Bulletin n° 17 - octobre 1983 - 4/1983

LE MOT DU PRESIDENT

Tout d'abord, toutes nos excuses pour le retard de parution du bulletin n° 16. "Bouclé" à temps, il aurait dû vous parvenir début juillet s'il n'y avait eu un problème du côté de l'imprimerie. Je sais, puisque beaucoup se sont inquiétés, que c'est un lien attendu, mais j'espère que vos vacances n'en ont pas été altérées pour autant, et que la quête généalogique a été satisfaisante cette année encore. Nous aurons l'occasion d'en reparler.

Plus près de nous vient de se tenir le VIIème Congrès National de Généalogie dans le cadre prestigieux de Versailles. Comme certains ont pu le constater, ce fut un succès. Succès mérité, tant sur le plan de l'organisation, du nombre des congressistes et visiteurs, de l'exposition avec ses nombreux stands, que sur celui des différents ateliers et des débats nourris et passionnés qui se sont déroulés.

Un souhait cependant, c'est que les vœux émis au cours de ce Congrès avec beaucoup de chaleur, en présence de nombreuses instances nationales et internationales, ainsi que des responsables des services d'Archives, ne restent pas "lettre morte" les feux de la rampe une fois éteints, comme ce fut malheureusement quelquefois le cas.

Les associations, donc leurs adhérents, sont prêtes à participer, à donner, mais elles veulent aussi recevoir et être aidées parfois.

La balle est dans le camp de la Fédération. Souhaitons tous qu'elle en fasse bon usage !

Gaston SAGOT

I - QUESTIONS

387 - Recherche tous renseignements (°, x, +) sur ascendants de Jean CLADE (I) volontaire au premier bataillon de la légion des Alpes, 1ére Compagnie, natif de Malozat (Malauzat) mort le 26 frimaire an III (16.12.1793) à l'hôpital militaire ambulant, établi en la commune d'Ober-Erheim (actuellement Obernai), district de Sélestat (67) . Témoins :
- Antoine REVEIL, directeur de l'hôpital (28 ans)
- Philippe DUMONT (DAUMONT) employé aux écritures (26 ans)

Mme CLADI Patricia n° 968

388 - SARRE - Tous renseignements sur les origines de ce patronyme en Haute-Vienne (32 sur l'annuaire de Limoges), Pyrénées-Atlantiques (quelques-uns dans la région Paloise), Haute-Saône (mon origine depuis 1767).

M. SARRE André n° 968

389 - TIGE/BRANCHE/RAMEAU - Dans certaines généalogies commentées, je rencontre parfois ces termes. Qui pourrait me donner clairement et schémas à l'appui, toutes les précisions qui s'imposent au sujet de l'emploi de ce vocabulaire à l'intérieur d'une généalogie ?

Mme MOREAU-DENIS n° 463

390 - BROCHIER/CHARTEAU/MANDIN - Recherche tous renseignements concernant ces familles dans les départements suivants : 04 - 05 - 26 - 38 - 69 - 85 et autres.

M. BROCHIER Patrick n° 900

391 - BROCHIER - Recherche ascendance de BROCHIER Joseph Urbain né à La Beaume (05) le 18.11.1784.
Qui pourrait me renseigner sur un BROCHIER "anobli" en 1761 en Dauphiné, avec comme blason : "De gueule à un chevron d'or accompagné de 3 roses d'argent et en chef du même chargé d'un lion passant d'azur". De quelle façon a-t-il été obtenu ?

M. BROCHIER Patrick n° 900

392 - CHARTEAU/MANDIN (région de la Roche/Yon, les Sables-d'Olonne) - Recherche personne ayant effectué des travaux sur les familles CHARTEAU, MANDIN.

M. BROCHIER Patrick n° 900

393 - LECOMTE - Recherche descendance de :
- LECOMTE Marie Valbert Lucien ° Fontenay (88) le 27.01.1875
- LECOMTE Marie Charles Emile ° Fontenay (88) le 14.12.1876
tous deux fils de Nicolas VALBERT et de ANDRE Marie Joséphine

M. BROCHIER Patrick n° 900

394 - HAASE/HAASE - Recherche date et lieu de naissance de Friedrich HAASE ca 1796. Présent en 1831 à Hetzerath (Allemagne) comme gendarme royal.
Recherche origine et tout ce qui concerne les mailles HAASZ ou HAASE en France.

M. HAASZ Christian n° 866

395 - FRANCOIS-FONSTREUX - Recherche acte ° et x de Adélaïde Marguerite Evelina FRANCOIS-FRONSTREUX X CLEMENT Pierre Hippolyte, médecin à Vallenay (18) où ils habitent aux forges de Bigny (Vallenay) à la naissance de leur fils Jean Baptiste Hippolyte Georges le 17 Décembre 1841.
Lors de son décès à Vallenay le 20/09/1870, elle est désignée sous le seul nom de FRANCOIS mais "feue FRANCOIS-FRONSTREUX" lors du mariage de son fils en 1871.

M. Guy BOUVART n° 657

396 - CHORON - Recherche acte ° et x de Etienne Nicolas CHORON °1765 ? dans l'Aisne ou l'Oise ? Garde forestier à cheval de la forêt de Retz (Villers-Cotterêts) + le 27.01.1814 à Puiseux-en-Retz à l'âge de 38 ans.
Recherche acte ° de Charles Eugène CHORON, frère d'Etienne Nicolas en 1763 ? En 1827, à 64 ans, il était pâtissier-traiteur.
Nota : Alexandre DUMAS père dans ses "mémoires" dit en parlant de Etienne Nicolas CHORON "qu'il avait servi comme soldat dans un régiment de son père le général DUMAS et que par son influence il l'avait fait entrer dans l'administration forestière..."

Mme BORIES n° 832

397 - BERTHELIN - Recherche acte ° et x de Marie Anne BERTHELIN, épouse Etienne Nicolas CHORON, fille de Jean Charles BERTHELIN, garde forestier à pied de la forêt de Retz.

Mme BORIES n° 832

398 - LECONTE/BOUVRANDE - Recherche x (et tous renseignements) François Augustin LECONTE et Marie Adélaïde BOUVRANDE (° enfant le 02/02/1846 à May-en-Multien - 77).

Mme HURIEZ n° 920

399 - LEROY/TUFFIER - Recherche x Louis Henry LEROY °01.09.1833 à Grand-Lucé (72) avec Françoise TUFFIER (ou THUFFIER) °1834 où ? (° enfant le 05.03.1856 à Etampes - 91).

Mme HURIEZ n° 920

400 - PAQUIN/COGNARD - Recherche x (et tous renseignements) François PAQUIN et Joséphine COGNARD (° enfant le 09.01.1859 à Sivry/Meuse -55).

Mme HURIEZ n° 920

401 - PACHIN/BOUYSSOU - Recherche tous renseignements sur PACHIN Jeanne ° vers 1770-1780 ? (où ?) x vers 1800 à BOUYSSOU François, agriculteur à Vassals, commune de Labarthe-Bleys (81).
Existe-t-il une parenté avec la famille DE PACHIN (John de PACHINIO) qui a donné à Lavaur (81) des notaires de ce nom (période de 1456 à 1542). Une généalogie de cette famille est-elle connue ?

M. Guy PONS n° 937

402 - DOAT - Recherche ascendant de DOAT Rose, fille de Jean Paul et BLANC Marie Anne + le 05.04.1861 à Vassals, commune de Labarthe-Bleys (81).
Son x avec BOUYSSOU Baptiste de Vassals où et quand ?

M. Guy PONS n° 937

403 - CANTALAUZE/DELMAS - Recherche ascendants de CANTALAUZE Rose, fille de Jean Antoine et BOURGUET Rose + le 28.07.1877 à Cahuzac/Vere (81). Date et lieu de son x avec DELMAS Jean Baptiste de Cahuzac-sur-Vere ?

M. Guy PONS n° 937

404 - MURATET dit PEYRUSSE - Recherche ascendants et tous renseignements concernant Jean Antoine MURATET dit PEYRUSSE né le 15.02.1819 à Souel (81) fils de Jean et de Varante Rose FAVIER x le 12.02.1840 à Livers-Cazelles (81) avec GERVAiS Marie Henriette Marceline + 10.09.1892 à Souel (81) où il était hôtelier et possédait plusieurs propriétés.
MURATETJean Antoine dit PEYRUSSE serait par sa famille paternelle originaire du Lot. Cette famille aurait émigrée dans le Tarn sous la Révolution et cet aïeul est considéré dans ma famille maternelle comme un descendant direct des Comtes MURAT du Quercy. Pourquoi ce pseudonyme de PEYRUSSE ?
Un de ses frères Joseph MURATET épousa (ou et quand ?) Jeanne Marie COLOMBIER. Il est décédé le 30.09.1892 semble-t-il sans postérité.

M. Guy PONS n° 937

405 - DELMAS - Recherche ascendants et tous renseignements concernant DELMAS Jean Baptiste x Rose CANTALAUZE et fils de Jean Antoine DELMAS et Marie Anne BONNET + à Cahuzac/Vere (81) le 23.06.1875.

M. Guy PONS n° 937

405 - DELMAS - Recherche ascendants et tous renseignements concernant DELMAS Jean Baptiste x Rose CANTALAUZE et fils de Jean Antoine DELMAS et Marie Anne BONNET + à Cahuzac/Vere (81) le 23.06.1875.

M. Guy PONS n° 937

406 - PONS - Tous renseignements concernant Laurens PONS né vers 1687 (?) x Marie BARTHE le 25.02.1716 en l'église de Saint-Maurice-de-Candastre, commune de Gaillac (81). Un frère de Laurens habitait Saint-Amans de Lincarque, aujourd'hui commune de Cestayrols (81). Il s'agirait de la famille PONS du lieu d'Estenes commune de Fayssac (81). Recherche toutes familles PONS ayant des origines à Estenes et Lincarque.

M. Guy PONS n° 937

407 - TABARLY/PRADAL. Tous renseignements concernant Jean Baptiste TABARLY x à Jeanne PRADAL (ou et quand ?). Famille originaire de Saint-Antonin (82), meuniers. Une fille Catherine TABARLY née à Feneyrols (82) le 20.12.1842 x à BOUYSSOU Jean-Paul à Vassals, commune de Labarthe-Bleys (81) le 01.04.1864.

M. Guy PONS n° 937

408 - PUEL/NEGRIER -
Ascendance de ces familles à Saint-Antonin (82) et en particulier Alexandre PUEL x à Helene NEGRIER (ou et quand ?) parents d'autre Alexandre PUEL né à Alos (81) le 08.10.1839 (familles de meuniers, de rouliers et peut-être de tisserands).

M. Guy PONS n° 937

409 - MATHES/BRETON - Recherche la date et le lieu de x de Florestine Julie MATHES, fille de Laurent MATHES et Marie FONTANE (entre 1845 et 1855 environ) + 23.06.1870 âgée de 45 ans à St-Sébastien d'Aigrefeuilles canton d'Anduze (30) avec Pierre BRETON ° 28.09. 1818 et + 21.10.1898 dans la commune de St-Sébastien.

Mme GUILLOTEAU n° 258

II - REPONSES

116 - PORTAL -
PORTAL Cécile, Marie, Jeanne née le 20/11/1847 à Chey-la-Lance commune de Saint-Paul-le-Froid, canton de Grandrieu (Lozere), fille de PORTAL Joseph et de dame DUMAS Marie-Anne, mariée à Castries (Hérault) avec FERRRAND Jean-Paulin le 26 février 1867.

M. Thierry VIALA n° 222

227 - MAJUREL/BRAN
Il y a eu deux erreurs dans la transcription effectuée par l'Officier d'état civil.
Le premier nom n'est pas MAJUREL mais MAJOREL. Le second nom n'est pas BRAN mais BRAL.
MAJOREL Joseph né le 3 Mai 1842 à Vimenet (12) s'est marié le 29 juillet 1865 à Marseillargues (34) avec BRAL Virginie née à Cabanols-Montpaon (12) le 16 Août 1844.

M. Thierry VIALA n° 222

314 - ARCHIVES D'ASSOCIATIONS
Les archives d'entreprises et d'associations sont à chercher dans la série J, éventuellement dans la série E, des A.D. Ces fonds sont en général plus nombreux, sauf dans quelques départements, l'Isère par exemple.
(Tiré du "Guide de l'Histoire des Familles" - Gildas Bernard, An 1981)

M. Thierry VIALA n° 222

318 - COURT
Renseignements extraits de l'Histoire du Languedoc, publiée sous la direction de Philippe WOLFF - Privat Editeur.
Antoine COURT, jeune bourgeois de Villeneuve-de-Berg, à 20 ans se voue à rétablir l'orthodoxie de la communauté protestante. Il y parvient avec une ténacité inflexible, faisant décider en 1715 de réinstaller les consistoires et d'interdire la prédication aux "prophétesses", pourchassant sans trêve et sans douceur les inspirés et les éliminant presque tous à l'exception de quelques isolés tel le prédicateur DORTIAL qui est pendu à Nîmes en 1742 ou de quelques noyaux de "gonfleurs" ou "souffleurs"...
Son fils, COURT de Gebelin, prit part à l'édification à l'édit de 1787 qui accorde aux protestants un état civil régulier et l'accès aux charges et emplois.-
(pages 423 à 425 de l'Histoire du Languedoc)

M. Thierry VIALA n° 222

349 - MICROFILMS D'ARCHIVES D'ETAT CIVIL
Les Mormons (église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours) ont jusqu'à présent, microfilmé les registres paroissiaux et d'état civil de 25 départements français. Ces départements possèdent donc pour chacune de leurs communes un double de ces microfilms. Ces films peuvent être envoyés en communication aux divers dépôts des Archives départementales et l'intéressé peut les consulter grâce à un appareil de lecture.
La liste des archives microfilmées peut être obtenue, 5 Rond-point de l'Alliance à Versailles, qui est l'antenne des Mormons et qui peut recevoir pour consultation les microfilms déposés à Salt Lake City.

350. COMTE
Il faut distinguer l'érection d'une terre en comté et l'attribution du titre de comte à une personne.
Ce n'est pas parce que l'on possédait une terre noble (seigneurie, baronnie, marquisat ou comté) que l'on était forcément seigneur, baron, marquis ou comte. Des roturiers ont pu acquérir des fiefs même titrés, sans pour autant devenir nobles (exemple : les PERIER, propriétaires du marquisat de Vizille). Généralement, le souverain érigeait une terre en comté pour en récompenser son propriétaire, à condition que cette terre soit suffisamment rentable pour répondre à la dignité qui lui était ainsi conférée. Ce genre d'érection très rare avant la seconde moitié du XVIIème siècle, est resté cependant limité pendant toute la monarchie.
Seul le roi peut anoblir. Quand il le fait, il ne donne pas forcément un titre. L'immense majorité des nobles avant la seconde moitié du XVIIème siècle, ne porte pas de titre. On désigne les nobles par les termes de noble, écuyer, chevalier. Ces qualifications n'entrainent pas une assisse terrienne. Un noble peut donc ne rien posséder ou n'avoir qu'une possession non noble. Il peut à la rigueur, dans ce cas, faire suivre son nom de "sieur de ..." Cela est possible aussi pour les roturiers qui peuvent se qualifier de "sieur de ..." sans avoir la qualité de noble, écuyer ou chevalier.
Le propriétaire d'un fief noble fait suivre son nom de "seigneur de ..." Si sa terre est titrée, il ajoutera "seigneur, baron de ..." ou "seigneur marquis de ..." Les titres de noblesse dont la hiérarchie n'est pas formelle (à l'exception du titre de duc) étaient rares avant le XVIIème siècle, sauf pour les membres de la famille royale ou les descendants des grands feudataires. A partir des guerres de religion les rois les ont distribués plus complaisamment.
Seul le titre de duc est soumis à des règles très strictes. Le roi honore du titre de duc (voire de duchesse) soit à titre viager, soit à titre héréditaire, mais les lettres patentes doivent être enregistrées par le Parlement de Paris. (cf. J.P Labatut "Les ducs français").
Dans tous les cas, le titre nobiliaire est personnel et ne s'achète jamais avec la terre sur laquelle il peut reposer.

M. Pierre-Henri CHAIX
Regain

III - FILIERES

A l'attention de M. SIQUIER - n° 100
Au cours de mes recherches en Haute-Saône, j'ai trouvé de nombreux PHARISIEN à Esmoulins vers 1730-1760, et surtout un x le 08.08.1730 de Jacques PHARISIEN d'Esmoulins avec Huguette DEJUGIN de Champvans.

Mme Christine HURIEZ n° 920

A l'attention de Mme GOURDET Yvonne - n° 7
Dans le livre "Trois paroisses de la Brie;Française : Pontault, Berchères, Combault" de E. LEBEAU, réédition de 1974, disponible à Pontault (77) à la Librairie de la Presse, j'ai relevé la mention du décès de Philippe COLIN, soldat 64ème d'inf. Hôpital Bruyères (Vosges) le 07.09.1918.

Mme Christine HURIEZ n° 920

A propos de … Madame de Miramion (bulletin n° 15 - page 265)
Marie BONNEAU est née vers 1629 à Paris. Son père était un riche marchand de draps et se faisait appeler sieur de Rubelles. Il était originaire de Tours où son père Thomas BONNEAU, sieur du Garsois et du Plessis Saint-Antoine avait reçu en 1604 des lettres de noblesse comme maire de la ville.
Marie BONNEAU épousa le mercredi 26.04.1645 à la paroisse Saint-Laurent-en-Grève, Jean Jacques de Beauharnais, seigneur de Miramion, conseiller au Parlement, fils d'Aignan, secrétaire et contrôleur de la cavalerie et de Marguerite de Choisy, sœur d'un chancelier de Gaston d'Orléans.
Jacques de Beauharnais mourut le 2.11.1645, cinq mois seulement après son mariage avec Marie BONNEAU. Il laissa cependant une fille posthume, Marguerite de Beauharnais, née le 7.03.1646, qui épousa le 22.06.1660 (à 14 ans) Guillaume de Nesmond, sieur de Comberon, Conseiller et maitre des requêtes, enfin Président à mortier au Parlement de Paris.
Madame de Miramion, dès l'âge de 12 ans, s'était tournée vers la dévotion et portait une chaîne de fer pour se mortifier.
Jeune veuve, elle fut l'objet des convoitises de Bussy Rabutin, le cousin libertin de Madame de Sévigné qui, sur les conseils de son confesseur, voulut l'épouser et alla jusqu'à la faire enlever. Mais conscient de sa méprise, il la relâcha.

Le Président du Bulletin "REGAIN"

IV - LEXIQUE

Garde-Marteau
C'était l'agent forestier (de niveau hiérarchique relativement élevé) qui était chargé, pour le compte de l'Etat, de la couronne, d'un Ministère ou d'un particulier, de l'opération de "martelage". Le martelage consiste à marquer d'une empreinte, à l'aide d'un marteau, les arbres qui doivent être abattus (marque dite "en délivrance") ou les arbres qui doivent être réservés (marque dite "en réserve").

M. Guy SCHOENAUER N° 419

Bordager
Peut avoir plusieurs significations suivant le contexte d'où est tiré ce mot. En marine, le bordager était celui qui revêtait de planches les membrures et le dessus du pont d'un navire. Ce revêtement s'appelait le bordage.
Il pourrait s'agir aussi d'un ouvrier qui aurait été chargé d'effectuer le "bordage des habits" pour le compte d'un "couturier" (tailleur).

M. André SARRERE N° 73

Bordager-Closier
Termes employés avant la Révolution de 1789, qui concernent ce que nous appelons aujourd'hui "cultivateurs". Dans ce domaine, il y avait les laboureurs (ou fermiers), les bordagers (ou, dans le sud-ouest, closiers), les journaliers et éventuellement les vignerons.
Les bordagers, au milieu de la hiérarchie, et les plus nombreux, constituaient le type normal, moyen, du paysan. Leur petite exploitation de 5 à 10 hectares leur fournissait à peu près de quoi vivre.
La thèse de Paul BOIS parue en livre de poche (n° 33 Champs Flammarion) sous le titre "Paysans de l'Ouest" traite de ce sujet et de l'opinion politique de ces paysans sous la Révolution.

Mme Cathy CHANUSSOT n° 593

Chevaucheur
Celui qui va à cheval. Au Moyen-Age, officiers charges d'approvisionner l'écurie du Roi de vivres et de fourrage.
Au 16ème siècle, courrier du Roi.

Mme Cathy CHANUSSOT n° 593

Chevaucheur
Au 18ème siècle, les chevaucheurs devinrent courriers du cabinet du Roi. Ils étaient 12, revêtus de privilèges particuliers.

M. Pierre CAPDEVILLE N° 836

Métiers anciens
A la bibliothèque historique de la ville de Paris, rue Pavée, on peut consulter un certain nombre de livres qui décrivent les métiers anciens. Notre collègue BENOIST nous en communique la liste de quelques-uns :

(117 539)
(922 533)
(705 532)


(922 537)
( 26 625)
(143 544)
(922 534)
(140 924)
(931 729)
"Métiers 1659"
"Métiers" - La Bedollière
"Métiers 17éme et 18ème siècles"
"Métiers interdits
"Métiers pittoresques" - Ch. Le Goffic
"Métiers avant 1789" - H. Bouchot
"Dictionnaire des métiers depuis le 13ème s" - Franklin Alfred
"Métiers et histoire" - Parmentier
"Métiers disparus" - F. Klein Rebour
"Métiers, artisans et compagnons" - F.
Van DeurseT



V - LISTE DES DEPARTEMENTS "ETRANGERS" ET LEUR CHEF-LIEU (Premier Empire)

Département

APENNINS
ARNO
BOUCHES DE L'ELBE
BOUCHES DE L'ESCAUT
BOUCHES DE LA MEUSE
BOUCHES DU RHIN
BOUCHES DU WESER
BOUCHES DE L'YSSEL
DEUX-NETHES
DOIRE
DYLE
EMS-OCCIDENTAL
EMS-ORIENTAL
EMS-SUPERIEUR
ESCAUT
FORETS
FRISE
GENES
JEMMAPES
LEMAN
LIPPE
LYS
MARENGO
MEDITERRANEE
MEUSE INFERIEURE
MONTENOTTE
MONT-BLANC
MONT-TONNERRE
OMBRONE
OURTHE
PO
RHIN ET MOSELLE
ROME
ROER
SAMBRE ET MEUSE
SARRE
SESIA
SIMPLON
STURA
TANARO
TARO
TRASIMENE
YSSEL SUPERIEUR
ZUYDERZEE

Chef-lieu

Chiavari
Florence
Hambourg
Middlebourg
La Haye
Bois-le-Duc
Brême
Zwolle
Anvers
Ivrée
Bruxelles
Groningue
Aurich
Osnabrück
Gand
Luxembourg
Leeuwarden
Gênes
Mons
Genève
Munster
Bruges
Alexandrie
Livourne
Maestricht
Savone
Chambéry
Mayence
Sienne
Liège
Turin
Coblence
Rome
Aix-la-Chapelle
Namur
Trèves
Verceil
Sion
Coni
Asti
Parme
Pérouse
Arnheim
Amsterdam

D'après "Histoire des Préfets" de Pierre HENRY
"150 ans d'administration préfectorale de 1800 à 1950"

VI - GUIDE SOMMAIRE DE RECHERCHES CONCERNANT DES MILITAIRES

Remarque liminaire

Conformément aux dispositions de la loi sur les archives du 3 janvier 1979, les dossiers de Personnel ne sont communicables que 120 ans après la naissance de l'intéressé. Des états de services, extraits de dossier de personnel non communicable, peuvent cependant être délivrés à l'intéressé, à ses ayants-cause ou le cas échéant à des tiers mais avec l'accord de l'intéressé ou de ses ayants-cause.

I - Officiers généraux

Les dossiers sont classés en 5 séries chronologiques plus une pour les officiers généraux assimilés.

Il existe des répertoires alphabétiques mais c'est à partir du milieu du 18éme siècle que les renseignements apparaissent plus complets. On les trouve dans la "Chronologie militaire de Pinard" jusqu'en 1762, dont la table alphabétique a été publiée par Leon Lecestre, Paris 1903 (Picard et fils - Editeurs).

Des notices biographiques sur les généraux de la Révolution et du 1er Empire ont été publiées par Georges SIX : "Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire" (1792-1814) (Paris 1934 - Saffroy éditeur).

Les ouvrages cités ci-dessus peuvent être consultés au Service historique ou dans des bibliothèques classées.

II -Officiers

Antérieurement à 1716, les seuls documents sont des correspondances classées dans la série 1. La table des signataires permet d'identifier les auteurs des lettres.

On dispose :

- à partir de 1705 : de revues d'inspection classées par régiment série xb infanterie, xc cavalerie ;

- en 1715 : de contrôles (volumes collectifs par grade et par régiment puis par régiment et par grade à partir de 1762, série yb) ;

- à partir de 1740 : de dossiers de demandes de grâces classés-alphabétiquement, extraits du "travail du roi", mais comportant de nombreuses lacunes. L'état civil n'est jamais précisé (l'indication du régiment où l'officier a servi permet seule de reconstituer sa carrière dans la plupart des cas) ,

- de 1716 à 1790 : de la table alphabétique de l'inventaire des contrôles de la troupe de M. CORVISIER (1) indiquant les colonels et les capitaines.

- depuis 1775 : des "Etats de militaires" en France de Montandre et Roussel indiquant en outre :
     * depuis 1758 : des majors
     * à partir de 1775 : des lieutenants et sous-lieutenants (dépourvus de table)

- de 1779 à 1790 : de la série de pensions sur le Trésor royal. Un répertoire alphabétique permet d'identifier les bénéficiaires.

- de 1791 à 1848 : de dossiers d'officiers (au sens actuel du terme) qui datent du Consulat. Ils sont classés alphabétiquement. En outre, à partir de 1801, le même personnage peut avoir également un dossier de pension.

- de 1848 à 1926 : de séries numériques pour les officiers démissionnaires ou morts sans pension et plusieurs séries chronologiques de pensions.

NOTA

1. Les renseignements sur les officiers qui ont quitté le service entre 1792 et 1798 se trouvent le plus souvent aux "Archives Nationales dans les dossiers des comités militaires (séries AF II et AF III).

2. Les dossiers de pension et les dossiers postérieurs à 1848 sont classés selon la date de fin des services du titulaire dans l'armée. C'est donc ce renseignement qui permet une identification rapide. Il est possible de se le procurer en consultant les annuaires de l'armée française qui sont pourvus d'une table alphabétique à partir de 1844.

3. Les adjudants généraux sont des officiers d'état-major du grade de colonel. Ils sont classés avec les officiers.

III - Sous-Officiers et militaires du rang

Les "contrôles" de militaires du rang ne commencent qu'à partir de 1716. Il est donc impossible de reconstituer la carrière militaire d'une personne qui aurait servi avant cette date.

Jusqu'en 1786, les contrôles sont dépourvus de tables alphabétiques. Il est indispensable pour retrouver un militaire de connaître sa compagnie d'affectation (le nom de son capitaine) si l'on veut éviter des dépouillements trop longs.

Après 1786, une table alphabétique est placée à la fin de chaque volume. Ceux-ci couvrent des périodes relativement courtes de deux ou trois ans. Il faut donc connaitre avec une précision relative la période des services d'un militaire pour le trouver.

La série R des archives départementales permet grâce aux registres de la conscription de connaitre l'unité où étaient affectés les militaires et la date de l'enrôlement. Cette série existe avec des lacunes (variables selon les départements) depuis 1793 environ.

La série de contrôles postérieures à la guerre de 1870 n'a pas été conservée : on ne dispose dés lors que des archives ou registres du recrutement détenus par les archives départementales commençant en 1868.

Il convient, en conséquence, de s'adresser :

- au chef-lieu du département de résidence de l'intéressé lors de son incorporation jusqu'à la classe 1911

- au bureau central d'archives administratives militaires à Pau : classes 1912-1939.

En ce qui concerne les morts pour la France de la guerre 1914-1918, un fichier alphabétique est conservé par le Ministère des Anciens Com6attants - 139, rue de Bercy - 75012 Paris.

Service Historique de l'Armée de Terre
Vieux - Fort
Château de Vincennes
94300 Vincennes
374.11.55

(1) A. CORVISIER - "Contrôles Troupe de l'Ancien Régime" -Tome IV - Etat-Major de l'armée - S.H 1970 - En vente auprès de la Librairie de l'Armée - 14, rue Saint-Dominique -75997 Paris-Armées

VII - ARCHIVES HOSPITALIERES

Si les volontaires, au lieu d'être soignés dans les hôpitaux militaires, ambulants ou de campagne, ont été transportés dans les hôpitaux civils, les archives de ces hôpitaux ont conservé parfois la trace de ce service extraordinaire. Il y a donc lieu de fouiller lesdites archives pour rechercher les liasses relatives aux soins donnés aux militaires et aux convalescents pendant toute la période révolutionnaire. Les "officiers militaires" tenaient un registre des soldats et cavaliers décédés dans les hôpitaux militaires. Ces registres devaient être envoyés à Paris au Bureau des Hôpitaux militaires. Ils sont parfois restés dans les archives des hôpitaux civils où ils prennent place à côté des registres mortuaires. Ceux-ci nous donnent le nom du volontaire, le n° de son bataillon, le lieu et la date de sa naissance, de son entrée à l'hôpital et de son décès.

On voit donc que les renseignements des archives hospitalières sont trés précieux au point de vue des contrôles.

M. Martial DAIRE N° 343

 

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CONSULTER LE FICHIER ENTRAIDE

Par correspondance
Monsieur Gaston SAGOT
262, rue de Belleville
75020 PARIS

VIII - HERALDIQUE

L'Héraldique (de héraut) est la science qui traite du Blason. Certains vont se récrier en nous voyant aborder ce sujet : "Aucun intérêt, mes grands-parents étaient d'origine paysanne..."

Si, de fait, rares étaient les familles paysannes dotées d'un blason, ou tout au moins dont celui-ci soit parvenu jusqu'à nous, il serait faux de croire que la possession d'armoiries ait été l'apanage exclusif de la noblesse. On en trouve dans toutes les classes de la société ancienne et on peut affirmer que la bourgeoisie en était abondamment pourvue jusqu'au siècle de Louis XIV. C'est ce dernier qui devait, par son édit de 1696, porter un coup fatal à l'héraldique. La somme de 20 livres (exorbitante pour l'époque, le prix d'une vache !) demandée pour l'enregistrement des armoiries eut un tel effet dissuasif que peu de nobles firent enregistrer les leurs, encore moins de bourgeois, et le roi fut obligé de racheter les charges qu'il avait créées à cet effet dans le but de renflouer ses finances.

La découverte éventuelle du blason d'un de vos ancêtres peut vous permettre de retrouver ses origines, de remonter de quelques degrés dans votre généalogie, ou bien d'établir un lien de parenté avec une autre famille détentrice des mêmes armes.

Historique du blason

L'origine du blason remonte aux temps les plus lointains où les guerriers qui s'affrontaient en combat rapproché se couvraient d'un bouclier ou écu tenu de la main et du bras gauche. Pour distinguer dans la mêlée, amis ou ennemis, force fut d'orner son écu d'une marque distinctive qui devint personnelle. Pour juger des contestations et usurpations d'armoiries, il fallut créer un office de juge d'armes, office qui vint échouer entre les mains d'un d'Hozier et resta héréditaire dans la famille jusqu'à la Révolution. Les révolutionnaires devaient faire une chasse impitoyable aux blasons, considérés comme marque de l'Ancien Régime et du despotisme.

blason

Etude d'un blason

Etant censé être porté par quelqu'un qui vous fait face, le blason, comme l'image renvoyée par un miroir, est donc inversé. Son côté dextre se trouve donc à gauche, et son côté senestre à droite.

Les éléments caractéristiques d'un blason sont :

- la forme de l'écu : ronde, ovale, triangulaire, carrée, en losange, échancrée, etc...

- ses divisions : chef, pointe, cœur, flancs, cantons.

- ses couleurs : les métaux (or, argent), les émaux (azur=bleu, gueules=rouge, sinople=vert, pourpre, orange, carnation), les fourrures (zibeline ou sable=gris, hermine, vair, contre-hermine, contre-vair).

Ces couleurs sont représentées conventionnellement par un champ nu (argent), un pointillé (or), des lignes horizontales (azur), des lignes verticales (gueules), des diagonales descendant de dextre à senestre (sinople) ou bien dans l'autre sens (pourpre), enfin par des hachures horizontales et verticales croisées (sable).

Règle fondamentale du blason : ne jamais mettre émail sur émail, ni métal sur métal.

- les partitions de l'écu : les principales sont faites par des lignes droites (médianes ou diagonales) qui donnent le parti, le coupé, le taillé, le tranché. Combinées entre elles, elles donnent l'écartelé, l'écartelé en sautoir, le gironné, les tiercés, etc...

- les pièces honorables : chef, champagne, pal, fasce, bande, barre, croix, sautoir, chevron, pairle, gousset, bordure, orle, écusson, canton, équipolé, etc...

- les meubles ou les figures : très variés et dans chaque genre, ils empruntent de multiples formes. Citons principalement : besans, billettes, étoiles, animaux, fleurs, outils, constructions, etc...

- les ornements extérieurs : timbres (heaumes, cimiers, couronnes, mitres, chapeaux, toques, etc...), insignes de dignité (bâtons de maréchal, crosses, ancres, etc...), les tenants et supports et enfin les cris et devises.

De nombreux ouvrages traitent de l'Héraldique et du Blason auxquels nous renvoyons ceux de nos lecteurs qui désireraient approfondir la question. Citons entre autres :

-"Le guide du Blason"par Fernand Bartholoni (chez Stock)
-"Le BlasonY' par G. d'Haucourt et G. Durivault (PUF - Collection "Que sais-je ?" - n° 336)

M. Jean BEAUBESTRE

IX - BIBLIOTHEQUE

Bulletins reçus des autres Associations

NORD-GENEALOGIE
HAUTE-SAONE
ARGO (Brive)
PROVENCE-GENEALOGIE
OUEST
NOS ANCETRES ET NOUS (Bourgogne) N°
INFORMATIONS GENEALOGIQUES (Centre)
CHAMPAGNE
BOURBONNAIS
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A MOI AUVERGNE
LANGUEDOC
LORRAINE
GENEALOGIE ET HISTOIRE (Rhône-Alpes)
FRANCHE-COMTE
NORMANDIE
N° 61-62
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N° 35
N° 18
N° 33
N° 19-20
N° 18
N° 7
N° 24
N° 19
N° 48
N° 34
N° 14
N° 6

Autres Revues

Gé-Magazine n° 7-8-9
Liste des Patronymes contenus dans les N° 6 à 9 de Nord-Généalogie (année 1973)  
La Revue Française de Généalogie n° 26
Population et Sociétés n° 169 (La mortalité infantile dans le monde)
n° 170 (La baisse de la nuptialité)
n° 171 (Tous les pays du monde - 83)
Héraldique et Généalogie Mai-Juin 1983

Nous avons noté

CHAMPAGNE    N° 19 (Table des patronymes cites dans les bulletins 1 à 9 du C.G Champagne)

BIBLIOGRAPHIE

Vient de paraître

- Le "Guide du généalogiste aux Archives départementales et communales"
Ce guide (vendu au prix de 41 F 50, franco) comporte 70 pages, étudie plus de 200 dépôts d'Archives en France.
Pour se procurer ce guide, écrire à :
Monsieur J.M ANDRE
2, rue Servien
92190 MEUDON

- Le "Guide des sources de l'état civil parisien"
En vente aux Archives de Paris, 30 quai Henri IV - 75004, au prix de 35 F (+ 15 F de frais de port).
En une seule journée, le 24 mai 1871, tout l'état civil de Paris antérieur à 1860 disparut dans le double incendie de l'Hôtel-de-Ville et du Palais de Justice.
Pour faciliter les recherches, les Archives de Paris viennent de publier le "Guide des sources de l'état civil parisien". On y trouve la description des sources actuelles d'état civil conservées aux Archives de Paris, avec l'indication des sources complé-mentaires.

- Madame DUBREUIL, adhérente n° 422 a dressé les tables des actes de mariage des registres paroissiaux pour le commune de BROYE (Saône-et-Loire).

X - DELEGATIONS - INFORMATIONS

M. Jean-Max LEMERLE nous signale que la première réunion à Montpellier s'est déroulée le 26 mars aux Archives départementales. Elle regroupait 12 personnes. Les réunions à Montpellier sont fixées au 9éme lundi de chaque mois à 17 heures, salle de réunion n° 16 à la DRT de Montpellier. Elles seront animées par M. ALEGRE DE LA SOUJEOLE. Plusieurs projets ont été proposés :
- Réunion régionale tous les trimestres ou tous les semestres (Nîmes, Montpellier, Narbonne)
- Contact avec les bibliothèques des PTT pour la création de fonds généalogiques
- Création de guides pratiques des recherches, adaptés aux dépôts d'archives de la région
- Création d'un tableau généalogique (6 générations).

A Strasbourg, la première réunion s'est tenue le 6 mai avec une douzaine de participants autour de Fernand ZELLER et Jean-Louis MONOT. Les participants effectuent des recherches dans de nombreuses régions de France métropolitaine et des DOM-TOM. En outre, certains ont des ancêtres en Allemagne, Belgique, Suisse, Italie et notre collègue DURRIVE a fait des`recherches à Saint-Domingue et à Cuba. Une deuxième réunion a eu lieu fin juin.

A Clermont-Ferrand, le 23 juin, une dizaine d'adhérents se réunissaient autour de Claude CAGNASSO. Le principe d'une réunion mensuelle a été adopté. Elle aura lieu à 17 H 30 à la DRP, salle 205, 1 rue Louis Renon.

XI - LES "MAITRES DE POSTE"

"Maître de Poste". Que recouvre ce vocable que l'on peut rencontrer au hasard des recherches ? Certains d'entre vous ont posé la question, nous nous devions d'y répondre.

Aussi, grâce à l'aimable autorisation de Monsieur Paul CHARBON, auteur d'un magnifique ouvrage "Au temps des malles poste et des diligences" disponible dans de nombreuses bibliothèques et en particulier celles des PTT, voici un rapide historique de cette profession bien sûr disparue.

La Poste aux chevaux fait son apparition en France à la fin du XVe siècle. Elle se définit comme une entreprise chargée de mettre des chevaux à la disposition des particuliers ou de certains services publics (Poste aux lettres, etc...). Il ne faut pas confondre son activité avec celle des loueurs de chevaux. La cellule de base de la Poste aux chevaux est le relais. Il s'agit d'un établissement installé le long d'itinéraires prédéterminés et doté d'un nombre variable de chevaux. Ces chevaux servent à couvrir la distance entre leur relais d'origine et le suivant. Une fois arrivés, ils sont ramenés à leur point de départ. On n'a pas besoin d'insister sur les avantages d'un tel système : le voyageur n'a plus à tenir compte de la fatigue de l'animal et peut donc couvrir des trajets bien plus importants qu'avec un seul cheval. D'autre part, il n'est pas obligé de s'arrêter la nuit.

Si la Poste aux chevaux constitue un service public, le relais appartient à un propriétaire : le "maître de Poste". La maison du relais et l'auberge qui la complète le plus souvent, ainsi que les chevaux sont à lui. Le personnel : postillons, palefreniers et servantes reçoivent ses ordres. Mais le maître de Poste est soumis à un certain nombre d'obligations légales : il doit posséder dans son écurie le nombre de chevaux prescrit par l'administration. Il est tenu de fournir en priorité des chevaux aux transports de poste. En contrepartie, il est exempté de certains impôts et reçoit un salaire. Il possède le monopole (protégé par l'Etat) du relayage dans sa commune. Sa fonction est reconnue par un brevet officiel.

Le relais avait été créé d'abord pour les besoins de la poste et, tout à fait à l'origine, uniquement pour le transport du courrier officiel. Les routes postales étaient ouvertes pour desservir la ville que le souverain habitait, puis disparaissaient lorsque le roi changeait de résidence.

En France, c'est Louis XII qui, en 1505 met la Poste aux chevaux à la disposition du public. Sous François 1er, le service se développe. Un tarif est fixé : quinze sols tournois par cheval et par poste. La poste était une unité de compte indiquant la distance qui séparait deux relais. En 1584, sous Henri III, le nombre des maitres de Poste est de deux cent cinquante deux. Les relais sont répartis sur neuf routes. Leurs gages coûtent 13.304 livres tournois au trésor royal. Henri IV essaye de faire établir des relais sur d'autres routes que celles destinées au transport de la Poste aux lettres mais cette initiative est abandonnée en 1602. En effet, les nouveaux relais avaient perturbé l'existence des anciens. De plus, la circulation des Courriers étrangers sur ces routes non postales échappait à la surveillance de l'autorité royale.

Lorsque Louvois prend en mains les destinées de la Poste aux lettres en 1668, un de ses premiers soins fut de réorganiser la Poste aux chevaux : beaucoup de relais étaient en effet sans titulaire car de revenus trop faibles. Louvois réaffirme donc les privilèges et exemptions dont doivent bénéficier les maitres de Poste.

Au XVIIIe siècle, la gestion de la Poste aux lettres est partagée entre l'administration représentée par la surintendance générale des Postes et la ferme qui assure l'exploitation matérielle du réseau, dans le but d'en encaisser les bénéfices. La ferme organise un bureau destiné à surveiller les relais de Poste. Ce bureau reçoit deux fois par mois l'état des chevaux existants dans chaque relais. Il délivre aussi les passeports aux particuliers qui désirent voyager "en poste" c'est-a-dire qui changeaient de chevaux à chaque relais.

Après l'abolition des privilèges par la révolution, les maîtres de Poste voient leur situation se dégrader brusquement : en effet, le pouvoir royal qui tenait compte des avantages fiscaux que les maîtres de Poste retiraient de leurs charges, avait réduit leur gage à un montant insignifiant. Le 24 octobre 1789, l'Assemblée Nationale se trouve donc dans l'obligation d'allouer à chaque maître de Poste une gratification annuelle de trente livres par cheval réservé au service de la poste. De plus, une augmentation de rémunération est prévue pour couvrir les frais de fourrage des chevaux utilisés par les services de l'Etat (malles, estafettes, messageries...). Cette proposition est mal accueillie par les maîtres de Poste qui la trouvent insuffisante. Mais l'Assemblée passe outre et vote en mars 1791 des crédits pour régler ces indemnités. Cette mesure s'étendra à 21.470 chevaux.

Dans la tempête de réformes entreprises par les assemblées révolutionnaires, l'existence même de la Poste aux chevaux sera mise en question. Elle se maintient pourtant mais elle doit faire face aux pires difficultés : manque de chevaux, de fourrage, etc... dues aux péripéties politiques et guerrières.

La loi de finances du 9 vendémiaire An VI (3 septembre 1797) votée sous le Directoire confie à nouveau la gestion de la Poste à une ferme. Dans le cadre de la réorganisation qui s'ensuivit, les maîtres de Poste sont confirmés dans leur droit exclusif de relayage. Leurs gages sont fixes à 40 francs par an pour chacun des cinq premiers chevaux de leur écurie, à 30 francs pour chacun des cinq suivants et à 20 pour les autres. Ils sont de plus rémunérés spécialement pour le service des malles postales.

Mais ces mesures avaient été accompagnées par l'abandon de la gestion directe des messageries par l'Etat, si bien que des relais "privés" se développaient rapidement, entrainant l'abandon partiel de ceux de la Poste aux chevaux. Les services de la Poste aux lettres souffrent évidemment des conséquences de cette situation. Napoléon, pour remédier à cet état de chose, fait alors voter la loi du 19 ventôse an XII (24 février 1805) qui ordonne que toute entreprise de voiture publique qui n'utilise pas les chevaux des maitres de Poste, devra leur payer une indemnité de 25 centimes par poste et par cheval. De plus, des mesures conservatoires sont prises pour que, sur certaines routes, le transport des malles de la Poste aux lettres et le service des estafettes soient confiés exclusivement aux maitres de Poste. Le service des estafettes, nouvellement créé, consistait à faire transporter un portefeuille contenant des plis urgents que les postillons se passaient d'un relais à l'autre. Ce service, d'abord exclusivement réservé aux plis impériaux, sera mis à la disposition du public sur certaines lignes comme la route Paris, Lyon, Parme et Naples. Pour ce travail, le maitre de Poste reçoit 1,50 F par poste parcourue sur son territoire.

En 1838, il existe mille quatre cents relais en France, desservis par cinq cents postillons utilisant vingt mille chevaux. Le revenu global annuel des maitres de Poste est évalué à seize millions de francs dont le tiers venait de l'indemnité des vingt cinq centimes.

Mais le coup fatal qui devait faire disparaitre la Poste aux chevaux vient de la création d'un nouveau moyen de locomotion : le chemin de fer. Le problème commence à se poser sérieusement en 1838. Une commission parlementaire est réunie : "Faut-il ou non fermer les relais ?". La commission n'apporte pas de réponse et disparait. En 1841, une nouvelle commission décide du maintien des relais mais sans droit acquis au cas où le chemin de fer, faisant son apparition, met leur existence en jeu.

En 1843, un crédit spécial est voté par les chambres pour indemniser les relais ruinés. Mais en 1844 un revirement a lieu et les chambres refusent un second crédit. Quatre ans après, une loi reconnait les droits à indemnisation pour les relais placés sur les routes parallèles aux chemins de fer en chantier mais refuse ce même droit à ceux qui se trouvent sur des routes parallèles aux chemins de fer déjà construits. Autrement dit, pas de rétroactivité.

A partir de cette date, les relais ferment leurs portes les uns après les autres. En 1863, les maitres de Poste reçoivent l'autorisation d'utiliser leurs chevaux pour d'autres besoins que ceux de la poste. En 1870, il n'y a pratiquement plus de relais en activité. L'instruction du 31 mars 1873 informe les directeurs des Postes de la suppression totale du service, en ces termes : "Par décision ministérielle du 4 mars courant, les dernières lignes de poste et`les derniers relais qui existaient en France ayant été supprimés, l'institution des relais a complètement cessé d'exister et les règlements relatifs à ce service n'ont plus de raison d'être. MM. les directeurs devront donner la plus grande publicité à cette décision par la voie des journaux de leur département afin qu'aucun ex-maitre de Poste ne puisse réclamer aux entrepreneurs de voitures publiques ou de transport de dépêches les droits de 25 centimes qui se trouvent supprimés complètement dans toute la France en suite de la décision ministérielle susmentionnée".

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Il faut également signaler à tous nos adhérents et lecteurs que l'Association "Les amis de l'histoire des PTT d'Alsace" gère le seul musée d'histoire des PTT actuellement existant. Fondée en 1963, cette association s'est donnée comme tâche de collecter documents originaux et vestiges matériels du passé se rapportant à la communication et en 1971 les collections prennent place au château des comtes de Wurtemberg-Montbeliard à Riquewihr. Depuis cette date, le Musée a présenté chaque année une exposition différente.

Par ailleurs, l'association fait paraître deux fois par an une revue intitulée "La diligence d'Alsace".

Si un jour vous passez par cette région, faîtes un détour par Riquewihr et son musée. Et pour tous renseignements complémentaires :
Les Amis de l'Histoire des PTT d'Alsace
B.P 153 R4
67004 Strasbourg Cedex
(88) 32.49.50

XII - LE RECRUTEMENT DES SOLDATS

Histoire

C'est à partir du milieu du XVe siècle que l'on commence à trouver établies quelques règles précises sur le recrutement de l'armée française.

Chaque paroisse était tenue de fournir un homme sur 50 feux pour faire partie des compagnies d'archers. Chaque ville ou bourg devait donner un certain nombre de soldats en proportion de sa population. -

Le régime des enrôlements volontaires fut adopté en 1498.

On rétablit les levées forcées en 1601 sans renoncer aux enrôlements car ceux-ci donnaient un plus grand nombre de soldats que les milices, grâce aux moyens infâmes qu'employaient les racoleurs de l'armée.

D'après Paul LACROIX dans "Institutions, usages du XVIIIe" :

"les racoleurs, sous tous les déguisements possibles, étaient aux portes de la capitale guettant les nouveaux venus. Le racolage usait de toutes sortes de violences et ceux qui se rendaient coupables de ces violences monstrueuses n'encouraient pas d'autre châtiment que la prison, d'après l'ordonnance royale de 1716. Ils osaient enlever les jeunes gens jusque dans les maisons et sur les chemins pour les enrôler de vives forces. Néanmoins personne n'était admis à s'enrôler avant 16 ans et l'enrôlement pour être valable ne devait pas avoir moins de 6 années de durée".

Les grades d'officier se transmettaient à prix d'argent et étaient exclusivement réservés aux nobles.

En 1792, le service obligatoire de la garde nationale et les enrôlements volontaires donnèrent à la France les armées qui la sauvèrent de l'invasion.

Le décret du 24 février 1793 par lequel la Convention ordonna la levée en masse de tous les français de 18 à 40 ans non mariés ou veufs sans enfants rendit la nation victorieuse de ses ennemis coalisés.

La conscription appliquée par tirage au sort fut établie par la loi du 19 fructidor an IV. Ce système combiné avec le remplacement militaire a duré jusqu'en 1872 sauf les modifications qu'y avaient introduites les lois du 10 mai 1818, du 9 juin 1824 et du 21 mars 1832.

La loi du 26 avril 1855 abolit le remplacement militaire en instituant l'exonération moyennant une somme fixe et aussi la loi du 1er février 1868 qui avait organisé les réserves connues sous le nom de Garde Nationale Mobile.

Legislation

Le mode de recrutement de l'armée française est déterminé en 1889 par la loi du 27 juillet 1872 en vertu de laquelle tout français qui n'est pas déclaré impropre au service par un conseil de révision peut être appelé depuis l'âge de 20 ans jusqu'à celui de 40 ans à faire partie de l'armée d'active et des réserves. Il doit appartenir à l'armée active pendant 5 ans, à la réserve de l'armée active pendant 4 ans, à l'armée territoriale pendant 5 ans et à la réserve de l'armée territoriale pendant 6 ans. Aucun remplacement n'est admis.

Sont exclus du service militaire pour cette époque :

1 - Les individus condamnés à une peine afflictive ou infamante

2 - Ceux qui, ayant été condamnés à 2 années au moins d'emprisonnement, ont été placés par le jugement sous surveillance de la haute police ou interdits en tout ou partie des droits civiques, civils, ou de famille.

Sont exemptés : Les jeunes gens que leurs infirmités rendent impropres à tout service actif ou auxiliaire dans l'armée.

Sont dispensés du service d'activité en temps de paix mais non en temps de guerre :

1) L'aîné d'orphelins de père et de mère

2) Le fils unique ou l'ainé des fils, ou, à défaut de fils ou de gendre, le petit-fils unique ou l'ainé des petits-fils d'une femme actuellement veuve ou d'une femme dont le mari a été légalement déclaré absent, ou d'un père aveugle ou entré dans sa 70ème année

3) Le plus âgé de deux frères admis à faire partie d'un même tirage si le plus jeune est reconnu propre au service

4) Celui dont un frère est dans l'armée active

5) Celui dont un frère est mort en activité de service ou a été réformé ou retraité par suite de blessures reçues ou d'infirmités contractées dans les armées de terre ou de mer.

Sont dispensés à titre conditionnel :

1) Les membres de l'instruction publique, les élèves de certaines écoles, les membres et novices de certaines associations religieuses voués à l'instruction publique et les maîtres et élèves des écoles entretenues dans le même but par des associations laïques. Avant le tirage au sort, il est pris, devant le recteur de l'académie, l'engagement de se vouer pendant 10 ans à l'instruction publique et qu'ils réalisent cet engagement.

2) Les élèves ecclésiastiques désignés par les évêques et les jeunes gens autorisés à continuer leurs études pour se vouer au ministère dans les cultes salariés par l'Etat, à la condition qu'à l'âge de 26 ans, les premiers soient entrés dans les ordres majeurs et que les seconds aient reçu la consécration.

Peuvent être dispensés à titre provisoire comme soutien de famille et s'ils remplissent effectivement les devoirs, les jeunes gens présentés par le conseil municipal de leur commune et qui sont admis par le conseil de révision dans la limite de 4 % du nombre des jeunes gens du département, reconnus propres au service et compris dans la première partie des listes du recrutement cantonal.

Des sursis d'appel peuvent être accordés en temps de paix par les conseils de révision et dans la même limite de 4 %. Ces sursis ne confèrent ni exemption, ni dispense et ils ne sont accordés que pour un an. Mais ils peuvent être renouvelés pour une seconde année. Les jeunes gens dispensés du service de l'armée active, ceux qui sont dispensés à titre de soutien de famille et ceux qui ont obtenu des sursis d'appel sont appelés, en cas de guerre, comme les hommes de leur classe.

Le Ministre de la guerre fixe, chaque année, aprés les opérations de recrutement, le chiffre des hommes de la classe qui resteront sous les drapeaux pendant les 5 années. Les autres, après une année de service, rentrent dans leurs foyers et restent pendant 4 ans en disponibilité de l'armée active. Les hommes envoyés dans la réserve de l'armée active sont assujettis pendant le temps de ladite réserve à prendre part à deux manœuvres dont la durée ne peut dépasser 4 semaines pour chacune. Tout français sachant lire et écrire peut être autorisé, dans certaines conditions, à contracter dans l'armée un engagement volontaire de 5 années et des rengagements peuvent être reçus pour une durée de 2 à 5 ans. En cas de guerre, des engagements volontaires peuvent être contractés pour la durée de la guerre. Sont admis à contracter un engagement conditionnel d'un an les bacheliers es-lettres ou es-sciences, les jeunes gens pourvus de certains diplômes, ceux qui font partie de certaines écoles de l'Etat et ceux en nombre limité qui ont satisfait à des examens spéciaux.

Chaque engagé conditionnel doit verser à l'Etat une somme qui est fixée par le ministre de la guerre et qui est de 1.500F (vers 1885).

Sont déférés aux tribunaux ordinaires et punis d'emprisonnement et d'amendes la plupart des infractions aux lois sur le recrutement ainsi que les fraudes ou manœuvres employées par les jeunes gens dans le but de se soustraire aux obligations du service militaire.

Le recrutement de l'armée d'active se fait sur l'ensemble du territoire français. Ce territoire est divisé en 18 régions dont chacune est occupée par un corps d'armée, l'Algérie formant une 19éme région militaire. Chaque région comprend plusieurs divisions. Un officier supérieur est placé à la tête du service de recrutement de chaque subdivision et dans chacune il y a un ou plusieurs bureaux de recrutement. Ces bureaux sont chargés de l'immatriculation des hommes de la disponibilité et de ceux de la réserve de la tenue des contrôles de l'armée territoriale, du service de mobilisation de l'armée, de celui des réquisitions et du recensement des chevaux, mulets et voitures susceptibles d'être utilisés pour les besoins de l'armée : loi du 24 juillet 1873 art. 5 et 18 et loi du 3 mars 1875.art. 18.

Suivant les dispositions de la loi du 27 juillet 1872 art. 34-35 de la loi du 18 novembre 1875, les hommes appartenant à la disponibilité ou à la réserve de l'armée active, à l'armée territoriale ou à sa réserve, sont tenus, lorsqu'ils changent de résidence, d'en faire la déclaration à la mairie de la commune qu'ils quittent et à la mairie de celle où ils vont s'établir. Le mode de recrutement de l'armée adopté en 1872 a été en grande partie emprunté aux lois militaires que la Prusse avait depuis 1809.

En 1884, en France,

jeunes gens ayant participé au tirage :
exemptés :
ajournés :
dispensés de servir en temps de paix :


ont été incorporés :

Armee de mer :
Infanterie :
Cavalerie :
Artillerie :
Génie :
Train :
Administration :

313.951
037.842
039.105
050.463
(parmi lesquels on compte 3.475 instituteurs ou professeurs et 1.818 élèves des cultes)

154.845 jeunes soldats répartis de manière suivante :

007.610
071.169
014.059
013.2507
002.263
001.980
002.607

Instruction : 11,93 % des hommes ne savaient ni lire ni écrire, 2,43 % savaient seulement lire et 4,4 % étaient bacheliers.

La loi du 15 juillet 1889 abroge la loi du 27 juillet 1872. Est imposée une durée de service militaire de 25 ans répartie comme suit :
3 ans dans l'armée d'active
7 ans dans la réserve de cette armée
6 ans dans l'armée territoriale
9 ans dans la réserve de ladite armée territoriale

Les individus qui sont exclus de l'armée parce qu'ils ont été condamnés à certaines peines sont, en vertu de cette loi de 1889 à la disposition du Ministre de la Marine.

M. Michel SAUVAGE n° 555
(D'après un dictionnaire du début du siècle)

Listes de patronymes

dictionnaire des patronymes
en cours de déménagement

y aller

PALEOGRAPHIE (1)

par Eric HALES-PARARS

A la demande de beaucoup de nos membres, nous entamons ici une suite d'articles de paléographie, Pour que ces éléments soient réellement applicables à la généalogie, je vous propose une `méthode simple : commencer avec un texte du XIXème siècle, et remonter les années au fil des écritures. Ainsi nous débuterons avec les actes d'état civil, puis nous verrons les registres paroissiaux pour terminer avec les minutes notariales des XVIème et XVème siècles.

La marche à suivre pour profiter de cette série, est la suivante : Lisez le paragraphe "L'ECRITURE" en retenant les principales caractéristiques signalées. Ensuite essayez de lire le texte dans son ensemble en sautant les mots que vous ne pouvez déchiffrer à la première lecture; lorsque vous aurez fini, revenez sur ceux-ci et enfin essayez de transcrire le texte dans son ensemble. Comparez alors votre travail à la transcription qui est faite sous le texte original

Si vous suivez à la lettre ces quelques consignes, je vous promets qu'à la fin de cette série vos progrès en paléographie seront considérables !

I) L'ECRITURE

1er Texte (1841)

Pour se mettre en jambes, une très belle écriture, très lisible car finalement assez proche de nos propres "pages calligraphiées". Ne cherchez pas, par contre, à expliquer la présence aberrante ou l'absence de majuscules dans un texte...

2ème Texte (1829)

Déjà des difficultés apparaissent à cause de la forme particulière de certaines lettres : ici le h ( ) et le c ( )
descendent largement en dessous des lignes.        
Remarquez également la ponctuation complètement anarchique.        
De plus nous rencontrons avec cet exemple les premières abréviations :        
"ladite" abrégé en "lad."
"dudit" abrégé en "dud."

Enfin la vitesse et l'habitude d'écriture du scribe a lié ensemble certains mots assez proches : "delad." pour "de la dite"


II) LES TEXTES


n° 6

Naissance
de
Girardot nicolas

26 Janvier

1     L'an mil huit cent quarante un le vingt six janvier
2     à midi pardevant nous Guillemin Louis Jean maire officier
3     de l'état civil de la commune de Minot centon d'Aignay
4     département de la côte d'or, est comparu Nicolas Girardot
5     âgé de vingt six ans manouvrier à Minot lequel nous à
6     présenté un enfant du sexe masculin né à Minot ledit
7     jour vingt six janvier mil huit cent quarante un à dix
8     heures du matin du mariage contracté à Minot le vingt six
9     avril mil huit cent quarante entre lui declarant et marie
10    Bollet son épouse et auquel il a declaré donner le prénom
11    de Nicolas. Lesdites declaration et présentation faites
12    en présence de françois Villemot âgé de trente deux ans Instituteur
13    à Minot et de louis Maitrehenry âgé de quarante quatre
14    ans marchand de vin à Minot; et ont le père et les temoins
15    signé avec nous le présent acte de naissance après lecture
16    faite. NICOLAS GIRARDOT LOUIS MAITREHENRY

1     L'an mil huit cent vingt neuf et le six
2     fevrier a l'heure de sept du soir pardevant
3     nous Jean Molinié maire de la ville et
4     commune de Turenne canton de Meyssat departement
5     de la Corrèze faisant les fonctions d'officier public de
6     l'état civil de lad(ite) commune ont comparu Pierre Breton
7     paveur agé de soixante dix ans et Jean Rauli cultivateur
8     agé de vingt six ans habitants de cette ville lesquels nous
9     ont déclaré que Jeanne Breton fille dud(it) Pierre et de
10    Marie Manière agée de vingt six ans ou environ
11    est décédée a l'hospice de cette ville le trois du
12    courant a l'heure de huit du matin de laquelle
13    declaration donnons acte auxdit comparant qui ont
14    declaré ne scavoir signer de ce faire interpellés par nous
15    qui avons signé après lecture faitte
                                                                           MOLINIER