sols", le sol était tout simplement notre bon vieux sou. Pour plus amples informations, vous reporter à l'excellente étude sur la monnaie d'antan faite par M. BOUSSEREAU parue dans le bulletin n° 10 de Janvier 82.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

GABELLE

Le Poitou a été rédimé sous Henri II (Roi de France de 1547 à 1559) c'est a dire que la province avait racheté de l'impôt sur la gabelle mais elle payait des sommes fixes dont un tiers à la charge de noblesse et du clergé et les deux tiers supportés par le Tiers-Etat.

M. Michel SAUVAGE n° 555

541. BATAILLONS D'AFRIQUE

Anciens régiments disciplinaires. Les Bat' d'Af ou bataillons d'Afrique ou encore infanterie légère d'Afrique étaient des compagnies régulières de soldats armés où étaient envoyés pour leur service militaire les appelés ayant subi certaines peines correctionnelles (cambrioleurs, proxénètes,..). Ils combattirent sur le front français en 1914-18 et furent cités plusieurs fois.

Les forçats militaires étaient gardés dans des bagnes surnommés les "biribis" (jeu de loto italien, par allusion au "tourniquet" c'est-à-dire au conseil de guerre). Ils n'étaient pas armés ayant été exclus de l'armée pour une peine infamante. Quand le conseil de guerre les avait condamnés à une peine plus longue que le service militaire, ils la purgeait au biribi, tout en étant redevenus des civils.

M. Jean BROSSARD n° 1 064

514. MACONS DE LA CREUSE

J'ai dans ma généalogie :
(432) Jacques CHAPEAU
(433) Jeanne FOURNERON (FOURNEROT)

(216) André CHAPEAU, propriétaire maçon
° 29.12.1773 à Peyrat-la-Nonière (23) hameau de Voseuil
+ 7.09.1843 à Vievy (21)
x 21.04.1801 à Vievy avec Jeanne PICARD
Il a pour témoins à son mariage :
- Philibert PERROT (33 ans) maçon
- Jacques CHAPEAU (27 ans) maçon
dont au moins Philibert et Jean (en 1849 maçon 35 ans)

(108) Philibert CHAPEAU, propriétaire maçon
° 09.09.1802 à Vievy
+ 10.03.1830 à Vievy
x 21.04.1823 à Vievy avec GENEVOIS Marie

(54) Pierre CHAPEAU, vigneron
° 02.03.1829 à Vievy
+ 30.10.1899 à Paris-l'Hopital (71)
x avec Antoinette DESLORIER
dont Marie, Emilie et Claudine

(27) Marie Emilie CHAPEAU a pour témoin à son mariage : Jacques GAILLARD (34 ans)
maçon à Paris-l'Hopital, son beau-frère.
Le dit Jacques GAILLARD, maçon, est né le 04.01.1846 à Mainsat (23) et s'est marié le 14.06.1870 à Paris-l'Hopital avec Marie DESLORIER-CHAPEAU, sœur utérine de Marie Emilie et Claudine.

M. BONNICEL
Société Généal. de l'Yonne

LEXIQUE

Réhabilitation de Mariage
Réhabilitation de mariage : terme juridique, action relevant les effets d'une annulation de mariage pour rétablir la situation qui en découlait initialement pour les époux. Après la révocation de l'Edit de Nantes, les huguenots refusant d'abjurer étaient considérés comme en concubinage bien qu'unis devant un pasteur. Il s'ensuivit des situations juridiques qu'il fallut dénouer à la longue ce que permit l'Edit de tolérance concernant la légitimité des enfants.

M. A.J BRAUD n° 192

Lorsque des cousins jusqu'au 4éme degré de consanguinité (c'est a dire fils et fille de cousins issus de germains) avaient été unis sans qu'ils aient obtenu de dispense, soit qu'ils ignorassent leur parenté ce qui était fréquent, soit qu'ils l'aient tue dans le but d'éviter des frais supplémentaires, leur mariage était réputé non-valable. Il devait donc être réhabilité, c'est a dire qu'une seconde célébration devait avoir lieu après qu'ils aient demandé et obtenu une dispense.
De nombreux curés désireux d' "arrondir leurs fins de mois" traquaient sans vergogne leurs paroissiens susceptibles de se trouver dans ce cas, n'hésitant pas à reconstituer la généalogie de ceux-ci. Soyons-leur indulgents, car toute demande de dispense était accompagnée d'une étude généalogique remontant sur trois ou quatre générations jusqu'à l'auteur commun et lorsqu'on peut retrouver celle-ci en Série G des Archives Départementales (Officialité) c'est une aubaine qui est toujours bien venue.

M. J. BEAUBESTRE n° 20

Exemple de réhabilitation de mariage
"S'étant découvert un empêchement aux mariages contractés il y a plusieurs années entre :
Denis CREPET et Jeanne DAVIO
Jean François COLAS et Elisabeth DAVIO
parce qu'ils étaient parents entre eux au 4éme degré de consanguinité, ils ont obtenu dispense de cet empêchement et en vertu de cette dispense, ils ont de leur pleine et franche volonté réhabilité leur mariage précèdent et se sont donné derechef leur consentement mutuel en présence de moi curé soussigné, de Paul COLAS manœuvre de Pure, de Pierre et de François COLSON manœuvre de Pure le dix huit septembre mil sept cent soixante et onze et ont les parties signé et marqué."
signatures
(Extrait du registre d'E.C de la commune de Pure - 08)
Date de mariage :
couple "CREPET-DAVIO" le 24.11.1767
couple "COLAS-DAVIO" le 21.02.1762
Réhabilitation : le 18.09.1771

M. Pierre MANGIN n° 1006

Facturier
Synonyme de fabricant. Rapprocher de manufacture

M. Jean BEAUBESTRE n° 20

Archers
Troupes de pied dans la maréchaussée, ancêtres de nos gendarmes

M. Jean BEAUBESTRE n° 20

Sergent Royal

Officiers de justice de rang inférieur chargés de surveiller les marchés, les métiers et corporations, et de faire des assignations, des significations de tous actes, et parfois de procéder à certaines arrestations.

M. Jean BEAUBESTRE n° 20

Experts feudistes
Erudits chargés d'effectuer des recherches dans les chartes, les terriers afin d'établir le droit.
Le recours fréquent aux feudistes à la veille de 1789 par de nombreux membres de la Noblesse, aux fins de recherche des droits féodaux tombés en désuétude fut une des causes de la Révolution.

M. Jean BEAUBESTRE n° 20

Facturier

Terme qui vient de fabrication, de création, est à rapprocher du mot facteur employé par exemple à propos du facteur d'orgues, de pianos, luthier autant que menuisier. Peut désigner un artisan, un réparateur, une main-d'œuvre manuelle. Le facturier, employé de la facturie ou fabrique.
Autre sens : celui qui facture dans une maison de commerce, registre des factures...

M. A.J. BRAUD n° 192

Sergent royal
Officier de justice chargé des poursuites. Officier judiciaire, sorte d'huissier auxiliaire de la justice royale qui convoque, constate, signifie, etc... Rappelons que le "serjant" puis sergent communal s'est transformé en "sergent de ville", terme longtemps employé pour désigner les agents de police devenus gardiens de la paix.

M. A.J. BRAUD n° 192

Archer en la maréchaussée
C'est un membre de la gendarmerie ou de la prévôté armé d'un arc.

M. A.J. BRAUD n° 192

Expert féodiste
Le mot vient du latin "feodum" et a pour synonyme feudiste. Le feudiste est un homme versé dans la matière des fiefs. On trouve des "géomètres feudistes", agents chargés de refaire l'assiette des droits seigneuriaux dans lesquels les modifications du sol, les multiples complexités de la propriété féodale avaient introduit à la longue la plus grande confusion. Un neveu de Racine était "ingénieur-feodiste" selon un acte de 1731.

M. A.J. BRAUD n° 192

Le calendrier orthodoxe
Le 1er janvier 45 avant J-C, Jules César a modifié le calendrier en usage à cette époque et fondé le calendrier Julien dont nous nous sommes servi jusqu'en 1582.
Cette année-là, en raison des imperfections de ce dernier, l'équinoxe de printemps tombait le 11 mars. Pour remettre le calendrier en accord avec les saisons, le pape de l'église romaine, Grégoire XIII, modifia le calendrier Julien et fonda le Grégorien dont nous nous servons actuellement. Il supprima dix jours de l'année 1582, en octobre, le lendemain du 4 octobre a été le 15 octobre. Ainsi en 1583, l'équinoxe de printemps a eu lieu le 21 mars.
Cette réforme n'a été appliquée par l'église orthodoxe orientale que le 30 septembre 1923 dont le lendemain est devenu le 14 octobre car le décalage était parvenu à 13 jours.

M. Jean BROSSARD n° 1 064

L'heure
Le 15.03.1891, on introduisit dans toute la France l'heure de Paris. Jusque-là, chaque ville avait son heure particulière. Ainsi quand il était midi à Paris, il était midi 19mn 46 sec. à Nice et 11h 42mn à Brest.
Le 11.03.1911, la France s'aligna sur l'heure de Greenwich. Les pendules de tout le territoire français furent retardées de 9mn 21sec.

M. Thierry VIALA n° 222

Calendrier
Date d'adoption du calendrier Grégorien :

1582
1584
1586
1587
1610
1700
1752
1753
1873
1911
1917
etc...

: France, Espagne, Portugal, Italie, Pays-Bas catholique
: Autriche, Allemagne catholique, Suisse catholique
: Pologne
: Hongrie
: Prusse
: Allemagne protestante, Pays-Bas protestant, Danemark, Norvège
: Grande-Bretagne, Suède
: Suisse protestante
: Japon
: Chine
: Bulgarie

Quid 1984 édit. R. Laffont

M. Thierry VIALA n° 222

La durée du veuvage
Le code civil prévoit à l'article 228 :
"La femme ne peut contracter un nouveau mariage qu'après trois cents jours révolus depuis la dissolution du mariage précédent (décès ou divorce).
Ce délai prend fin en cas d'accouchement après le décès du mari. Il prend fin également si la femme produit un certificat médical attestant qu'elle n'est pas en état de grossesse.
Le Président du Tribunal de grande instance, dans le ressort duquel le mariage doit être célébré, peut par ordonnance, sur simple requête, abréger le délai prévu par le présent article, lorsqu'il résulte avec évidence des circonstances que, depuis trois cents jours, le précédent mari n'a pas cohabité avec sa femme. La requête est sujette à communication au Ministère public. En cas de rejet de la requête, il peut être interjeté appel".
Déjà à la création du Code Civil, l'article 228 (décret du 17 mars 1803) disait :
"La femme ne peut contracter un nouveau mariage qu'après dix mois révolus depuis la dissolution du mariage précédent".

PALEOGRAPHIE (6)

Eric HALES - PARARS

I) L'ECRITURE

*1er texte : 1713

La fois dernière nous avons entrevu la première partie d'un contrat de mariage qui consistait en la présentation des parties, et de toute leur parentèle. Ce trimestre nous vous soumettons la dernière page d'un contrat un peu plus ancien, de 1713. Il a été passé dans une région très rustique ou connaître l'écriture était un signe de puissance, ce qui explique un aspect très "pointu" que les graphologues associent à la volonté, à la domination. Pour nous cela donne quelques lettres rétrécies, voire escamotées (ligne 1 le "e" et le "c" du mot "déclaré"; ligne 18
l'ensemble du mot "'présent" en " ".

Ce texte doit être pour vous l'occasion de repérer les tournures classiques des notaires. Elles ne marquent pas leur siècle en ce sens qu'elles sont les mêmes depuis les actes du XVème siècle. Par contre on pourra trouver quelques différences suivant les régions du fait de droits ou coutumes locaux; cependant les similitudes resteront nombreuses, par exemple "la somme ... prenable et levable" (lignes 6 & 7), "de quoy m'ont requis acte que leur ay concédé" (ligne 16).

Maintenant à vous de jouer, et pour cet exercice plus que pour tout autre, obligez-vous à en faire la transcription avant de lire la correction. Croyez-nous, c'est la meilleure méthode; bien sûr une seule lecture ne suffit pas, il faut d'abord survoler tout le texte puis revenir aux passages qui posent problèmes. Faites l'essai, faites vos preuves ...!

* 2ème texte : 1703

Récréation avec un baptême très facile à lire. Bien souvent le début du XVIIIème siècle possède des calligraphies excellentes, on ressent une espèce de grande naïveté de l'écriture, une grande sagesse. Pas de folies qui encombrent les pages de 1750, ni d'archaïsmes ou d'abréviations qui transforment certaines formules du XVIème siècle en véritables énigmes.

Remarquez : La confusion, ou plutôt la non dissociation du "i" et du "j" (ligne 1 "iosephe" pour "josephe") .Ceci est très classique dans les années 1700 et avant.

II) LES TEXTES


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demoizelle expouse future a declaré estre suffizament
doctée et aquitte en faveur de sesd(icts) pere et mere a tous
droits paternels et maternels sauf future subcession
et en cas de predexcès (*) sesont donnés lesd(icts) expoux futurs (*) pré-décès
scavoir lexpoux a lexpouse la somme de quatre cens liv(re)s
et lad(icte) expouse aud(ict) expoux en pareil cas la somme
de deux cens liv(re)s prenables et levables lesd(icte)s sommes par
le surrivant sur le plus liquide bien du premier dexcedé
et pour l'insignuation des presentes lesd(ictes) parties ont constituee
leurs proc(ed)ures aux segés ou la connoissance en appartient
les premiers proc(ed)ures sur ce requis aveq promesse davoir
pour agréable tout ce qui sera fait par lesd(icts) proc(ed)ures
au subject de lad(icte) insignuation et a l'entretenemant de tout
ce dessus lesd(ictes) parties ont obligé leurs biens presens et
advenir qu'ils ont sousmis aux rigueurs de justice de quoy
m'ont requis acte que leur ay concédé et presence de
françois du faure bourg(eois) hab(itant) en sa maison du peuch par(oisse)
de lixxpac de jacques Crozat s(ieu)r de la borie hab(itant) du present
lieu et pierre Sourzac prat(icien) hab(itant) dud(ict) vill(age) de la bourie
tesmoins a ce requis qui ont signé aveq lesd(ictes) parties
et autres assistans et non lad(icte) de guary pour né scavoir
de ce enquise par moy.

Note: Dans ce texte les "r" suivant les "p"' sont tous escamotés.


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  Le vint cinq du mois de davril naquit, iosephe de malbé fille
legitime de anthoine et de marguerite de laurisson du
village de belveyres a esté baptisee le vint sept dud(it) mois
a esté parein anthoine malbie oncle a lad(ite) iosephe d(e)m(eurant) à
belveyres et mareine iosephe de laurisson baussonie femme
a iean baussonie du p(rese)nt lieu qui nont signes pour ne scavoir
Sapientis curé

Note: L 'abréviation de "demeurant" en "dmt" est très classique.4