Bulletin n° 21 - octobre 1984 - 4/1984

LE MOT DU PRESIDENT

Ce mot sera cette fois d'ordre pratique à la demande de plusieurs d'entre vous d'ailleurs il s'agit d'évoquer le problème de l'entraide et de la rubrique "Questions - Réponses".

Il paraît donc nécessaire de rappeler que l'entraide telle que nous la concevons, ne doit être utilisée qu'après avoir épuise toutes les autres formes de recherches, et n'a pas pour objet de faire établir en tout ou partie sa généalogie par d'autres. Certains d'entre nous semblent l'avoir oublié, se privant d'ailleurs des satisfactions procurées par la richesse de la recherche d'une part, par la joie de la trouvaille d'autre part.

Cependant, un fichier "Entraide" existe et les volontaires se sont fait connaitre. En fonction de leur domicile, de leur éloignement des services d'archives, du temps et des moyens dont ils disposent, ils vous aident déjà et vous aideront encore. Mais ne soyez pas trop exigeants !

Il est donc inutile, sauf exception, de faire appel systématiquement au délégué régional ou départemental. Il sera submergé et ne pourra vous donner satisfaction. Par contre, l'entraide permettant de "débloquer une situation", pourquoi ne pas utiliser la rubrique "Questions" lue par tous les adhérents et l' ensemble des associations généalogiques avec lesquelles nous pratiquons l'échange de bulletins bénéficiant ainsi d'une grande diffusion.

Et précisément, je souhaite que chacun, dans son périmètre de recherches ou son lieu de résidence, fasse l'effort de répondre aux questions posées. Cela fait partie aussi de la vitalité du Cercle et je profite de l'occasion qui m'est donnée pour remercier ceux qui le font régulièrement. La réponse peut bien entendu être transmise directement au demandeur pour gagner du temps, mais doit obligatoirement paraître au bulletin pour l'information de tous. Cela aussi ne l'oubliez pas.

Au travail, donc ! La vie du Cercle, la richesse de son bulletin et des échanges c'est l'affaire de tous.

Merci et à bientôt

M. Gaston SAGOT

INFORMATIONS GENERALES

- Genealogical Research Directory

Dans le dernier bulletin, vous avez trouvé une offre de souscription à un annuaire international de recherches. Nul doute que nombreux d'entre vous apporteront leur contribution à ce travail. Attention : Date limite de réception des souscriptions : 15 Novembre 1984.

- Nouvelles associations

Atelier de recherches ethnologiques et généalogiques
M. Serge LIEGEARD ;
15, allée Anne de Beaujeu
75019 Paris

Un cercle de généalogie juive est en cours de formation à Paris. Les personnes intéressées peuvent prendre contact avec Mme ALEXANDRE du CGPTT.

- M. Pierre MANGIN, n° 1106, dispose de notes sur les mariages et décès de la commune de Pure (08349) et répondra aux questions des collègues intéressés (un timbre pour la réponse, SVP). j

- Mme Geneviève YNES, n° 1136, possède un très grand nombre de patronymes étudiés dans les communes de Bourg-Saint-Andeol (07) de 1665 à 1875 et de Lapallud (84) de 1643 à 1813 (joindre également un timbre pour la réponse).

- Au fil des libraires

"Les archives - Pourquoi comment ?" par Françoise HILDESHEIMER, Conservateur aux A.N. - Editions de l'Erudit - 1984 - 182 pages - 75 F.
Ce guide de la vie quotidienne des Archives en France répond en particulier aux nombreuses questions que se pose le généalogiste sur le tri, l'élimination, le classement des documents mais aussi l'organisation des fonds et les instruments de recherches.

- Colloque consacré à l'action et au rôle des agents des PTT dans la Résistance au cours du second conflit mondial. Les 21, 22 et 23 Novembre 1984.
Contribution à l'histoire de la Résistance en France, l'objet de ce colloque sera d'étudier et de faire connaître l'action des agents PTT dans la Résistance en particulier dans leur rapport avec la vie professionnelle.
Si vous avez été acteur ou témoin de faits de résistance PTT, si vous pouvez prêter des documents, prenez rapidement contact avec :
Comité d'Histoire des PTT
20, avenue de Ségur
75700 Paris
(à l'attention de M. Patrice A. CARRE - Tél. : 564.25.92)
Une exposition aura lieu du 19 Octobre au 24 Novembre 1984 au Musée de la Poste et de la Philatélie.

QUESTIONS

551 - JAGNé/JASNIER
Recherche tous les renseignements concernant ce patronyme et tous les porteurs de ce nom.

M. Robert GAGNE
1864 WOODLAND
MONTREAL QUE, CANADA
H43 - 2J3

552 - TOURDIAS
Recherche tous les porteurs de ce patronyme (tous départements sauf le Puy-de-Dôme, la Côte d'Or, la Sarthe et la Gironde).

M. Jean-Louis TOURDIAS n° 775

553 - TRABAC/CHOSSOTTE
Recherche les ascendants de Joseph TRABAC ° ca 1805 à Harbouey (54) et de Philippe François CHOSSOTTE °ca 1806 à Bayon (54)

M. Philippe BETTEUF n° 821

554 - SEPULTURES DES LABOUREURS
Relevé dans les archives paroissiales de Gondreville (45) le décés de Henry DAIRE, laboureur, porté "dans la sépulture de ses ancêtres et consanguins" à la date du 25 avril 1672.
Qui aurait des renseignements sur la façon dont étaient enterrés les "laboureurs" de cette époque ? Chaque famille aurait-elle eu un enclos dans le cimetière ?

Mme Paulette DAIRE n° 344

555 - DREUILHE/CAHUZAC
Date et lieu + Jean DREUILHE °05.08.1811 à Pagats commune d'Andillac (81), fils de Jean et Rose ROSSIGNOL. Date et lieu + Jeanne Marie CAHUZAC °30.11.1808 à Lacalm Nouvelle commune de Cestayrols (81) fille de Jean et Jeanne Marie BOURGUET. Les époux DREUILHE-CAHUZAC x 05.02.1834 à Andillac (81).

M Guy PONS n° 937

556 - FABRE/PORTAL
Date et lieu de naissance, mariage et sépulture de Jean FABRE et Jeanne Marie PORTAL parents de Jean FABRE °29.01.1778 à Cahuzac/Vere (81).
Jeanne Marie PORTAL est peut-être née à Gaillac (81) et apparentée au Baron Antoine PORTAL médecin des rois Louis XVIII et Charles X. Deux familles PORTAL, chirurgiens et médecins pour la plupart, vivaient à Castelnau-de-Montmiral et Cahuzac/Vere au XVIIIe siècle. Elles sont mentionnées par Elie A. ROSSIGNOL dans son "Histoire de l'Arrondissement de Gaillac pendant la Révolution de 1789 à 1800". Toutes précisions sur ces familles PORTAL m'aideront à orienter mes recherches et à retrouver le lieu d'origine de la famille FABRE dont la souche est peut-être dans l'ancienne paroisse de Candastre, commune de Gaillac (81).

M Guy PONS n° 937

557 - FABRE/GUILHABERT
Date et lieu + Jean FABRE °29.01.1778 à Cahuzac/Vere, fils de Jean et Jeanne Marie PORTAL et Jeanne GUILHABERT °03.01.1788 à Andillac (81) fille de Joseph et Catherine BOISSEL. Les époux FABRE et GUILHABERT x 22.09.1806 à Cahuzac.

M Guy PONS n° 937

558 -FABRE/COURSSIERES (COURCIERES)
Date et lieu + Jean Pierre FABRE °29.06.1810 à Cahuzac/Vere (81), fils de Jean et Jeanne GUILHABERT x 25.02.1829 avec Jeanne Marie Rose COURSSIERES (COURCIERES) à Cahuzac/Vere (fille de Jean et Rose BREIL) °27.04.1808 à Boudac, commune de Gaillac (81) +22.08.1864 à Cahuzac.
Du mariage FABRE-COURSSIERES sont nés six enfants dont ma trisaleule maternelle Clémentine Horancie Rosalie FABRE °22.01.1846 à Cahuzac x 16.11.1869 à Cahuzac avec Jean Pierre MURATET, agriculteur à Souel (81), +10.02.1931 à Gimont (32).
Tous renseignements concernant ses 5 frères et sœurs nés à Cahuzac/Vere m'intéressent :
- Marie Rose °25.01.1830
- Jean °09.09.1832
- Paul Justin °25.06.1834
- Catherine Julie °12.08.1836
- Jean Pierre Hippolyte °26.07.1838
Parmi ces 5 enfants, l'un des garçons serait décédé au début du siècle à Varilhes dans l'Ariège où il était propriétaire agriculteur d'un vaste domaine

M Guy PONS n° 937

559 - PONS/OUSTRY (AUSTRY)
Date et lieu x Jean Baptiste PONS, fils de Jean et Marie BREIL, °20.04.1783 à Barrique, commune de Gaillac (81) +25.04.1862 à Gaillac et Jeanne Marie OUSTRY (AUSTRY) °08.06.1784 aux Maurices, commune de Senouillac (81) fille de Jean Antoine et Marie Anne BOUSQUET, +06.04.1844 à Gaillac.

M Guy PONS n° 937

560 - GERVAIS/DALES DE BOISSE
Date et lieu de naissance, mariage, sépulture de Jean GERVAIS et Marie Rose DALES DE BOISSE, parents de Pierre GERVAIS mon quintaïeul maternel °29.09.1781 à Livers (81) x 24.09.1806 à Livers avec Rose FIOLES, +02.10.1842.
La famille GERVAIS est originaire de Cordes (81) ou certains furent marchands et consuls aux XVIIe et XVIIIe siècles. Existe-t-il une généalogie sur cette famille GERVAIS ?
La famille DALES DE BOISSE habitait à Bournazel (81). Elle compte 5 générations de Maîtres des Eaux et Forêts dans les Pyrénées de 1612 à 1724. J'ai retrouvé aux A.D. du Lot-et-Garonne les "Preuves de Noblesse faites en 1789 par Jacques François Ignace D'ALES DE LA TOUR". A part ce document, existe-t-il une généalogie plus complète sur la famille DALES DE BOISSE ?

M Guy PONS n° 937

561 - ARCOUET
Recherche naissance vers 1800 de ARQUOUET ou ARCOUET Pierre ou Benjamin et son x avec Agathe PAPIN (1830), + aprés 1868. Charente-Maritime (Pons, Saintes, Corme Royal, Varzay).

Mme Jacqueline CLOS n° 841

562 - ROUX/CLERC
Recherche mariage (vers 1802) de Pierre ROUX avec Marie CLERC en Charente-Maritime (région de Pons, Clam, Lussac, Clion).

M. René DOUET n° 72

563 - DOUET
Recherche renseignements sur ° et x de François DOUET avec Jeanne DELOIRE leur fils François DOUET est né le 4.09.1780 à Vereaux (18).

M. René DOUET n° 72

564 - LAPLEAU
Recherche renseignements sur LAPLEAU Claude (prénom usuel Jacquie), contrôleur PTT à Toulouse en 1962 puis à Avesnes/Helpe et Bêthencourt (59).

Mme SICARD n° 824

565 - PEMEANT/TRABUT
Recherche-ascendants de PEMEANT Durand (+ à Loriol le 03.10.1681) et de TRABUT Louise, son épouse. Ils eurent 9 enfants, tous identifiés, à Loriol et Marmande (26).

M. G.J. PEMEANT DE LAUS n° 1056

566 - PéMéANT : BLASON
Que signifie le blason ci-dessous. Il a été gravé en Août 1844 à Loriol (26) à la demande de Jean Claude PéMéANT, Chef d'escadron sous le 1er Empire.
 
M. G.J. PEMEANT DE LAUS n° 1056

567 - LIEU-DIT
Les lieux-dits : Bois de Péméant et Le Lans se trouyent aprés le refuge Napoleon en allant sur Briançon (05) près de Cervières.
1) Qui peut me donner des explications sur l'appellation de ces lieux-dits ?
2) Existe-t-il en France d'autres lieux portant le nom de Péméant ou Peymean ?

M. G.J. PEMEANT DE LAUS n° 1056

568 - HERITAGES D'HIER
Quelle serait la valeur actuelle d'un héritage reçu en 1760 à Loriol, en Dauphiné, dont le montant s'élevait à 2.500 livres.

M. G.J. PEMEANT DE LAUS n° 1056

569 - EGLISE DE SAINTE-FOY A MIRANDE
Qui connaît l'histoire de cette église ? Il est dit dans la commune qu'elle daterait du 12e siècle. Qui peut me dire à quelle date elle fut construite, pourquoi elle fut désaffectée et quand ? (J'y trouve parmi mes ancêtres qui y sont ensevelis, un qui le fut en 1441).

M. G.J. PEMEANT DE LAUS n° 1056

570 - MONMEJA/ROUCHETTE
Comment expliquer que Jean MONMEJA "fils naturel de feu Marianne ROUCHETTE et de père inconnu" ne porte pas le patronyme de sa mère sur son acte de mariage ?

M. Guy MAZARS n°

571 - PROFESSIONS
A quoi correspond la profession de féodiste en 1785, profession d'un certain Sieur CORNAC.

M. Guy MAZARS n°

572 - FRAICHOT/CLEMENT
Recherche mariage de Pierre FRAICHOT (ou FRACHOT) ° 06.02.1781 à St-Gengoux avec Antoinette CLéMENT dans la région de La Rochemillay (58) où ils ont eu un enfant le 20.12.1808.

M. HOLMIERE n° 870

573 - COUSSON/LAUDET
Recherche mariage de Leonard COUSSON avec Jeanne LAUDET née le 24.04.1791 à St-Gengoux (58) dans la région de Chiddes (58) ils ont eu un fils Lazare le 02.11.1810.

M. HOLMIERE n° 870

574 - FRONTEAU
Recherche tous renseignements concernant le patronyme FRONTEAU quelle que soit la région.

M. C. FRONTEAU n° 907

575 - ROMé
Recherche tous renseignements sur le patronyme ROMé, nom que portait la mère de Jeanne d'Arc : Isabelle ROMéE (+ apres 1456). Descendance.

M. Yann GOUYETTE n° 57

576 - MARTIN.
Recherche descendance de :
- Jean Baptiste MARTIN né le 26.06.1850 à Plémy (22) + 08.08.1886 à Plémy; x à Anne Marie MARSOUIN le 24.11.1878 à Plémy née le 01.06.1850 à Plémy + 04.10.1905 à Plémy
dont ma grand-mère :
- Adèle MARTIN née le 24.11.1879 à Plémy x le 19.10.1905 à Plémy + le 29.04.1950 à Saint-Brieuc (22)

M. Yann GOUYETTE n° 57

577 - COTES DU NORD/SARTHE
Recherche tous patronymes dans les départements des Côtes-du-Nord et de la Sarthe pour établir un fichier d'entraide. Préciser le lieu, l'époque et bien sûr votre numéro d'adhérent.

M. Yann GOUYETTE n° 57

578 - DECES
Existe-t-il des dossiers concernant les causes de décès (accidents, maladies) et dans quelle mesure peut-on les consulter ?

M. MARTIN J.M. n° 737

579 - MARTIN
Recherche naissance et ascendance de Louis MARTIN qui est décédé le 24.05.1785 à Landevieille (85) à l'âge de 44 ans et préalablement marié le 07.06.1768 en cette commune avec Marguerite BARBEAU, décédée le 08.01.1826.

M. MARTIN J.M. n° 737

580 -
Où puis-je me procurer l'ouvrage "Histoire de la France rurale" par Duby et Sallon, tome III de 1789 à 1914 ?

Madame G. YNES n° 1136

581 - LIEU DE DESTINATION DES CORPS
Aprés avoir recherché le lieu d'inhumation de mon ancêtre Marie-Louise VAUTE née WEIS née le 01.05.1881 à Neuilly/Seine (92) et +08.07.1919, 200, rue du Faubourg Saint-Denis - Paris 10éme (ancien hôpital Fernand Widal ou Lariboisière), aux endroits suivants :
- Archives de l'hôpital F. Widal
- Archives de l'hôpital Lariboisière
- Archives médicales à Fontainebleau (77) t
- Archives hospitalières - 7, rue des Minimes (Paris 3éme)
- Archives au bureau des cimetières à Paris 19e
Je ne reçois que des réponses négatives.
Le dernier domicile de mon ancêtre avant son hospitalisation était 23, rue des Sablons - Paris 16e (rien non plus dans cette mairie).
Pouvez-vous me dire où puis-je diriger mes recherches pour savoir où cette ancêtre a été inhumée ?

Madame G. YNES n° 1136

582 - PASSEPORTS D'INDIGENTS (suite)
A quelles périodes de l'histoire ces passeports étaient-ils délivrés ?
A-t-il pu être délivré à un "travailleur de terre" à Bourg Saint-Andeol (07) pour quitter cette commune et se rendre momentanément à Lausanne (Suisse) d'où naissance de son fils le 12.01.1761 (mais introuvable en Suisse)

Madame G. YNES n° 1136

583 -
Un contrôle étant effectué par la Préfecture du lieu de destination, où puis-je m'adresser pour connaître l'adresse de mes ancêtres à Lausanne le 12.01.1761 ?

Madame G. YNES n° 1136

584 - LA FLOTTE/BONDON
Recherche toutes personnes ayant étudié ces patronymes (région Rhône-Alpes, Drôme, Ardéche).

Madame G. YNES n° 1136

585 - YNES/CHARRIER
Recherche bus renseignements sur couple YNES Louis °ca 1797, patron sur le Rhône à Viviers/Rhône (07) en 1828 x CHARRIER Marie °ca 1797 à ? ayant habité de 1826 au moins à 1836 à Viviers/Rhône.

Madame G. YNES n° 1136

586 - GOUDON/DONNADIEU
Recherche mariage GOUDON Jean Pierre °ca 1772 Salles-sous-Bois (26) avec DONNADIEU Marianne °ca -1768 Salles-sous-Bois +28.04.1836 à Salles-ss-Bois avant janvier 1803 (région Rhône-Alpes, Drôme, Ardeche, Provence).

Madame G. YNES n° 1136

587 -
Je recherche tout porteur ou porteuse des patronymes GOUDON-DONNADIEU.

Madame G. YNES n° 1136

588 - YNES
Recherche le nom du régiment dans lequel aurait été recruté mon ancêtre YNES Louis °12.01.1761 à Lausanne (Suisse) baptisé le 12.03.1761 à Bourg-St-Andéol (07) ayant habité cette dernière commune depuis son baptême.

Madame G. YNES n° 1136

589 - THOMAS/DELASALLE
Recherche mariage de Norbert THOMAS °04.03.1846 à Uzerche (19) + 19.03.1923 à Boulogne-Billancourt (92) avec Caroline DELASALLE °02.04.1852 à Valenciennes (59) avant 1882, ayant habité tous deux au 85 avenue de la Reine à Boulogne-Billancourt.

Madame G. YNES n° 1136

590 - DUPONT
Recherche ° entre 1807 et 1812 de Marie Victoire Honorine DUPONT et son x entre 1823 et 1833 avec SIBRAN Michel François ° le 23.11.1803 à Baubigny (50). Décédés à Baubigny, lui le 19.01.1837, elle le 25.04.1840.

M. Claude LARCHER n° 1038

591 - SIBRAN
Je recherche + de Joseph Helier SIBRAN ° le 19.03.1772 à Omonville-la-Folliot (50) et x le 30.10.1798 à Surtainville (50) par obligation d'après la loi sur les mariages au chef-lieu de canton. Le 22.07.1830, il habite à Baubigny. Décés entre cette date et 1872. Baubigny ?

M. Claude LARCHER n° 1038

592 - POUCHIN
Recherche + de Jeanne Marie Françoise POUCHIN, épouse du précèdent ° le 23.04.1772 à Baubigny (50), décédée après 1803.

M. Claude LARCHER n° 1038

593 - POUCHIN/RIBET
Recherche + de Michel POUCHIN et Anne RIBET ou BIBET. Le 16.05.1771, au mariage de leur fils Michel François à Baubigny, ils sont notés "vivants, de la paroisse de Senoville (50)" mais leur âge n'est pas donné.

M. Claude LARCHER n° 1038

594 - ROCQUIER/DELACOTTE
Recherche °, x, + de Martin ROCQUIER et Jeanne DELACOTTE, déjà décédés le 16.05.1771 au mariage de leur fille Marie Françoise et notés "de la paroisse de Baubigny".

M. Claude LARCHER n° 1038

595 - SIBRAN (SYBRAM)/LEMOIGNE
Recherche °, x, + de Jean SIBRAN et Anne LEMOIGNE, décès postérieurs au 19.03.1772. Lieu possible : Omonville-la-Folliot (50) ou limitrophe.

M. Claude LARCHER n° 1038

596 - DESQUESNE/LEFOLLET
Recherche + de Françoise Catherine DESQUESNE ° le 14.02.1786 à St-Martin-du-Mesnil (50) x le 29.10.1808 à-LEFOLLET Siméon à Carteret (50). Déjà décèdee en 1859.

M. Claude LARCHER n° 1038

597 - BION/RAGOT
Tous renseignements sur BION Révérend, notaire et sergent royal à Poitiers (86) et RAGOT Lucréce, tous deux ° vers 1600. Mariés à Poitiers /1630 et + /1668. Au moins 3 enfants :
1) Florent, consul des marchands x à Poitiers le 04.09.1690 avec Marguerite CHERPENET, tous deux + /1695 0
2) Martine Marie x à Gilles Sabeurault, sergent royal à Poitiers
3) Marguerite + le 20.05.1696 à Chenevelles (86).

M. Claude LARCHER n° 1038

598 - ROMANET/BION
Tous renseignements sur Marguerite BION. A son décés le 20.05.1696 à Chenevelles (86), elle est dite "âgée de 69 ans ou environ". Donc ° ca 1627, et "femme de François ROMANET, archer en la maréchaussée générale de Poitou". Elle a du être antérieurement mariée avec un MOYNAULT, puis veuve. En effet, à son acte de sépulture, le curé de Chenevelles qui se nomme Moynault écrit : "A été inhumée en l'église de Chenevelles par Messieurs les curés d'Asnières, de Fressineau, de Leigné-les-Bois et de Monthoiron, estant ma mére". De son mariage avec François ROMANET vont naître Jeanne et Marguerite qui épousera à Chenevelles le 17.06.1705 POUPIN Jean.

M. Claude LARCHER n° 1038

599 - HERBAULT/ROMANET
Tous renseignements sur Jean HERBAULT °le 13.11.1667 à Chenevelles x à Chenevelles le 27.02.1696 à Jeanne ROMANET. A ce mariage, il est dit pour lui "messire" et pour elle "dame". Il est fils de Jean HERBAULT et de Jeanne COURTOIS mariés à Chenevelles le 05.10.1665.

M. Claude LARCHER n° 1038

600 - HERBAULT/COURTOIS
Tous renseignements sur Jean HERBAULT et Jeanne COURTOIS. Deux enfants : le 22.06.1666 Fulgente et le 25.12.1675-Antoinette à Chenevelles (86).

M. Claude LARCHER n° 1038

601 - DUBOIS/HERBAULT
Recherche ° ca 1725 de Marie DUBOIS x le 01.02.1758 à Chenevelles avec "Maître" Fulgent HERBAULT, notaire et procureur des Châtellenies de Monthoiron (86) ° à Chenevelles le 20.12.1698. Elle est fille de Antoine DUBOIS mais sa mére n'est pas nommée. A son mariage, elle a 33 ans et lui 64 ans. Il y a dispense de 2 des 3 publications ce qui semble judicieux ! Si l'on veut éviter d'avoir à baptiser avant le mariage de ses parents, leur fille HERBAULT Marie Suzanne qui l'est 17 jours après`soit le 18.02.1758. Il est fait mention d'une publication à Chenevelles seulement ce qui semble indiquer qu'elle y est née comme lui. L'aimable secrétaire de Mairie répond qu'il n'y a rien vers 1725.

M. Claude LARCHER n° 1038

602 - NAIN DIT DUCRET
Recherche tous renseignements sur ce nom réduit sur certains actes à "NAIN" et ses origines. Ce que je sais :
- Pierre NAIN DIT DUCRET ° le 09.07.1858 à La Salle (71) décédé en 1901 à Paris 1er, x à Marie Claudine GUILLER ° ca 1856 + entre 1904 et 1921.
- Le père du précèdent, Louis NAIN DIT DUCRET ° entre 1811 et 1812 épouse Jeanne DUCHERRE ° entre 1823 et 1824. Vraisemblablement ces deux ascendants naquirent, se marièrent et moururent en Saône-et-Loire.

M. Louis NAIN DIT DUCRET n° 778

603 - DOUIN/BUCHOT
Recherche mariage de Antoine DOUIN avec Apolline BUCHOT entre 1840 et 1848.

M. Pascal BONNEFOI n° 808

604 - MELICE/MOREL
Recherche x entre 1842 et 1847 de François Victor MELICE (MILICE) avec Louise MOREL.

M. Pascal BONNEFOI n° 808

605 - PIERRE
Ascendance de PIERRE Anne Julie ° le 23.02.1787 à Trévéray (55).

Mme PINARD n° 384

606 - GAGNY
Ascendance de GAGNY Theodore ° le 17.01.1786 à Trévéray (55).

Mme PINARD n° 384

607 - LEPICARD
Recherche date et lieu de + de Louis Marie Adrien LEPICARD ° à Rouen en juin 1864, séparé de Louise Emma Marie WAHART. Serait + entre 1937 et 1950, probablement dans le Midi.

Mlle MAUGER-LEPICARD n° 203

608 - LAGNEAU/ROY
Recherche x Esprit LAGNEAU avec Jeanne ROY dont naîtra un fils Armand né le 19.07.1779 à Bazoges-en-Paillers (85).

M. Patrick DERET n° 143

609 - GALLET/ORRION
Recherche x Louis GALLET avec Marie ORRION dont naitra Jean Baptiste en 1789 à Mouchamps (85).

M. Patrick DERET n° 143

610 - HARDOIN/BRILLOUET
Recherche x Mathurin HARDOIN avec Anne BRILLOUET dont naîtra Marie Anne le 30.10.1789 à Mouchamps (85)

M. Patrick DERET n° 143

611 - EYRAIL/AIRAIL
Descendance de Jocelin AYRAIL, Seigneur de Lugan (testament de l'an 1200) à Saladin, Seigneurs de Lugan dès 1300 et à Jean EYRAIL, Seigneur de Lugan en Rouergue, Seigneur de Fugéres.

M. Patrick DERET n° 143

612 - IDEREAU/HYDREAU/PIAT/BEAUJARD/BAUJARD
Recherche tout porteur contemporain de ces patronymes ayant leur ascendance, connue ou non, dans le Berry.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

REPONSES

442 - PLUCHON
Vient du vieux français "PELUCHIER", celui qui épluche, qui nettoie. Le mot "peluche" est tardif : 17e siècle.

M. G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056

443 - PARRE/PARE
Dans l'ouest signifie 'préparé, apprêté". En occitan, ce mot se traduit par "paroi". On trouve des hameaux portant ce nom, notamment dans l'Allier et l'Indre.

M. G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056

445 - TEYTAU/TESTARD/TESTAU
Dérivé de TESTON : nom des pièces de monnaie qui, pour la première fois, portèrent en effigie la tête d'un roi (en l'occurrence Louis VII). En langue d'oc, TESTAU veut dire aussi "grosse tête".

M. G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056

446 - NOUGUE
Vient de NOGUIER qui, dans le midi, signifiait noyer, cerneaux, noiseraie.

M. G.L. PEMEANT DE LAUS n°1056

478 - THEFFO/THEFO
Le patronyme le plus proche de THEFFO ou THEFO serait THEO ou LE THEO et signifierait LE GROS. (page 17 du livre "1.700 noms de famille bretons" de Gwenole LEMENN - édition 82)

M. DEBRU n° 495

458 -
Acte de mariage à Rahay (Sarthe) le 22 juin 1790 entre Joseph ALIS et Renée MENAND.
Le 22 juin 1790, j'ai curé de Rahay soussigné, après les trois publications de bans, les fiançailles préalablement faites aux prônes de nos messes et de celles de St-Calais par trois dimanches consécutifs sans empêchement ni opposition donné la bénédiction nuptiale à Joseph ALIS, garçon domestique au Cormier, fils de Louis ALIS demeurant paroisse de St-Calais et de défunte Marie MARTIN, assisté de son dit pére, et à Renée MENAND, fille domestique audit Cormier, issue du légitime mariage de René MENAND, fermier à la Gassetière, en cette paroisse aussi et de défunte Marie AUBERT, assisté de son dit père, de Pierre MENAND son oncle et de plusieurs parents qui nous ont déclaré ne savoir signer fort les soussignés.
Pierre MENAND A. ANJUBAULT Louis ALLIS ;
J. ALLIS Pierre DURAND P. GUIBOUR (ptre)
Remarque : l'acte est au nom de ALIS et les signatures sont ALLIS

M. Jacques BONVALET n° 309

488 - ESSISES
Il existe dans l'Aisne la commune d'Essises au sud de Château-Thierry. Cette commune est située à mi-chemin environ sur la droite de la route allant de Château-Thierry à Montmirail (Seine-et-Marne).
Le hameau "Les Perdreaux" est effectivement rattaché à Essises, qui s'est peut-être appelé Essytre.

M. René VENDE n° 1115

484 - Maladies
Un chapitre du livre de M. Pierre DURYE "La Généalogie", collection "Que sais-je ?", volume 917, est consacré à la biologie, la génétique et la médecine, qui ouvre d'intéressants horizons sur l'apport de la généalogie dans ces domaines.

M. A.J. BRAUD n° 192

479 - Arch. trib. de Corbeil
Les archives de l'ancienne Seine-et-Oise sont en grande partie conservées par les Archives des Yvelines, Grande Ecurie du Roi, à Versailles.
Le mieux est de téléphoner au (3) 951.82.00 (standard de la Préfecture qui dessert les archives) pour savoir si ces pièces existent ou ont été transférées aux A.D. de l'Essonne à Corbeil. Généralement, les jugements concernant l'état civil sont transcrits au registre d'état civil du lieu, sinon mention rectificative est faite en marge de l'acte de naissance initial.

M. A.J. BRAUD n° 192

502 - Tombeaux
Les tombeaux des ancêtres étaient, comme de nos jours sont les caveaux de famille, qui se transmettent en héritage de génération en génération. Jadis, le tombeau des gens de marque était placé dans les églises ou les couvents, pratique qui eut cours jusqu'au milieu du règne de Louis XVI, puis on inhuma presque tout le monde dans les cimetières. Les protestants avaient leurs tombes dans leur propriété puisque l'église leur refusait la sépulture, puis après la Révocation de l'Edit de Nantes, on les enterra la nuit hors des cimetières, voire dans des décharges.
Les tombeaux de fabrique étaient de "construction religieuse", c'est-à-dire que l'autorité religieuse et son conseil de fabrique avaient la charge de l'organisation et de la gestion du cimetière catholique et d'ailleurs en percevaient les redevances au profit des paroisses.

M. A.J. BRAUD n° 192

512 - Enfants confiés au tour
Se reporter au "Guide des recherches sur l'histoire des familles" édité en 1981 par les Archives Nationales, page 50. Consultez les archives de l'ancienne Assistance Publique (devenues Service de documentation et des Archives de l'Aide sociale à l'Enfance) 7, rue des Minimes à Paris (3éme).

M. A.J. BRAUD n° 192

514 - Maçons de la Creuse
Parmi les ascendants de ma femme, j'ai découvert un maçon originaire de la Creuse et ayant émigré en Saône-et-Loire.
Jacques LEJEUNE, maçon °ca 1761 au hameau de Nouillaguet, commune de St-George-la-Pouge (23) x 1793 à Pierre-de-Bresse (71) avec Marie BLANC (° 1761 à Pierre-de-Bresse + an XII audit lieu). Il est décédé en 1819 à Pierre-de-Bresse. Il est dit fils de Jacques LEJEUNE, maçon et de BARBE Marie.

M. CHARPENTIER n° 15

488 -
D'après le dictionnaire des Postes et télégraphes édité en 1913, on peut lire "Les Perdreaux" Aisne 25 h. commune des Essises 2 km.

M. René JULIE n° 182

318 - COURT/EYMARD
Mariage à Auris/Oisans (Isère) le 10.10.1717 de Tiburce COURT, natif d'Hués, fils de Jean Baptiste COURT, décédé et d'Anne CULET, avec Jeanne EYMARD, fille de Claude EYMARD et Louise FABRE (4ème degré de consanguinité).

M. HOLMIERE n° 870

370 - BARBAZON
Il existe des BARBAZON à Charleville et à Nouzonville (mais on ne remonte ici qu'en 1803) deux communes des Ardennes.

M. Pierre PIQUART
Cercle Généalogique des Ardennes

LA REUNION
Le dépôt des Archives Nationales, section Outre-mer, situé pour l'instant encore 27, rue Oudinot, Paris 7eme a des registres d'état civil pour une très longue période. Les minutes des notaires et des greffes sont conservées à la cité des archives contemporaines, rue du Rocher d'Avon à Fontainebleau.
Pour ma part, j'ai fait des recherches sur les familles TRONCARD et LE BRETON. Un des délégués régionaux du CGPTT, M. Jean-Max LEMERLE, de Montpellier, fait des recherches sur la Réunion. Si besoin est, il vous sera un excellent guide.

Mlle Nicole MAUGER n° 203

A PROPOS D'ARCHIVES NOTARIALES
Extrait du Journal Officiel du 2 avril 1984.
Réponse à une question écrite concernant le versement des archives notariales.
45262.- 27 février 1984 - M. Gérard Chasseguet rappelle à M. le ministre délégué à la culture que la loi n° 79-18 du 3 janvier 1979, complétée par le décret du 3 décembre 1979, prévoit le dépôt aux archives départementales des minutes et répertoires des études notariales de plus de 100 ans. Cette disposition qui permet la conservation de documents importants pour la connaissance de la société et de la famille française et qui facilite les recherches des nombreux généalogistes amateurs, ne s`est pas révélée très efficace dans les faits. Très peu de documents ont en effet été déposés à ce jour, dans les archives départementales. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaitre les mesures qu`il envisage de prendre pour encourager et faciliter ces dep6ts.   Réponse - C'est à juste raison que l'honorable parlementaire souligne l'importance des dispositions intéressant la conservation des minutes et répertoires des études notariales de plus de 100 ans, relativement à l'histoire sociale et à l'histoire des familles. La loi n° 79-18 du 3 janvier 1979 sur les archives faisant entrer les document en cause dans la catégorie des archives publiques, ces documents ne sont pas simplement déposés dans les services d'archives, mais versés. En-outre, il est précisé qu'une récente enquête a permis de constater que 60 p. 100 des études notariales ont d'ores et déjà procédé au versement prévu par la loi précitée. Avant l`intervention de ces dispositions, les dépôts correspondaient en moyenne à 996 mètres lineaires par département. Depuis 1979, les versements atteignent 110 mètres linéaires en moyenne, non plus par département, mais par étude notariale. Le progrès est donc très sensible. Toutefois, le ministre délégué à la culture a l'intention de proposer à bref délai au garde des Sceaux l'élaboration d'une instruction générale de la Chancellerie rappelant aux notaires l'obligation légale de versement qui leur incombe.

485 - DOCTROVE
Qu'il faut lire DROCTOVEE est un second prénom dont la fête est le 10 mars. + vers 576, fonda vers 560 l'abbaye parisienne de St-Vincent devenue plus- tard St-Germain-des-Prés. Ancien moine de St-Symphorien d'Auntùn (Saône-et-Loire)
Renseignements extraits de 'La fleur des saints" d'Omer ENGLEBERT.

Mme BOURDARIE Simone n° 161

485 - TITRES HONORIFIQUES
Dans les actes, le curé de la paroisse gratifie souvent les principaux exploitants ou quelques marchands d'un épithète d'honneur : "honorable hornme", "honnête personne", voire "nobles gens" pour les commensaux.
Ceci est surtout vrai dans les provinces où la grande exploitation domine de toute sa hauteur la foule des petites gens, où les riches laboureurs de la fable sont les véritables maitres du village en l'absence d'un seigneur lointain. Ces termes flatteurs qui s'adressaient aux nouveaux riches de l'époque amenaient parfois quelques deniers dans l'escarcelle du représentant de Dieu
On ne doit surtout pas confondre ces titres fantaisistes avec ceux des gentilshommes de vieux lignage : chevalier, escuyer.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

FILIÉRES

A l'attention de M. SARRE - n° 968
Il existe un Monsieur DEMORTIERE à Tomblaine.

M. DADAT n° 519

A l'attention de M. Michel AIME - n° 961
Trouvé des NEAU dans les annuaires téléphoniques de Toulon, du Mans et de Tours.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

A l'attention de M. Alain NOUGUE - n° 697
Relevé dans l'annuaire de Toulon, un NOUGUéE. Mais je n'ai rien trouve dans les annuaires de l'Indre, l'Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Sarthe et le Var.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

A l'attention de M. APPOLLOT
Relevé dans l'annuaire téléphonique de Tours : un APPOLLO (sans T).
Mais je n'ai rien trouvé dans les annuaires des départements suivants : Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Sarthe, Var.

Mme MOREAU-DENIS n° 463

445 - TEYTAU/TETOT.
Relevé dans l'annuaire téléphonique de Châteauroux : TETOT Clotilde, TETOT Jean-Paul

Mme MOREAU-DENIS n° 463

A l'attention de M. VIALA - n° 222
J'ai relevé à Montaud (34) des VIALA dont l'un né en 1871, et un mariage SICARD : Pierre MASCLA et son épouse Jeanne SICARD (mais le lieu de leur mariage et de leur décès est inconnu) ont :
- François né vers 1778, décédé en 1801 0
- Jean Baptiste né vers 1782, décédé en 1865, marié à une demoiselle REBOUL
- Marie Ursule née vers 1837, décédée en 1840
- Marius Pierre MASCLA né vers 1865

M. MASCLA n° 572

J'aimerais communiquer avec des personnes s'intéressant aux patronymes suivants : DEGUA, PECHOU, MARTY, VIGNOLS, BONNET, POUZOLS, BALLA (départements 11 et 66), SABOYE, BADIE-RIVEIL, VERGES, TACHUS, LAMOTHE, LABADENS, LAFON, LAURENT, BERNES, SOUCAIRE (départements 11, 32, 34, 48, 66, 81), FLATTREAU, FOUCAULT, PERAUD, ROBIN (département 16)

Mme RIVET n° 607

Je donne volontiers des renseignements sur famille FAYAT, originaire d'Uzerche (19), famille AYNES, LAISNES, YNES, originaire de Lausanne (Suisse) et Bourg-Saint-Andéol (07) et je possède un fichier important sur commune Bourg-Saint-Andeol (Ardèche), Lapalud, Pierrelatte (26), Bedarrides (84).
Possibilités de communication de descendances des familles étudiées suivantes : AYNèS, BONDON, CHALLIAS, MARSEILLE, VERMEZ, CAUBIER, BLATT, BAEHR, DUFOUR, BRUNET, VAUTE, RAYMOND, JULLIAN, VAUTE, FAYAT, AUBERLEFOND, BADIN, LEROY, RIVIER, PECOUL originaires des départements : 07 - 33 - 26 - 62 - 59 - 24 - 84 - 19 - 76 et aussi de Suisse et d'Allemagne.

Mme G. YNES n° 1136

LEXIQUE

Poupelier
C'était un ouvrier qui mettait en écheveaux les fibres du chanvre, très cultivé à l'époque dans le nord de la Sarthe. Ce chanvre était utilisé pour la confection des vêtements, sacs et cordages. Je suppose qu'un "marchand poupelier" était un commerçant qui revendait ces écheveaux de chanvre aux fabricants des produits finis.

M. Jacques BONVALET n° 309

Degrés de parenté
Exposé sur les degrés de parenté de M. Yves AUFFRET paru dans le bulletin n° 19 d'avril doit être complété pour ne pas créer certaines confusions parmi les chercheurs. En effet, les degrés de parenté du droit civil qu'a traité de façon très claire M. AUFFRET, se référant aux art. 735 à 738 du Code Civil concernent tous les actes d'état civil établis depuis 1793.
En revanche, sur les registres de catholicité de l'Ancien Régime, les degrés de parenté étaient établis selon le droit canon lequel voulait qu'on ne remontât que d'un côté de la descendance. Aussi, sur des actes de cette époque, les degrés de parenté s'établissaient ainsi :
- un frère (ou une sœur) est parent au 1er degré,
- un cousin germain au second degré,
- un fils de cousin germain au 3e degré,
- etc...
Dés lors, il faut bien distinguer s'il s'agit des degrés de droit civil ou des degrés du droit canon, sinon des frères peuvent être confondus avec des cousins ou réciproquement.

A.J BRAUD n° 192

Terminologie de la parenté
On sait que les frères ou sœurs sont germains lorsqu'ils sont de même père et de même mère, qu'ils sont consanguins lorsqu'ils sont de même père mais de mère différente, qu'ils sont utérins lorsqu'ils sont de même mère mais de père différents.
Le cousin germain de votre père et vous-même êtes oncle et neveu "à la mode de Bretagne".
Avec vos enfants, il est grand-oncle (et petits neveux) à la mode de Bretagne.

Mme Madeleine MOREAU-DENIS - n° 463

Empêchements de mariage
a) en droit canon
Aux X et XIe siècles, interdit entre parents jusqu'au 7e degré (14e civil). Au XIIIe siècle, limité au 4e degré (8e civil) et à partir de 1917, limité au 3e degré (6e civil).
Interdit étendu de méme au lien né du concubinage ou de l'alliance (remariage).
b) droit civil (art. 161 et suivants du Code Civil)
Le mariage est interdit entre parents légitimes, naturels ou adoptifs.;Dans les cas de mariage entre un individu et l'un quelconque de ses ascendants, quel que soit le degré et dans les cas de mariages entre frère et sœur (sauf dispense en cas de frère et sœur adoptifs : art. 366 C.C.).
Interdit entre oncle et tante, neveu et nièce, entre grand-oncle et grand-tante, petit neveu et petite nièce, en cas de parenté légitime ou naturelle, sauf dispense.
Autorisé dans tous les autres cas.
Entre alliés, il est interdit entre beau-père ou belle-mère et bru ou gendre, entre parâtre et belle-fille ou marâtre ou beau-fils sauf dispense possible uniquement si le mariage qui créait l'alliance est dissous par le décès. Interdit entre beau-frère et belle-sœur dans le cas où le mariage unique qui créait l'alliance est dissous par divorce sauf dispense (art. 166 C.C).

Mme Madeleine MOREAU-DENIS - n° 463

PRINCIPAUX ARTICLES PARUS DANS LES 20 PREMIERS NUMEROS

02 - page 026
03 - page 025
04 - page 001
04 - page 031
05 - page0 05
05 - page 028
06 - page 046
06 - page 049
06 - page 050
06 - page 051
07 - page 089
08 - page 123
08 - page 128
08 - page 133
08 - page 136
09 - page 156
09 - page 159
09 - page 171
09 - page 173
n° 10 - page 011
n° 10 - page 015
n° 10 - page 020
n° 11 - page 076
n° 11 - page 077
n° 11 - page 079
n° 11 - page 080
n° 12 - page 111
n° 12 - page 114
n° 12 - page 118
n° 13 - page 157
n° 13 - page 162
n° 13 - page 166
n° 13 - page 168
n° 13 - page 188
n° 14 - page 207
n° 14 - page 209
n° 14 - page 212
n° 14 - page 233
n° 15 - page 251
n° 15 - page 264
n° 15 - page 270
n° 15 - page 274
n° 16 - page 303
n° 16 - page 307
n° 16 - page 312
n° 16 - page 317
n° 17 - page 342
n° 17 - page 343
n° 17 - page 346
n° 17 - page 347
n° 17 - page 352
n° 17 - page 356
n° 17 - page 370
n° 18 - page 001
n° 18 - page 010
n° 18 - page 011
n° 18 - page 017
n° 18 - page 023
n° 18 - page 026
n° 18 - page 038
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n° 19 - page 055
n° 19 - page 057
n° 19 - page 071
n° 20 - page 096
n° 20 - page 099
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n° 20 - page 102
n° 20 - page 104
n° 20 - page 105
n° 20 - page 107
n° 20 - page 109
n° 20 - page 113
n° 20 - page 115
n° 20 - page 118

La plus grande organisation généalogique du monde (les Mormons)
A propos de la généalogie
Sources et documents
Les généalogistes professionnels
Le service central de l'état civil du Ministère des affaires étrangéres (à Nantes)
Voeux émis au Congrès de Lyon
Une grande enquête généalogique sur l'histoire de la population française
La bibliothèque historique de la ville de Paris
L'état civil parisien aux archives de Paris
Entraide
La descendance de Charlemagne et de Saint-Louis (tribune libre)
Les étrangers en France
L'accès des généalogistes amateurs aux documents d'archives
L'état civil
Vie et mœurs du calendrier républicain
Comment photographier un acte sur un registre d'état civil ou un document ancien

L'état civil (suite)
Etude succincte de la population française au XIXe et au début du XXe
Pratique de la recherche généalogique (1ére partie)
La mission des archives nationales aux PTT et les sources de la recherche généalogique
Le congrès d'Istres
Monnaies de France - Evolution - Dévaluations
L'informatique aux A.N. (la légion d'honneur et le dépouillement des minutes de notaire pour l'année 1751)
Onomastique

Une source généalogique insoupçonnee (les coupures de journaux)
Les insinuations juridiques
Réflexions généalogiques de Madeleine MOREAU-DENIS
Les recensements de la population
Enfants abandonnés - Enfants trouvés - Orphelins
Assistance publique à l'enfance - Essai historique (1e partie)
Espérance de vie - Mortalité infantile - Fécondité - Composition par âge - Taux de croissance
Les 250.000 MARTIN
Comment gagner plus de quatorze mille ans sans effort
Les Boubonnais, tisserands à Chateauvieux
Phénomènes migratoires
Une source peu utilisée par les généalogistes (les publications des sociétés savantes)
Génealogie et retrouvailles
Assistance publique à l'enfance - Essai historique (2e partie)
Comment j'ai découvert la parenté des DEBEST avec les-TOUNENS
Assistance publique - Le musée de l'assistance publique à Paris
Décès et sépultures
Le livret d'ouvrier
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Un moyen comme un autre pour ne pas partir soldat en 1796
Paléographie (3éme partie)
Les barbiers-perruquiers :
Les arrondissements parisiens
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Les moyens de transport de nos ancêtres
Paléographie (4éme partie)





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- Liste des familles étudiees par le C.G. de Versailles et des Yvelines - 6e édition
- FAMILIUM - votre.arbre génealogique - Editions Duculot

LA FISCALITE SOUS L'ANCIEN REGIME

Jetons un regard en arrière sur les écrasantes redevances dont étaient accablés nos lointains ancêtres : rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est le vocabulaire...

A partir du XIIIème siècle, les archives ont conservé des liasses de plus en plus fournies de baux à cens qui portent, toujours plus souvent, sur une unique parcelle. Cela dans les pays de droit coutumier où, à mesure des progrès de la justice princière ou royale, c'était un officier de celle-ci qui faisait mettre l'accord par écrit. Il est facile à la première lecture de repérer l'un de ces baux car il s'y trouve toujours un mot clef qui n'est pas forcément "cens" mais peut être "fonds de terre" ou "esporle" dans le bordelais.

Verser cette taxe seigneuriale, qui est annuelle et perpétuelle, c'est se reconnaître tenancier du seigneur pour le bien qui en est grevé. Redevance recognitive, à l'origine le "cens" était le véritable loyer de la terre. Suivant les périodes, il existe une disproportion flagrante entre la valeur de l'immeuble et le cens qui le charge, cependant qu'en un même terroir et pour une seule catégorie de biens (les champs par exemple) le taux est très variable d'une parcelle à l'autre.

Les rentrées d'argent provenant des "cens" ont rarement représenté pour les seigneurs un poste important de leurs recettes, bien qu'au fils des années, ils n'hésitèrent pas à réajuster cette source de revenus. Selon les provinces et la richesse des régions, les cens en nature et les cens mixtes présentaient des avantages certains, compte tenu de la hausse lente mais continue des prix agricoles en temps de croissance. Mais il ne s'agissait que de petites quantités de grain, de vin, de légumes, de chanvre, d'huile ou de noix, de volailles et d'œufs. Quand ils prirent conscience de l'érosion monétaire, les seigneurs ont été jusqu'à commuer des cens en nature en cens stipulés uniquement en numéraires. Le recul des charges en nature fut à peu prés général.

Nées sous les Mérovingiens, les "tenures" sont des terres dont le propriétaire concède à une autre personne dite "tenancier" l'usage et la jouissance pour une durée prolongée, de telle sorte que celui-ci exerce sur le bien-fonds un droit réel. Le droit de propriété est démembré et le tenancier jouit de ce qu'on appelle "le domaine utile" tandis que le maître possède le "domaine éminent". Ce démembrement qui persistera jusqu'au Code Civil s'est produit à tous les niveaux du monde des commendés (usufruitiers). Mais chez les vassaux de rang plus ou moins élevé, donc chez les guerriers, les tenures furent non onéreuses dont les détenteurs ne devaient aucun service en travail, rarement en cens. En revanche, les tenures paysannes furent grevées de lourdes charges.

Les tenures à cens n'étaient pas spécifiquement rurales contrairement à celles à "champart". L'étymologie (campi parsa) dit bien que c'était là concession à part de fruit. De bons rapports pour les seigneurs qui profitaient de la hausse des prix, elles étaient donc plus lourdes à supporter pour les paysans, surtout lorsque le taux en était élevé.

Parce que la concession en champart, même lorsqu'elle fut tardive, n'a pas été souvent consignée par écrit, on a tendance à la croire en position de repli plus tôt et plus largement que ce ne fut le cas. Mais on ne peut vraisemblablement citer aucune région et fort peu de terroirs où les deux grands modes de concession ne voisinaient pas et n'étaient pas imbriqués-étroitement sur le terrain.

Le repli du champart est dû au besoin en numéraires des seigneurs et aussi aux difficultés de sa perception. En principe, les tenanciers ne devaient rien enlever du foin des prés, des gerbes des champs, des tonneaux dans les celliers avant le passage des agents seigneuriaux appelés "champarteurs" ou "agreyradors". D'autre part, le champart n'était évidemment dû qu'en cas de récolte : le rustre (du latin rusticus) qui laissait sa terre en broussailles ou son champ en jachère ne devait rien. Raisons qui ont contribué au retrait partiel du champart.

Les censiers citent peu la "dîme", prélèvement en nature aussi bien sur le troupeau que sur la récolte. Pesant sur tous les bien-fonds, elle est d'un taux uniforme à l'intérieur d'une même dimerie ou paroisse. Tous les exploitants, tenanciers ou alleutiers sont assujettis à ce droit prélevé par les clercs.

En somme, dans les cas les plus favorables, ceux d'un alleu ou d'une tenure sur qui ne pèse qu'un léger cens, le rustre doit livrer un dixième de la plupart de ses produits. Quant au prélèvement total sur les récoltes des terres en champart, il est, dans l'hypothèse d'un terrage moyen, voisin du quart. Tenter d'établir une hiérarchie des "fortunes" paysannes d'après la seule superficie des terres exploitées et réputées d'égal rendement est un leurre si on ne sait aussi quel était le statut juridique de celles-ci. A noter que, parfois, la dîme n'est plus "entière" et du 10e ou 11e tombe parfois au 15e suivant les seigneuries.

Baux ou censiers citent plus souvent d'autres charges du tenancier : il s'agit de droits qui ont glissé de l'homme à la terre. Il en est ainsi de la "taille" qui devient un complément de la redevance foncière et que le seigneur s'est appropriée par divers moyens. Le privilège de la lever a même fait l'objet de telles transactions que de riches paysans finissent par avoir des taillables. C'est une redevance se levant à date fixe, toujours en argent qui représente pour les ménages une charge qui peut être plusieurs fois supérieure au cens. D'un profit certain pour le seigneur fixée à perpétuité, elle est la suite du "fouage" redevance d'abord établie sur les feux, puis sur les chefs de famille ou sur les terres roturières suivant les lieux. Par le jeu des exemptions, des rachats auquel le rustre ne peut prétendre, son revenu se trouve amoindri.

On peut dire que ce prélèvement fiscal est le plus difficile à mesurer dans l'état de la documentation, tant le système fiscal de l'ancienne France est complexe et divers. Suivant les périodes où les besoins de la monarchie avec le poids des guerres engagées provoquent une augmentation spectaculaire de la fiscalité sous toutes ses formes on voit le brevet de la taille monter d'année en année, auquel il faut ajouter des "crues" extraordinaires destinées à la subsistance des armées. Le point culminant apparaît d'abord pendant la guerre de Cent ans où il faut payer les rançons et sous le règne de Louis XIV où il faut pourvoir aux expéditions guerrières en passant par le règne des premiers Valois. Les exigences fiscales ont des raisons qui ne sont pas toujours irrationnelles : la guerre exige l'entretien quasi permanent des armées royales et requiert la protection du territoire et de son peuple. Tout se paie : l'armée, les mercenaires, les réparations des dégradations subies par les seigneurs dans leurs domaines.

Par souci d'efficacité, le gouvernement royal cherche à unifier le système de perception qui différait profondément d'une province à l'autre, en tentant de supprimer les privilèges, ce qui provoque l'indignation des notables.

Pièce essentielle des revenus royaux, la taille représente sur long terme une part constante des revenus paysans, joug appliqué à une récolte de misère qui paraîtra vite insupportable.

Les "banalités" pèsent aussi sur la plupart des tenures donc sur la plupart des ressources paysannes.

Tantôt le seigneur a consenti à l' "abonnement" moyennant versement chaque année d'un droit en argent fixé à perpétuité, ce qui évitera par exemple d'aller moudre au moulin banal. Tantôt la taxe à payer à l'agent ou au fermier seigneurial, chaque fois qu'on devait recourir a lui a été fixée une fois pour toutes. Ces deux modes ont pu coexister dans une même région mais ils ont pu se répartir géographiquement d'une façon différente.

La banalité la plus souvent attestée est celle des moulins. En règle générale, les habitants de la seigneurie étaient tenus de faire moudre leurs grains à l'édifice banal propriété du seigneur ou du châtelain, qui n'hésitait pas à faire détruire les moulins élevés sans leur consentement. Le droit de mouture y variait du 16e au 24e. L'étendue du ressort de chaque moulin était fixée à la distance qu'un âne chargé de grains pouvait parcourir jusqu'à lui en une demi-journée.

Pour la banalité du four, elle se tenait aux alentours du 20e : faciles à construire, et camoufler, les fours particuliers, "illégitimes", permettaient d'échapper à la banalité tant que les agents ne les avaient pas découverts puis fait détruire.

Le droit de pressurage était très élevé à cause du gros profit procuré par les vignes : 1/8e ou 1/9e.

En général, les "banalités" se sont maintenues jusqu'à la Révolution. Mais c'est surtout pendant la féodalité que toute la vie économique était réglée en vertu du "droit de ban". Les seigneurs imposaient à leurs sujets une date pour commencer les travaux de la récolte, l'obligation d'utiliser à date fixe le four, le moulin, le pressoir que lui-même a édifié. De toute manière, le "droit de ban" est une source de profit pour le seigneur, soit directement par l'usage des fours, moulins, pressoirs, etc..., soit indirectement en raison des amendes qui sanctionnent toute infraction au ban. Même la fixation de la date des opérations agricoles pouvait être fructueuse. Dans les pays de vignoble, le seigneur faisait défense à tous les habitants du ressort d'écouler leur récolte jusqu'à la date qu'il lui plaisait de fixer, excellent moyen pour lui de supprimer la concurrence en vendant son vin au meilleur prix, celui-ci étant au plus haut cours tout de suite après la mise en tonneaux.

Autres monopoles banaux, ce sont les privilèges de pêche et de chasse. Des districts réservés étaient créés dans les forêts, "garennes" qui furent multipliés par les seigneurs en vertu de leurs bans. Les manants ne pouvaient y pénétrer pour y prendre du gibier, mais ils pouvaient être tenus de loger et nourrir les chiens du maître chassant dans les parages.

Plaisir moins excitant que la chasse : le droit de pêche en rivière ou sur les côtes. On cite les habitants de l'île d'Aix qui devaient rétrocéder au châtelain de Châtelaillon le tiers des poissons et des oiseaux de mer capturés.

La seigneurie banale a permis à son détenteur de drainer pendant un certain temps une grande partie des deniers qui parvenaient dans les ménages paysans au cours des rares périodes d'essor économique.

Pour clore ce tour d'horizon, il faudrait faire allusion à cet impôt encore plus détesté que la taille : la "gabelle". Notre collègue, M. SAUVAGE nous en a retracé l'histoire et je vous engage vivement à vous reporter à notre bulletin n° 16 de juillet 1983.

Il ne faut pas croire que "taillables et corvéables à merci", les manants et habitants des villages subissaient toutes ces charges, redevances et prélèvements sans manifester leur mécontentement. Ce serait mal connaitre nos compatriotes

Premier mouvement de révolte : la fraude, solidement attestée à l'encontre des droits seigneuriaux qu'on peut malgré tout difficilement esquiver. On trouve la trace dans les comptes des marguilliers, de quelques cadeaux habilement distribués auprès des élus de Conseil de village, que les rustres s'efforçaient de circonvenir. Naissance de notre moderne "pot-de-vin" ! Mais ce sont les "coqs de village" qui étaient à peu près les seuls à pouvoir tricher.

Autre arme universellement connue : la contrebande, qui s'adresse particulièrement à l'impôt de la gabelle. Mais on sait que les "faux-sauniers" avaient la perspective de finir leurs Jours sur les galères du roi s'ils étaient pris. ;

De la résistance antifiscale à la violence, de la rébellion à la sédition et à la révolte la gamme est étendue. Les paysans appuyés par les artisans et le menu peuple du bourg, s'en prennent au régime, menacent les gentilshommes, brûlent les terriers et quelques châteaux. Naturellement ces mouvements de révolte sont impitoyablement réprimés par la soldatesque qui est parfois prise dans des embuscades et proprement massacrée. On dénonce les excès du fisc en faisant la grève de l'impôt à la faveur de l'affaiblissement de l'ordre monarchique, en chassant et en exécutant les collecteurs et les archers qui les accompagne. Crises brutales et brèves, souvent localisées dans un seul village, elles s'apaisent ensuite pour retomber dans les contestations locales, les plaintes, la patience résignée. La comparaison s'impose avec les mouvements contemporains de la foule paysanne, sauf que nos ancêtres maniaient mieux la fourche et le bâton... Ces phénomènes qui ont secoué périodiquement telle ou telle province de France du XIIIe au XVIIe siècle font apparaître un point commun : la lutte antifiscale. Et laisse présager la grande révolte de 1789...

Mme MOREAU-DENIS n° 463

 

GENEALOGIE ET INFORMATIQUE

Si l'on accepte volontiers l'idée développée par la plupart des généalogistes chevronnés : "Il faut dépasser le stade de la confection d'un arbre nu, fait seulement de noms et de date, et découvrir l'environnement de nos familles autrefois", encore faut-il débuter par là et commencer à dessiner cet arbre par le tronc et les branches avant "les feuilles" et "les couleurs".

Dans cette première phase, il s'agit avant tout de classement de fichiers. Comment ne pas penser alors à l'informatique. Beaucoup l'ont déjà fait. Puis-je citer : Les Mormons, MM. JOUNIAUX, PELISSIER, ROSSIGNOL, RAUFAST (CG. Midi-Provence), BERTIN (CEGRA-LYON), ARCHASSAL (CGHHML), SPIQUEL (CG Lorraine)... et d'autres qui me pardonneront de ne pas les citer tous.

Lorsqu'on relie Généalogie et Informatique, les questions que l'on se pose le plus souvent se traduisent par :
- Doit-on faire un travail uniquement personnel ou collectif ?
- Faut-il utiliser un matériel léger ou de grande capacité ?
- Quel matériel doit-on utiliser pour entrer en relation avec les autres ou puiser dans les mémoires de données ?
- Comment trouver les heures nécessaires pour constituer ces mémoires ?

N'étant pas informaticien mais seulement généalogiste amateur, j'ai fait un rêve (utopie ?). Je nous voyais utilisant l'informatique à la fois pour nous-mêmes et pour tous les autres et ceci dans le même temps. A la maison, avec un matériel léger (qui s'étoffait en fonction des moyens et des désirs de chacun) pour saisir nos propres données et celles recueillies au fil de nos travaux. Puis le télephone nous servait à transmettre ces données. Nous utilisions ensuite un écran (ex. : téléviseur) pour recevoir des informations en attendant une imprimante, voire un terminal avec mémoire auxiliaire pour nos besoins personnels.

Dans ce rêve, il n'y avait qu'une seule unité de mémoire centrale, sur le plan national, accessible à tous (1). Chacun des intéressés consacrant une heure de temps à autre pour transmettre des données qui feraient boule de neige, de chez soi, ce serait pratique

- "Bien sûr que ce rêve est utopique, et le financement ?"

- "Je réponds, bien éveillé, que nous serions nombreux, prêts à faire un investissement léger au départ, à la condition d'avoir LA CERTITUDE DE POUVOIR COMMUNIQUER".

Le problème financier peut être résolu pour l'équipement individuel par une mise progressive ou la location (ex. : Minitel) et pour l'équipement central par des cotisations et la cession des données ainsi compilées.

Par contre, il est un grave problème à résoudre lorsqu'on parle d'informatique : c'est LA TOUR DE BABEL pour les non-initiés.

Pourtant, nous qui prônons : la communication, l'entraide, les échanges, ne devrions-nous pas être des modèles de cohésion ? mais :

- Faut-il utiliser du matériel français, américain, allemand, japonais ?
- De quels constructeurs : Thomson, Matra, SMT Goupil, CII, IBM, NCR, Siemens, Apple, Hitachi ?
- Quel langage : COBOL, BASIC, PL1, FORTRAN ? +
- Sur quels supports : cassettes, bandes, disques ?
- Ne faudrait-il pas des fiches de liaison (2) normalisées ?

Je ne veux pas dire que nous devons travailler tous dans un même moule et avec les mêmes outils, mais il semble indispensable que ce soit COMPATIBLE.

Le temps n'est-il pas venu de trouver l'ordonnateur de nos ordinateurs, qu'en pensez-vous ?

M. Jacques CAJAT

(1) Avec des objectifs simples, par exemple : listes d'adhérents, de patronymes ou mieux de mariages.
(2) Document d'entrée en mémoire des informations.

 


LA VIE DE NOS ANCETRES

Les registres paroissiaux ont souvent servi, sous l'Ancien Régime, d'archives météorologiques. Les curés les utilisaient pour consigner les phénomènes atmosphériques inhabituels et pour noter les années où le climat était particulièrement rigoureux. Ainsi, tous les généalogistes ont rencontré un jour, dans un registre, au hasard de leurs recherches, quelques lignes à propos d'un orage de grêle important, d'une période de sécheresse anormale ou d'un hiver très froid.

L'hiver de 1709 a marqué, par sa rigueur, nos ancêtres. De nombreux témoignages sont parvenus jusqu'à nous. Le curé Antoine de Saint-Valerin évoque cette saison à la fin des registres paroissiaux :

"Cette année a été une des plus facheuses que l'on aye jamais veu par la disette, car l'année précédente ayant desja été très stérile; le froid qui commenç le soir des Rois et qui dura environ quinze jours accompagné d'une bize très piquante, fut si violent que les froments, seigle et autres grains gelèrent entièrement, de sorte qu'on n'a rammasé en beaucoup d'endroits de quoy semer, ce qui a mis tellement la cherté que le seigle, mesure Moulins, s'est vendu jusqu'à trois livres douze sols et, sans la rareté de l'argent qui provient des subsides extraordinaires qu'il faut paier, la cherté auroit été beaucoup plus grande. Il est mort grand nombre de gens de faim et les maladies ont fait et font encore périr beaucoup de gens que la disette n'avoit pas attaquée. La famine est si grande que les herbes ayant manquées par l'hiver, les charognes les plus puantes sont ramassées et mangées par les pauvres, mesme jusqu'aux animaux morts de maladies contagieuses."

On relève sur le registre des sépultures de la paroisse de la Puye, dans la Vienne, dix décès, du 19 septembre 1709 au 4 janvier 1710, avec pour des enfants l'indication "mort de faim et de misére". i

Dans "L'allée du Roi", Françoise Chandernagor raconte ce que fut cette terrible année :

"Un frold comme on n'en voit pas une fois en un siècle, s'étendit sur le pays. L'eau de la reine de Hongrie et les liqueurs les plus spiritueuses cassaient leurs bouteilles dans les armoires des chambres à feu. La glace prenait tous les fleuves et la mer. La terre gelait dans ses profondeurs, ne laissant pas un fruit et faisant mourir tous les arbres, les oliviers en Provence et en Languedoc, les châtaigniers en Limousin, les noyers par toute la France. Les spectacles cessèrent. On ferma les collèges. Les artisans ne travaillèrent plus. Tout commerce s'interrompit. Les loups s'enhardirent jusqu'à venir aux abords des villes ; ils dévoraient les courriers et les marchands qui se hasardaient encore à circuler. Les gens du peuple mourraient de froid comme des mouches.

Le pire cependant était encore à venir. Dès le mois de février de cette année 1709, on sut que la plus terrible disette nous menaçait car la gelée avait entièrement perdu la récolte de blé de l'année. En mars, le blé commença d'enchérir. Son prix doublait tous les jours. Dès avril, le scorbut était à l'Hôtel-Dieu et aux Invalides. On disait que c'était le prélude à la peste. Les moulins s'arrêtèrent et les plus heureux commencèrent de manger du pain d'avoine. L'armée de Flandre vivait au jour la journée, ramassant du seigle où elle pouvait. A la Cour, j'eus sur ma table, du pain d'orge et des oeufs pour tout potage car le froid avait détruit les légumes et jusqu'aux racines, mais les pauvres n'avaient rien; ils étaient noirs de faim et on jetait des enfants mourants dans mon carrosse."

Si Antoine de St-Valerin parle dans le premier extrait "des subsides extraordinaires qu'il faut paier", à Saint-Judoce dans les Côtes-du-Nord, les habitants ont des difficultés à exécuter une décision royale qui peut ressembler à un de nos impôts exceptionnels d'aujourd'hui :

"Le dimanche vin deux décembre mil sept cent neuf à l'isssue de la grande messe ditte et célébrée par moi et de messire Pierre du Vacher 1er abbé de Saint Vincent Recteur de la paroisse de Saint Judoce et après la lecture de l'ordre du roy pour la levée de neuf sacs de froment et quattre et demy de seigle sur laditte paroisse, a esté exposé par le général que par la mauvaise influence de lair la récolte de cette année aurait manqué dans toute letendue de laditte paroisse pour les gros blé en sorte quil ny a eu que très peu de froment et point de seigle et ce qui est resté de froment était si petit et si chargé divraye que tous les habitants ont été forcé de le vendre pour achepter des semences et par ce moien sont dans l'impuissance de pouvoir fournir ledit nombre de blé, froment et seigle conformément aux ordres de sa majesté, la paroisse assemblée en corps politique ont unanimement prié messire Guillaume du Fournet Sr dudit lieu de vouloir bien fournir pour laditte paroisse le nombre de vint et sept boisseaux de froment et quinze boisseaux de seigle a quoy peut revenir les neuf sacs de forment et quattre et demy de seigle ce quil a accepté et promit faire recevoir bon pur et net conformément ausdits ordres et don raporteré un récépissé du Sr deville dans quattre iours parceque laditte paroisse luy paira le froment a neuf livres le boisseau et le seigle a six livres le boisseau dans la St Michiel prochain et en cas que le roy rembourse la dte paroisse les trésoriers en charge pour lors délivreront ce que le roy aura remboursé audit Seigr du Fournet et si aussy le roy ne rembourse qune partie ou point dutout, le général soblige de faire bon audit Seigr du Fournet la somme de trois cent trante trois livres dans ledit temps de la St Michel mil sept cent dix dont il prendront tels mesures quils aviseront pour la levée de la ditte somme ce que le général a bien voulu et consenty par la présente délibération an ce même pouvoir et faculté que si seavait esté par acte devant notaires et ont signé pour validité en nombre suffisants ce jour et an.

Jacque GABILLARD, Gui Chesneys, Guillaume du Fournet, Michel Guenin, Jan Hube, Gourdel, P. du Vacher recteur de St Judoce."

Les registres paroissiaux d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) nous proposent pour les années allant de 1709 à 1719, une véritable chronique météorologique.

1709 - "Voici la fin de l'année mil sept cent neuf que l'on peut appeller malheureuse et très mauvaise, rempite de misères de sterilité, de famine, de mortalité comme l'on peut remarquer par le nombre des morts conformement aux présent registres qui monte a près de neuf vingt- dont il y a pres de cent communiants, le froid et les gelées ont été si fortes dans le mois de janvier et feuvrier que tous les blés ont été gelés par la racine, les vignes et les arbres ont a été contraint de semer la moitié des terres du blé de l'anné précédente, encor il n'y a eu que presque la moitié des terres de semées, le seigle a valu iusqu'a dix ou onze livres par bon heure les orges et trémis ont bien raportés ce qui a fait que les trois quart du monde ont été contraint de vivre d'orge et d'avoine, les vignes ayant été gelées par racine ceux qui faisait vingt et trente de vin en ont fait une feuilleté ou un poins ce qui a été cause que le moindre vin a valu jusqu'à six vingt 'ivres cette même année Mr Desenault est décédé en odeur de sainteté regretté de tout le diosaise n'ayant été évêque que cinq annés, il est a souhaiter que Dieu ne soit pas davantage irrité contre son peuple et que l'année prochaine soit plus heureuse et plus fertille. Bien nous en faite la grace fait par le soubsigné curé d'Etang le 31 décembre 1709. Reignault."

1710 -"Le six de ce mols de novembre après vingt quatre heures de grosses pluies continuelles la rivière d'arroux a débordé et s'est étendue si extraordinairement qu'elle était a la porte de la forge du maréchal souchoit tous les planches des maissons des deux cotés de la rivière eyant fait un si terrible dégat et porté un si grand domage dans les trois maisons de de!a la rivière nommé le monceau ayant demoly presque toutes les maisons emmné les meubles et bestiaux de meme le domaine et la manouvrière de charme quelle tombe ruine." 0

1714 - "Cette année est remarquable a cause de la peste et mortalité des bestiaux presque universelle par toute leurope sur tout en france dont la bourgonne en a été for en domagée, I'on tient que le resort du presidial d'autun en a perdu pour plus de deux million, beaucoup de paroisses du voisinage d'estang ont presque tout perdu leur bestiaux particulièrement les paroisses de la chapelle, maivre, brouas, brion et laizy
Dieu ayant preservé cette paroisse n'en etant mort qu'environ une quinsaine au village de la perrier l'on a aussy rien oublié pour apaiser la colaire de Dieu par des ieunes, des aumones, des voeux, des messes, des prières et processions. L'on peut aussy nommer cette année mauvaise par la gelée qui a faiste la nuit du dernier jour d'avril qui a gelé bien des champs de blé, les fruits et les vignes, le bon de seigle ayant valut 4 sols et les plus petits vingt 10 … Ia pièce. Dieu veille que l'année prochaine soit plus heureuse fertile et abondante. Fait à Estang le trente un dcbre mil sept cent quatorze par moy curé dud. Estang Reignault.t

1715 - "Nous avons de grandes graces a rendre a Dieu cette année qui a été tres bonne et fertile en blé et en vin. Elle est aussi considerable en la mort du Roy Louis quatorze qui est arrivé le premier septembre. Son epitafe :
          cy gist le Roy des imposts
          dont la france est ruiné
          Dieu luy donne paix et repos
          qu'il nous otat pendent sa vie
Les habitants de cette paroisse ont reconnus et remerciés Dieu de ce qu'il a conservé les bestiaux des mortalités et maladies contagieuses qui ont esté presque universelles dans tout le royaume l'anne precedente ayant fait construire deux retables d'au-tel aux deux petits autels de l'eglise d'estang qui ont coutés chacun sinquante escus y comprit les bras argentés, les chandeliers, la tapisserie et les lampes facon d'argent."

1716 - "Cette année est remarquable par un hivert fort dur et fort long de même par un été fort sec et long qui a été cause qu'il y a eu fort peu de foin et de fruits le 24 et 25 sepbre il a fait des vents et orages si impetueux qui ont deracinés beaucoup d'arbre et endomagés les biens de la terre."

1717 - "ll n'est rien arrivé cette année d'extraordinaire sinon le iour de la saint ladre il courut un vent très impetueu qui renversat beaucoup d'arbres et battut presque tous les fruits par terre."

1719 - "Cette année est remarquable par les extraordinaires chaleurs et secheresses qui ont faites depuis le mois de may iusqu'au mois d'octobre sans tomber aucunes pluis non obstant les prieres, processions et exposition du St sacrement ce qui a été cause que l'on a … peu recully de tremis ni de foins et que les bestiaux en ont beaucoup soufert et le grain s'en est augmenté."

Laissons le début du XVIIIème siècle et les hivers rigoureux pour nous intéresser aux pluies qui se sont abattues sur Epinac (Saône-et-Loire) en 1816.

"Cette année est remarquable par les pluies qui ont lieu depuis le commencement de juin jusqu'à l'hiver. Les récoltes en tout genre promettaient beaucoup mais les pluies les ont tellement retardées qu'à peine avait-on commencé à faucher le l5 juillet, les foins ont été rouillés. Et une grande partie perdue; à cette même époque du l5 juillet les seigles étaient encore tout verts et le froment n'était encore en fleur. Les récoltes n'ont fini qu'à la Toussaint et ont été très mauvaises. Les vignes n'ont rien donné. Le peu de raisin qu'il y a eu n'ont point muri et une forte gelée étant survenue ils ont été gelés, on a vendangé après la Saint-Martin et le peu de vin qu'on a fait n'a absolument rien valu. Le vin à Noël se vendait dix huit sols la bouteille et encore du très mauvais. Le prix du grain a été excessif au commencement de l'année 1816, il ne valait que 3 F 50 c le boisseau de seigle et 4 F 50 le froment; au mois de juin il était à 6 F et en juillet à 7 F 50, au mois de décembre actuel il vaut 7 F 50 le seigle, 10 F et 11 F le froment et 6 F l'orge. Les pommes de terre se vendent 12 F et même jusqu'à l5 F. Le ... tant de malheurs qui sont à coup sur la juste punition de nos péchés n'ont point changé le coeur des peuples. La cupidité, l'ambition, le libertinage, la vanité, la corruption des moeurs, et l'irreligion sont à leur comble. J'ai cru devoir lancer cette note dans le registre afin d'apprendre nos malheurs à la posterité. Dieu veuille qu'ils cessent bientôt et que nous n'en éprouvions pas plus grands encore l'année prochaine 1831-. Perrot desservant."

Ces textes nous permettent de constater combien étaient importantes pour nos ancêtres les conditions climatiques. Si les récoltes étaient mauvaises, rien à manger et des difficultés pour payer les impôts. Que pouvaient-ils faire ?... si ce n'est prier !
La météorologie nationale possède des archives depuis plus d'un siècle et nos descendants consulteront des tableaux de chiffres pour connaître les conditions dans lesquelles nous vivions mais personnellement je préfère lire ces actes savoureux, remplis de détails et d'anecdotes.

M. Marc LOCQUENEUX

Les textes qui ont servi à écrire cet article`ont été découverts par MM. Alain CHEE, Michel HOLMIERE, Claude LARCHER et Pascal REAUX.

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PALEOGRAPHIE (5)

Eric HALES - PARARS

I) L'ECRITURE

* 1er texte : 1727

Avec ce cinquième rendez-vous paléographique nous vous proposons d'entrer de plain-pied chez les notaires. Jetons un coup d'œil à un contrat de mariage ne présentant aucune difficulté de lecture. Il nous permet d'aborder les formules notariales, encore très proches de celles des actes paroissiaux en ce début du XVIIIème siècle, mais qui vont profondément changer avec notre remontée du temps progressive.
Les contrats de mariages, les testaments, les ouvertures de tutelle, les legs sont souvent filiatifs car ils indiquent les origines des biens et propriétés. Si un nouvel époux possède par exemple des terres cédées par son grand-père on trouvera dans son contrat de mariage la mention renvoyant à l'acte de donation; et ainsi de proche en proche, de minute en minute, le généalogiste pourra remonter les générations. Mais ces actes sont surtout un excellent baromètre de la société. Ils apportent des compléments essentiels sur les professions, la richesse, en un mot la situation sociale de la famille étudiée.
Enfin les actes notariés permettent bien souvent de combler les lacunes des registres paroissiaux, trop fragmentaires dans de nombreux cas pour les périodes anciennes.

§ - 2ème texte : 1717

Retournons dans les paroisses pour continuer à remonter le temps et nous approcher du XVIIème siècle.
Nous avons ici affaire à un habitué de la plume. On voit tout de suite que l'écriture court au fil des phrases à tel point que les mots en sont tous liés les uns aux autres.
Remarquez : "may'' pour "mai"; " "abréviation de "paroisse".

§ - 3ème texte : 1710

Une écriture très archaïque et un papier transparent font de ce documents une épreuve de lecture plus difficile. Toutefois il faut l'envisager très sérieusement car c'est un élément que chaque chercheur ne manquera pas de rencontrer dans ses recherches.
Remarquez le " " = "e" (ligne 1 dans le mot cent)

2 ) LES TEXTES

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Du _____________ quinziesme Jour de Juilliet
mil sept cent vingt sept avent midy
futte presents sulpice Cossac fils de defeunct
Claude Cossac vivant reseveur de la terre et seignerie de gironville
et de gabriel bellier elle presentement reseveur dud(ict) gironville
ces perre et merre et marguerite lours fille de Charles Lours
nottaire royal de gironville et autre paroisse dependent du duche
de nemours et de defeuncte fransoise Chachignon ces perre et
merre lesquelle led(ict) Sulpice Cossac et ladicte marguerite lours
onte par ces dist ptesente faic entre heux les accord et contract
de mariage de leurs consentement et du consentement de leurs perre
et merre frere seure parens et amys sy apres declare scavoir
ledict sulpice Cossac future espoux et assiste et acompagnee
de ladicte Gabriel bellier sa merre et assiste et acompagnee
de CClaude Cossac marchent laboureur demeurant a beaumont
son frere et de Jacques et Jospeh les Cossac ces frere et
fransois miger laboureur demeurant a gironville son beau frere
a cause de elizabeste cossac sa feamme et seure du futur et
de Catherine genevieve gabriel marianne et belsine le Cossac
ses seures et de Jean Cossac son cousin germain du cote
paternele


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Le 29 may 1717 a êté inhumé au cimestere
de cette par(oisse) le corps d'Etienne Viratel aagé de
40 ans en presence de Louis Viratel son frere
de Martin Poulet son beau -frere et Jean Briard
son oncle et de plusieurs autres parents et amis qui ont dit
ne savoir signer excepté les soussignes ;


 

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Lan mil sept cent dix le quatriesme du mois … de
septembre deceda claude le cesne vigneron de cette
parroisse aagé environ de quarante cinq ans duquel le corps
fut inhumé dans la chapelle de St louis de la bretonniere
par nous curé sous signé le cinquiesme dudit mois et an
que dessus presence de thomas le cesne, de thomas dupont
de denis delron et du sieur desmoulins et de clement
Labbé vignerons et habitans de cette parroisse desquels une
parrie a signé avec nous les autres ont déclaré ne scavoir
signer ________ Dumoulin _____Thomas Lecesne
_____Michel franchetaire________________Chanteloup
_________________________Lesquillon

Listes de paronymes

dictionnaire des patronymes
en cours de déménagement

y aller